SALON DE L'AGRICULTURE / Retour sur la journée dédiée aux produits de la région Centre
INITIATIVE / Des agriculteurs visitent la cuisine centrale de Tours
GYMNASTIQUE / La championne du monde Kaylia Nemour de retour à Avoine
INVITEE / Le surendettement, comment s'en sortir ?
TOURS / Où trouver encore des places gratuites pour stationner ?
INITIATIVE / Des agriculteurs visitent la cuisine centrale de Tours
GYMNASTIQUE / La championne du monde Kaylia Nemour de retour à Avoine
INVITEE / Le surendettement, comment s'en sortir ?
TOURS / Où trouver encore des places gratuites pour stationner ?
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00:00 -Val de Loire en direct se poursuit.
00:13 C'est l'heure de votre JT présentée par Hélène Chapellez.
00:16 Bonsoir, Hélène. -Bonsoir, Aurélien.
00:17 Bonsoir à tous. -Avant de vous dévoiler
00:19 les titres du journal, un point sur votre météo de demain.
00:22 Attention à la visibilité réduite due au brouillard attendu
00:25 au cours de la matinée de mercredi. Une brume qui se dissipera
00:28 pour laisser place à de belles éclaircies.
00:30 Des températures en baisse. Demain matin, la minimale
00:33 sera de -2 degrés, la maximale de 12 degrés à la une.
00:36 De notre JT, la région Centre-Val-de-Loire
00:38 a l'honneur au Salon international de l'agriculture.
00:41 -Des vins du Val-de-Loire au fromage de chèvre à hopper,
00:45 les produits culinaires originaires du centre sont nombreux.
00:48 Un stand de 500 m2 les regroupe dans le hall 7
00:51 jusqu'au 3 mars. Une vitrine du bien-manger
00:53 et du manger sain que nous vous présenterons
00:56 dans quelques instants.
00:58 Elle est revenue d'Allemagne avec une médaille d'or.
01:00 Autour du cou, la gymnaste d'Avoine Beaumont, Kaélia Nemour,
01:03 est la nouvelle championne du monde des bars asymétriques.
01:07 Son prochain objectif, briller au JO de Paris.
01:10 Enfin, depuis lundi, 307 places de parking,
01:12 anciennement gratuites, sont désormais payantes à tour.
01:16 Trouver une place gratuite de stationnement
01:18 dans le centre-ville est-ce désormais mission impossible ?
01:22 Nous avons fait le test.
01:23 -Et dans notre séquence, on vous répond.
01:26 La question du soir est à des lieux d'entrée et de sortie.
01:29 Que doit-on savoir ?
01:30 Nous poserons la question avec notre invité,
01:32 Philippe Kroades, le président de la CLCV Touraine,
01:35 à la fin de ce journal.
01:36 Pour débuter, se gîter un petit rébut, Hélène.
01:39 Si je vous dis 4 000 animaux présents,
01:41 du fromage, du vin, des quantités de saucissons,
01:44 impressionnante, vous pensez à ?
01:46 -Au Salon international de l'agriculture.
01:48 -Bravo. -Qui se poursuit jusqu'au 3 mars.
01:50 Porte de Versailles à Paris.
01:52 Aujourd'hui, notre région est étalonneur.
01:55 Elle dispose d'un stand de 500 m2
01:57 pour mettre en valeur les produits de notre territoire.
02:00 Sur place, on y retrouve nos spécialités,
02:02 le Saint-Mort, les rillettes de Tour,
02:04 mais aussi les vins du Val-de-Loire.
02:06 Tour d'horizon avec Lucas Chopin.
02:08 -La capitale vous accueille avec son soleil légendaire.
02:12 Le contrôleur SNCF avait annoncé la couleur,
02:14 mais qu'à cela ne tienne, les visiteurs sont nombreux
02:17 dans les allées du Salon de l'agriculture de Paris.
02:20 Avec nombre de personnalités, notamment politiques,
02:23 on a l'image du ministre de l'agriculture.
