Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur l'allocution d'Emmanuel Macron hier soir, notamment sur la situation face à la Russie.
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NewsTranscription
00:00 (Générique)
00:08 Petit entrain de souffler sur les braises, nous sommes avec Serge qui habite le Val-de-Marne.
00:14 Bonjour Serge !
00:15 Oui bonjour Pascal !
00:16 Et merci d'être avec nous.
00:18 Vous avez écouté le président Macron hier.
00:21 Non je ne l'ai pas écouté parce que voilà.
00:23 Ah oui mais si vous en parlez et que vous ne l'écoutez pas, j'ai envie de vous dire...
00:26 Non mais je regarde ailleurs, vous savez JVK ?
00:30 Je ne sais pas si vous connaissez.
00:31 Pardon ?
00:32 VK.
00:33 JVK ?
00:34 Similaire Facebook mais russe.
00:35 Hum.
00:36 Voilà donc votre question ?
00:39 Hum ?
00:40 J'écoute votre question.
00:42 Ma question c'était est-ce que vous avez écouté le président Macron ? Vous m'avez dit non.
00:46 Bah oui j'ai écouté, si si j'ai écouté, enfin j'ai écouté ailleurs qu'à la télévision.
00:50 C'est-à-dire la télévision je ne l'allume plus parce que j'ai plus envie de regarder.
00:53 Est-ce que vous avez écouté ce qu'a dit le président Macron ?
00:57 Oui il a dit qu'il voulait envoyer des troupes en Russie.
01:00 Non il n'a pas dit ça exactement mais qu'est-ce que vous en retenez ? Comment vous l'analysez c'est ça ?
01:03 Je l'analyse, bon je vais vous le dire tout de suite, c'est un égocentrique, il est narcissique, il n'écoute pas le peuple.
01:09 Il parle de lui, il se focalise sur ses intérêts, il manque d'empathie et d'intérêts.
01:14 Mais ça c'est un peu juste quand même comme analyse de réduire cela à sa personnalité.
01:20 Ce qui m'intéresse c'est est-ce que selon vous il fait la bonne analyse géopolitique ?
01:25 Est-ce qu'il faut aider l'Ukraine ? C'est ça qui m'intéresse.
01:29 Par exemple, vous, est-ce que vous considérez que l'Europe est en danger si Vladimir Poutine gagne la bataille ?
01:38 Est-ce que vous considérez que la France...
01:40 Vous pensez par exemple que si Vladimir Poutine gagne la bataille contre l'Ukraine, vous ne pensez pas que la Boldavie, la Roumanie, les Pays-Bas, l'Apollox...
01:50 Non, absolument pas.
01:51 Pourquoi ?
01:52 Parce que Poutine n'a aucun intérêt à attaquer le reste de l'Europe.
01:55 L'Ukraine ne fait toujours pas partie de l'OTAN, c'est un pays qui est une enclave à l'intérieur de la Russie, qui n'a pas de souveraineté,
02:03 parce que tout le monde croit que l'Ukraine a une souveraineté, sauf qu'elle en a toujours pas.
02:07 C'était un pays qui était indépendant et qui avait demandé son indépendance et qu'il l'était, pardonnez-moi.
02:12 Oui, oui, absolument, je suis d'accord avec vous, sauf que la souveraineté en Ukraine n'existe pas.
02:16 Pardon, excusez-moi, je vous coupe la parole.
02:18 Non, non, mais comment vous dire...
02:21 Les Ukrainiens manifestement ne sont pas sur votre position, puisqu'ils ont voté pour leur indépendance.
02:26 Oui, ils ont voté pour leur indépendance, sauf qu'il y a une chose qui est très importante.
02:31 Ils ne veulent pas être russes.
02:33 Comment ?
02:34 Ils ne veulent pas être russes.
02:35 Oui, ils ne veulent pas être russes, sauf que moi...
02:37 Alors, je vais vous expliquer quand même un petit peu...
02:39 On va revenir un petit peu en arrière.
02:41 Les accords de mixe n'ont pas été respectés, ok ?
02:44 Macron a dit que c'était les russes qui avaient attaqué l'Ukraine.
02:47 Or, c'est l'inverse.
02:48 Il y a eu 20 000 morts dans le Donbass, d'accord ?
02:51 Pendant trois fois de suite, Poutine a prévenu.
02:54 Il a dit, écoutez, ça suffit, ça suffit, ça suffit.
02:56 Au bout d'un moment, vous savez, les russes, je suis russe, je suis d'origine russe.
