• il y a 10 mois
MANIFESTATION / Les agriculteurs maintiennent la pression avant le salon de l'agriculture
PATRIMOINE / Entretien des monuments historiques : gros budget pour les petites communes
SALON DE L'AGRICULTURE / Un jeune du CFA de Fondettes à l'épreuve de pointage
SOLIDARITÉ / Un gala de bienfaisance au profit des Cahutes de Louise

Category

🗞
News
Transcription
00:00 [Générique]
00:11 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre JT, présentée ce soir par Faustine Luneau. Bonsoir Faustine.
00:17 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:18 Avant de vous dévoiler les titres de ce journal, un point sur votre météo. De demain, le ciel se couvrira progressivement au fil des heures.
00:24 Attention également au rafale de vent prévu à partir de la fin de matinée. Les températures, vous le voyez, la minimale sera de 2 degrés, la maximale de 9 degrés.
00:32 À la une de notre JT, les agriculteurs maintiennent la pression à la veille du salon de l'agriculture.
00:38 Une opération escargot menée par une quarantaine de tracteurs avait lieu ce matin sur la rocade de Tour.
00:43 Ils ont terminé leur parcours place Jean Jaurès pour demander l'accélération de la mise en place des mesures promises par le gouvernement.
00:50 Comment les petites communes financent-elles l'entretien de leur patrimoine ?
00:54 Nous en parlerons avec notre invité Valérie Gervais, première adjointe de Loche, la commune de 6000 habitants et propriétaire de 10 bâtiments classés au Monument Historique.
01:03 Et puis rencontre avec un jeune du CFA de Fondette qui participera au concours de jugement d'animaux par les jeunes, aussi appelé l'épreuve de pointage du salon de l'agriculture.
01:13 Une maîtrise indispensable pour la préservation des races, il nous expliquera en quoi ça consiste.
01:18 Enfin, un gala de bienfaisance pour soutenir deux associations dont la Cahute de Louise.
01:23 L'événement a eu lieu hier soir à Tours. En présence de sportifs olympiques et d'artistes locaux, la vente aux enchères a permis de collecter 13 000 euros.
01:32 Et puis dans notre séquence "On", vous répond notre invité ce soir, Joël Constanza, responsable de la communication de l'UFC.
01:38 Que choisir pour répondre à cette question ? Comment bien choisir son miel local ? Nous verrons ça à la fin de notre journal.
01:44 Mais pour démarrer, on revient sur cette opération escargot ce matin sur la rocate de Tours.
01:49 Une quarantaine d'agriculteurs au volant de leur tracteur ont lancé cette mobilisation.
01:54 Une réponse à l'appel lancé par la FDSEA 37 et les jeunes agriculteurs d'Indre-et-Loire.
01:59 Ils ont fini leur parcours place Jean Jaurès.
02:01 Un coup de pression à la veille du salon de l'agriculture pour demander à la classe politique des actions plutôt que des discours.
02:08 Aurélie Renaud.
02:09 On file tout sur le convoi, on évite les voitures qui s'intègrent entre les tracteurs, ça peut être dangereux.
02:14 20 tracteurs au nord de l'agglomération et 20 ici à Chambray-les-Tours.
02:18 A l'appel de la FDSEA 37 et des jeunes agriculteurs, une opération escargot est lancée.
02:24 Elle passe tout d'abord par la rocade.
02:27 But de la manœuvre, maintenir le coup de pression auprès des politiques.
02:31 Aujourd'hui, on est là pour rappeler quand même que, contrairement à ce qu'ils pensaient,
02:36 je pense que le mouvement ne va pas s'essouffler comme ça, qu'il y a un vrai problème dans les campagnes
02:42 et qu'il y a besoin aujourd'hui vraiment qu'il y ait des actes forts et qu'on ait plus de promesses et qu'on ait des actes.
02:48 En fin de matinée, les convois se rejoignent à la sortie de la rocade.
02:52 Direction le centre-ville de Tours.
02:54 Place Jean Jaurès, ils réaffirment leurs souhaits.
02:57 Des actes concrets de la part des politiques.
