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Michel-Édouard Leclerc, président d'E.Leclerc, est l'invité de BFM Politique ce dimanche 10 décembre.

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Transcription
00:00 Vous, vous nous avez, les pouvoirs publics ont fait un déni d'inflation.
00:03 C'est comme pour le Covid, on n'avait pas les masques.
00:06 Pour l'inflation, dès que je vous en ai parlé sur les plateaux ici,
00:10 le politique trouvait que j'étais l'agité du marché.
00:13 Et en même temps, c'est eux qui ont décidé d'avancer les négociations
00:15 commerciales, précisément, à la demande des distributeurs.
00:19 Deux ans et demi après, il y a 21% d'inflation qui est passée.
00:24 Donc, moi, j'ai démarré avec l'accord des centres Leclerc
00:29 sur cette information que l'inflation allait être forte.
00:32 C'était deux mois avant les élections présidentielles.
00:34 Personne ne me croyait.
00:35 Nous avons été convoqués à l'Assemblée nationale.
00:37 On leur a demandé des commissions d'enquête, des missions d'information.
00:40 On ne les a pas eues.
00:41 On a souvent pas envie d'entendre les porteurs de mauvaise nouvelle.
00:43 Oui, mais si on veut se mettre...
00:45 Il aurait fallu que tous les industriels se mettent en mode combat
00:48 dès le début des achats des matières premières,
00:51 la négociation des containers, la négociation des prix de l'énergie.
00:54 Comme ça, on n'aurait pas eu à répercuter aux consommateurs
00:57 des hausses qui étaient pour beaucoup spéculatives.
01:00 C'était très spéculatif.

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