03:01 Mon grand-père était Cosaque, d'accord ?
03:03 Il a fait 14-18 et 39-45.
03:06 On a libéré la France.
03:08 J'entends, Serge, et vous avez forcément un tropisme là-dessus, et je peux le comprendre.
03:12 Mais comprenez que factuellement, ce que je dis n'est pas faux.
03:16 C'est-à-dire que les ukrainiens, on leur a demandé s'ils voulaient être indépendants ou pas,
03:20 et il y a quelques années, au moment de l'éclatement de l'URSS, du bloc soviétique,
03:25 ben ils ont répondu, ils ont eu leur indépendance.
03:28 Oui, je suis d'accord avec ça.
03:29 Donc c'est quand même un élément important.
03:31 Donc après, vous dites "Poutine ne s'arrêtera pas".
03:35 Moi je n'en sais rien. Peut-être que le président dramatise, vous avez raison, c'est possible.
03:38 Mais est-ce que la France est en danger ? Est-ce que l'Europe est en danger ?
03:41 Absolument pas. Pas avec Poutine.
03:44 Par contre, l'inverse, si l'OTAN continue à agresser et envoyer de l'armement,
03:49 parce qu'en général quand on fait la paix, on essaie de savoir et de parler.
03:52 Vous avez une position très russe, et elle peut s'entendre, et en plus vous dites vous-même que...
03:56 Non, ce n'est pas une position russe.
03:58 M. Proud, ce n'est pas une position russe, c'est une position humaine.
04:03 C'est une position humaine.
04:05 Non, non, c'est une position humaine.
04:07 Ça n'a rien à voir avec la nationalité d'un pays.
04:10 Vous êtes sur une ligne d'analyse qui est proche de celle de Vladimir Poutine,
04:16 mais je ne vous le reproche pas, je vous assure.
04:18 Non, non, mais il est humain ce type.
04:21 Il ne faut pas comparer Macron qui...
04:23 Parlez-en à Navalny, s'il est humain, vraiment, c'est le mot qui convient pour qualifier Vladimir Poutine.
04:30 Alors à ce moment-là, il faut parler de Julian Assange en Angleterre, par exemple.
04:34 Serge, comprenez bien qu'il a sûrement des paramètres qui définissent Vladimir Poutine,
04:41 mais le mot "humain", après ce qui vient de se passer ces derniers temps,
04:46 peut être remis en cause.
04:48 La manière dont un de ses opposants a été traité, et où sont traités les opposants aujourd'hui en Russie,
04:53 convenait que c'est un régime autoritaire.
04:56 Là encore, j'essaye d'être factuel et de donner le moins...
04:59 Oui, oui, je comprends ce que vous êtes en train de dire.
05:01 ...de donner le moins mon avis possible.
05:03 Après, on peut dire qu'il défend les intérêts de la Russie, les Russes sont d'accord avec lui,
05:08 mais convenait que la liberté de ton, par exemple, que nous avons en France,
05:11 sur nos antennes, sur Europe 1, sur CNews,
05:13 si j'étais journaliste en Russie, le ton que j'ai est souvent...
05:18 où je peux me permettre une liberté de parole contre Emmanuel Macron,
05:22 je pense que je n'aurais pas la même en parlant de Vladimir Poutine.
05:26 Ah oui, effectivement, vous seriez arrêté, parce qu'en Russie, on respecte la constitution russe,
05:33 c'est-à-dire la fédération de Russie,
05:36 et il y a des lois.
05:37 Ici, on respecte absolument plus rien,
05:39 donc tout le monde peut dire ce qu'on veut à n'importe qui, et n'importe comment.
05:42 - Ça s'appelle la liberté de la presse, moi !
05:44 - Oui, oui, oui, oui, bah oui, la liberté de la presse, vous avez exposé !
05:47 - C'est la première fois que vous vous appelez, Serge ?
05:49 - Non, ce n'était pas la première fois, il y a environ trois semaines, je vous ai appelé,
05:53 je devais être transféré à votre antenne, et apparemment, ça ne s'est pas fait.
05:59 Justement, ça concernait toujours le conflit entre l'Ukraine et la Russie.
06:03 - Et je peux savoir ce que vous faites dans la vraie vie, si j'ose dire ?
06:05 - Je suis chauffeur sécu pour le Moyen-Orient.
06:07 - D'accord.