03:00 Dans ce petit groupe, par exemple, les jeunes agriculteurs manquent de trésorerie.
03:05 Les primes PAC qui nous ont diminué l'année dernière et puis il y a deux ans,
03:09 ça fait un secret trou dans la trésor et puis on se retrouve plus souvent en moins que ce qu'il faudrait.
03:14 On serait payé à la juste valeur.
03:16 Après, qu'ils nous suppriment les primes, c'est pas grave, mais au moins qu'on soit payé de ce qu'on fait.
03:21 Les professionnels le promettent, ils ne toucheront pas au salon international de l'agriculture qui ouvre dans quelques heures.
03:28 Cette vitrine est bien trop précieuse pour eux, disent-ils.
03:31 Mais le mouvement de contestation, lui, pourrait perdurer bien après.
03:35 On va continuer les mobilisations, donc plutôt à destination des grandes et moyennes surfaces.
03:40 C'est toujours l'application des galimes, de vérifier d'où viennent les produits.
03:44 Là, on reste mobilisés par rapport à tout ça et on ne s'interdit pas à quelques actions ponctuelles par rapport à l'actualité.
03:51 Sans bloquer la circulation, les agriculteurs se sont installés sur la place durant toute la journée pour un pique-nique.
03:59 Et comprenez-vous toujours la colère des agriculteurs ?
04:03 Nous vous avons posé la question sur nos réseaux sociaux et vous êtes 87% à répondre oui.
04:09 Et puis, on vous en parlait hier, le procès de l'interne en médecine a eu lieu hier.
04:14 Il attend encore que son jugement soit prononcé.
04:17 Pour rappel, il est jugé pour plusieurs agressions sexuelles commises entre 2017 et 2020.
04:22 Durant l'audience hier, il a reconnu la majorité des faits qui lui étaient reprochés.
04:26 Le procureur a requis à son encontre 4 ans de prison dont 3 assortis d'un sursis simple.
04:32 Les juges devraient se prononcer le 19 mars.
04:35 On écoute la réaction de l'avocat de la Défense au micro de Lucas Chopin.
04:40 Je sais qu'on a fait des gorges chaudes de dire "mais comment il veut être médecin, mais qu'est-ce que ça a à voir ?"
04:46 Effectivement, il le reconnaît, agresser des amis, c'est pas glorieux, sexuellement, dans le cadre de soirées privées plutôt alcoolisées,
04:55 ça fait pas de lui un héros, clairement, il le reconnaît, mais qu'est-ce que ça a à voir avec la médecine ?
05:01 On est dans le délire dans ce dossier.
05:04 A tour, j'ai l'impression que ça a pris des proportions qui sont totalement démesurées sur un dossier qui est très désagréable,
05:11 avec des faits qui sont graves, on va pas se cacher, se voler la face, mais voilà, comme je l'ai dit, c'était mes derniers mots.
05:21 Il est temps de tourner la page et que chacun retourne à son destin.
05:23 On revient à présent sur les conséquences de la tempête Louis sur le réseau électrique.
05:27 Aujourd'hui à midi, 7000 foyers étaient encore privés d'électricité en centre-valle de Loire selon Enedis,
05:33 dont 700 en Loire-et-Cher et 1200 en Indre-et-Loire.
05:36 Les techniciens étaient sur le terrain toute la journée pour remettre le réseau en état.
05:40 La grande majorité de ces foyers devraient donc être réalimentés ce soir.
05:44 Une question à présent, quel bilan pour la lutte contre la délinquance dans le Loire-et-Cher ?
05:49 La préfecture du 41 a annoncé les chiffres de 2023 et ils ne sont pas bons.
05:54 Plus 15,7% d'atteinte au bien, plus 29% d'atteinte volontaire à l'intégrité physique et plus 40,8% de violence intrafamiliale.
06:04 Alors quelle perspective d'action en 2024 pour tenter d'inverser la tendance ?
06:09 Le préfet répond au micro d'Efjouno.
