• il y a 9 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Michael Jones est l'invité de l'émission pour la tournée "L'héritage Goldman - les plus grandes chansons de Jean-Jacques Goldman".

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Il est 12h01 et on va être dans quelques instants avec Michael Jones qui est là que chacun connaît puisque les musiciens de Jean-Jacques Goldman vont être en concert, ils sont en tournée.
00:14 - Bonjour Michael Jones ! - Bonjour !
00:16 - Vous allez bien ? - Très bien !
00:17 - J'ai appris tout à l'heure que je te donne sa 40 ans.
00:21 - Non en fait je crois que c'est 30.
00:23 - Mais non c'est 85 !
00:25 - Non 96 ! 95 !
00:27 - Non c'est 85 je te donne ! Je te donne tout ce que...
00:32 - C'est moi qui vous apprends ça, je suis très surpris.
00:36 - Celui-là ? - Oui.
00:38 - Oui c'est 85 !
00:41 - Non je ne suis pas si vieux que ça !
00:43 - Mais moi ça m'a fait peur ! On peut la chanter ensemble ou pas ?
00:46 - On peut la chanter ensemble ou pas ?
00:48 - Ça va être les flashs !
01:06 - Moi je vais donner la parole à notre ami, vous savez qu'à 12h, toutes les heures sur Europe 1 depuis 50 ans il y a des flashs.
01:13 - Oui ! - Et généralement avec moi, les flashs sont un peu décalés.
01:18 - Ah ben là ils sont décalés de 10 ans !
01:20 - Parce que le plus important c'est quand même de chanter des chansons.
01:24 - Parce que je pense qu'en 85 le top 50 n'existait pas.
01:27 - Mais si ! Le top 50 commence précisément en 84-85 !
01:32 - Non c'est 85 ! - C'est les Words Apart pour vous !
01:35 - Vous vous enlevez 10 ans, c'est pratique !
01:38 - Oui ! - Mais c'est vrai qu'en revanche vous ne changez pas !
01:41 - Vous êtes toujours aussi jeune et beau j'allais dire, mais c'est vrai que vous ne changez pas.
01:45 - Donc c'est plutôt bien. Alors Cédric Chasseur...
01:47 - J'ai changé comme vous, c'est-à-dire qu'on n'a pas les cheveux de la même couleur qu'avant.
01:51 - Oui ! Je suis d'accord avec vous.
01:53 - Il est 12h03, Cédric Chasseur va nous dire les infos du jour.
01:57 - Et je voulais vraiment vous dire que ça nous fait plaisir que vous soyez avec nous.
02:00 - Parce que vous faites partie de notre vie. - Ben merci beaucoup !
02:03 Europe 1, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
02:11 Je donne toutes mes différences
02:14 Tous ces défauts qui sont autant que toi
02:17 - 1985 et ça avait été repris par les Words Apart en 1995.
02:20 - Il n'arrive pas à nous croire Michael Jones. - C'est bien 1985 !
02:23 - Je veux remercier Dominique Grimault qui est passé nous voir et ça nous fait toujours plaisir.
02:26 - Merci Pascal ! - Merci Dominique ! - Grand plaisir !
02:28 - Merci, bonne journée à vous ! - Merci !
02:29 - Et puis c'est vrai que Michael Jones, ce soir ça s'appelle "L'héritage Goldman".
02:33 - C'est une des plus grandes chansons de Goldman.
02:35 - Vous avez tourné partout en France et ce soir vous êtes à Paris.
02:39 - J'ai une bonne nouvelle. - Il reste des places ?
02:42 - Parce que si on contacte Europe 1, je pense qu'on va pouvoir faire gagner des places.
02:46 - Ah ! - Eh oui c'est la surprise ! On fait gagner des places aujourd'hui Pascal !
02:50 - Et combien de places ? - Ah ben ça c'est Michael qui décide !
02:53 - Ça c'est... faut voir avec Europe 1.
