Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00 [Musique]
00:04 - Bonjour Caroline.
00:05 - Bonjour William. Bonjour à tous.
00:07 - Quels sont les grands titres de ce journal ?
00:08 - Une vingtaine de lycées français menacés d'attentats.
00:11 La cyberattaque a visé le système de messagerie électronique
00:14 pour envoyer des messages particulièrement violents
00:17 directement aux élèves ou aux parents.
00:19 On verra que la sécurité a été renforcée.
00:21 Avec le printemps, c'est l'arrivée de la saison de la fraise
00:23 et on verra comment l'espèce française s'en sort
00:25 par rapport aux fruits espagnols.
00:27 Et puis on ira à Bali où les plages de rêve sont recouvertes
00:30 de tonnes de déchets plastiques.
00:32 L'un des effets catastrophiques de la pollution.
00:35 - Alors ça y est, c'est le printemps,
00:36 le beau temps est au rendez-vous.
00:38 J'espère que c'est comme ça dans votre région.
00:40 Et puis alors c'est la saison des fraises,
00:42 figurez-vous, mais pas n'importe quelle fraise.
00:44 - Les premières productions commencent à arriver sur les étals
00:46 et les fraises françaises viennent se placer à côté des Espagnols
00:50 avec un prix qui n'est pas si éloigné finalement.
00:52 - Alors.
00:53 - Ça pourrait donc profiter aux productions locales.
00:55 - Le reportage en Dordogne, Jérôme Rampelouf.
00:58 - Au cœur de la Dordogne, les premières gariguettes
01:00 commencent à mûrir.
01:01 Mais pour Patricia, il est difficile de rivaliser
01:03 en termes de volume et de tarifs avec la fraise espagnole.
01:06 - On n'est pas sur les mêmes exploitations,
01:08 on n'est pas sur les mêmes pratiques,
01:09 on n'a pas les mêmes réglementations.
01:10 Eux, ils produisent en masse.
01:12 Nous, on produit au niveau local et on vend en fait
01:17 plutôt sur le territoire français.
01:19 - Le problème qui se pose aussi, ce sont les intermédiaires
01:21 entre les producteurs et les consommateurs.
01:23 Ce qui fait une fraise française chère.
01:26 - Quand vous êtes en circuit court, c'est assez facile,
01:27 ça va de l'agriculteur au consommateur.
01:30 Mais après, dès que vous passez par les grossistes,
01:32 les négociants, vous avez plusieurs intermédiaires
01:34 parce qu'eux-mêmes vendent à d'autres, qui d'autres vendent
01:37 et ça passe de plateforme en plateforme.
01:39 D'ailleurs, ça n'arrive aux consommateurs
01:40 qu'au bout de cinq jours.
01:41 - Les fraises espagnoles sont plus chères que les autres années,
01:43 autour de 3 euros les 500 grammes.
01:45 Elles restent malgré tout plus compétitives que la française
01:48 qui pourrait tirer son épingle du jeu par sa qualité.
01:51 - On ne travaille pas sur les mêmes variétés.
01:52 La France, elle a gardé et elle tient à garder les fraises de goût.
01:56 En fait, celles qui sont bonnes.
01:58 Mais une fraise de goût, c'est une fraise juteuse,
02:00 une fraise sucrée et qui ne peut pas faire des kilomètres et des kilomètres.
02:03 Donc, on n'est même pas sur les mêmes marchés, si vous voulez.
02:07 En Dordogne, en 30 ans, on est passé de 400 exploitations de fraises à 80
02:11 et chaque année, des producteurs partent à la retraite sans être remplacés.
02:15 - Alors, tu vois justement, les sénateurs se penchent ce matin
02:18 sur le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada.
02:23 - Il s'appelle le CETA.
02:24 C'est un accord qui met particulièrement en colère la profession agricole
02:27 puisqu'il prévoit de supprimer les droits de douane pour 98% des produits.
02:31 C'est notre chiffre du jour.
02:33 Après avoir été validé en 2019 par l'Assemblée nationale,
02:36 il pourrait bien être rejeté par les sénateurs.
02:38 D'ailleurs, une manifestation a été organisée ce matin devant le Sénat.
02:42 Écoutez.