06:09 - Mais c'est bien parce que c'est intéressant, moi j'aime bien avoir des auditeurs qui représentent,
06:14 comment dire, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent penser comme vous,
06:16 en tout cas quelques personnes, donc c'est bien d'avoir des auditeurs qui sont représentatifs.
06:22 Après, c'est vrai que d'autres, et c'est mon cas, pensent qu'il faut aider l'Ukraine,
06:27 que l'Ukraine, elle a été agressée, et la difficulté c'est qu'on est dans une impasse,
06:31 parce que la Russie possède une puissance militaire supérieure à l'Ukraine.
06:35 - Oui. - Monsieur Proud, vous n'admettez pas qu'en 2014,
06:39 les accords de Minsk n'ont pas été respectés.
06:41 - Oui, mais vous avez raison.
06:42 - Alors à ce moment-là, il fallait respecter les accords de Minsk, et il n'y aurait pas eu de guerre.
06:47 - Vous avez raison.
06:48 - Il n'y aurait pas eu d'opération spéciale de la part de Poutine.
06:51 - Personne ne les a fait respecter les accords de Minsk, dont on pourrait rappeler, évidemment,
06:56 parce que tout le monde en parle.
06:57 - Au départ, c'est quand même l'Ukraine, c'est quand même, comment dirais-je, Kiev,
07:01 qui a attaqué le Donbass en tuant pratiquement 20 000 personnes.
07:05 Donc au bout d'un moment, il faut savoir remettre les choses en place.
07:08 Si en France, on a attaqué Paris, si Marseille attaquait Paris,
07:12 je pense qu'il y aurait quand même un petit conflit en France, à mon avis.
07:16 Là, il s'agit quand même de 20 000 personnes qui sont mortes, on n'en parle jamais.
07:20 On ne parle pas non plus des meurtres à Gaza avec Netanyahou.
07:24 Ça par contre, tout est focalisé sur la Russie, la Russie, l'ennemi public numéro un.
07:30 - Non, non, il ne faut pas se tromper d'ennemi, M. Proud.
07:32 Je vous ai conduit en bagnole, je ne sais pas si vous vous souvenez,
07:34 vous étiez au PSG avec votre femme.
07:36 - Quand ça, vous m'avez conduit...
07:38 - Au PSG, un soir, vous n'aviez pas de taxi, vous n'aviez pas de taxi.
07:42 Je suis venu vous voir, j'ai vu des idiotipes qui faisaient les shuttles entre le PSG.
07:48 - Ah mais oui, je me souviens.
07:50 - Ah ben bien sûr, mais c'était il n'y a pas très longtemps.
07:54 - Bon, si, il y a quand même plus d'un an maintenant.
07:56 - Oui, c'est ça.
07:57 Mais je me souviens, effectivement, on avait été gentils ?
08:01 - Ah oui, très sympa, je vous ai déposé même la station de taxi.
08:05 - Bien sûr, bien sûr, ben écoutez, je vous remercie.
08:09 - Le monde est petit.
08:11 - Non, mais c'est bien que vous me déposiez avec ma femme.
08:14 - C'était normal, pour moi c'était...
08:16 Voilà, c'est ça un russe, c'est ça un russe, M. Proud.
08:19 C'est l'humanité en premier.
08:21 - Et alors, c'était à la sortie du match, d'un match au Lyon.
08:24 - À la sortie du match, je vous cherchais un taxi et vous ne me trouviez pas.
08:27 - Et vous m'avez déposé au métro.
08:30 - Oui, vous m'aviez demandé de vous déposer à Saint-Cloud, j'ai pas pu parce que je travaillais à côté, en parallèle.
08:35 - Est-ce que je prends le métro pour aller au parc ?
08:36 - Oui, ça vous étonne ça, M. Proud.
08:38 - Vous prenez le métro ?
08:39 - Bien sûr, pour aller au parc des Princes, mais c'est plus facile.
08:41 - Mais tout est organisé, Serge est un acteur, vous prenez pas le métro.
08:44 - Ah non, non, non, c'est la vérité.
08:46 - Les seules fois où je prends effectivement le métro,
08:48 et comme je vous ai dit que j'allais voir Sardou en prenant le RER, c'est plus pratique.
08:52 - Je n'arrive pas, il croit.
08:54 - Mais vous avez autrement, c'est impossible.
08:55 - Bah écoutez, c'est gentil Serge, pour dépasser de l'analyse géopolitique globale,
09:00 - C'est un défi, hein.
09:02 - quelque chose de plus pointu, si vous voulez, de plus particulier.