02:25 Marc Feneau, malgré son emploi du temps serré
02:28 aux côtés du Premier ministre,
02:30 a tenu à faire un crochet par l'inauguration
02:32 de l'espace dédié à la région centre Val-de-Loire,
02:35 sa région d'origine.
02:36 -Je serais content de retourner dans ma région dès que je pourrais,
02:40 mais c'est un retour aux sources avec des gens que je connais
02:43 qui oeuvrent pour l'agriculture.
02:45 -Mais on ne s'y trompe pas.
02:47 Les stars, ce sont les agriculteurs.
02:49 Des agriculteurs qui, malgré l'ambiance joviale,
02:52 n'ont pas à masquer les difficultés auxquelles ils font face.
02:55 Cette journée dédiée à la région est une occasion d'échanger
02:58 avec les élus régionaux.
03:00 Si tous se félicitent de la facilité de ces échanges,
03:03 ce sont bien des actes qu'ils attendent.
03:05 -Je pense qu'il y a une réelle portée
03:07 à être présent quand les officiels, par exemple, passent,
03:11 voient notre stand, se rendent compte qu'on est là.
03:15 Voilà, ça fait aussi sens.
03:18 Voilà, ça montre qu'on tient notre place.
03:21 -Si on manifeste les uns les autres,
03:23 c'est parce que nos boulots sont pénibles
03:25 et qu'on voudrait s'alléger du boulot.
03:28 Pour ça, il faut investir pour avoir du matériel plus moderne,
03:31 pour que notre boulot soit moins pénible, plus vivable,
03:34 et plus acceptable.
03:36 Pour ça, on a besoin de capitaux.
03:38 On l'attend là-dessus, sur comment nous aider
03:40 à moderniser les choses.
03:42 -En local, on a assez entendu.
03:44 Il y a toujours cette proximité qui est là,
03:46 au niveau communal, départemental, régional.
03:49 Ils sont toujours très entendus, à l'écoute avec nous.
03:52 Pour l'instant, tout va bien.
03:54 C'est la marche au-dessus qui est un peu plus dure à s'entendre.
03:57 Mais ça a l'air de prendre une bonne tournure pour les vignerons.
04:01 -Présent tout au long de la journée,
04:03 le président de région a tenu à réaffirmer son soutien
04:06 à la filière agricole.
04:07 Entre dialogue et remise de prix, il a voulu se montrer disponible
04:11 pour les acteurs du monde paysan.
04:13 -On a dans chaque filière un contrat avec les agriculteurs
04:16 pour faire avancer les conditions de production,
04:19 faire avancer le lien entre la production
04:21 et les enjeux environnementaux,
04:23 faire avancer la performance économique des exploitations.
04:27 On travaille là-dessus.
04:28 Et là, par rapport à la situation difficile,
04:31 notamment des jeunes agriculteurs qui viennent de s'installer,
04:34 on a décidé, en attente du versement des fonds européens,
04:38 on a décidé de mettre au point une avance que la région fait,
04:41 pour que les agriculteurs, les jeunes agriculteurs
04:44 dans leur trésorerie ne soient pas dans des situations impossibles.
04:48 -Si la région est particulièrement mise à l'honneur,
04:51 ici, aujourd'hui, nombre d'agriculteurs locaux
04:54 resteront tout au long de ce 60e salon international
04:56 de l'agriculture.
04:58 Le parc des Expos de la Porte de Versailles
05:00 fermera ses portes le dimanche 3 mars.
05:02 -8 000 repas sont préparés chaque jour
05:05 au sein de la cuisine centrale de Tours.
05:07 -Mais quelle est la proportion de denrées locales
05:10 dans les ingrédients utilisés ?
05:11 Intégrer plus de produits locaux et bio
05:14 dans les petits tours en jour, c'était l'une des promesses
05:17 d'Emmanuel Denis.
05:18 Pour convaincre les producteurs locaux
05:21 que la municipalité était bien passée des paroles aux actes,
05:24 une dizaine d'agriculteurs ont été conviés
05:27 à visiter la cuisine centrale de Tours.
05:29 -Rue de Milan à Tours, c'est ici que sont préparés au quotidien
05:32 8 000 repas pour la restauration scolaire.
