• il y a 8 mois
TOURS / La ministre de la Santé en visite au CHRU
L'INVITÉE / La CGT Refuse de rencontrer la ministre de la Santé
SOLIDARITÉ / Un an après, quel bilan tirer des tiny houses pour les sans-abris ?
LOIRE / Quelles conséquences a eu la crue cette année ?
ALPINISME / La tourangelle Delphine Chaigneau à l'assaut de l'Everest

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Transcription
00:00 [Générique]
00:11 Val de Laure en direct se poursuivait, c'est l'heure de votre JT, présentée ce soir par Lucas Chopin.
00:14 Bonsoir Lucas.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:16 Avant de vous dévoiler les titres du journal, un point sur votre météo de demain, la grisaille fera son retour dans nos deux départements.
00:22 Les températures, pardon, en chutent demain.
00:25 La minimale sera de 4 degrés et la maximale de 11 degrés.
00:28 À la une aujourd'hui, plusieurs ministres en visite au CHRU de Tours.
00:31 Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, et Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
00:37 pardon, pardonnez-moi,
00:39 ont passé la journée en touraine au programme inauguration du nouveau service de médecine buccodentaire,
00:42 mais aussi visite du centre ressources autisme et de l'entreprise Delfarm,
00:46 à la clé de nombreuses rencontres et la signature d'un pacte régional d'investissement.
00:50 Et puis nous prendrons la direction de la Maison, souvenez-vous, la Maison c'est le nom de ce dispositif de logement pour les sans-abri,
00:55 des tiny house, qu'on prenait de petites maisons mises à la disposition de personnes dans le besoin et en grande difficulté d'insertion.
01:01 À Tours, cela fait un an qu'elles sont installées rue Edouard Vaillant, le moment de dresser un premier bilan du dispositif.
01:07 Enfin, nous parlerons de la Loire qui entame sa décrue alors qu'à Tours, les quais ont rouvert après plusieurs jours de fermeture sous les eaux.
01:13 Où en est le niveau du fleuve et quelles conséquences a eu cette crue ? La réponse dans votre journal.
01:17 Et puis notre premier invité de ce journal, Christelle Doucyn, représentante CGT au CHU de Tours.
01:22 Elle nous expliquera pourquoi le syndicat a refusé de rencontrer la ministre de la Santé aujourd'hui et quelles sont les revendications sociales à l'hôpital.
01:29 Et puis dans notre rubrique On vous répond, notre invité ce soir, Patrick Egezib, gérant de Diagamter, société de diagnostics immobiliers à Tours,
01:35 pour répondre à cette question, que va changer le nouveau calcul du DPE, des petits logements verra ça à la fin de ce journal.
01:42 Mais d'abord, les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur en visite en Touraine, c'était aujourd'hui.
01:47 Catherine Vautrin et Sylvie Rotaillot ont visité ce matin le centre ressources autisme du CHRU de Tours
01:53 avant d'inaugurer le service de médecine et de chirurgie bucodentaires ouvert il y a un an et demi.
01:57 Ce service doit permettre de réduire les files d'attente souvent longues dans cette branche.
02:01 Et justement, nous vous avons posé cette question sur nos réseaux.
02:04 Manque de dentiste, quel délai pour obtenir un rendez-vous ?
02:07 Et vous êtes une majorité à expliquer, 61% que vous mettez plus de trois mois à réussir à décrocher un rendez-vous,
02:14 7% en moins d'un mois, 32% entre un et trois mois.
02:17 Cette visite ministérielle donc s'est achevée cet après-midi à Chambres et les Tours
02:21 par une rencontre avec les travailleurs de l'entreprise Delfarm, une visite symbolique
02:25 qui a permis tout de même la signature d'un pacte régional censé apporter 182 millions d'euros à la région
02:30 entre 2024 et 2027 pour former des demandeurs d'emploi.
02:34 Le résumé de cette journée avec Jeanne Pommier et Clémence Dosc.