09:06 - En passant par votre vie privée, hein.
09:07 - Bah non, mais c'est gentil.
09:08 - Bon, qu'est-ce qu'il y a ?
09:09 - Est-ce qu'on peut prendre Christiane une petite minute ?
09:11 - Alors Christiane, restez avec nous.
09:13 - Non, Christiane doit... oui.
09:15 - Oui, bah restez avec nous Serge.
09:16 - Christiane, restez avec nous Serge, vous avez une bonne voix en tout cas Serge.
09:20 - Oui, oui, il n'y a pas de soucis, je reste avec vous.
09:21 - Vous avez une bonne voix.
09:22 - Donc Christiane, qu'est-ce que vous voulez dire ? Vous habitez Rennes ?
09:25 - Oui, oui, alors moi j'habite Rennes, bon j'habite pas le quartier où il y a eu des problèmes.
09:31 - Non.
09:32 - Voilà, malheureusement.
09:33 - Malheureusement ?
09:34 - Non, non, malheureusement pour eux, je ne pense pas y habiter.
09:38 - Oui.
09:39 - Voilà. Bon, j'ai 59 ans.
09:40 - Hum, pas longtemps moins.
09:41 - Je viens d'entendre un paquet de fake news, mais en fait l'auditeur là il est d'origine russe,
09:50 bon mais de toute façon j'en connais qui ne sont pas d'origine russe et qui pensent pareil, malheureusement.
09:54 Mais enfin bon voilà, ça c'est... voilà.
09:56 Alors moi je voulais vous dire, mais non, mais enfin, Macron, et je ne suis pas macroniste, Macron il a raison.
10:01 Il est en train de dire juste la vérité, juste la triste réalité de ce que fait Poutine.
10:08 Poutine ça fait 25 ans qu'il est au pouvoir, 25 ans qu'il agresse les pays,
10:15 parce qu'il n'y a pas eu... il y a eu l'Ukraine en 2024, il y a eu l'Ukraine en 2022,
10:20 mais il y a eu, comment dire, la Géorgie en 2008, l'Ukraine déjà en 2014, donc il y a 10 ans.
10:29 Alors ça suffit, moi je crois qu'à un moment donné, il faut dire les choses,
10:33 comme dit Macron, il ne doit pas gagner, il ne doit pas gagner, il ne faut pas laisser l'Ukraine.
10:39 L'Ukraine, elle choisit, elle a décidé d'être indépendante d'une part,
10:44 mais voilà, et ça je ne l'accepte pas.
10:47 - Bon, Christiane, ce que je vous propose, comme on est un peu en retard, il est 11h26,
10:51 on marque une pause, on vous retrouve tous les deux Serge et Christiane,
10:54 parce que c'est intéressant d'écouter évidemment les auditeurs,
10:56 et puis on écoutera bien sûr Emmanuel Macron, ou on réécoutera,
10:59 parce que j'imagine que depuis hier soir, vous l'avez évidemment écouté.
11:02 Écoutez, Géraldine, que voulez-vous dire ?
11:04 - Ben, lancer la pub !
11:06 Et pour rappeler le numéro de téléphone pour réagir comme Serge et Christiane.
11:09 0180 20 39 21 avec vous, Pascal Praud, 11h13h.
11:13 - De 11h à 13h sur Europe 1 avec Serge et Christiane, toujours avec nous en ligne, Pascal.
11:20 - On va écouter quand même Emmanuel Macron,
11:22 avant de reprendre la conversation avec Serge et avec Christiane, Emmanuel Macron hier soir.
11:27 - Qu'est-ce qui se joue en Ukraine ?
11:29 - Ce qui est existentiel pour notre Europe et pour la France.
11:32 Nous avons un objectif.
11:34 La Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre.
11:38 Jamais nous ne mènerons d'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative.
11:42 - La Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre,
11:46 derrière cette phrase, évidemment, il y a un monde,
11:48 parce que la Russie est plus forte militairement,
11:50 donc qu'est-ce que ça veut dire, et qu'est-ce que ça veut dire le jour
11:53 où les États-Unis se retireront peut-être de ce conflit si Donald Trump est élu ?
11:58 Ça interroge forcément, et puis autre passage que je voulais vous faire écouter,
12:03 les conséquences d'une victoire russe.
12:05 - Je vous le dis avec la plus grande solennité,
12:07 ce début d'année 2024 doit être pour nous celui du sursaut.