05:35 Aujourd'hui, une dizaine d'agriculteurs
05:37 visitent les frigos.
05:39 La question, la loi Egalim,
05:40 est-elle respectée à la cuisine centrale ?
05:43 -On n'a rien à reprocher.
05:45 Après, on ne peut pas toujours tout avoir en local.
05:48 Pourvu que ce soit déjà en régional, c'est le principal.
05:52 -Bonne surprise pour les agriculteurs,
05:54 car Tours ferait partie des bons élèves.
05:56 Avec 58 % de labels de qualité et 32 % de bio,
06:01 la cuisine centrale est au-dessus des chiffres demandés.
06:04 Mais faire davantage pourrait être compliqué.
06:07 -Il y a des fournisseurs bio partout,
06:09 des agriculteurs et des producteurs bio partout,
06:12 mais ils ne sont pas organisés
06:14 pour pouvoir massifier leur production
06:17 et pour pouvoir délivrer les quantités
06:19 qui sont nécessaires à nos cantines.
06:22 -L'Indre-et-Loire compte de petites exploitations agricoles.
06:26 Pour répondre en masse aux besoins de la cuisine centrale,
06:29 il faut organiser les filières.
06:31 Le marché de gros est alors évoqué.
06:34 -Ca pourrait être un outil de massification
06:37 où les collectivités pourraient revenir,
06:39 les restaurants pourraient venir.
06:41 C'est vraiment affaire professionnelle à l'agriculteur.
06:44 -La stratégie alimentaire, c'est aussi une nouvelle cuisine centrale.
06:48 Elle sera inaugurée à Tournor en 2025.
06:50 2 tonnes de fruits et légumes y seront transformés chaque jour.
06:54 Des fours à basse température seront également installés
06:57 pour des cuissons de nuit.
06:59 -Ce sont des cuissons qui vont respecter le produit
07:02 et avoir une perte inférieure à ce qu'on peut avoir actuellement.
07:05 -Cette nouvelle cuisine centrale ira jusqu'à 11 000 repas par jour,
07:10 car la ville souhaite nourrir les résidents des Ehpad.
07:13 Les filières agricoles doivent donc se tenir prêtes.
07:16 -Parfait.
07:17 -Nous vous en parlions hier.
07:19 La gymnaste Kélia Anemour, qui s'entraîne au club d'Avoine,
07:22 a décroché la médaille d'or aux bars asymétriques
07:25 lors de la Coupe du monde de gymnastique en Allemagne.
07:28 -Une récompense remportée sous les couleurs de l'Algérie,
07:31 suite à un différent avec la Fédération française de gymnastique.
07:35 Pourtant, la jeune athlète de 17 ans s'entraîne
07:38 depuis toujours. Ce mardi matin, elle était de retour à l'entraînement.
07:42 Une reprise en douceur filmée par Romain Dalville.
07:45 -Une victoire en Coupe du monde aux bars asymétriques,
07:50 un jour de repos et une reprise en douceur pour Kélia Anemour.
07:54 Enfin, tout est relatif.
07:55 -Cinq. Doron.
07:56 T'as vu ? Tu creuses le dos.
07:58 Si tu creuses le dos, moi, j'ai pas l'exercice que je souhaite.
08:02 Faut rester bien, Doron.
08:04 -Avec une note de 15 433 au bar,
08:07 la jeune gymnaste d'Avoine Beaumont, déjà vice-championne du monde,
08:10 a gagné ce week-end sa 1re compétition mondiale
08:13 à Cotebus, en Allemagne.
08:15 -Je suis vraiment super contente,
08:17 parce que j'ai sorti deux beaux mouvements aux qualifications
08:21 et à la finale avec une très bonne note que j'ai jamais faite de ma vie.
08:25 Je sais même pas sûr qu'elle s'est déjà faite au bar
08:28 dans l'histoire de la gym.
08:29 Donc je suis super fière d'avoir réussi à prendre sur moi
08:33 et à vraiment sortir ces deux mouvements.