02:37 - Rendre le territoire attractif pour amener et faire rester les étudiants,
02:42 c'est l'objectif de la faculté d'Odontologie, ouverte à Tours il y a près de deux ans.
02:46 Son plateau technique a été inauguré ce vendredi par les ministres de la Santé et des Enseignements supérieurs,
02:52 un projet qui se veut être une réponse à la désertification médicale en centre-valle de Loire.
02:57 - Nous savons que sur ce territoire, nous avons des problématiques de démographie médicale,
03:01 c'est vrai pour les généralistes, c'était vrai pour les chirurgiens dentistes
03:05 et notre mobilisation a pour objectif de répondre à cette attente de nos concitoyens
03:10 qui, à juste titre, ont un besoin d'accès aux soins et c'est le sens de la visite d'aujourd'hui.
03:14 Une visite ministérielle de courtoisie et sans annonce particulière.
03:18 Il s'agit juste d'enterriner le projet et discuter avec les étudiants des bénéfices de la formation,
03:24 les points forts, des locaux et matériels flambant neufs et un soutien logistique des collectivités pour les stages.
03:29 Des conditions privilégiées pour que ces futurs dentistes s'installent sur le territoire.
03:34 - Il y a beaucoup plus de chances que je m'installe ici, ça c'est une certitude,
03:37 que si je serais resté en Seine-et-Marne, puisqu'on commence petit à petit à connaître un peu les différentes îles,
03:44 on commence un petit peu à prendre aussi nos repères, que ce soit sur Tours ou les environs,
03:48 donc ce n'est pas impossible, honnêtement, ce n'est pas impossible.
03:51 Autre élément sur lequel le doyen a voulu insister auprès des ministres,
03:55 la mise en place d'un statut de maître de stage universitaire libéral
03:59 pour accueillir les étudiants en cabinet dentaire.
04:02 - Il y a donc un schisme dans la formation qu'il convient de revoir,
04:06 il est important que désormais les futurs chirurgiens dentistes puissent se former
04:12 ou augmenter leurs compétences auprès de praticiens libéraux
04:15 dans la mesure où ils se destinent à 95-97% d'entre eux à un exercice libéral.
04:20 La première promotion de dentiste sera diplômée d'ici 2026.
04:24 Aujourd'hui, seuls les patients hospitalisés au CHRU sont pris en charge par le service d'odontologie.
04:30 Des créneaux pour les patients de ville seront progressivement ouverts à l'automne 2024.
04:35 - Et en lien avec ce sujet, on va accueillir notre première invitée du journal ce soir, Christelle Doucyn.
04:40 - Doucyn, représentante CGT du CHU de Tours, elle évoque avec nous cette visite ministérielle
04:45 que vous venez de voir mais aussi les revendications des professionnels sur place.
04:50 Soyez la bienvenue, bonsoir à vous Christelle Doucyn.
04:53 D'abord, une question clair et nette, est-ce que la CGT était présente sur ce déplacement ministériel aujourd'hui ?
05:00 - Alors non, la CGT n'était pas présente sur ce déplacement ministériel
05:03 parce que tout d'abord, ce n'est pas Mme Vautrin et Mme Retaillot qui nous auraient rencontré
05:09 mais un conseiller du cabinet du ministre.
05:12 Et puis, nous, au vu des annonces récentes de M. le maire, le 6 mars notamment,
05:18 eh bien ses économies à faire 10 milliards pour cette année et 20 milliards pour 2024
05:26 et notamment les services publics et une visée pour la sécurité sociale.
05:32 Quand on s'attaque à la sécurité sociale, on s'attaque à l'hôpital, donc bien évidemment.
05:37 - Alors, est-ce que cette non-présence, c'est symbolique ou est-ce que ça veut dire que la CGT baisse les bras ?
05:41 - Ah, pas du tout, la CGT ici, en Indre-et-Loire et même en région, ne baisse pas les bras
05:45 et même au niveau national, bien au contraire, nous sommes toujours vendeboues.