02:43 - Moi, je suis par exemple, je suis éleveur de viande bovine.
02:47 Actuellement, tout le monde parle de souveraineté alimentaire
02:49 alors qu'on est en train de perdre des producteurs, perdre de la production.
02:53 Voilà. Et pendant ce temps-là, on continue à signer des divers accords de libre-échange
02:57 pour pouvoir encore importer de la viande bovine
02:59 qui va certainement arriver à moins cher, qui n'est pas produite dans les mêmes conditions.
03:03 - Les élevages au Canada, vous le savez,
03:06 utilisent des antibiotiques pour faire grossir les animaux.
03:09 Ils les nourrissent avec des farines animales.
03:11 Ça a été la vache folle chez nous.
03:12 Ils utilisent des pesticides de manière interdite en Europe.
03:16 Et puis, si on devait ratifier cet accord,
03:19 ce serait donner aux multinationales la capacité à contester toutes nos lois sur le climat.
03:24 Donc, il faut voter contre.
03:26 - Allez, en France, certains agriculteurs font les frais d'un paradoxe.
03:32 C'est-à-dire lequel ?
03:33 - En fait, les habitants sont favorables à une production française et locale
03:36 mais ils n'ont pas très envie qu'un projet agricole s'installe à côté de chez eux.
03:40 En Mayenne, par exemple, un couple d'éleveurs a dû revoir ses plans
03:43 avant de finalement jeter l'éponge.
03:45 Reportage Michael Chahou.
03:47 - Les 400 chèvres ont remplacé les deux bâtiments d'élevage de poulet.
03:51 Début 2021, Céline et Joël jettent l'éponge
03:54 malgré le feu vert de la préfecture, du conseil municipal
03:58 et les 20 000 euros injectés dans des études diverses.
04:01 Ils cèdent face aux opposants au projet réuni dans un collectif écologiste.
04:06 - Les gens veulent manger français mais ils ne veulent pas d'élevage à côté de chez eux.
04:09 Sauf qu'il faut se dire aujourd'hui qu'en France,
04:11 on ne pourra pas nourrir la France
04:14 avec le petit poulailler où il y a trois poules, deux cochons.
04:19 Aujourd'hui, c'est incohérent.
04:21 Le couple a racheté cette ferme très isolée et sans voisinage direct en 2017.
04:26 Pour qu'elle soit rentable, il faut raser ce vieux poulailler
04:29 et en construire de nouveau pour accueillir 100 000 volailles standards.
04:33 Manifestation devant la mairie, relayée dans la presse locale,
04:37 intimidation sur les réseaux, les deux éleveurs disent stop,
04:40 ils ne supportent plus la pression.
04:42 - C'était poser la question de vendre la ferme carrément
04:46 et puis partir ailleurs, faire retrouver un nouveau travail.
04:50 On ne pensait pas mal faire si on veut,
04:53 en voulant produire de la viande française ici au Bourneuf.
04:56 On ne pensait pas du tout que les gens allaient s'opposer à ce projet-là.
04:59 L'installation de leur élevage de chèvres n'a suscité aucune contestation.
05:04 Mais le couple aime à rappeler qu'en 2024,
05:06 un poulet sur deux consommé en France est importé.
05:10 - Une vingtaine de lycées ont subi une cyberattaque.
05:15 - Des messages de menaces de mort et d'attentats ont été reçus par des élèves,
05:19 des parents, des professeurs particulièrement violents.
05:22 Ils promettaient des décapitations ou de faire exploser l'établissement.
05:26 Les forces de l'ordre ont été mobilisées pour des levées de doutes.
05:29 A Saint-Malo, vous allez voir que les élèves sont allés à l'école ce matin,
05:32 pour certains avec la boule au ventre.
05:33 Michael Chahou.
05:34 - 7h45, rentrée des classes dans une atmosphère plus tendue que d'habitude.
05:40 Devant l'institution Providence de Saint-Malo.
05:43 Le mail est arrivé hier à 15h21.
05:45 Seules 60 personnes l'ont reçu.
05:47 Des élèves, des parents, des personnels.
05:49 Mais avec les réseaux sociaux,
05:51 il a vite fait le tour des milles scolaires de l'établissement.