06:12 D'avoir une action avec impact, c'est-à-dire avec une mobilisation toute particulière de moyens,
06:19 de moyens humains mais également de moyens aériens, de dispositifs qui nous permettent justement d'intervenir avec une force particulière.
06:30 Et on renforce tout ça par des opérations CODAF, donc on mobilise d'autres services de l'État,
06:34 en l'occurrence la Dédéfip, les douanes, l'URSAF, l'OFB puisqu'on fait également des contrôles en matière de respect de l'environnement.
06:43 Sur les objectifs de lutte contre la délinquance, encore une fois, on essaye de tenir les axes,
06:50 les axes routiers, les axes ferroviaires, d'avoir des opérations coup de poing dans certains quartiers.
06:58 Et puis aujourd'hui, la présidente du conseil départemental d'Indre-et-Loire, Nadej Arnaud, recevait ses cinq homologues de Centre Val-de-Loire.
07:05 Une réunion de travail entre les six présidents de département pour avancer plus efficacement sur les dossiers communs
07:11 mais aussi pour échanger sur les différentes manières d'aborder certaines problématiques,
07:16 des rencontres qui ont lieu deux fois par an depuis 2017, cette fois-ci au programme l'enfance, le vieillissement,
07:22 l'uniforme dans les collèges, l'état des lieux du monde agricole, le SRADET et surtout les finances,
07:28 notamment les difficultés pour les départements de construire des budgets à l'équilibre.
07:33 Les finances sont un sujet crucial pour les départements, plus ou moins important,
07:40 mais pour l'Indre-et-Loire, les difficultés commencent dès 2024,
07:44 parce que la baisse de notre recette procurée par les droits de mutation à titre ordinaire a considérablement baissé en 2023.
07:53 Alors que nous percevions 122 millions en 2021, 125 en 2022, et bien en 2023 nous n'avons perçu que 97,7 millions.
08:03 On va parler patrimoine à présent avec cette question, comment les petites communes financent-elles l'entretien de leurs monuments historiques ?
08:11 Oui, c'est la question que nous nous sommes posée, nous avons parlé cette semaine du Gisande,
08:15 Agnès Sorel, qui est l'un des éléments de patrimoine que doit entretenir la commune lochoise.
08:19 Loche possède au total 10 biens immobiliers classés au Monument Historique,
08:23 mais comment une commune de 6000 habitants parvient-elle à trouver les financements nécessaires pour ses travaux,
08:29 souvent exorbitants, 6 millions d'euros pour rénover la Collégiale Saint-Ours par exemple.
08:34 Pour en parler, on reçoit ce soir Valérie Gervais, première adjointe de la ville de Loche.
08:39 Bonsoir et bienvenue sur notre plateau.
08:41 Merci.
08:42 Chaque année, votre commune dépense 500 000 euros dans l'entretien de ses monuments historiques,
08:47 est-ce que c'est beaucoup par rapport au budget de la commune ?
08:50 Alors, c'est 500 000 euros au fil de l'eau, on va dire, mais oui c'est beaucoup,
08:56 puisque on est sur un budget autour de 2 millions d'euros chaque année d'investissement.
09:00 Donc oui, c'est une belle part de notre budget, mais il est nécessaire.
09:05 Avec 100 000 euros notamment pour les remparts ?
09:08 Oui, alors 100 000 euros avec le département et l'État, la ville, c'est une convention tripartite
09:15 qui permet en fait de restaurer les remparts et de les maintenir dans un bon niveau de sécurité en fait.
09:24 Justement, concrètement, l'argent que vous investissez chaque année, elle sert à quoi concrètement ?
09:29 Alors, elle sert bien à conforter. L'autre jour, on a un très beau bâtiment qui s'appelle la chancellerie,
09:36 le plafond allait tomber, donc tout bêtement, il faut réparer le plafond.
09:41 Après, il y a eu la porte royale qui va à la cité royale.
09:45 Aujourd'hui, on a un gros projet sur l'église Saint-Ours qui est un élément important de la cité royale aussi.
09:53 Tout ça, en fait le patrimoine c'est tout le temps, c'est comme une vieille maison, c'est tout le temps,
09:59 on fait tout le temps quelque chose.