12:11 Parce que si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait.
12:16 - De quelle manière ?
12:17 - Nous n'aurons plus de sécurité en Europe.
12:19 Qui peut penser une seule seconde que le président Poutine,
12:22 qui n'a respecté aucune de ses limites et aucun de ses engagements, s'arrêterait là ?
12:26 - Il y a un danger existentiel pour la France.
12:28 - La sécurité de l'Europe et la sécurité des Français se joue là-bas.
12:33 - Voilà les mots hier soir, assez dramatiques bien sûr, du président Macron.
12:39 Alors on était avec Christiane, vous soutenez plutôt l'analyse
12:43 et même la position d'Emmanuel Macron, si j'ai bien compris.
12:46 - Eh bien bien sûr, parce qu'en fait il ne fait que dire la réalité,
12:50 Poutine c'est un fasciste, Poutine.
12:52 - Oui on est en 38, avec ça en laissant tomber l'Ukraine,
12:55 si on laisse tomber l'Ukraine, mais c'est exactement ça.
12:58 - Alors la ligne n'est pas très bonne lorsque vous dites que Poutine...
13:02 La comparaison n'est pas forcément raison, c'est vrai que j'entends souvent comparer en 38.
13:07 Il y a quand même quelques petites différences, c'est-à-dire que Hitler avait annoncé
13:12 une politique de pangermanisme, si j'ose dire.
13:15 C'est-à-dire qu'il voulait faire de toute l'Europe une Allemagne.
13:18 Je n'ai pas entendu dans la bouche de Vladimir Poutine cette volonté
13:24 de russifier, si j'ose dire, toute l'Europe.
13:27 Il y a quand même quelques différences, me semble-t-il, Christiane.
13:31 - Mais bien sûr, mais tous les pays, d'accord ? Pourquoi ?
13:34 Mais tous les pays, comment dire, les pays qui étaient avant dans l'Union soviétique,
13:38 ou même, pas seulement, mais ceux d'à côté, la Pologne,
13:42 enfin les Pays-Bas, enfin non, les Pays-Bas qui étaient dans l'Union soviétique,
13:45 la Pologne, enfin tout ça, la seconde soviétique, enfin la République tchèque maintenant,
13:49 et la soviétie, bon, tous ces pays-là, ils voudraient bien aussi les...
13:52 - Mais je suis d'accord avec vous que si j'étais polonais,
13:55 si j'étais résident, habitant d'un pays balte, si j'étais moldage, je m'inquiéterais.
14:01 Après c'est la France, voilà, c'est ce que la France...
14:05 Lorsque le président dit "c'est une crise existentielle pour l'Europe et pour la France",
14:11 "les intérêts vitaux de la France sont menacés", c'est vrai qu'il peut y avoir discussion sur cette phrase-là.
14:17 Christiane, je vous remercie d'être intervenue sur ce sujet, parce qu'on va conclure, bien évidemment,
14:22 on va conclure également avec Serge, puisque je crois que vous vouliez vous adresser à lui.
14:27 - Oui, je voulais m'adresser à Serge, donc, qui nous a pris en taxi un jour !
14:30 - Ah oui ! - Non mais attendez, qu'est-ce qu'il y a ?
14:32 - Écoutez, on parle géopolitique, on parle de... - Ah pardon, excusez-moi !
14:34 - Bah non mais on discutait pendant la pub de ça, je pensais qu'il fallait en reparler, bon bah très bien !
14:37 - Mais qu'est-ce que vous vouliez dire ?
14:39 - Bah non mais je me suis fait une petite réflexion !
14:42 En fait, Serge vous a pris en taxi pour seulement un kilomètre !
14:45 Eh oui ! J'ai calculé la distance entre le Parc des Princes et la Porte de Saint-Cloud !
14:49 - Vous m'avez pris pour un kilomètre, Serge ?
14:51 - Oui, à peu près !
14:53 - Et alors ? Et quel est le problème ?
14:55 - Bah c'est une escroquerie, excusez-moi, on ne prend pas un taxi pour un kilomètre !
14:58 - Mais c'était pas un taxi, c'est ce qu'on appelle une shuttle !
15:01 - Non mais attendez, c'était des shuttles gratuits !
15:03 - C'était des shuttles gratuits !
15:05 - C'est ce qu'on appelle un shuttle, c'est une navette !
15:08 - En fait, c'est des navettes qui sont là...
15:11 Vous verrez, quand vous irez, quand vous serez dans des endroits où on sort, où il y a des navettes...
