• il y a 8 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 « Peine de mort, crime !
00:01 Êtes-vous choqués par les propos de Louis Boyard
00:03 sur les policiers après la mort d'un jeune homme à Aubervilliers ? »
00:07 Alors, Louis Boyard, c'était donc sur Twitter.
00:11 « Rien n'a changé depuis la mort de Naël.
00:13 Ici, un préfet de police justifie le meurtre d'un jeune.
00:16 Rien ne justifie la peine de mort.
00:17 Voilà pourquoi les crimes policiers s'enchaînent dans les quartiers.
00:19 Toujours les mêmes drames, les mêmes deuils,
00:21 toujours les mêmes excuses.
00:21 Je vous pose la question chez vous, les chéris.
00:24 Êtes-vous choqués par les propos de Louis Boyard ? »
00:27 Et la fameuse interview de Laurent Nunez
00:28 qui a provoqué le tweet de Louis Boyard, là voilà.
00:31 Tout le monde est choqué par le tweet de Louis Boyard,
00:36 même Gilles Verdez.
00:37 C'est irresponsable, totalement irresponsable.
00:39 De la part d'un élu de la République,
00:41 il y a deux enquêtes qui sont ouvertes.
00:42 On saura un jour ce qui s'est réellement passé à Aubervilliers.
00:45 Mais dire « rien ne justifie la peine de mort »,
00:47 ce sont ses mots, mais c'est incroyable.
00:49 C'est-à-dire que lui, avant la justice,
00:51 il va déjà à la conclusion de l'enquête,
00:53 il stigmatise les policiers dans un contexte explosif.
00:56 On a vu à la Courneuve ce qui s'est passé avec l'attaque
00:58 à coup de mortier du commissariat.
01:00 Mais je trouve que c'est dingue qu'un député,
01:02 alors pour des raisons électoralistes,
01:04 ok, puisse dire ça.
01:06 C'est fou, il devrait y avoir des sanctions.
01:08 C'est irresponsable.
01:08 – Au lieu de tweeter sur mes investissements,
01:11 la France Insoumise ferait mieux de tweeter sur les propos de Louis Boyard.
01:15 Parce que c'est beaucoup, beaucoup plus grave.
01:17 J'ai vu un patalier, Paulion, là,
01:20 le patalier s'appelle Paulion et elle est écolo.
01:24 – C'est fou ça, sans déconner, c'est pas de chance.
01:27 – Oui, le coordonnier de la France Insoumise.
01:29 – Ça peut être polluant, les écolos, c'est fou ça quand même,
01:32 c'est pas de chance.
01:33 Non mais vraiment, c'est vrai.
01:35 – Je trouve qu'on ne parle que de Louis Boyard
01:37 pour son altercation avec vous, on le place en victime.
01:39 Il faudrait que les gens aillent voir ses tweets.
01:40 Il est prêt à tout, à dire les pires horreurs pour faire le buzz.
01:43 C'est une honte pour la République.
01:45 Et ce qui me choque d'autant plus, c'est que son parti le soutient et l'affiche.
01:49 Je ne comprends pas que Jean-Luc Mélenchon s'affiche à côté de lui,
01:51 qu'il fasse des meetings à côté de lui, il fout la honte à tout le monde.
01:54 Il est indigne d'être député, indigne de faire partie politique.
01:56 C'est la honte de la République.
01:57 – Comme on dit "foulard choum".
01:58 – Bien sûr, c'est ce qu'on appelle un troll en fait.
02:00 – Ça veut dire qu'il appelle "foulard choum" dans le nom.
02:02 – Oui, il fout l'art choum, lui.
02:03 – Dès qu'il arrive dans un meeting, il y a "foulard choum".
02:06 – Faut-il le rappeler ?
02:07 – Pardon.
02:07 – Juste deux secondes, Gilles et Guillaume ont tout dit, irresponsables.
02:10 Moi je trouve que c'est agerbé, parce qu'au-delà de ça,
02:13 Louis Boyard il dit quoi aux jeunes aujourd'hui ?
02:15 En fait, le refus d'obtempérer, il dit quoi ?