10:00 Donc là, par exemple, cette année, vous parliez de la collégiale Saint-Ours.
10:03 Vous allez dépenser plus cher parce que vous êtes en train de rénover le clocher Est ?
10:09 C'est ça, le clocher Est, donc celui qui regarde vers Beaulieu.
10:13 On a commencé pour deux ans, un clocher, alors c'est bien, on en a deux, donc chaque clocher c'est 1 200 000.
10:20 Donc, ça sera normalement sur deux ans et on a commencé, voilà le programme.
10:26 Donc, il y a maintenant un échafaudage autour du clocher.
10:29 Heureusement, vous allez pouvoir être en partie subventionné.
10:31 Oui, alors bien sûr, on a sur ces bâtiments historiques, on a l'État au travers de la DRAC,
10:37 qui est la Direction Régionale des Actions Culturelles,
10:40 et puis normalement le Conseil Départemental, très peu la région, de façon très épisodique,
10:48 mais on a nos partenaires, bien sûr.
10:50 60 % à peu près qui sera subventionné sur les 1 200 000.
10:55 Pour le reste, comment vous parvenez à lever des fonds suffisants pour combler ?
11:00 C'est bien, en fait, avec beaucoup d'énergie.
11:02 Alors déjà, les partenaires dont j'ai parlé tout à l'heure, on va chercher l'argent, on fait des dossiers,
11:07 on est dans les clous, et puis un peu de mécénat aussi, puisque nous avons un fonds de dotation
11:12 qui nous permet de lever des fonds auprès d'entreprises et de mécènes particuliers.
11:18 Ça consiste en quoi exactement, un fonds de dotation ?
11:20 Un fonds de dotation, c'est du mécénat, donc en fait, vous êtes défiscalisé sur un don à 60 % pour des entreprises
11:27 et 66 % pour des particuliers.
11:29 Ça, ça vous permet de combler vos besoins à quelle hauteur ?
11:31 Alors, on tourne autour entre 10 et 20 % d'une somme globale.
11:36 Parce qu'à Loche, vous ne bénéficiez pas de recettes touristiques pour financer les travaux ?
11:43 Les recettes touristiques, c'est l'attractivité de la ville, c'est nos commerçants, c'est nos hébergeurs,
11:48 mais bon, ça fait vivre la ville aussi, puisque ça rend une ville attractive, donc ça fait venir des gens,
11:52 donc ça génère des recettes fiscales qui nous permettent de...
11:56 Un petit mot avant de terminer, sur le gisant d'Agnès Sorel qui, on le rappelle, n'a pas pu être envoyé au musée de Cluny à Paris
12:04 pour une exposition temporaire car il est trop fragile pour être déplacé.
12:08 Je crois que quand vous avez tenté de le déplacer, il était un peu fragilisé.
12:12 Qu'est-ce qu'il en est ? Comment il va ?
12:14 Eh bien, il va, elle va devoir avoir une petite réparation à nouveau.
12:18 Voilà, Agnès, elle n'a pas voulu nous quitter, donc...
12:22 Et c'est vrai qu'elle a été un petit peu secouée, donc on va y avoir...
12:27 La DRAC va prendre en charge, en fait, cette rénovation.
12:30 Donc ça, ce ne sera pas à la charge de la Commune ?
12:32 Ça ne sera pas à la charge de la Commune parce que nous, en fait, on avait été vraiment sollicité par le musée de Cluny et la DRAC.
12:38 Donc ça sera...
12:40 Ces deux partenaires qui l'auront...
12:42 On a vu des images, c'était assez impressionnant quand même.
12:45 Merci beaucoup Valérie Gervais d'être venue sur notre plateau.
12:48 Merci à vous.
12:49 À la veille du Salon de l'agriculture fausse-cide, on va découvrir à présent l'épreuve du pointage auquel va participer un jeune du CFA de Fondette.
12:57 Il s'appelle Quentin Robin et participera, pour être précis, au concours de jugement d'animaux par les jeunes.