15:18 - On les remet dans les gens, à leur partie !
15:21 - Quand j'irai en vieille vie, ce que vous dites !
15:23 - Vous verrez plus tard, quand vous serez grand !
15:25 - Oui !
15:26 - Il y a parfois...
15:27 - Je suis jalouse, madame !
15:28 - Voilà, pour Roland-Garros, des choses comme ça, parfois il y a un service qui est mis à disposition pour les gens qui sont invités !
15:35 - C'est terrible, c'est terrible ! Écoutez, non, on ne m'a jamais pris comme ça !
15:38 - Oui, mais parce que vous êtes invité nulle part, donc c'est normal !
15:41 - Un jour, vous allez être invité !
15:43 - On est d'accord que c'était ça, Serge, sans doute ?
15:47 - Oui, mais il faut sortir un petit peu !
15:49 - Il faut sortir le dimanche !
15:51 - Très bien, merci Serge !
15:53 - Alors vous, évidemment...
15:55 - Il est sympa, Serge !
15:56 - Non mais, il y a ceux qui entrent dans la shuttle comme invités, il y a ceux qui la conduisent !
16:01 - Si vous voulez !
16:03 - Vous la conduisez, monsieur Boubouk !
16:05 - Très bien !
16:07 - Mais un jour, vous allez peut-être passer de l'autre côté !
16:09 - Oui !
16:10 - En tout cas, merci Serge, parce que vous étiez sympa !
16:12 - Vous savez, le monde est petit, en général, il y a des montagnes qui ne se rencontrent pas !
16:17 - Là, je suis d'accord avec vous, le monde est petit, et moi j'ajoute, tout le monde sait qui est qui !
16:21 - Voilà, tout le monde sait qui est gentil, pas gentil, méchant, etc.
16:25 - Tout le monde sait qui est qui dans ce bas-monde !
16:27 - Oui !
16:28 - Et voilà, vous vous rendez compte par exemple ?
16:29 - C'est de la psychologie !
16:31 - Bien sûr, par exemple, quand on était rentrés dans la navette, et puis qu'on avait dit n'importe quoi avec ma femme, comme vous dites,
16:38 Serge, il dirait à l'antenne, ils n'ont pas été gentils, n'importe quoi !
16:42 - Non, mais là, vous l'avez payé pour ne pas le dire !
16:44 - Oh !
16:45 - Même pas !
16:46 - Qu'est-ce que vous êtes méchant !
16:48 - Je le fais gratuitement !
16:50 - Évidemment, de toute façon, les navettes, oui, bien sûr !
16:52 - De toute façon, il n'aurait pas payé !
16:54 - Non, non !
16:55 - Bon, on est en train de faire une discussion géopolitique !
16:57 - Oh, pardon !
16:59 - C'est quoi, je m'en vais ?
17:01 - Mais non, mais c'est un peu sérieux, notre émission, on n'est pas là pour parler !
17:05 - Là, je crois qu'on dévie du sujet, là, complètement !
17:07 - Merci Serge, merci Christiane !
17:10 Et d'ailleurs, je n'ai même pas dit bonjour à Florian Carasoumayan de ce fait !
17:15 - Non, toujours pas !
17:16 - Bonjour Pascal !
17:17 - Bonjour Florian !
17:18 - Bonjour, bonjour !
17:19 - Bon, je vous vois, tout va bien ?
17:20 - Tout va bien !
17:21 - Je sais que vous avez acheté un ou deux tableaux de pigues, cassos ?
17:23 - Oui !
17:24 - Sur le cochon, pas ?
17:25 - Ils sont très, très beaux !
17:26 - Très bien dans l'appartement !
17:27 - Je sais que cette semaine, ça a un petit peu fonctionné !
17:31 - Absolument !
17:32 - Bon, et c'est parfait !
17:34 Et on me dit également que vous placez les objets en fonction de la lumière,
17:41 des énergies et des informations !
17:44 - On l'a aidé apparemment !
17:45 - On met de l'altitude !
17:46 - Vous avez une membre influente d'Europe 1 qui vous aide dans cette démarche !
17:51 - Moi, je peux dire qui c'est ?
17:52 - Oh non !
17:53 - Non, non, non !
17:54 - Il est 11h38, on change de sujet avec un sujet qui est intéressant et qui est grave
18:00 puisque le gouvernement a pris la parole et condamne un événement dégradant !
18:04 11h-13h, Pascal Pro sur Europe 1.