05:54 Le plus choquant, c'est la vidéo en pièce jointe.
05:56 - C'est des gens qui décapitent une autre personne
06:00 et qui jouent avec ces organes.
06:01 Donc, ce n'est pas très beau à voir.
06:03 - On a notre directeur qui est juste là-bas.
06:05 Et puis, on a les forces de l'ordre aussi.
06:07 Donc, je me sens en sécurité quand même aujourd'hui.
06:10 - Seuls quelques parents ont décidé de ne pas scolariser leur enfant ce jour.
06:14 - C'est inquiétant de recevoir ce genre de mail de plus en plus.
06:16 Vraiment.
06:18 - C'est sûrement un canular de très mauvais goût.
06:23 Et puis, moi, je pense qu'il ne faut pas céder à la terreur.
06:27 Il faut continuer à vivre.
06:28 - Des adultes seront disponibles toute la journée
06:31 pour entendre les élèves qui en ressentent le besoin.
06:33 La direction du lycée se veut rassurante.
06:35 - C'est un piratage qui s'est passé sous forme de hameçonnage.
06:39 C'est-à-dire que sur Internet, des personnes totalement malveillantes
06:45 ont réussi à récupérer d'une manière ou d'une autre
06:48 les identifiants de l'un ou l'autre élève.
06:51 - Le chef d'établissement a prévu de déposer plainte dès aujourd'hui.
06:54 - Et puis, à Marseille, c'est un animal qui a semé la panique
06:58 dans un établissement scolaire.
06:59 - Un sanglier qui s'est retrouvé dans la cour du lycée paniqué.
07:03 L'animal s'est mis à courir très vite au milieu des élèves, assez apeuré.
07:06 La séquence est assez folle, regardez.
07:08 - Oh putain ! Oh putain !
07:13 (Cris)
07:34 - Voilà.
07:35 - Non, c'est pas qu'il a fait trois fois le tour.
07:37 On a repassé l'image.
07:38 - Mais c'est effrayant.
07:39 - Ce qu'il y a, c'est que c'est un lapin.
07:42 Vous avez vu la vitesse ?
07:43 - C'est dangereux en plus.
07:44 - C'est un sanglier, c'est pas un lapin.
07:47 - Toujours à Marseille, l'opération Place Nette se poursuit aujourd'hui.
07:51 - Troisième jour de cette action de police de grande ampleur.
07:54 Des barrages sont installés à l'entrée de certains quartiers,
07:57 notamment la Castellane, dans les quartiers nord de la ville.
08:00 C'est le sujet, la une du quotidien régional
08:02 que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
08:04 C'est le sujet de la nouvelle affaire de police qui titre "Il est parti",
08:07 il parle du président de la République, et nous, on est toujours là.
08:10 L'objectif, c'est de gêner les trafics en drogue
08:12 et de démanteler les réseaux.
08:13 Régine Delfour, Stéphanie Rouquier.
08:15 - Impossible d'entrer dans la cité de la Castellane sans passer les barrages.
08:19 Postés aux différentes entrées,
08:21 des dizaines de CRS contrôlent chaque véhicule et chaque piéton.
08:25 Si de nombreux habitants se sentent rassurés,
08:27 ils continuent d'avoir peur de témoigner.
08:30 - Tu peux pas répondre.
08:31 - Je préfère pas prononcer sur ce sujet.
08:33 - Les trafics de fouilles en agacent aussi beaucoup.
08:36 - Ils mettent tout le monde dans le même sac, c'est pas normal, franchement.
08:39 Regarde, ils se réclament, moi j'ai fini à poil.
08:42 - En ce troisième jour de l'opération Place Nette XXL,
08:45 la présence policière a pour objectif d'empêcher les dealers d'opérer dans la cité.
08:50 Spanish, un jeune dealer de 16 ans, nous avoue que ce n'est pas vraiment un problème.
08:56 - Si, on peut travailler, si on va ailleurs.
08:58 - Il dit vivre en foyer et avoir besoin d'argent.
09:01 - Je vends, je guette, je fais tout.
09:04 Je sais que c'est pas bien, mais c'est le moyen pour gagner des sous.