02:17 En fait, "refusez d'obtempérer, filez quand on vous arrête".
02:20 – C'est ça.
02:20 – Moi je trouve que quelque part, il instrumentalise la jeunesse
02:23 en leur disant, en gros, "je suis de votre côté, mais allez-y,
02:27 on vous arrête, ne vous arrêtez pas, continuez, et si vous mourrez,
02:30 eh bien tant mieux, parce que vous serez nos idiots utiles
02:33 et on pourra après vous instrumentaliser et se servir de votre mort contre la police".
02:37 Donc en fait, il est complètement dingue, voilà.
02:39 Et je trouve que c'est un scandale.
02:41 – C'est indépendant de Mélenchon, il faut quand même rappeler
02:43 que Mélenchon lui-même avait dit "la police tue".
02:45 Donc il est dans la droite-ligne du parti,
02:48 donc il n'y a rien d'étonnant, c'est n'importe quoi,
02:50 c'est scandaleux, c'est inadmissible.
02:52 – Justement, Gilles, là ce n'est pas pour vous embêter,
02:54 ça ne vous dérange pas ce discours de la France Insoumise sur la police ?
02:58 – Si, si, moi ça me gêne, moi je ne suis pas du tout sur cette ligne-là.
03:01 – Mais ça, c'est quoi que tu veux dire ?
03:02 Vous passez outre ça en fait ?
03:04 – Ah oui, il y a des choses au niveau social, économique qui m'intéressent,
03:09 mais là c'est délirant, parce qu'il y a des choses rédhibitoires,
03:11 à un moment donné c'est rédhibitoire.
03:13 – Non, pas pour moi, ça c'est pas rédhibitoire,
03:15 le discours sur la police de la France Insoumise,
03:16 c'est pas rédhibitoire, ça ne va pas encore jusque-là.
03:18 – L'antisémitisme de la France Insoumise, c'est pas rédhibitoire ?
03:22 – Alors, il y a une accumulation qui fait que ça commence à me poser problème,
03:25 je vous l'avoue sincèrement.
03:26 – C'est quand vous posez des questions.
03:27 – Oui, alors… – Il serait temps.
03:30 – Mais ça c'est votre avis, je l'entends parfaitement.
03:32 Mais en fait ce qui se passe, c'est que vous voyez,
03:34 les sondages sont très mauvais pour LFI.
03:37 – Ah oui, c'est normal.
03:38 – Donc là, vous avez Mélenchon qui vient de faire un discours en disant,
03:43 "inscrivez-vous, venez voter", en draguant la jeunesse,
03:46 et lui il est sur cette ligne-là.
03:48 Donc en fait, comme c'est mauvais, ils essayent d'aller chercher,
03:51 pour des raisons électoralistes, mais très mauvais selon moi,
03:54 un électorat jeune.
03:56 – C'est très grave ce que tu dis.
03:57 – Je vais vous dire, et là je parle en tant, je le dis aux téléspectateurs,
04:01 en tant que, peut-être, gars qui essaie d'être un petit peu malin.
04:06 Si on connaît un petit peu la politique,
04:08 et je pense que Jean-Luc Mélenchon connaît un petit peu la politique,
04:11 quelle erreur tactique de faire ça, quelle erreur !
04:15 Il sait très bien que pour les Européennes,
04:17 les jeunes ne vont pas aller voter, on ne va pas se mentir, arrêtez.
04:20 Le taux d'attention chez les jeunes va être énorme.
04:22 Donc aller chercher cet électorat, c'est une erreur,
04:25 mais de débutant, excusez-moi de vous dire ça,
04:28 je ne connais pas la politique, mais même moi, avec un regard extérieur,
04:31 je me dis, mais comment ? Là, je vais vous dire, c'est de l'incompétence.
04:34 – Et les jeunes qui votent, ils veulent la sécurité.
04:36 – C'est encore plus grave, c'est une incompétence.
04:37 – Même pour les autres élections,
04:39 les gens comme Louis Boyard, pour moi, ils sont en train de tuer LFI.