02:56 - Ah ben ! - Moi je gère pas ça.
02:58 - Ça c'est entre la production et vous. - Ah mince ! Bon je me renseigne.
03:01 - C'est au Dôme de Paris. - Exactement.
03:04 - C'est une salle que vous appréciez, que vous aimez ?
03:06 - C'est une salle où j'ai vu des super spectacles.
03:10 - Je crois que c'est la première fois que je vois un grand spectacle de Johnny.
03:14 - C'était au Palais des Sports en 1976, un truc comme ça.
03:17 - C'est le jour où il entre avec la main qui s'ouvre ?
03:20 - Non c'est avant. C'était la première fois qu'on voyait des lasers sur scène.
03:24 - C'était avec le grand groupe d'époque...
03:28 - Je crois qu'il y avait Gilbert Montagnier au piano même, à cette époque là.
03:33 - Alors évidemment Michael, votre nom est lié à Jean-Jacques Goldman,
03:36 et lorsqu'on vous voit, j'imagine tous les jours, les uns et les autres,
03:40 vous demandent des nouvelles de Jean-Jacques Goldman, comment va-t-il ?
03:43 Et je vous pose cette question, comment va-t-il ?
03:45 - Il va très bien.
03:48 C'est quelqu'un qui vit très très bien sa retraite.
03:54 - C'est très rare d'arrêter en pleine gloire ?
03:58 - Très rare, beaucoup.
04:00 Mais après, il y a des fois... là par exemple, Michel Sardou avait arrêté.
04:04 Et après il a vu le Comédie musicale basé sur ses chansons,
04:08 et il a décidé de revenir.
04:10 - Mais Jean-Jacques était plus jeune que Michel Sardou.
04:14 - Plus légèrement.
04:16 - Est-ce qu'aujourd'hui, Jean-Jacques Goldman continue d'écrire, continue de composer ?
04:21 - Je peux juste supposer qu'on ne peut pas s'arrêter.
04:26 Quand on a une inspiration, ça va forcément donner des idées.
04:30 Mais sa carrière, il a arrêté maintenant, il y a 20 ans.
04:36 - Mais vous l'appelez, j'imagine, régulièrement ?
04:39 - Non, on ne s'appelle plus, on s'envoie des textos maintenant.
04:42 On est modernes.
04:44 - Mais par exemple, si moi à 12h09, je l'appelais avec vous,
04:48 il vous répondrait si vous l'appeliez ?
04:50 Si vous disiez "voilà, je suis sur Europe 1,
04:52 et on aimerait avoir une interview de Jean-Jacques Goldman" ?
04:54 - Ah, il raccroche tout de suite !
04:56 Vous voyez, je ne vous prends pas en retraite !
04:59 Mais forcément...
05:01 - On n'entend jamais sa voix.
05:03 - Non, parce qu'il s'est retiré.
05:06 Moi, je respecte ça.
05:08 C'est... voilà.
05:12 Un retraité de plus.
05:13 - Il vit en Angleterre, toujours ?
05:15 - Alors, officiellement, il vit en France.
05:18 C'est l'OM.
05:21 - Pour un spécialiste de foot que vous êtes ?
05:24 - Exactement. Il vivait à Marseille longtemps.
05:26 - Mais il vit toujours en Marseille.
05:28 - Ah, j'avais cru comprendre qu'il était parti pour l'Angleterre.
05:30 - Non, non, non, non.
05:31 Il séjourne à Londres pour l'éducation de ses enfants.
05:35 C'est tout.
05:36 Mais chaque fois qu'il a des vacances scolaires, il revient en France.
05:39 - Donc par exemple, aujourd'hui, il est plutôt à Londres, à votre avis ?
05:42 Ou il est plutôt à Marseille ?
05:43 - Je crois qu'il est plutôt en vacances.
05:45 - Bon, je ne fais pas une enquête de police, Michael Jackson.
05:48 Mais c'est vrai que... Michael Jackson, Michael Johnson...
