Europe 1
  • il y a 9 mois
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Chaque jour, deux chroniqueurs présentent les infos indispensables à connaître en matière de culture : les dernières actus musique, les sorties littéraires ou cinéma, les nouvelles pièces de théâtre et les séries à ne pas manquer… C'est ici !

Retrouvez "Les indispensables" sur : http://www.europe1.fr/emissions/les-indispensables
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 La chance parce qu'il y a Joe Hume qui est avec nous ce matin et on va parler du plus parisien des chanteurs toulousains.
00:05 "Un pays au Toulouse, au Toulouuuuus"
00:12 Je me disais aussi, Thomas vous ne chantez pas ?
00:14 Je m'en tiens, je m'en tiens.
00:16 Ne me lancez pas !
00:17 Attention !
00:18 Alors oui, effectivement lundi dernier, le 4 mars, marqué déjà les 20 ans de la disparition de Claude Nougarro.
00:23 Si vous écoutez régulièrement Europe 1, vous savez qu'on lui rend hommage toute la semaine en mettant sa musique à l'honneur.
00:28 Oui et puis ce week-end vous allez même présenter deux émissions spéciales consacrées à Nougarro.
00:32 Exactement, samedi et dimanche, le retour des émissions iconiques.
00:35 Ça fait deux semaines qu'on travaille dessus et donc deux semaines que je suis pas mal immergé dans la musique de Nougarro
00:41 et je me suis aperçu en revenant sur des archives, en écoutant des titres moins connus que finalement.
00:45 Comme beaucoup je pense, je connaissais Nougarro un petit peu qu'en surface.
00:49 Vous le connaissez bien vous Raphaël Nougarro ?
00:51 J'adore moi, je connais pas très bien, je l'ai rencontré il y a très longtemps.
00:54 Quand j'ai sorti mon premier album, il m'appelait l'archange Raphaël.
00:59 J'étais très flatté, il était absolument charmant.
01:03 Et effectivement à l'époque je connaissais aussi très peu, quelques tubes.
01:06 Et depuis j'ai écouté beaucoup de ses albums, j'adore, c'est immense.
01:10 Et puis je suis très sensible, j'adore.
01:12 Et bien donc ce week-end on va avoir l'occasion, peut-être comme vous Raphaël et comme moi, la série de la dernière semaine,
01:17 de découvrir plein de nouvelles strates de la carrière de Nougarro.
01:21 Une des choses qui m'ont frappé par exemple, c'est qu'il a vraiment exploré énormément de styles musicaux différents.
01:26 Alors c'est un enfant de la balle, il avait un papa chanteur d'opéra, une maman qui était professeur de piano,
01:30 des grands-parents qui chantaient dans des chorales à Toulouse.
01:32 Donc il est né, il a grandi dans la musique et à Toulouse,
01:35 mais il est entré dans la chanson par le biais de la poésie et à Paris.
01:38 Et au milieu des années 50, il se met petit à petit à chanter ses textes.
01:50 Parce qu'il se dit "pourquoi pas moi finalement ?"
01:53 Plutôt que d'écrire des textes pour les autres, c'est ce qu'il a fait aussi.
01:55 Il est devenu ami avec le compositeur Michel Legrand,
01:58 qui avec lui va introduire petit à petit le jazz dans sa musique,
02:02 avec par exemple le cinéma qui est en fait un patchwork de plusieurs standards de jazz,
02:07 arrangé par Legrand avec les paroles magnifiques de Nougarro dessus, écoutez.
02:11 "Mètres 80, des biceps plein les manches, je grève l'écran de mes nuits blanches,
02:17 où je me fais du cinéma..."
02:21 Les ruptures comme ça, ça m'aura un petit peu fou,
02:24 parce que c'est quand même du travail d'équilibriste, c'est assez dingue.
02:26 Alors Nougarro disait "le jazz c'est dans mes globules".
02:29 Et là il fait caravane, tu entends la musique...
02:32 Oui, bien sûr, oui, caravane de...
02:37 Je ne sais pas le bien, non.
02:39 C'était...
02:41 Oui voilà, le standard de jazz.
02:43 Et donc en 1964, il a envie de nouvelles sonorités,
02:49 de découvrir de nouvelles choses,
02:51 et dans un club parisien il va faire la connaissance de Baden Powell,
02:54 guitariste compositeur brésilien,
02:56 qui va l'initier à la musique latine, la bossa nova,
02:58 donc Claude Nougarro va devenir dingue,
03:00 et il lui dédiera une chanson "Brésilien".
03:02 "Brésilien mon frère d'arme, sur le parcours du coeur battant,
03:05 toi qui ris avec tes larmes, toi qui pleures avec tes dents..."
03:09 En fait Nougarro ça a été un précurseur de la world music,
03:12 il ira aussi puiser son inspiration par exemple en Afrique,
03:16 avec des morceaux comme "La locomotive d'or" ou "L'amour sorcier".
03:19 C'est marrant.
03:26 Moi ça j'ai complètement découvert...
03:27 On dirait presque une sorte de trance là.
03:29 J'ai jamais entendu ça de Nougarro.
03:31 En fait Nougarro, ça on le savait moins,
03:33 il était fan de danse et de rythme, il dansait tout le temps,
03:36 et donc toutes les musiques qui étaient basées sur le rythme,
03:39 et qui vraiment changeaient de la chanson française à laquelle on était habitué,
03:44 il se jetait dessus, ça l'intéressait véritablement,
03:46 et ça fait partie des choses qu'on va vous proposer de découvrir
03:49 et de creuser un petit peu ce week-end dans ces deux émissions iconiques.
03:52 On vous donne rendez-vous demain et dimanche.
03:54 C'est passionnant !
03:55 On sera là, on sera là.
03:56 On sera là à présent, tous au rendez-vous.
03:58 Merci Jo-Hume pour en apprendre plus sur Nougarro.
04:01 rendez-vous samedi dimanche 21h22 sur ORFIN.