04:41 Il y a quelques années, LFI, je trouvais qu'il y avait des belles valeurs,
04:43 le partage des richesses, etc.
04:44 Aujourd'hui, c'est la haine de la police, c'est l'antisémitisme,
04:47 c'est encourager les fouteurs de merde,
04:49 penser que tous les jeunes sont des racailles
04:50 et donc les faire incarner par Louis Boyard, c'est n'importe quoi.
04:52 Ces mecs-là sont en train de tuer un parti qui avait de belles valeurs au départ.
04:55 – Gilles, c'est très grave ce que tu viens de dire.
04:57 – Ah bah Gilles Lopoff, il était tranquille, et l'autre, il tombe dessus.
05:00 – Mais non, mais parce que tu viens de dire…
05:01 – Il était tranquille, mais attends, attends, attends,
05:03 des minutes, calme-toi, il était tranquille, l'autre, non,
05:06 sans déconner, avec son gilet bleu canard, venu faire coin-coin,
05:09 non mais sans déconner, qu'est-ce que t'as là ?
05:11 – Tu viens de dire qu'en fait, ce tweet, c'est fait pour draguer la jeunesse,
05:14 c'est-à-dire que ce tweet de haine à la police,
05:16 c'est pour draguer la jeunesse, c'est-à-dire que tous les jeunes…
05:18 – Non mais Gilles, attends, attends, arrête de tomber sur Gilles,
05:22 pour que tu me n'en parles plus.
05:24 Là, là, tu sais quoi, t'es à côté de la plaque.
05:25 – Excusez-moi, ce que j'ai entendu, j'ai peut-être mal compris.
05:28 – Retourne mal parler au chauffeur du cab, et…
05:31 [Rires]
05:32 – Je vais faire mon petit sac.
05:33 – Non mais je te le dis, retourne mal parler au chauffeur
05:35 qui te ramène le soir, mais là, laisse tranquille Gilles Vernez.
05:37 – J'ai peut-être mal compris, mais c'est pas…
05:39 – Non mais je te le dis, Gilles Vernez, il n'a pas dit qu'il cautionnait,
05:43 il a juste dit "analyser", si on ne peut plus analyser ici, mamie…
05:46 – C'est une mauvaise analyse pour moi.
05:48 – Je comprends que les chauffeurs cab ne peuvent plus se bairrer,
05:51 non mais ils ne veulent plus l'apprendre.
05:53 – Moi, je suis intimement persuadé, même que les policiers
05:56 qui sont impliqués dans ce drame sont plus peinés et choqués
05:59 par la mort de jeunes que Louis Boyard, qui lui considère les jeunes
06:02 comme des martyrs, les martyrs de sa cause, il en fait les martyrs.
06:05 – Il les utilise.
06:06 – Il les utilise comme ça, donc je suis sûr que les policiers
06:08 sont plus choqués que lui.
06:09 – Je suis complètement d'accord avec toi, je n'ai pas rien à foutre.
06:11 – Ne croyez pas pour les policiers, c'est un drame.
06:13 – Bien sûr que c'est un drame.
06:14 – Bien sûr que c'est un drame, bah oui, bah oui.
06:15 – Pourquoi il ne dit pas aux jeunes, quand on vous arrête,
06:17 "arrêtez-vous" en fait, pourquoi il est à ce point-là irresponsable
06:20 pour la jeunesse ?
06:21 – Ça veut dire qu'il n'en a rien à foutre.
06:22 – Rappelez-vous les dernières émeutes, Jean-Luc Mélenchon
06:24 n'a pas appelé au calme, souvenez-vous, on lui avait demandé
06:27 d'appeler au calme, mais il avait refusé, et il avait fait un tweet
06:30 un peu alambiqué, etc. Donc il est dans la droite ligne.
06:32 – J'espère que, comme Guillaume l'a dit, il cautionne ça, les gens d'au-dessus,
06:37 Jean-Luc Mélenchon, il cautionne ce qu'il fait.
06:39 – Oui, c'est ça qu'il fait.