05:52 - Et les morts ?
05:54 - Michael Johnson...
05:56 - On va le rendre à l'armée.
05:57 - Mais c'est vrai, Michael, que forcément,
06:00 cette amitié, et puis le talent,
06:03 et puis le trio que vous avez formé,
06:05 ont tellement marqué la société française.
06:07 Dans une période, en plus, qu'on regrette,
06:09 parce qu'il y avait, dans ces années-là,
06:11 le sentiment d'une légèreté, d'une tolérance,
06:14 et que tout était encore possible.
06:17 - Exactement, oui.
06:19 Même si on a quand même fait des chansons,
06:21 comme "Neon 17", "Aladdin Stat",
06:24 qui sont toujours d'actualité, malheureusement,
06:27 avec ce qui se passe en Ukraine, ce qui se passe en Gaza,
06:30 c'est terrible.
06:32 Et on se rend compte que les chansons qu'on a écrites
06:35 en dénonçant des tragédies,
06:39 ça existe toujours.
06:41 Il y aura toujours des gens qui vont...
06:46 Rien que pour avoir du pouvoir,
06:48 essayer d'imposer de la violence, et ça c'est tel.
06:50 - C'est vrai que les artistes que vous êtes
06:53 traversaient l'existence avec un autre logiciel,
06:56 sans doute, puisque ce n'est pas le pouvoir
06:58 par lequel vous êtes animés,
07:00 c'est la créativité, c'est la fraternité,
07:03 c'est le partage, c'est aussi le plaisir, disons-le,
07:06 le plaisir de chanter, d'être ensemble,
07:09 et que ce monde-là, évidemment,
07:14 est peu à l'image des artistes.
07:16 - Nous, en fait, on est des enfants de la guerre.
07:19 Les gens de ma génération,
07:22 comme beaucoup d'artistes,
07:25 moi, je suis né d'un père gallois militaire
07:31 et une mère normande
07:34 qui se sont rencontrés après le débarquement.
07:37 Donc, nous, on ne pensait plus jamais que ça reviendrait.
07:42 Et effectivement, dans les années 60,
07:45 il y a eu Vietnam.
07:47 Et pour les français avant, mais on en parlait beaucoup moins.
07:51 - On en parlait d'ailleurs, on ne disait pas que c'était une guerre,
07:53 on disait que c'était les événements d'Algérie.
07:55 La période de décolonisation entre 54 et 62,
07:59 on ne la nomme pas guerre, on va la nommer guerre après.
08:02 - C'est ça. Et bon, malheureusement, ça continue, ça continue.
08:07 Et il faut le dénoncer, il faut...
08:11 Moi, ce que j'ai peur maintenant, c'est les élections américaines.
08:14 C'est-à-dire que s'ils trompent et qu'ils repassent,
08:17 ça va être terrible.
08:18 - Il est 2h18, vous voyez, c'est amusant,
08:20 parce que souvent, c'est les journalistes
08:24 qui interrogent les artistes sur la politique
08:27 et c'est les artistes qui rechignent à parler de politique.
08:31 Et là, en l'espèce, naturellement,
08:33 c'est vous qui êtes allé sur ce chemin.
08:36 Mais c'est vrai que vous êtes également un artiste un peu plus âgé
08:39 et peut-être avez-vous plus de maturité
08:41 et avez-vous moins peur que d'autres
08:44 qui s'exposent ou en s'exposant ont peur de prendre des coups.
08:49 On va en parler juste après la pause.
08:50 Il est 12h13 et puis on va surtout parler du répertoire Goldman.
08:54 Et quand vous dites "on écrivait",
08:57 vous savez la part à chaque fois d'écriture entre l'un et l'autre ?
09:00 - Ah, le part, c'est 99% Jean-Jacques.
09:04 Moi, j'ai dû faire 1% derrière.
09:07 - Il est 12h14, j'espère que Jean-Jacques Goldman nous écoute.
09:11 J'adorerais cette idée.