09:08 Après, il y en a d'autres, je sais.
09:10 - Selon les autorités, les différents points de deal de la cité
09:13 rapporteraient entre 50 et 80 000 euros par jour.
09:17 - Direction les Pyrénées maintenant, où un projet de golf sème la discorde.
09:22 - Oui, parce que la région est fortement touchée par la sécheresse,
09:25 alors ils sont nombreux à s'opposer fermement à la maire de la ville,
09:28 de ville neuve de La Rao, qui veut installer un green bien vert et bien arrosé.
09:32 Camille Joly.
09:34 - C'est un chantier qui s'étend à perte de vue.
09:37 180 hectares sur lesquels se dessineront bientôt un golf,
09:40 mais aussi un hôtel et plus de 600 logements.
09:43 Mais ce projet, dans un département qui est frappé depuis trois ans
09:46 par une sécheresse historique, sème la discorde.
09:49 - Si on arrose l'équivalent de 8 à 11 000 habitants, un golf,
09:52 équivalent de 8 à 11 000 habitants, ça veut dire que cette ressource,
09:55 elle ne va pas aller ailleurs.
09:57 - On a 40 communes qui sont au bord de la rupture.
10:00 On va interdire à peu près tout à tout le monde.
10:04 Et comment faire comprendre aux gens qu'on permettrait un golf ?
10:09 - Face à ces détracteurs, la maire de la ville défend son projet coûte que coûte.
10:14 - Ce dossier, il touche plein d'aspects environnementaux,
10:18 protection de l'environnement, récupération des eaux usées,
10:22 et ça va pouvoir être étendu à l'agriculture, au tourisme,
10:26 à d'autres activités.
10:28 - Des arguments que n'entendent pas les opposants au projet.
10:30 Samedi dernier, près de 3 000 manifestants se sont réunis
10:33 contre la construction du golf.
10:36 Ils appellent le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchut,
10:39 à trancher sur l'avenir du site.
10:42 - Qui sont les personnalités du jour ?
10:45 - Ce sont les équipiers des Cafés Joyeux.
10:47 C'est aujourd'hui la journée mondiale de la Trisomie 21
10:49 et c'est l'occasion de mettre en avant, à l'honneur,
10:52 ces personnes à tâte de déficience intellectuelle,
10:54 notamment porteurs de trisomie, qui sont embauchés dans ces établissements.
10:57 On en a un à Canal+ ici au siège.
11:00 C'est un modèle qui réussit et qui s'exporte à l'étranger
11:04 puisqu'un Café Joyeux vient d'ouvrir ses portes à New York.
11:07 Corentin Briau.
11:09 - Le début du rêve américain pour le Café Joyeux.
11:13 Après la Belgique et le Portugal, la chaîne de restauration
11:17 qui emploie 169 équipiers en Europe atteints de handicaps mentaux
11:21 et de troubles cognitifs inaugure son nouvel établissement à New York.
11:25 Depuis l'ouverture du premier Café Joyeux en 2017,
11:28 Yann Bucay-Lanresac mesure le chemin parcouru
11:31 mais ne veut pas paraître moralisateur dans leur nouveau pays haute.
11:35 - C'est le premier Café Joyeux aux USA.
11:38 On arrive avec beaucoup d'humilité.
11:40 On ne veut pas donner la leçon aux Américains.
11:43 D'ailleurs, c'est un projet américain.
11:46 - Pour les nouveaux employés en situation de handicap,
11:49 c'est parfois difficile de trouver un travail.
11:52 On est heureux de commencer cette nouvelle aventure.
11:55 - Dans beaucoup d'endroits, il n'y a pas d'emploi
11:58 qui peut soutenir les personnes qui ont ce type de handicap
12:01 alors que nous avons les mêmes droits qu'une autre personne qui travaille.
12:05 Ma mère m'a dit que dans beaucoup d'endroits,
12:08 ils ne vous embauchent même pas.
12:10 - Un 21e Café Joyeux, symbole de cette inclusivité
12:13 des personnes handicapées dans le monde du travail.
12:16 - Les gens qui viennent d'une ville avec une clientèle très exigeante,
12:20 très pressée, et qui veulent toujours être mieux,
12:23 sont capables de montrer qu'ils peuvent créer de la valeur,
12:26 apporter un produit et un service de grande qualité.