06:40 – Rien n'a changé, c'est un refus d'obtempérer,
06:42 alors en plus, ce n'est même pas volontaire apparemment,
06:44 ils n'ont même pas fait ça volontairement,
06:46 et j'espère qu'à chaque fois, ce n'est pas volontaire,
06:48 c'est toujours un drame, c'est toujours pour un refus.
06:49 Hier, tu parlais, tu disais, "arrêtez, le jeu n'en vaut pas la chandelle",
06:54 tu disais, c'est vrai que pour une bécane, même si vous n'êtes pas en règle,
06:57 ou même sans le casque, ou même si vous avez déjà une affaire,
07:00 ou si vous avez du bédo sur vous,
07:03 vous n'allez pas mettre vos vies en danger pour des conneries comme ça,
07:05 vous arrêtez les refus d'obtempérer, et lui, je note, Louis Boyard,
07:09 quand il y a des manifestations qui va aux manifestations,
07:12 et que ça commence à tourner vinaigre, il est le premier à lever le doigt,
07:15 "Police, police, venez m'aider",
07:17 c'est le premier à demander l'aide de la police.
07:19 – C'est ça qu'il crie ? – Oui, il crie comme ça, j'ai entendu,
07:21 j'ai entendu, j'ai entendu la crier comme ça.
07:23 – Ça arrête, ça arrête.
07:24 – Et ensuite, en tant que policier, quand tu vois ça,
07:26 tu auras envie de dire, la prochaine fois que tu seras sur une manif,
07:28 tu prends tes petits points et tu te défends tout seul,
07:30 tu vas voir si tu n'as pas besoin de la police.
07:31 Et moi je suis stupéfait qu'au-dessus, il n'y a pas des mecs qui disent,
07:35 "Non, tu ne peux pas tweeter ça", ou "Enlève ton tweet, fais quelque chose,
07:37 parce que là tu nous fous dans une merde incroyable".
07:39 – Oui, je crois qu'il commence à embarrasser un peu tout le monde,
07:41 même son parti, et Dieu sait, pourtant il est dans la ligne.
07:43 – Ah oui, il embarrasse tout le monde.
07:45 – Même son coiffeur, il embarrasse.
07:47 – Il est passé à l'Assemblée, il est tout à fait au fond désormais,
07:49 vous avez remarqué, c'est le dernier tout à fait en haut là,
07:52 il n'est plus du tout en exposition.
07:53 – Il ne leur sert pas, ils ont cru en lui, c'était peut-être marrant de croire en lui,
07:57 il est jeune, on va le mettre député, les gens vont voter pour lui,
08:00 c'était peut-être marrant, ça y est, maintenant on voit bien,
08:02 comme a dit Guillaume, on voit bien qu'il a quand même un fond méchant,
08:04 qu'il n'est pas là pour le pays, qu'il est là pour foutre le bordel.
08:07 – Et regardez sa phrase-là, "Voilà pourquoi les crimes policiers
08:09 s'enchaînent dans les quartiers", c'est-à-dire qu'en fait,
08:11 il essentialise les policiers, parce que je les entends tous,
08:15 ils disent que la police est raciste, mais un racisme d'État, un racisme…
08:19 – Systémique.
08:20 – Systémique, et ça, excusez-moi, mais c'est juste insupportable,
08:22 les policiers sont tellement incroyables de courage, de sang-froid, d'abnégation,
08:26 ils savent qu'à la moindre merde, ils vont prendre perpète et tout,
08:29 franchement c'est insupportable.
08:30 – Et par ailleurs, c'est un député de la République,
08:31 et donc il n'a pas à se substituer à une enquête qui est en cours.
08:34 – Pourquoi il ne s'en passe pas de la police si ils sont sous surveillance ?
08:36 – Il doit expliquer, et il doit montrer, et être le premier à dire,
08:39 on attend les résultats de l'enquête, il y a même deux enquêtes en cours,
08:42 donc il n'a pas à se… il est préfet, il est procureur, il est juge,
08:45 il est tout en même temps.
08:46 – Il est tout, mais il n'est pas barbier.