09:13 - Oui, il peut nous appeler au Standard.
09:15 - Si il nous appelle, vous vous rendez compte.
09:18 - C'est gratuit !
09:19 - Et puis on salue un bon ami, je pense, de vous également,
09:21 qui est Christian Jean-Pierre,
09:23 qui est proche de Jean-Jacques Goldman, de vous.
09:26 - Qui est un très bon batteur.
09:27 - Excellent batteur avec qui j'ai travaillé longtemps à TF1
09:30 et que j'ai vu ce week-end d'ailleurs,
09:32 lorsque nous sommes allés voir Céline Dion et...
09:35 - Non, Vincent Niclot plutôt.
09:37 - Vous avez invité très gentiment à écouter les chansons de Céline Dion
09:42 et l'ami Christian était là.
09:44 La pause à tout de suite !
09:45 - Et pour poser vos questions à notre invité Michael Jones,
09:48 vous composez ce numéro sur Europe 1.
10:02 - Michael Jones est avec nous et il jouera tout à l'heure en live
10:05 des chansons de Jean-Jacques Goldman,
10:06 puisque ce soir, il est à Paris, l'héritage Goldman.
10:10 C'est les musiciens originels de Jean-Jacques Goldman,
10:14 les plus belles voix de la nouvelle scène française.
10:16 Et puis vous allez être un peu partout en France,
10:19 puisque demain vous serez à Aurillac, par exemple.
10:21 Vous serez à Aix-en-Provence, après-demain le 7.
10:23 Vous serez à Toulon le 8.
10:25 Vous serez à Nice le 9.
10:27 Vous serez à 10, à Grenoble le 10.
10:29 Tous les soirs, vous avez une date, donc c'est quand même du boulot, Michael Jones.
10:33 - On a 24 concerts en un mois.
10:36 - Oui, et vous enchaînez d'un jour à l'autre, Monsieur Boubouk.
10:40 Vous connaissez notre ami Olivier Guenet,
10:43 qui est appelé Monsieur Boubouk,
10:47 parce qu'il s'occupe de la page Facebook de l'émission.
10:49 Il y avait zéro invité le 28 août, lorsque nous sommes arrivés sur Europe 1.
10:53 Et vous savez combien aujourd'hui on a d'abonnés grâce à Monsieur Boubouk ?
10:57 - Sur la page Facebook ?
10:58 - Dites un chiffre.
10:59 - Allez, comme ça.
11:00 Combien on a d'abonnés sur la page Facebook de l'émission ?
11:02 - Dites un chiffre.
11:03 - Allez, 1 million.
11:04 - Oh là, c'est temps d'y aller.
11:06 - Vous êtes viré !
11:08 - Non, en fait, il y a des problèmes avec les sites, etc.
11:14 Ce qu'on ne sait pas, c'est qu'on peut acheter.
11:16 - Alors justement !
11:18 - Lui, visiblement, il ne les achète pas.
11:21 - Ah oui, je suis complètement honnête.
11:24 - Il n'achète pas non plus les pullovers qu'il porte.
11:27 - C'est ma grand-mère.
11:28 - Bon, alors justement, je voulais dire, Pascal, que parmi les dernières places disponibles
11:32 ce soir au Dôme de Paris, le concert est à 20h30 de Michael Jones.
11:36 On vous offre 4 places, alors appelez-nous pour les gagner au...
11:39 - 01 80 20 39 21.
11:41 - On donne l'adresse du Dôme de Paris.
11:43 - Oui, alors là, je ne l'ai pas soumis du tout.
11:45 - C'est vrai qu'il y a 4 places.
11:46 - C'est Porte de Versailles.
11:47 - Ah, pardon, oui, c'est vrai, c'est collé.
11:49 - C'était ce qu'on appelait le Palais des Sports, Jalis.
11:52 - C'était le Palais des Sports, avant qu'il n'y ait pas eu 4 places.
11:55 - C'était la plus grande salle avant Paris, avant Zénith, avant...
