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NewsTranscription
00:00 - Bonjour, Célia Belin. - Bonjour.
00:02 - Merci beaucoup d'être sur ce plateau.
00:04 Vous êtes directrice de l'ECFR,
00:06 European Council on Foreign Relations,
00:09 le Conseil européen en relations étrangères.
00:12 Vous êtes, je cherche à vous inviter,
00:13 à la Brookings Institution à Washington.
00:17 Nous sommes le 6 mars, à huit mois quasiment,
00:20 jour pour jour de la présidentielle américaine,
00:22 qui aura lieu le 5 novembre prochain.
00:25 Est-ce qu'il peut y avoir une autre affiche
00:27 que celle qu'on va découvrir pour le 5 novembre prochain?
00:31 Et sinon, s'il n'y a pas d'autre affiche possible
00:34 que celle Biden-Trump,
00:36 pourquoi on se retrouve dans le même scénario qu'il y a quatre ans?
00:40 - Alors non, il n'y aura pas d'autre affiche,
00:41 à moins qu'il y ait un pépin de santé
00:43 pour l'un ou l'autre des candidats qui sont fort âgés.
00:47 On est face à une répétition de 2020.
00:51 Pourquoi? Parce que ce côté républicain,
00:53 l'emprise de Donald Trump est toujours très forte
00:55 sur le parti républicain.
00:57 Il a eu... Evidemment, il a souffert de l'action
00:59 de l'attaque du Capitole du 6 janvier.
01:01 On a cru qu'il ne reviendrait pas.
01:03 Il est revenu en force en 2023.
01:05 Et de l'autre côté, les Démocrates se sont posés la question
01:09 pendant les deux premières années de mandat de Joe Biden
01:12 de savoir si ce serait, comme il l'avait dit,
01:14 un président de transition.
01:16 Mais aux élections de mi-mandat de 2022,
01:19 il y a eu un assez bon score,
01:21 un plutôt moins mauvais score pour les Démocrates.
01:23 Et Joe Biden et sa Maison-Blanche s'est dit
01:26 que c'est parti pour la réélection.
01:28 Et donc, il est impossible de changer.
01:30 Le système est fait, est polarisé, est ankylosé,
01:34 est fait pour que ces deux-là, finalement,
01:36 repartent pour un tour.
01:38 - On va voir dans un instant, on va essayer de décrypter
01:40 comment ça peut se passer avec cette affiche
01:42 dont les Américains, nécessairement,
01:45 ne veulent pas vraiment.
01:46 Mais avant cela, on va écouter Donald Trump,
01:48 qui a donc remporté, à l'heure où l'on se parle,
01:50 13 des 15 Etats qui ont organisé, dans la nuit,
01:53 pour ce Super Tuesday, une primaire ou un caucus.
01:56 Résultat, sans surprise, là encore, on va y revenir.
01:59 On l'écoute et on en parle juste après.
02:00 Hermen Charié nous rejoint.
02:02 - Nous avons un grand parti républicain
02:06 avec des talents incroyables.
02:08 Et on va avoir de l'unité, cela va arriver très vite.
02:11 Le succès va apporter de l'unité au pays,
02:13 comme ça s'est passé avant.
02:16 On avait la meilleure économie jamais vue dans le pays.
02:20 Tout le monde voulait être ensemble.
02:22 Les Afro-Américains, les Américains d'origine asiatique
02:26 ou hispanique, les femmes, les hommes,
02:29 les personnes diplômées des meilleures universités
02:31 ou au contraire les personnes qui n'ont pas fini le lycée.
02:35 Toutes les communautés allaient mieux que jamais auparavant
02:38 et c'était une belle chose.
02:39 Notre pays s'était rassemblé.