05:49 Pour preuve, ici, hier, nous étions présents devant les urgences adultes à Trousseau
05:56 pour être avec les agents. Ils réclamaient donc leurs droits légitimes au congé, les congés d'été,
06:03 parce que travailler à l'hôpital, c'est des métiers à forte contrainte.
06:07 En plus, quand vous avez trois semaines de vacances et qu'il faut soit retravailler trois week-ends consécutifs
06:14 avant ou après, ce n'est pas la même chose. En plus, ils doivent absorber, quand c'est le cas,
06:21 et là, notamment, le 24 mars, il y a une fermeture annoncée aux urgences de Loche.
06:27 - Ça se répercute, finalement ?
06:29 - Ça se répercute, bien évidemment, sur les urgences du CHRU de Tours.
06:34 Donc nous, la CGT, on demande que les effectifs soient revus à la hausse,
06:40 parce qu'il y a souvent des fermetures périphériques et, in fine, ce sont les patients qui subissent ces conséquences.
06:47 Et puis là, récemment, nous avons également, bien sûr, ce n'est pas un secret pour personne,
06:52 Clocheville en grève depuis cet automne. Alors, la grève paie, bien sûr,
06:58 il y a eu des créations de postes et nous en sommes heureux, mais il reste,
07:02 alors ce n'est toujours pas suffisant, bien sûr, il faut également des travaux,
07:06 puisque les locaux sont vétustes.
07:08 - Il y a des travaux dans d'autres établissements qui sont prévus.
07:11 Justement, là aussi, ça peut surprendre, on a la sensation que l'État est attentif
07:16 à ce qui se passe dans nos hôpitaux.
07:18 Par exemple, l'État apporte son soutien financier pour les travaux de Trousseau,
07:22 les futurs travaux, à hauteur de 175 millions d'euros,
07:25 un soutien qui permettra des nouvelles ouvertures de lits,
07:27 on a le nouvel hôpital psychiatrique, 170 ouvertures, mais ça ne suffit pas, alors ?
07:31 - Alors, ça ne suffit pas, d'autant plus, pour le nouvel hôpital psychiatrique
07:35 qui a vu démarrer ces travaux, là, récemment, in fine, c'est quand même 84 lits de supprimés.
07:43 Ce n'est pas rien, et le personnel suivait avec.
07:47 Et notamment, on peut parler également du projet du nouvel hôpital Clocheville
07:51 qui a été suspendu, c'était in fine 45 lits de supprimés.
07:55 Donc, autant se dire que là, il est normal que le personnel de Clocheville soit en grève
08:00 et que ça continue, on ne lâche pas, parce qu'on attend toujours les travaux
08:05 qui doivent démarrer, puisque les locaux sont vétustes.
08:08 Là, avec les fortes chaleurs qui s'annoncent, autant dire que, bon,
08:12 les enfants comme les soignants attendent beaucoup.
08:15 Et d'ailleurs, M. Denis, maire de la ville de Tours, également président du Conseil de surveillance,
08:21 a fait, en début d'année, enfin, a écrit au Premier ministre, dans ce sens,
08:26 ainsi que 29 autres présidents du Conseil de surveillance,
08:30 des chutes pour demander plus de moyens.
08:32 Nous, pour la CGT, ce qu'on souhaiterait, c'est que M. Denis et les élus
08:38 qui disent nous soutenir par rapport au manque de budget,
08:42 notamment pour les hôpitaux de Tours, mais plus largement pour tous les hôpitaux
08:47 et tous les chutes de France, qu'ils appellent justement les usagers
08:52 qui viennent se mobiliser tous ensemble, parce que la santé, c'est l'affaire de tous.
08:56 Ça nous concerne tous. Et puis, je voudrais également revenir,
08:59 parce qu'il y a d'autres services en grève.