13:03 Le pointage, c'est l'appréciation morphologique des animaux reproducteurs, une maîtrise importante pour les éleveurs, pour préserver les races.
13:11 Alors, Quentin, lui, s'intéresse aux chevaux.
13:14 Reportage de Clémence Dosc et Lucas Chopin.
13:18 Pour Quentin, la passion du mont d'Equestre s'est révélée sur le tard, il y a seulement deux ans.
13:23 Depuis, il a rattrapé le temps perdu au point d'exceller dans ce qu'on appelle le pointage,
13:28 une méthode de description des chevaux basée sur une grille de caractéristiques propres à chaque race.
13:33 Après les épreuves de Ferme Expo, il s'est qualifié pour le concours de jugement d'animaux par les jeunes au Salon de l'agriculture.
13:40 On a pas mal à apprendre parce que le deuxième cheval, enfin le premier on sait ce que ce sera, le deuxième on ne sait pas encore.
13:46 Donc il y a neuf chevaux à apprendre au total et on ne sait pas sur lequel les neuf vont tomber.
13:53 Observation des appuis, des proportions ou encore de la crinière, les critères ont été définis par les associations de races,
14:00 un important bagage théorique qu'il faut savoir mobiliser en toutes circonstances. Quentin s'entraîne donc régulièrement.
14:07 On peut voir qu'il est un petit peu à panard un peu sur l'avant, donc il a les pieds qui partent un peu en canard et aussi un peu de l'arrière,
14:12 donc ses aplombs ne sont pas forcément très d'aplomb justement, mais là ça va.
14:17 Le jeune homme prendra la direction de Paris mercredi prochain. Ses aptitudes seront jugées au cours de l'épreuve de pentage le jeudi.
14:24 On va rester dans l'agriculture, on va parler des produits et de nos produits locaux à présent avec notre invité Joël Constanza,
14:31 la responsable de la communication de l'UFC Que Choisir. Pour répondre à cette question, comment bien choisir son miel local ?
14:37 Soyez la bienvenue avec du miel en plus sur le plateau. Joël Constanza, après une kyrielle de rebondissement,
14:42 le combat de l'UFC Que Choisir avec l'Union des Apiculteurs pour une réelle traçabilité quant à l'origine des miels en raison des fraudes massives
14:49 en la matière et des messages confusants sur les emballages a abouti avec la promulgation d'un décret. C'était en avril 2022.
14:56 Qu'est-ce que ça a changé déjà précisément ce décret ?
14:58 Alors ça a amélioré l'information du consommateur concernant surtout le miel des mélanges parce que le miel en France,
15:05 donc normalement vous devez avoir l'origine du pays, mais le miel de mélange quand il est conditionné en France,
15:12 donc là il y a obligation de l'origine du pays. Par contre s'il n'est pas conditionné en France, pour l'instant c'est toujours,
15:19 vous savez la mention, miel origine or UE ou origine UE, etc.
15:24 Donc ça il faut faire attention à cette indication.
15:26 Oui, oui, oui, tout à fait. Il faut faire très très attention sur les pots, on en parlera si...
15:30 Alors aujourd'hui il y a une vraie crise puisque les apiculteurs ont du mal à vendre leur miel. Comment on explique cette crise ?
15:35 Alors les apiculteurs français ont du mal à vendre leur miel. Alors d'abord pour trois raisons.
15:40 La première raison c'est qu'il y a eu deux années de très bonne récolte.
15:44 Deuxième raison, c'est que le marché en fait est abreuvé par les importations de miel d'origine étrangère.
15:52 Et puis troisième raison, alors en fait curieusement bien que les français mangent 45 000 tonnes de miel par an,
16:00 et bien pour l'instant il y a plutôt une baisse de la consommation de 5 à 10 % du miel par an.
16:05 Ils viennent d'où les autres miels ? Vous me dites qu'il y a une importation importante.
16:09 Alors essentiellement de Chine, 20 %, d'Ukraine, d'Espagne et d'Allemagne.
16:16 Ça du coup par rapport aux produits, vous avez emmené deux exemples de miel sur ce plateau.
16:20 Est-ce qu'on peut savoir que le miel vient de Chine, d'Ukraine ?