08:36 -Ce vrai de compétition internationale pendant deux ans
08:39 à cause d'un imbroglio administratif
08:41 avec la Fédération française de gym,
08:43 Kélia va enchaîner les compétitions mondiales,
08:46 les stages à l'étranger, au contact des meilleurs,
08:48 pour travailler sa routine à travers le monde.
08:51 -Quand on prépare des programmes comme elle prépare,
08:54 notamment le changement de mouvement à la poutre,
08:57 il faut bien le tester. On l'a testé une 1re fois.
08:59 Il y a encore des ajustements à faire.
09:01 C'est vrai que faire 3 Coupes du monde sur 6 mois,
09:04 ça reste tout à fait raisonnable.
09:06 On a un championnat d'Afrique début mai,
09:08 un championnat continental d'Afrique.
09:11 Il faut qu'elle défende son titre.
09:13 Je crois que là, ça nous permettra de doser,
09:15 de savoir où on est.
09:16 -La ligne de mire en 2024, c'est les Jeux olympiques à Paris
09:20 au début du mois d'août.
09:21 5 mois supplémentaires pour faire toujours mieux.
09:24 -Je vais pas mentir, là, on se dirige vers la perfection.
09:27 Il faut vraiment...
09:29 Pour les Jeux, c'est vraiment l'étape finale, en fait,
09:32 de toute une carrière,
09:34 même si après, on renchaîne avec 4 ans derrière.
09:37 Donc, il faut vraiment finaliser les moindres trucs,
09:39 les moindres détails pour qu'on arrive là-bas
09:42 et que ce soit les mouvements parfaits.
09:44 -Kélia veut rester sur le toit du monde
09:46 dans son agrès de prédilection.
09:48 Maintenant qu'elle a conquis les coeurs des amoureux de la gym,
09:52 il lui reste à toucher les étoiles en forme de médaille olympique.
09:56 -Et puis un autre cocorico,
09:59 la joconde Diana Odrej-Zarif,
10:01 qui pratique le tennis de table et revenu des Championnats du monde
10:04 avec une médaille de bronze.
10:06 La pongiste du Tété joué faisait partie de l'équipe de France.
10:10 Pour information, la dernière médaille française
10:12 au Championnat du monde, chez les Dames, remontait à 1991.
10:16 -Bravo à Odrej-Zarif.
10:18 Depuis lundi, de nouvelles places de stationnement
10:21 sont devenues payantes dans le centre-ville de Tours.
10:23 -Cela concerne surtout le quartier Colbert,
10:26 avec 163 places qui ne sont plus gratuites.
10:30 Une mesure prise par la municipalité
10:32 pour éviter les voitures ventouses
10:34 qui restent stationnées à longueur de journée.
10:37 Alors, est-il encore possible de se garer gratuitement à Tours ?
10:40 Faustine Lunau et Roméo Marmin ont tenté l'expérience.
10:44 ...
10:49 -Nous sommes rue Jules-Simon, et ça y est, c'est payant.
10:52 La mesure est passée hier, et ça ne plaît pas à tout le monde.
10:56 -Enlever les voitures du centre-ville, OK,
10:58 mais les trous, ça va être la problématique.
11:00 Donc, je suis plutôt défavorable à cette option-là.
11:04 -C'est facile à dire quand on n'a pas de voiture.
11:07 Aller dire ça aux commerçants, c'est compliqué.
11:09 -De la moindre heure, je trouve que ça devient de plus en plus cher.
11:13 -Ces nouvelles places sont en zone rouge,
11:15 le tarif le plus cher, car en plein centre-ville,
11:18 3h de stationnement maximum,
11:20 et au-delà des 2h, les prix s'envolent.
11:23 Comment faire si on ne veut pas payer plein pot ?
11:25 Plusieurs solutions.
11:27 D'abord, cibler les places gratuites.
11:29 Il en existe, notamment sur les Bords de Loire
11:31 ou dans des quartiers comme les Prébendes, Lamartine, Blanquy
11:35 ou encore Cathédrale.
11:36 Par exemple, ici, rue des Ursulines, ce n'est pas payant,
11:39 mais regardez, aucune place de libre.