09:01 - Oui, très rapidement. - Oui. Alors, il y a également le bloc digestif,
09:06 donc PMF, qui est également en grève pour une vraie reconnaissance.
09:11 Nous avons également les ASH au 7ème à Trousseau.
09:15 Et nous avons, là, bientôt, une grève spécifique pour les préparateurs en pharmacie
09:20 qui demandent une vraie reconnaissance, des formations spécifiques
09:24 et une augmentation de leur salaire.
09:26 - Eh bien, voilà, le message est passé. Merci, Christelle Doucet, d'être venue nous voir.
09:29 - Je vous en prie pour merci.
09:30 - Merci beaucoup. On va se rendre à présent à la maison, mais pas n'importe laquelle, Lucas.
09:34 - Eh oui, Aurélien, la maison, c'est le nom de ce dispositif de logement pour les sans-abri.
09:38 Des tiny house, des sortes de mobil-home, mis à la disposition de personnes sans domicile fixe.
09:43 Outre l'insertion de ces personnes dans une nouvelle vie professionnelle,
09:46 pour les associations qui gèrent les lieux, la priorité, c'est de s'assurer de leur bonne santé.
09:50 À Tours, cela fait un an que ces logements sont installés.
09:53 Rue Edouard Vaillant, le moment de dresser un premier bilan.
09:57 Le 81 de la rue Edouard Vaillant a été l'adresse de 27 personnes depuis l'ouverture du site La Maison.
10:05 Parmi elles, David. Sans papier, il ne peut pas travailler.
10:09 Il y a cinq mois, des travailleurs sociaux lui proposent de se poser dans une tiny house,
10:14 après plusieurs années de rue.
10:16 - Quand il m'a donné les clés, j'ai dit à mes amis, "Eh, les gars, j'ai parti chez moi".
10:23 C'était un moment... Je ne sais pas, tu ne peux pas, tu cries.
10:32 Franchement, c'est quelque chose d'exceptionnel.
10:39 Sur le site, une dizaine de maisonnettes.
10:41 On y accueille des femmes et des hommes qui ne peuvent pas avoir recours aux 115,
10:45 car ils ont des animaux ou parce que la vie en foyer d'hébergement ne leur correspond pas.
10:50 Des veilleurs de nuit et des moniteurs sont présents 24 heures sur 24.
10:54 Ils accompagnent les résidents dans leurs démarches de santé ou administratives.
10:59 - On ne peut pas les forcer à faire des choses.
11:02 C'est vraiment à elles d'exprimer des choses.
11:05 C'est ce que je disais tout à l'heure.
11:07 C'est à partir du moment déjà où elles expriment un besoin, c'est qu'on a fait une avancée.
11:11 Depuis le début de l'expérimentation, deux personnes ont retrouvé du travail,
11:15 quatre ont eu accès à un logement social.
11:18 Pour certains, le chemin est long.
11:20 Charlotte tente de sortir de ses addictions.
11:23 Peu à peu, elle se construit.
11:25 Elle gagne en autonomie.
11:27 - Je prends le bus toute seule.
11:29 Alors à 42 ans, c'est ridicule.
11:31 Mais bon, chacun...
11:34 Ici, on m'a obligée à me traiter avec plus de compassion.
11:41 Et finalement, je m'en sors pas si mal que ça.
11:45 - Le dispositif "La Maison" coûte environ 300 000 euros par an à l'Etat.
11:50 L'initiative sera évaluée d'ici quelques mois pour savoir si, oui ou non, elle perdurera.
11:56 - On vous met en oeil à la Loire qui a entamé sa décruche.
12:01 - Le week-end dernier, on a enregistré une hauteur d'eau de 4,13 m sous le pont Mirabeau.
12:06 Les parkings de Loire avaient été évacués quelques jours auparavant.
12:10 Mais désormais, le niveau redescend.
12:12 Quelles conséquences a eu cette montée des eaux cette année,
12:15 notamment sur le paysage et sur la biodiversité ?