12:30 - Ce nouveau Café Joyeux débarque avec un projet d'une grande importance.
12:34 Les Etats-Unis comptent 7 millions d'adultes
12:37 avec des handicaps mentaux et cognitifs.
12:40 80% d'entre eux sont exclus du marché du travail.
12:43 - C'est un espace immersif maintenant que l'on va visiter.
12:48 - A New York toujours ?
12:50 - Toujours à New York puisqu'on y est, on y reste.
12:53 - C'est un espace immersif et sensoriel qui a ouvert ses portes.
12:56 C'est le Musée d'art et de technologie, le Merceb Labs.
12:59 15 espaces d'expositions interactives et innovantes
13:02 qu'on va visiter avec Camille Jolie.
13:05 Ici, pas de tableaux accrochés au mur.
13:08 Ce sont des rencontres sonores et des interactions
13:11 immersives qui vous plongent au cœur de l'œuvre.
13:14 Bienvenue dans le Musée du futur où art et technologie se rejoignent.
13:18 Cet espace a été conçu par le designer israélien Roy Nashum.
13:22 Son but ? Créer un espace pour un nouveau public
13:25 à l'ère du numérique et des réseaux sociaux.
13:28 - Au cours des 5 dernières années, nous avons décidé de créer
13:31 un nouveau musée, une nouvelle approche du musée.
13:34 Un espace où les gens peuvent participer, des expositions immersives,
13:37 mais en le faisant très sérieusement et en l'amenant à un niveau supérieur.
13:41 - Parmi les attractions phares, la chambre du dragon,
13:44 où 500 000 micro-lampes LED projettent des créations époustouflantes
13:47 contrôlées par un ordinateur.
13:50 - Nous voulions ici que les gens puissent toucher les œuvres,
13:53 qu'ils interagissent avec elles.
13:56 Par exemple, nous avons une installation sonore en 4D
13:59 qui est époustouflante.
14:02 Nous l'avons réalisée avec un son en 4D,
14:05 et nous avons créé une sorte d'hologramme sonore.
14:08 Nous voulons toucher tous les sens parce que nous voulons
14:11 que les gens apprécient la vie.
14:14 - Après 5 années de développement et 35 millions de dollars
14:17 d'investissement, le Mer Sur Labs compte bien révolutionner
14:20 le paysage culturel de Manhattan.
14:23 Une expérience à ne pas manquer dans la ville qui ne dort jamais.
14:26 - On va partir à l'autre bout du monde maintenant,
14:29 direction Bali, en Indonésie.
14:32 - Le paradis vendu sur les cartes postales
14:35 peut parfois être décevant.
14:38 Les plages de sable fin ont laissé place à des montagnes
14:41 de déchets plastiques.
14:44 La surpopulation touristique, la gestion des déchets
14:47 ne sont pas toujours très bien gérées.
14:50 C'est notre gros plan du jour.
14:53 - À quelques centaines de kilomètres de ces lieux paradisiaques
14:56 en Asie du Sud-Est, le contraste est saisissant.
14:59 Les plages de Bali en Indonésie, très prisées par les touristes,
15:02 font face à une marée de déchets plastiques.
15:05 Un problème annuel provoqué par la mousson.
15:08 Résultat, de nombreux touristes venus profiter du sable blanc
15:11 ont à la place une plage de bouteilles, de verres
15:14 et d'emballages.
15:17 - Je suis venu ici parce que j'ai entendu dire
15:20 que c'était un endroit très agréable à visiter ou à habiter.
15:23 Mais ce que je vois, c'est tout ce plastique.
15:26 C'est impossible de prendre un bain ou de nager.
15:29 Et je crains que le poisson ne soit pas aussi sain que je l'espérais.
15:32 C'est un véritable désastre pour moi.
15:35 - Face à cette pollution d'ampleur qui provient des grandes villes indonésiennes,
15:38 une ONG de 300 agents est mobilisée pour tenter de réduire au maximum
15:41 cette catastrophe écologique.
15:44 - Lorsque nous avons appris qu'il y avait beaucoup de déchets ici,
15:47 nous avons demandé de l'aide au gouvernement local
15:50 qui dispose d'un équipement très puissant.