11:41 Si c'est le cas, vous devrez vous garer
11:43 dans des quartiers plus éloignés, quitte à marcher un peu.
11:46 Autre alternative, les parkings souterrains.
11:49 Une solution qui reste payante, mais qui a le mérite
11:52 de vous assurer de trouver une place,
11:54 car ils sont sous-utilisés dans le centre-ville.
11:57 30 % de taux de remplissage en 2022,
12:00 alors qu'ils regroupent 4 250 places.
12:02 Dernière solution, les parkings relais.
12:05 Filebleu en propose 7 sur la métropole,
12:07 plus de 1 000 places au total, et c'est parfois plus pratique.
12:10 Je vais prendre une entrée, s'il vous plaît, avec tram.
12:17 -Ca sera 4,20 euros.
12:18 -Ici, nous venons de nous garer sur le parking relais de Vaucanson.
12:22 Le principe est simple.
12:23 En entrant sur le parking, j'ai acheté un ticket de transport.
12:27 Il coûte moins de 5 euros pour 4 personnes
12:29 et il est valable toute la journée.
12:31 Je vais retourner à la rédac en tram. Salut !
12:34 -Toujours à propos de l'extension du stationnement payant à tour,
12:41 il y a notre question web du jour.
12:43 -Connaissez-vous de bons plans pour vous garer gratuitement ?
12:46 C'est une interrogation que nous vous avons posée
12:49 avant la diffusion de ce reportage.
12:51 Nous avons eu un peu plus de 90 % à répondre non à cette question.
12:55 J'espère que nous vous avons apporté des réponses.
12:57 -Place à notre rubrique.
12:59 On vous répond à présent notre invité, Philippe Cruanes,
13:02 le président de la CLC Vétoren.
13:04 Etat des lieux d'entrée et de sortie, que doit-on savoir ?
13:08 Bienvenue, monsieur le président, sur le plateau de ce journal.
13:11 L'état des lieux est un document obligatoire
13:14 à joindre au contrat de location,
13:16 qui vise à protéger le locataire et le propriétaire.
13:19 Il s'agit de l'entrée et de la sortie du logement.
13:22 Déjà, Philippe Cruanes, l'état des lieux
13:24 doit prendre la forme d'un document écrit ?
13:27 -Absolument.
13:28 D'un document écrit ou éventuellement d'un document sur tablette.
13:31 -Papier libre ou tableau. -Papier libre ou tableau.
13:34 -Que doit contenir ce document ?
13:36 -Ce document doit contenir, bien entendu,
13:39 le lieu du local.
13:43 -Bien sûr. -Un appartement, une maison.
13:45 Il doit également contenir les coordonnées du bailleur,
13:49 les coordonnées du locataire,
13:51 les dates d'entrée et de sortie,
13:53 l'adresse du bien, c'est important,
13:56 le type de logement, la surface louée, le nombre de pièces,
13:59 le type de chauffage, éventuellement l'eau chaude, la cuisson,
14:03 et surtout la mention des compteurs électriques,
14:06 eau, gaz, électricité, avec leur relevé d'index.
14:10 -C'est important. C'est les mentions obligatoires.
14:13 -Il y a tous les défauts qu'on peut voir dans un logement,
14:16 les problèmes de peinture, de rayures.
14:19 -Absolument. Il faut le noter, bien entendu,
14:21 parce que sinon, à la sortie,
14:23 vous aurez tout à payer.
14:26 -Tous les petits détails ? -Tous les petits détails.
14:29 Du plafond à la plainte, en passant par les murs.
14:31 -Il ne faut pas avoir peur de passer 1h, 1h30
14:34 à faire l'état des lieux. -Peut-être pas.
14:36 Si vous faites appel à la CLCV, qui fait des états des lieux,
14:40 vous n'aurez pas 1h30.
14:41 -L'état des lieux, c'est payant ?
14:43 -Il n'est pas payant quand il est fait
14:46 entre le propriétaire et le locataire.
14:48 Par contre, il est payant si vous faites appel
14:51 à un commissaire de justice, éventuellement un agent immobilier,
14:54 souvent le mandataire du propriétaire.
