Le championnat de France de bras de fer s'est déroulé samedi 16 mars, au gymnase Léo-Lagrange de Vitrolles. L'occasion de découvrir ce sport méconnu en France, mais très apprécié dans d'autres pays du monde.
Du rock en fond sonore, des tatouages, de la sueur et des gros bras : bienvenue aux championnats de France de bras de fer, qui se déroulent ce week-end, samedi 16 mars, pour la première fois à Vitrolles.
Pour commencer, on s'enlève de l'esprit une bonne partie des images d'épinal qui entourent cette pratique. La compétition ne se déroule pas dans un bar enfumé, sur des tables de bois avec des bougies pour blesser la main du perdant. Non.
Le bras de fer est un sport à part entière, il a même reçu en 2019 l'agrément du Ministère chargé des Sports et a intégré la fédération française de force, aux côtés d'autres pratiques comme le culturisme, la force athlétique, le functional training...
Le cadre du championnat, qui se déroule dans le gymnase vitrollais, est donc tout ce qu'il y a de plus sportif : six tables sont placées sur une estrade, chacune présentant un côté blanc un côté rouge.
Deux arbitres sont positionnés de part et d'autre, chacun surveillant le bras du combattant se trouvant de son côté. Un écran donne la liste des rencontres en cours et à venir.Derrière, les sportifs se mettent en condition, entre combats d'échauffement et appareils de musculation. Ils sont tout de même 208 à s'affronter, arrivés de Rouen, de Dax, de Rennes, de Nice... Et même de Nouvelle-Calédonie, comme Enoka Motuku, 20 ans, participant aux championnats pour la première fois, qui a donc parcouru plus de 16 700 km pour l'occasion !
Des combattants passionnés
Hommes, femmes, personnes en situation de handicap, de 15 ans à plus de 65 ans, tous et toutes sont classés par catégorie de poids, pour monter au-delà de 110 kilos.
"À partir de ce poids, il n'y a plus de limite. Certains pèsent 180 kilos", glisse Jozsef Lovei, président du club de Vitrolles, organisateur de l'événement "Les Ferristes du Rocher" et légende vivante de ce sport : Jozef a été plus de 20 fois champion de France et a même culminé au sommet de l'Europe, et décroché le titre de champion du monde en 2016.
Ce palmarès attire les amateurs et explique la bonne santé du club de Vitrolles : avec 46 adhérents, "nous sommes le plus grand club de France, et le mieux équipé", estime Jozsef Lovei.
"Au Kazakhstan, le bras de fer est aussi reconnu que le football, continue le président vitrollais, entre le cri des sportifs en plein effort et les encouragements du public. C'est un sport très populaire en Ouzbékistan, en Russie... En Turquie, les compétitions peuvent attirer 2 500 athlètes. Ici il y a six tables, là-bas 18 !"
Du rock en fond sonore, des tatouages, de la sueur et des gros bras : bienvenue aux championnats de France de bras de fer, qui se déroulent ce week-end, samedi 16 mars, pour la première fois à Vitrolles.
Pour commencer, on s'enlève de l'esprit une bonne partie des images d'épinal qui entourent cette pratique. La compétition ne se déroule pas dans un bar enfumé, sur des tables de bois avec des bougies pour blesser la main du perdant. Non.
Le bras de fer est un sport à part entière, il a même reçu en 2019 l'agrément du Ministère chargé des Sports et a intégré la fédération française de force, aux côtés d'autres pratiques comme le culturisme, la force athlétique, le functional training...
Le cadre du championnat, qui se déroule dans le gymnase vitrollais, est donc tout ce qu'il y a de plus sportif : six tables sont placées sur une estrade, chacune présentant un côté blanc un côté rouge.
Deux arbitres sont positionnés de part et d'autre, chacun surveillant le bras du combattant se trouvant de son côté. Un écran donne la liste des rencontres en cours et à venir.Derrière, les sportifs se mettent en condition, entre combats d'échauffement et appareils de musculation. Ils sont tout de même 208 à s'affronter, arrivés de Rouen, de Dax, de Rennes, de Nice... Et même de Nouvelle-Calédonie, comme Enoka Motuku, 20 ans, participant aux championnats pour la première fois, qui a donc parcouru plus de 16 700 km pour l'occasion !
Des combattants passionnés
Hommes, femmes, personnes en situation de handicap, de 15 ans à plus de 65 ans, tous et toutes sont classés par catégorie de poids, pour monter au-delà de 110 kilos.
"À partir de ce poids, il n'y a plus de limite. Certains pèsent 180 kilos", glisse Jozsef Lovei, président du club de Vitrolles, organisateur de l'événement "Les Ferristes du Rocher" et légende vivante de ce sport : Jozef a été plus de 20 fois champion de France et a même culminé au sommet de l'Europe, et décroché le titre de champion du monde en 2016.
Ce palmarès attire les amateurs et explique la bonne santé du club de Vitrolles : avec 46 adhérents, "nous sommes le plus grand club de France, et le mieux équipé", estime Jozsef Lovei.
"Au Kazakhstan, le bras de fer est aussi reconnu que le football, continue le président vitrollais, entre le cri des sportifs en plein effort et les encouragements du public. C'est un sport très populaire en Ouzbékistan, en Russie... En Turquie, les compétitions peuvent attirer 2 500 athlètes. Ici il y a six tables, là-bas 18 !"
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