16:24 Alors normalement non. Enfin s'il est conditionné en France, oui.
16:30 Parce que je vous le rappelle, vous le rappelez le décret de 2022.
16:34 S'il a été conditionné ailleurs, non il n'y a pas d'obligation pour l'instant.
16:38 Je dis bien pour l'instant parce que ça va changer bientôt.
16:40 Comment on fait alors, nous consommateurs, téléspectateurs ce soir, pour choisir un miel qui est local ?
16:46 C'est quoi les bons conseils ?
16:48 Tout d'abord, pour choisir votre miel, ça dépend de ce que vous aimez comme miel.
16:52 Parce que je rappelle qu'il y a des miels selon les fleurs que butinent les abeilles.
16:56 Je rappelle que ce sont les abeilles qui font le miel.
16:59 Bien sûr.
17:00 Ensuite, selon l'origine géographique, ça peut être du miel de montagne, du miel etc.
17:05 Et puis aussi selon les qualités spécifiques, par exemple du miel de montagne, du miel de printemps, du miel crémeux etc.
17:14 Ensuite, vous pouvez l'acheter en grande surface.
17:19 Alors là, toujours faites attention à bien lire les étiquettes.
17:23 Qu'est-ce qu'on doit lire ? Sur quoi on doit s'arrêter ?
17:25 Tout. De toute façon, tout est marqué.
17:28 Par exemple, j'en ai amené un ici, un miel de fleurs.
17:31 On ne précise pas.
17:32 Moi, je préfère quand même quand c'est précisé de quelles fleurs c'est.
17:35 Ensuite, il faut regarder normalement ces marqués puisque celui-ci a été conditionné en France.
17:42 Donc a priori, c'est marqué celui-ci.
17:44 Vous voyez, Argentine, Mexique, Ukraine.
17:47 C'est un miel de mélange.
17:48 On sait d'où il vient.
17:50 Alors, je ne jette pas la pierre au miel étranger.
17:55 Il y a des gens qui disent que c'est...
17:56 Non, mais si on veut choisir un miel local.
17:57 Voilà, si on veut choisir un miel local.
17:59 Et puis, il ne faut pas oublier que le miel, vous le disiez tout à l'heure, c'est un des produits les plus trafiqués.
18:04 Un produit alimentaire les plus trafiqué.
18:06 En 2023, la Commission européenne a fait des analyses.
18:10 Sur 46% des produits analysés, il y avait des adultérations, c'est-à-dire du rajout de sucre ou de sirop de glucose.
18:20 Donc, je rappelle que le miel doit être pur.
18:23 Aucune ajout.
18:25 L'autre solution, c'est d'aller chez nos producteurs locaux, tout simplement.
18:27 Oui, alors, attendez.
18:28 Juste, je fais un termine.
18:29 Allez-y.
18:30 Autre chose, quand on achète un miel.
18:32 Bon, celui-ci, je vois, miel d'apiculteur.
18:35 C'est marqué, miel d'apiculteur.
18:38 Donc, miel d'apiculteur.
18:40 Donc, je me dis, tiens, c'est un bon miel.
18:42 Et en fait, quand je lis, encore une fois, et bien, "miel d'Espagne et de France", c'est encore un miel de mélange.
18:49 Donc, voilà, faites très attention à bien lire les étiquettes.
18:54 Donc, pour finir, en quelques secondes, le miel local.
18:56 Le miel d'apiculteur, je le conseille.
19:00 Au moins, on sait d'où il vient.
19:02 Et qui plus est, on soutient nos apiculteurs français.
19:05 En Indre-et-Loire, on a 9000 apiculteurs, des professionnels, mais aussi des centaines d'amateurs.
19:12 Et vous pouvez retrouver toutes les adresses, et bien, sur l'UNAF, l'Union Nationale de l'Apiculture Française,
19:19 ou alors sur le Syndicat des Apiculteurs d'Indre-et-Loire, les Amis des abeilles.
19:23 Merci beaucoup, Joël Constanza, de venir sur notre plateau nous parler de miel.