12:17 Un reportage sur les berges de la Loire entre Vouvray et Montlouis.
12:20 C'est signé Aurélie Renaud.
12:22 - On est loin, bien loin des crues de 1856 et 1966.
12:26 Mais le paysage a bel et bien changé ces dernières semaines.
12:30 La Loire, fleuve vivant, a grignoté une partie des berges
12:33 et fait disparaître plusieurs bancs de sable,
12:36 des changements que les passants ont bien notés.
12:39 - C'est plus beau. C'est plus beau quand elle est montée comme ça.
12:43 Ça fait plus joli, je trouve.
12:45 Par rapport aux nappes phréatiques,
12:48 je pense que ça, ça va peut-être les remonter quand même comme il faut,
12:52 parce qu'on en a bien besoin avec les sécheresses de l'été.
12:56 - Ça déplace les îles, en fait.
12:59 Ça déplace le sable, je pense.
13:02 Ça évite peut-être justement que les arbres prennent pied sur les îles.
13:06 - En effet, les crues, lorsqu'elles sont assez longues,
13:09 dévégétalisent les bancs de sable.
13:12 Elles sont presque les gardiennes de la biodiversité,
13:15 car certaines espèces n'aiment que le sable.
13:18 - Ça va accueillir une vie adaptée.
13:21 Les espèces qui vont se reproduire sur le sable ou sur les caillers,
13:25 au milieu du lit, elles sont forcément éminemment adaptées.
13:29 Je prends pour exemple les sternes naines, les sternes pyrgarins,
13:32 les petits graveleaux, qui sont des espèces
13:35 qui viennent d'Afrique tous les ans pour pondre des œufs
13:38 sur ces bancs de galets et qui vont, à la fin de l'été,
13:41 repartir avec des petits.
13:44 - En sortant de son lit principal, la Loire importe
13:47 des sels nutritifs dans ses bras et sur les zones inondables.
13:51 Un bonus pour toute la chaîne alimentaire, y compris pour les poissons.
13:55 - Peut-être avez-vous entendu parler de la future ascension
13:59 de l'Everest par le youtubeur InoxTag.
14:02 On a l'impression qu'une tourangèle devrait aussi réaliser cet exploit
14:05 au même moment et on l'aime beaucoup.
14:08 - Elle s'appelle Delphine Chéniot, on la suit depuis quelques temps.
14:11 Elle est professeure de sport au collège Jules Ferry à Tours.
14:14 Dans quelques semaines, elle devrait gravir le plus haut sommet du monde.
14:17 Trois mois d'aventure intense et féministe.
14:20 A 49 ans, la sportive souhaite devenir la 15e française
14:23 à accéder au toit de notre planète.
14:26 Un portrait de Romain Delville.
14:29 Delphine Chéniot avance son départ pour la conquête de l'Everest.
14:32 Cette professeure d'EPS du collège Jules Ferry a beaucoup travaillé
14:35 son endurance durant l'hiver et doit être prête à porter un lourd paquetage.
14:40 - Il va y avoir du poids à porter sur toute l'expédition.
14:46 Notamment la bouteille d'oxygène qui fait 4-5 kg.
14:49 C'est encombrant.
14:52 Et puis toutes les affaires que je vais avoir en parallèle.
14:55 Je pense que je vais être dans les 10-12 kg.
14:58 Je vais faire du renforcement musculaire.
15:01 Ce challenge du toit du monde, Delphine le travaille
15:04 depuis qu'elle a atteint le sommet du Mont Blanc en 2007.
15:07 L'an dernier, elle atteignait l'un des sommets les plus hauts du monde,
15:10 le Pic Lénine, à 7134 m d'altitude.
15:14 Dans quelques semaines, la Tour Angele veut être la 15e française
15:19 à gravir l'Everest à 8848 m.
15:22 - De faire ce projet-là, c'était aussi de faire voir,
15:25 de montrer aux femmes qu'on est capable de réaliser
15:28 des projets comme ça.