11:59 Il y avait l'Olympia, il y a eu après le Palais des Congrès, qui était déjà un peu plus grand,
12:04 et puis les grandes salles sont arrivées après, comme Zénith, Arena, etc.
12:08 Mais il n'y avait pas de si grande salle, jadis, dans Paris.
12:11 Je voudrais qu'on écoute des archives, et là, je remercie Sylvain Denis,
12:14 parce que les archives d'Europe 1, c'est exceptionnel.
12:17 Et c'est une mine, bien évidemment, et ce sont même des trésors.
12:21 Là, on est en 1995, c'est l'émission Top Live de Marc Toesca,
12:25 concert avec Michael Jones et Jean-Jacques Goldman. Écoutons.
12:28 * Extrait de « Je te donne toutes mes différences » de Michael Jones *
12:50 - On va être avec un auditeur dans une seconde.
12:53 Une deuxième archive, peut-être ? Une interview de Jean-Jacques Goldman avec Laurent Boyer.
12:57 - Les gens sont super sympas, ils ne sont pas du tout intrusifs.
13:01 Enfin, moi, pour ce qui me concerne, on me laisse vraiment tout à fait tranquille,
13:05 je me balade tranquillement, ils ne sont pas du tout harcelants.
13:10 - On est le 10 février 1999, et Jean-Jacques Goldman répondait à Laurent Boyer,
13:15 une autre archive d'Europe 1, on est toujours ce même jour du 10 février 1999.
13:20 C'est des interviews. À l'époque, Jean-Jacques Goldman donnait des interviews,
13:24 et il est donc avec notre camarade Laurent Boyer.
13:27 - Moi, je termine mon dernier concert, je ne rechante pas jusqu'à la télé d'après,
13:32 ou le concert d'après, je ne chante pas régulièrement.
13:35 Quand tu vois des gens comme Karol Fredericks, par exemple, ou Céline,
13:39 ce sont des gens qui chantent tout le temps, qui s'entraînent tout le temps,
13:42 comme quelqu'un qui joue au tennis, ou quelqu'un qui fait du violon,
13:45 ça demande un entraînement quotidien, que je ne fais pas.
13:48 Donc, évidemment, je le paye à un moment, sur scène en particulier.
13:52 Donc, pour remonter sur scène et chanter 5 jours sur 6,
13:56 il me faut effectivement plusieurs mois avant que la voix soit musclée,
14:02 et que ça se passe sans douleur.
14:05 - Alors ça, j'étais avec Vincent Niclot la semaine dernière,
14:07 et c'est des questions techniques qu'on aborde assez peu avec le grand public,
14:10 qui a le sentiment qu'on chante finalement comme on boit un verre.
14:15 Ce n'est pas exactement ça, Michael Jones ?
14:17 - Non, non, le corps vocal, c'est un muscle,
14:20 et c'est comme n'importe quel sportif, il faut s'entraîner,
14:23 il faut se reposer surtout, le sommeil est très important.
14:27 Donc, il y a un entraînement avant, pour avoir une voix à peu près bien,
14:35 et ensuite, il faut se réchauffer la voix,
14:38 comme on voit un sportif qui fait des réchauffements avant de monter sur le terrain,
14:43 c'est la même chose.
14:44 - Et il y a les doigts aussi ?
14:45 Et vous-même, vous êtes très attentif à ce que vous buvez,
14:49 à ce que vous mangez, à comment vous dormez,
14:52 peut-être du sport, il y a une hygiène de vie ?
14:55 - Obligatoirement, oui, surtout à mon âge.
14:57 Donc, maintenant j'ai un coach sportif,
14:59 et on essaye de demander des hôtels où il y a une salle de sport.
15:03 Surtout en hiver, parce qu'on ne peut pas sortir.
15:07 Moi, je n'ai pas le droit de courir depuis un accident de ski,
15:09 donc ça revient doucement.
