L'Assemblée nationale devrait approuver la stratégie d'aide à l'Ukraine lors d'un débat et d'un vote symbolique qui, en pleine campagne des élections européennes, mettra en lumière les divisions à gauche et la position délicate du Rassemblement national.
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00:00 Je n'ai pas perçu dans les expressions qui ont été les vôtres
00:03 une véritable alternative à ce que nous proposons, c'est-à-dire le soutien à l'Ukraine.
00:11 Parce que j'ai entendu soit de la diversion, soit de faux arguments.
00:16 J'ai entendu par exemple dans plusieurs interventions, que ce soit M. Roussel, l'orateur de la France Insoumise, ou Mme Le Pen,
00:24 dire "mais nous on n'est pas pour signer et pour donner un accord à ce traité, ou à cet accord bilatéral,
00:31 parce que nous on est pour la négociation et pour la paix".
00:34 Enfin, comment voulez-vous que les Ukrainiens puissent négocier leur sécurité
00:38 si le message que leur envoient leurs alliés, c'est qu'on les désarme et qu'on arrête de les soutenir ?
00:45 Aujourd'hui il n'y a pas de négociation possible, puisque les Russes disent clairement, explicitement,
00:52 que pour nous la seule négociation possible, c'est d'envahir l'intégralité de l'Ukraine et leur retirer leur souveraineté.
00:57 Si nous voulons qu'il puisse y avoir une négociation, Mme Le Pen, une solution, une sortie négociée par la diplomatie de cette guerre,
01:04 il faut que les Ukrainiens soient en position de négocier et pour cela qu'ils soient soutenus par leurs alliés.
01:09 Vous proposez exactement l'inverse.
01:12 Je dis la même chose à M. Roussel.
01:20 Vous vous êtes opposé à cet accord bilatéral.
01:23 Vous avez tenu aussi un discours estimant qu'il faut arriver par la négociation à un accord qui permettrait aux Ukrainiens de s'en sortir.
01:29 Mais vous n'avez dégagé, M. Roussel, aucune proposition qui leur permettrait d'être en position de force pour le faire.
01:35 Et vous avez dit, cette phrase que j'ai retenue, il faut arrêter de bomber le torse.
01:41 Mais je le dis, M. Roussel, je préfère bomber le torse qu'attraper la ventre devant la Russie dans son agression.