08:48 – Non, non, mais j'ai dit ce que je pensais de la peine,
08:52 et le fait qu'ils les considèrent comme des martyres,
08:53 c'est juste incroyable, qu'ils poussent au crime comme ça,
08:56 qu'ils poussent au crime contre les policiers,
08:58 et qu'ils n'incitent pas les jeunes à un peu plus de…
09:00 – Presquer des règles.
09:01 – Presquer des lois, et de s'arrêter, etc.
09:03 Il fait que mettre de… toi, je n'ai pas d'accord avec toi,
09:06 que ce soit sur les banques.
09:07 – Si, si, non, mais en fait, c'est un peu panique à bord à gauche
09:10 en ce moment pour les européennes, et donc là, c'est le jusqu'au boutisme,
09:15 c'est-à-dire que… – La radicalité.
09:16 – Voilà, ils vont plus loin encore, on voit qu'il y a une liste socialiste
09:21 qui commence à monter, et après il y a l'unité de la gauche
09:24 qui va se jouer, peut-être, donc LFI se dit "c'est pas possible,
09:27 on piétine", et ils tentent dans ces cas-là, un peu à la desesperado,
09:30 de faire des tweets comme ça, totalement…
09:33 – C'est une mauvaise stratégie, mais je pense que c'est leur stratégie.
09:36 – Mais personne ne lui dit "ne tweet pas des trucs comme ça",
09:38 ne parle pas d'un fait qui est déjà passé,
09:42 il ne respecte même pas la société.
09:43 Ne parle pas de ce qui s'est déjà passé, ne tweet pas des trucs comme ça,
09:46 tu fais de la peine à tout le monde, c'est n'importe quoi ce que tu fais.
09:50 – Ils pensent que c'est une arme pour eux,
09:52 parce qu'il existe un peu sur les réseaux, parce qu'il a des abonnés,
09:54 mais ils n'ont pas compris que ce n'est pas parce que tu existes sur les réseaux
09:56 et que tu n'as pas d'abonnés que tu existes sur les urnes.
09:57 – Ils n'ont rien compris.
09:58 – La grande partie c'est pour se foutre de sa gueule,
10:00 parce qu'il a risé d'internet, il a caché n'importe quoi, ils sont perdus.
10:04 – Mais dans les coms il se fait toujours filer, il se fait terminer.
10:07 – Et surtout par des jeunes, des étudiants, des gens de gauche etc.
10:11 – Il se fait terminer, moustache !
10:12 Non mais c'est vrai, je l'appelle moustache avec mes potes.
10:16 – Parfois je réfléchis et je me dis,
10:18 si on fait une petite analyse de Louis Boyard,
10:20 c'est un petit gars qui vient de Vendée, il nous avait dit en plateau,
10:23 on a le droit de le redire s'il l'a déjà dit,
10:26 qu'il faisait des petits trafics, si on a le droit de le dire.
10:29 Il vient de Vendée, il était jeune, il a dealé, il a été dealer,
10:35 et moi je pense qu'il vaut un petit peu une adoration pour…
10:38 je pense qu'il aurait voulu faire partie d'un gang,
10:40 c'était un peu son but dans la vie, c'est d'être un délinquant.
10:43 – Le gang des moustaches.
10:44 – Kelly t'as raison, mais un gang de quoi ?
10:45 Elle a raison de ce qu'elle dit, elle a raison de ce qu'elle dit,
10:48 il s'en vend une vie, parce que si vous prenez la vie de Louis Boyard,
10:51 ses parents ils étaient des blindes, son père c'était un chef d'entreprise,
10:55 il était dans une grande entreprise.
10:56 – Je sais, et moi il a dit que j'étais fils de bourgeois,
10:59 mon ami, mon père il arrivait en France, il n'avait pas un euro,
11:02 il dormait sur un banc, et je ne rigole pas, tu pourrais aller lui tourner,
11:04 donc voilà, nous on n'était pas comme toi.
11:05 – Il déménageait de ville en ville.
11:07 – Arrête Louis Boyard, arrête de faire le malin avec des trucs comme ça.
11:10 – Et combien d'euros pour qu'on insulterait les bourgeois ?