14:57 -Là, ça devient payant.
14:58 Combien de temps on peut modifier cet état des lieux ?
15:02 -L'état des lieux d'entrée, on a 10 jours pour le modifier.
15:05 Quant à l'état des lieux de sortie, on a 30 jours.
15:08 -Donc, 30 jours. Là, il faut rédiger un nouveau document ?
15:11 -Il faut rédiger une lettre commandée
15:13 pour informer le propriétaire qu'on n'est pas d'accord
15:16 sur l'état des lieux de sortie.
15:18 A partir de ça, soit vous le faites en bonne grâce,
15:22 soit vous l'appelez un commissaire de justice.
15:25 Le commissaire de justice sera payé à moitié
15:28 entre le propriétaire et le locataire.
15:30 -Si on a un désaccord, à l'entrée ou à la sortie...
15:33 -Si on a un désaccord, vous avez 2 solutions.
15:35 Soit faire appel à un conciliateur de justice,
15:39 soit demander une commission départementale
15:41 de conciliation locative.
15:43 -Sinon, allez à CLCV pour avoir des informations.
15:45 -Vous serez bien informés.
15:47 -Vous demandez le président, Philippe Couanès,
15:50 qui vient régulièrement sur le plateau,
15:52 pour toutes les informations.
15:54 M. le président, vous êtes venu sur le plateau.
15:57 A bientôt pour une nouvelle question.
15:59 -1 185, c'est notre chiffre du jour.
16:01 Il s'agit du nombre de dossiers de surendettement
16:04 déposés en Indre-et-Loire en 2023,
16:06 un chiffre en progression de 6 % par rapport à 2022
16:10 et qui représente 40 millions d'euros de dettes
16:13 toutes les 3 semaines.
16:15 Une commission de surendettement se tient
16:17 pour statuer sur le sort de ces particuliers en difficulté.
16:20 On essaie d'y voir plus clair avec notre invitée du jour.
16:23 Céline Brue, Burgère, bonjour.
16:25 -Bonjour à tous. -Bonjour à toutes.
16:27 -Vous êtes la directrice départementale
16:30 de la Banque de France 37.
16:31 On va d'abord revenir sur une question de base.
16:34 Comment parle-t-on de surendettement ?
16:36 -Merci de cette question.
16:37 C'est important de définir de quoi on parle.
16:40 Être surendettée, ça veut dire ne pas être en mesure
16:43 de faire face à ces échéances mensuelles
16:46 avec sa capacité de remboursement.
16:48 C'est la différence entre les ressources et les charges.
16:51 -Aujourd'hui, quel est le profil des personnes
16:54 qui déposent un dossier de surendettement ?
16:56 -Alors, aujourd'hui, on a essentiellement
17:00 des personnes qui sont plus pauvres que la moyenne des Français.
17:06 Je vous rappelle que le seuil de pauvreté,
17:08 c'est 1 100 euros par mois pour une personne seule.
17:11 On va avoir des personnes qui sont plus proches
17:14 de ce seuil de pauvreté que la moyenne des Français.
17:17 C'est aussi très souvent des ménages monoparentaux,
17:21 avec une proportion de femmes un peu plus importante,
17:24 de 53 %, des personnes qui déposent un dossier.
17:28 Et c'est des personnes qui sont majoritairement
17:31 dans l'âge d'être actifs, mais pour un quart des déposants,
17:34 ce sont des personnes qui sont au chômage,
17:37 qui n'ont pas d'activité. Voilà le profil type.
17:39 Ce qu'on peut dire, c'est qu'aujourd'hui,
17:42 c'est des personnes qui sont surendettées de façon passive,
17:45 c'est-à-dire qu'elles ont souvent du mal à faire face
17:48 à des dettes de charges courantes qui se sont accumulées
17:51 au fil des mois, ce qui n'était pas forcément le cas
17:54 quand la législation sur le surendettement a été créée,
17:58 puisqu'à l'époque, il s'agissait surtout
18:00 de lutter contre un surendettement un peu actif.
18:03 -La graine de crédit et la consommation.