15:30 Et puis sur le plan physique, ça peut marcher aussi.
15:33 Après, je ne sais pas si j'irai jusqu'en haut.
15:36 Mais dans tous les cas, j'ai mis toutes les chances
15:39 de mon côté pour y arriver.
15:42 - Delphine Chéniot part pour un périple de 2 mois,
15:45 humble face à la montagne, consciente de ne pouvoir
15:48 tout maîtriser. Son retour en France est programmé fin mai.
15:51 - Et puis, une excellente nouvelle à présent.
15:54 Deux nouveaux pandas viennent de faire leur arrivée
15:57 au Zoo au parc de Beauval.
15:59 - Et oui, deux pandas que les visiteurs pourront admirer
16:02 dès leur arrivée à l'entrée du site.
16:05 Mais il s'agit en fait d'une sculpture en bronze dévoilée
16:08 cet après-midi représentant Yuan Meng dans les bras
16:11 de sa mère, Huan Huan. Une oeuvre de 2,52 m de haut
16:14 et de près d'une tonne réalisée par le sculpteur animalier
16:17 Michel Bassonpierre. La fin d'une collaboration
16:20 avec le musée de Paris.
16:23 - Plus l'animal est rond, plus il est difficile à faire.
16:26 Et oui, un chien maigrelait, un loup, c'est facile à faire.
16:29 Mais dès qu'on a des animaux ronds, j'ai fait dernièrement
16:32 un morse ou un manchon empereur. C'est très difficile
16:35 parce que c'est très rond et il faut savoir où placer le squelette.
16:38 J'ai du mal à comprendre où viennent les masses musculaires,
16:41 les masses glaceuses et autres. J'ai fait des croquis,
16:44 donc un plat, des dessins, et puis quelques petits modelages
16:47 de la tête, du corps, des déplacements, ici sur le zoo
16:50 ou dans les réserves cachées derrière les grilles
16:53 pour voir l'animal de très près.
16:56 - Place à notre rubrique, on vous répond.
16:59 Notre invité ce soir, Patrick Egezi, gérant de Diagameter,
17:02 société de diagnostics immobiliators, pour répondre
17:05 à cette question. Que vont changer les modifications apportées
17:08 au DPE des petits logements ? Soyez le bienvenu.
17:11 Le DPE, Diagnostic de Performance Énergétique, influe
17:14 sur la valeur du bien, mais aussi à partir de lui,
17:17 qui établit la décence énergétique d'un logement et le droit
17:20 ou non à le louer. On peut rappeler ce qu'est le DPE.
17:23 C'est un document écrit. - Le DPE, c'est un classement
17:26 énergétique homolite. Ça existe depuis 2006.
17:29 C'est fait à partir de la constitution du bien,
17:32 des isolants, des systèmes qui sont bien en place,
17:35 chauffage, chaudes et ventilation.
17:38 - Il y a des changements qui sont attendus importants
17:41 en 2025 et 2028. Quels sont-ils ?
17:44 - Le DPE, depuis 2021, a beaucoup évolué,
17:47 notamment à la loi Climat Résilience, qui a induit
17:50 des contraintes par rapport au classement énergétique.
17:53 Jusque-là, c'était purement informatif.
17:56 Maintenant, ce sont des contraintes qui accompagnent
17:59 le classement énergétique. À partir de 2025, les logements
18:02 de la CG ne seront plus autorisés à la location.
18:05 2028, les F. 2033, les E. C'est pour ça qu'il y a
18:08 des modifications qui sont en cours.
18:11 - Des modifications concernant les petits logements
18:14 auxquels on va s'intéresser ce soir.
18:17 - Le calcul ne change pas du tout.
18:20 Aujourd'hui, on a un classement avec une note
18:23 concernant la consommation énergétique et une note
18:26 qui concerne le gaz à effet de serre.
18:29 Ça ne changera pas. Le calcul est exactement le même.