19:26 On pourra le récupérer, le miel ?
19:28 Oui, pourquoi pas.
19:29 On verra ça.
19:30 Il serait que l'origine n'est pas locale, mais merci d'être venu sur notre plateau.
19:34 Je vous en prie.
19:35 13 000 euros, c'est la somme qui a été levée grâce au gala de bienfaisance de l'association Un Sourire pour tous.
19:41 Et on en parle ce soir.
19:42 La soirée s'est tenue hier soir à Ballonmiré, avec la présence de plusieurs sportifs de haut niveau et artistes.
19:48 Une vente aux enchères au profit de deux associations caritatives,
19:52 De Bouches à Oreilles pour Athénaïs, et Les Cahutes de Louise,
19:57 une association de Ourangel qui propose des séjours aux enfants malades,
20:00 Ève Junot et Clémence Dosc.
20:02 Derniers ajustements avant le gala.
20:05 Aux manettes de la soirée, l'agence d'événementiel L'Heure Bleue.
20:08 Ici, tous les intervenants s'activent gracieusement pour la bonne cause.
20:12 Une vente aux enchères pour réaliser les rêves des enfants malades.
20:16 On a voulu soutenir deux associations, qui sont Les Cahutes de Louise.
20:20 C'est Camille, la fondatrice, qui a créé cette association.
20:23 L'objectif, c'est de pouvoir offrir à des enfants un séjour dans des maisons en bois, dans des lieux d'exception.
20:28 La deuxième association, c'est De Bouches à Oreilles pour Athénaïs.
20:31 C'est une petite fille qui a 3 ans, et elle a une malformation de l'oreille.
20:35 Elle doit aller se faire opérer aux Etats-Unis.
20:37 Elle a pour 200 000 euros de coûts de déplacement et d'opération.
20:40 On veut contribuer à la réussite de cette opération.
20:43 À l'affiche du gala, une brochette d'invités sportifs prestigieux.
20:47 Le sabre numéro 1 français, Bola des Apities.
20:50 La médaille de bronze d'escrime à Tokyo, Manon Brunet.
20:53 Brice Guizon. La liste est longue.
20:55 Aux côtés d'artistes, peintres et sculpteurs, ils ont proposé des lots pour la vente aux enchères.
21:00 Quand on fait du sport, on se rend compte qu'on est obligé de travailler en équipe.
21:03 On peut avoir des toutes petites équipes, ou des grandes équipes.
21:09 Avoir la volonté de contribuer à tout un environnement, ça fait partie des valeurs sportives.
21:15 Au cours de la vente, les prix de certains t-shirts ou équipements sportifs se sont envolés.
21:20 500 euros deux fois. Non. Allez, adieu, 500 euros.
21:24 Bravo, bravo, bravo.
21:27 Au total, 13 000 euros ont été récoltés au cours de la soirée.
21:31 7 000 euros proviennent des ventes aux enchères.
21:34 Avant de se quitter, appel du principal titre.
21:36 Les agriculteurs maintiennent la pression à la veille du Salon de l'agriculture.
21:40 Une quarantaine de tracteurs à mener.
21:42 Une opération escargot sur la rocade de Tours.
21:45 Ce matin, avant de se diriger vers la place Jean Jaurès,
21:48 ils demandent l'accélération de la mise en place des nouvelles mesures.
21:52 Dans un instant, c'est l'invité de la rédac, Faustine,
21:54 vous aborderez un sujet qui n'épargne aucun territoire ce soir.
21:58 Il s'agit de l'accompagnement des personnes en situation de prostitution.
22:01 Pour cela, nous recevons David Langlais, directeur du centre du CIDFF41,
22:07 c'est-à-dire le centre d'information sur les droits des femmes et des familles du Loir-et-Cher.
22:12 Le rendez-vous est pris pour l'invité de la rédaction dans quelques instants.
22:15 Je vous donne rendez-vous dès lundi prochain à 17h50 pour un nouveau numéro de Val de Loire en direct.
22:20 Très bon week-end à tous. A lundi.
22:22 [Musique]

Recommandations