Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des magasins E.Leclerc, était l’invité du 20H BFM ce mercredi.
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00:00l'inflation s'est arrêtée, et maintenant on va chercher des baisses, parce qu'il y a quand même des boîtes, des marques principalement,
00:07qui ont vraiment déconné pendant...
00:10On est le soir, je parle mal...
00:12Sur quel type de produits ?
00:14Le bio par exemple, on dit que le bio se vend moins, mais il faut faire attention, le bio était devenu
00:1940-50% plus cher qu'un produit local, naturel.
00:23Beaucoup de grandes marques dans l'agroalimentaire
00:26ont augmenté le prix des pâtes, l'huile de tournesol, enfin sur trois ans l'inflation était de 21-22%,
00:36donc il y a quand même des consommateurs qui ont été tapés au portefeuille très fortement.
00:39Donc aujourd'hui, tout ça, cette inflation spéculative dont on a parlé, par ailleurs dans des émissions, etc.,
00:45elle est stoppée, mais maintenant nous on va chercher des baisses, là on est dans une période de négociation
00:50avec toutes ces grandes multinationales, aujourd'hui on va leur dire, on va chercher des vraies baisses
00:57dans les produits de parfumerie, dans les produits...
00:59Alors on a déjà obtenu sur les marchés internationaux, la rentrée des classes par exemple,
01:04on n'en a pas trop parlé, mais les prix étaient en baisse,
01:09pas simplement la papeterie, les équipements et tout ça, même le textile, il y avait déjà...
01:13Parce que ne serait-ce que sur le marché international, le marché chinois, tout ça avait perdu de la croissance,
01:19donc on a obtenu des baisses de prix.
01:21Là, sur les grandes marques, on est dans une période de négociation jusqu'à la fin février,
01:25je peux vous dire, on va aller chercher des baisses.