18:32 Par contre, on constate que pour les petites surfaces,
18:35 on a un effet très défavorable.
18:38 On a une plus faible compacité.
18:41 On a des déterminations qui sont plus importantes
18:44 par rapport à la surface. Je ne rentre pas dans les détails.
18:47 Les pouvoirs publics ont pensé que c'était le moment
18:50 de rajouter certains paramètres et de faire varier
18:53 l'échelle par rapport à la surface.
18:56 Plus les logements seront petits, plus on aura le droit
18:59 à une consommation de base plus importante
19:02 par rapport à la classe.
19:05 - Normalement, ça doit arriver.
19:08 - Plus on se rapprochera du 8 m2,
19:11 plus on aura des soins très élevés.
19:14 - On n'a pas le tableau.
19:17 - J'avais retenu un chiffre.
19:20 Aujourd'hui, c'est 420 kW pour être en AFG.
19:23 Quand on va se retrouver sur un logement de 17 m2,
19:26 on va être quasiment à 500.
19:29 Plus le logement est petit, plus on a une tolérance
19:32 à la déperdition énergétique par rapport à la classe.
19:35 - Qu'est-ce que ça va changer concrètement ?
19:38 Est-ce que ça va affecter les propriétaires et les locataires ?
19:41 - Inévitablement, ça va affecter les deux.
19:44 L'option de location est pour le propriétaire
19:47 et ça concerne le locataire de l'autre côté.
19:50 Ces interdictions vont être un peu ajournées.
19:53 Si on est en G aujourd'hui, on sera peut-être en F demain
19:56 mais pas en F 2025, mais en F 2028.
19:59 Il faut faire des travaux d'innovation énergétique.
20:02 - Dans la petite question, le calcul du DPE,
20:05 comment on l'effectue ?
20:08 On peut le faire soi-même ou faire appel à une société ?
20:11 - Uniquement des diagnosticateurs certifiés
20:14 peuvent réaliser cette mission.
20:17 On est formé, on est certifié.
20:20 A partir du 1er juillet, on aura une batterie complémentaire
20:23 de suivi, de contrôle sur ouvrage qui va se mettre en place.
20:26 On est très décrié dans la méthode, dans nos formations.
20:29 Le législateur prévoit de renforcer
20:32 tout un tas de choses autour de notre métier.
20:35 Aujourd'hui, on est dans une région,
20:38 à l'Inde-Galoire, la Touraine,
20:41 où on a peut-être à tort envie de taper sur notre métier
20:44 alors que je ne me constate pas,
20:47 chez nous et chez mes confrères,
20:50 de choses absolument anormales.
20:53 Ça arrive dans certaines grandes villes,
20:56 où on a des classements énergétiques un peu spéciaux.
20:59 On est connu, on est reconnaissable.
21:02 On peut faire appel à une société comme la nôtre sans difficulté.
21:05 - Merci d'être revenu en plateau.
21:08 Merci de votre expertise.
21:11 Ce soir, sur notre plateau, rappel du principal titre.
21:14 Plusieurs ministres en visite au CHRU de Tours.
21:17 - Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé.
21:20 Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur
21:23 et de la Recherche, ont passé la journée en Touraine
21:26 au programme inauguration du nouveau service de médecine bucodentaire
21:29 mais aussi visite du centre ressources autisme
21:32 de l'entreprise Delfarm, à la clé de nombreuses rencontres
21:35 et la signature d'un pacte régional d'investissement.
21:38 - Dans un instant, l'invité de la REDAC.
21:41 - Portrait croisé du chanteur tourangeau Anthony Fresse
21:44 et de la musique de la rue Colart.
21:47 - C'est dans quelques instants avec Lucas Chopin.
21:50 Je vous donne rendez-vous lundi dès 17h50 pour une nouvelle semaine
21:53 de Val de Loire en direct.
21:56 Très bon week-end à lundi.
21:59 Sous-titrage Société Radio-Canada
22:01 [Musique]

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