11:12 – Mais c'est pire de dealer quand tu n'as pas besoin d'argent, c'est pire.
11:15 Déjà quelqu'un qui deal parce qu'il est en galère,
11:18 quelqu'un qui deal parce qu'il est en galère
11:19 et qu'il a besoin de donner à manger à ses parents,
11:21 c'est déjà très grave, c'est déjà une galère,
11:23 mais il a besoin de survivre, donc il trouve ce moyen-là,
11:25 peu importe, c'est son choix, c'est déjà très grave,
11:27 et la justice elle fait le travail.
11:29 Mais quelqu'un qui va dealer alors que tes parents sont chefs d'entreprise,
11:32 c'est encore plus grave.
11:33 – Une stricte crédibilité.
11:34 – Ta mère elle est responsable de je ne sais pas quoi,
11:36 ton père il est directeur d'une société de je ne sais pas quoi,
11:38 cadre dans une société, tu déménages de logement en logement,
11:41 tu as à manger tous les jours, tu as à boire, tu es à pied.
11:43 – Tu as une moustache ?
11:45 – C'est pour ça que je te dis que je pense qu'il aurait voulu faire partie des leurs.
11:50 – Mais il a vu une moustache, ça se supplie.
11:52 – Il est frustré.
11:53 – Non mais c'est vrai, le gars a une moustache et il ne s'en contente pas.
11:56 – T'as une moustache à 13 ans déjà t'es con.
11:57 – Non mais c'est vrai, c'est une victoire.
12:01 – T'as une moustache mou comme ça, t'arrives à Saint-Vendorme d'Ali,
12:03 t'as pas besoin de vieux.
12:04 – T'arrives à l'école déjà, t'as une moustache à 12 ans, c'est mythique.
12:07 – C'était déjà un chicanos à 12 ans.
12:09 – Bah oui, je le sais.
12:11 – Il est généreux.
12:13 – On y va peut-être un peu fort là.
12:15 – Non mais c'est vrai.
12:19 – On y va fort avec la police en tout cas.
12:21 – Exactement.
12:21 – Non mais bon il a gagné.
12:24 [Applaudissements]
12:31 – Aujourd'hui il fait ça, il prend perpète.
12:33 – Quoi, quoi, qu'est-ce qu'il y a ?
12:35 – Aujourd'hui il fait ça, il prend perpète, il revient plus.
12:37 – Calme-toi quand même.
12:38 C'est tout, qu'est-ce qu'il y a donc ?
12:40 – Non rien, c'était un bon leader de mouvement étudiant
12:42 et après il a pété les plombs, voilà.
12:43 – C'est ça, on n'a pas pété les plombs.
12:45 – Le fait d'être élu député…
12:46 – C'est un vainquin perso, arrête un peu.
12:47 – Oui, mais le fait d'être élu député dans une circusque…
12:48 – Il a dîné quoi des dragibus ? Arrêtez.
12:50 – Il a eu une circusque.
12:51 – Il a dîné quoi avec sa stache mou ? Arrêtez les gars.
12:53 Non mais franchement, arrêtez.
12:55 – Non mais voilà, il a eu le rapport…
12:56 – Il a dîné quoi ? Qu'est-ce qu'il a dîné les mecs ? Arrêtez.
12:58 – Non mais les mecs, arrêtez, Louis Boyard, il a voulu faire maladie.
13:01 C'est une rigolade, il me fait marrer moi.
13:03 Le gars il s'est pris pour un gangster.
13:05 Non mais frère, arrête un peu.
13:06 – Non mais au contraire, il pourrait monter au créneau
13:07 pour justement condamner le dîner.
13:09 – Bien sûr.
13:10 – Mais en fait, c'est même pas ce qu'il en a fait de ça.
13:11 – Mais il trouve ça cool lui, il aime bien.
13:12 – Allez, on embrasse moustache quand même.
13:15 [Rires]
13:16 On va voir ce que pensent de moustache les téléspectateurs.
13:19 Voilà, oui 90%, non à 10%.
13:21 Voilà, une fois de plus, Louis Boyard a l'image de sa carrière.
13:26 [Musique]

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