18:05 -On trouvait dans les dettes des surendettés
18:08 plus particulièrement des dettes de consommation.
18:10 Aujourd'hui, la part des dettes de charges courantes
18:13 et autres dettes, donc autres que des crédits immobiliers
18:17 et de consommation, est d'environ 30 %
18:19 dans l'endettement de nos surendettés.
18:21 -Comment se réunit cette commission toutes les 3 semaines ?
18:24 Expliquez-nous le déroulement.
18:26 Vous regardez les dossiers de chaque particulier.
18:29 Quelles sont les solutions ?
18:31 -En fait, la commission de surendettement
18:33 se tient à la Banque de France,
18:35 mais le président, c'est le préfet.
18:37 La Banque de France, c'est le secrétaire.
18:40 Et il y a une composition paritaire,
18:42 avec des banquiers, des représentants
18:44 des associations de consommateurs, des juristes.
18:47 Nous, la Banque de France.
18:49 Donc voilà, c'est une commission qui est très neutre
18:52 et très multi-partie.
18:55 Donc ça, c'est pour la composition de la commission.
18:59 Qu'est-ce qu'on regarde ?
19:01 Dans un 1er temps, on regarde,
19:02 on examine si les dossiers sont recevables ou pas.
19:05 Pour être recevable, il faut être surendetté,
19:08 il faut aussi être de bonne foi,
19:11 et puis être éligible à la procédure.
19:13 Il ne faut pas être un commerçant au sens du code du commerce,
19:16 puisque ces personnes-là relèvent du tribunal de commerce.
19:20 C'est les 3 critères pour être éligible.
19:22 C'est la 1re chose qu'on examine.
19:24 Ensuite, on prend des décisions d'orientation des dossiers.
19:27 Une fois les dossiers recevables,
19:29 on a tous les éléments pour prendre nos décisions.
19:32 Dans la majorité des cas, on va élaborer des plans
19:34 où on rééchelonne les échéances de crédit
19:37 et on échelonne aussi les dettes de charge courante
19:40 que les personnes peuvent avoir contractées.
19:43 Et puis, dans certains cas,
19:45 dans des situations qu'on va juger irrémédiablement compromises,
19:48 on va procéder à des effacements partiels
19:51 ou totaux de dettes.
19:52 -Vous avez 2 préoccupations majeures et importantes.
19:56 Celle d'essayer de préserver les personnes
19:58 qui sont propriétaires de leur logement
20:00 dans leur logement,
20:02 parce que c'est une force pour pouvoir tenir un budget.
20:05 Et puis, la préoccupation qui nous est imposée par le législateur,
20:08 c'est une très bonne chose,
20:10 d'essayer de trouver des solutions pérennes
20:13 pour éviter que les personnes redéposent à nouveau un dossier
20:16 et soient à nouveau en difficulté.
20:18 -Ecoutez, merci.
20:19 Merci, en tout cas, Céline Guergerd, pour vos explications.
20:22 Et je rappelle que si vous pensez avoir besoin d'aide,
20:26 vous pouvez contacter gratuitement le 34 14,
20:29 un numéro unique et gratuit
20:30 pour joindre un conseiller de la Banque de France.
20:33 -Avant de se quitter,
20:34 du principal titre de ce journal.
20:37 -La région était à l'honneur aujourd'hui
20:39 au Salon international de l'agriculture,
20:42 Porte de Versailles, à Paris.
20:43 Un stand de 500 m2 y est installé jusqu'au 3 mars
20:46 pour faire découvrir toute la variété
20:49 de la gastronomie de notre région.
20:50 Une centaine de producteurs se relaient tous les jours
20:53 pour faire goûter aux visiteurs les spécialités de chez nous.
20:58 -Elles sont nombreuses.
20:59 C'est la fin de ce JT.
21:00 Bonne soirée à vous, nos amitiés, les spectateurs.
21:03 Rendez-vous demain, 17h50, avec le sourire et la bonne humeur
21:07 pour un nouveau numéro de Val de Loire.
21:09 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
21:11 Générique
21:13 ...
21:17 !