15:53 Nous, avec nos 2 seules mains, nous ne pourrons jamais
15:56 nous occuper de tous les déchets.
15:59 - Un travail titanesque dans un pays gangréné
16:02 par ce problème de déchets marins.
16:05 - Tout cela provient d'un endroit où il n'y a pas de gestion des déchets.
16:08 150 millions de personnes vivent à Java.
16:11 Elles comptent 90 des rivières les plus polluées du monde.
16:14 Tout commence donc par la gestion des déchets à la maison
16:17 et par la mise en place d'infrastructures adéquates
16:20 pour s'assurer qu'aucun de ces déchets ne se retrouvera dans la nature.
16:23 - L'archipel de 17 000 îles s'est engagé à réduire
16:26 les déchets plastiques en mer de 70 % d'ici 2025.
16:29 En attendant la réalisation de cette promesse,
16:32 les touristes continuent d'être les témoins
16:35 de ce spectacle désolant.
16:38 - Un mot de sport maintenant avec de la Formule 1.
16:41 - Direction l'Australie pour le 3e tour.
16:44 - C'est un peu comme un sport, mais c'est un sport qui est très bien fait.
16:47 - Direction l'Australie pour le 3e grand prix de la saison.
16:50 Sur un circuit très rapide, l'objectif pour la plupart des pilotes
16:53 sera de contrecarrer les plans du champion du monde en titre.
16:56 Max Verstappen, Laurent Dupin, Julien Fébraud.
16:59 - Le paddock de Formule 1 est à l'autre bout de la planète
17:02 en Australie pour la 3e manche de la saison.
17:05 Très bucolique ce paddock de Melbourne, Julien Fébraud.
17:08 Pour parler sport, il y a de l'enjeu.
17:11 Max Verstappen voudra une 3e victoire consécutive.
17:14 Mais chez Ferrari, chez Mercedes, il y a un peu d'espoir. Pourquoi ?
17:17 - Il y a un peu d'espoir parce qu'on arrive sur une 3e piste différente
17:20 en 3 week-ends de Grand Prix.
17:23 C'est un circuit semi-urbain qui est devenu très rapide
17:26 avec les changements qui avaient été effectués avant l'édition précédente.
17:29 Ça pourrait convenir. C'est un circuit plus court que Jeda,
17:32 notamment en qualification à Ferrari,
17:35 qui s'est nettement rapproché depuis l'année dernière.
17:38 Ferrari a réduit de moitié son écart avec Red Bull.
17:41 Il s'en rapproche. On annonce ici une séance de qualification
17:44 particulièrement serrée pour Mercedes.
17:47 Il faut encore qu'il trouve cet élément, ce facteur
17:50 qu'il n'arrive pas à maîtriser depuis un peu plus de 2 ans
17:53 et qu'il les pénalise toujours à haute vitesse.
17:56 Mais comme c'est un circuit Melbourne avec un peu moins de haute vitesse,
17:59 ça pourrait mieux se passer pour Mercedes.
18:02 - Un peu plus d'espoir pour Lewis Hamilton qui a un début de saison compliqué.
18:05 Seulement 8 points marqués en 2 courses. Il faudra soit pas dormir,
18:08 soit se faire un petit déjeuner.
18:11 - Première séance dans la nuit de jeudi à vendredi
18:14 à 2h20 du matin. La deuxième sera à 5h50.
18:17 - Pas de problème !
18:20 - Les équipes de France connaissent leurs adversaires
18:23 pour les Jeux olympiques de Paris ?
18:26 - Ils sont plutôt abordables pour l'équipe masculine.
18:29 Les Bleus de Thierry Henry sont dans le groupe de la Nouvelle-Zélande,
18:32 des Etats-Unis et d'une nation qui doit encore se qualifier.
18:35 - Pour les filles, les féminines d'Hervé Renard sont dans un groupe
18:38 un peu plus relevé avec les Canadiennes qui sont championnes olympiques en titre.
18:41 La Colombie et la Nouvelle-Zélande.
18:44 - Merci beaucoup.
18:47 - Très bien.
18:48 [Musique]