15:12 Mais oui, du sport, il faut en faire, il faut avoir une hygiène de vie,
15:15 il faut faire gaffe à comment on mange, et ce qu'on mange.
15:19 Et si tout le monde faisait pareil, il n'y aurait pas de problème avec les agriculteurs.
15:24 Parce qu'on fait gaffe à ce qu'on mange,
15:26 parce que s'il y a un problème, c'est notre faute.
15:28 Parce que c'est nous qui achetons.
15:30 - Et vous êtes sensibilisé à cette cause-là ?
15:33 - Ah oui, très très sensibilisé à cette chose-là.
15:35 - Parce que votre père était agriculteur ?
15:36 - Pardon ?
15:37 - Votre famille était...
15:38 - Toute ma famille était agriculteur.
15:40 Après, mon grand-père, il a buffurqué, il est devenu greenkeeper sur un golfe,
15:45 et je suis né là-bas.
15:47 Mais oui, évidemment, toute la famille de mes parents, c'était tous agriculteurs.
15:52 Même en France, la famille de ma mère, c'était éleveur dans la Manche.
15:58 - On va évidemment échanger avec des auditeurs,
16:01 mais l'héritage Goldman, il y a tellement de chansons dans le répertoire,
16:06 je te donne "Envoie-le-moi", "Au bout de mes rêves", "Comme toi quand la musique est bonne".
16:09 Quelles sont les chansons aujourd'hui, pour ce jeune public peut-être,
16:12 qui trouvent un écho très fort,
16:16 les chansons qui sont peut-être le plus demandées aujourd'hui du répertoire de Goldman ?
16:20 - En fait, sur scène, il y a trois générations
16:24 qui connaissent tous le répertoire de Jean-Jacques.
16:27 Dans la salle, il y a quatre générations.
16:29 Il y a ceux qui ont mon âge, qui venaient nous voir à l'époque.
16:34 Il y a leurs enfants, leurs petits-enfants et leurs arrière-petits-enfants.
16:38 Et ils connaissent tous les textes par cœur.
16:41 Donc, en se rendant compte, par rapport aux chansons,
16:47 l'engouement qu'il y a pour certains.
16:49 D'ailleurs, avant la tournée, on avait choisi beaucoup de chansons,
16:55 et on les a essayées, on a fait quelques concerts de rodage,
17:00 où on a pu ensuite choisir les chansons pour le bon déroulement du spectacle.
17:05 Et tous les autres, il y en avait tellement qu'on les a mises dans un medley.
17:10 - Et quelles sont celles, par exemple, qui sont les plus demandées, ou la plus demandée ?
17:15 - Toutes. Honnêtement, il n'y a pas un moment où...
17:20 - Je te donne, par exemple, un succès plus important que d'autres,
17:24 de la même manière, "Né à Leidenstadt", qui est une sublime chanson.
17:29 - "Né en 17", évidemment, ça touche beaucoup de monde.
17:32 Je te donne, on a tellement massacré sur ce spectacle,
17:36 parce qu'on fait participer le public, sauf ce soir.
17:40 Sauf ce soir, parce que ce soir, j'ai un invité que j'ai rencontré à la Star Academy,
17:46 c'est Pierre Garnier, et donc il vient chanter avec moi ce soir.
17:50 - Qui a gagné !
17:51 - Il a gagné, mais j'ai eu le même pressentiment qu'avec Grégory Lemarchal,
17:57 c'est-à-dire que c'est quelqu'un qui avait un univers qui me plaisait, moi, en tout cas, beaucoup,
18:02 et quand on m'a invité à la Starac, j'ai demandé de chanter avec lui.
18:06 Et donc, à la fin de la chanson, je l'ai invité ce soir au Dôme,
18:10 il a accepté, et malgré le fait qu'il ait gagné, il vient quand même.
18:15 - Ça ne suffit pas !
18:17 On a tous une chanson préférée, peut-être, de Jean-Jacques Goldman,
18:21 "Puisque tu pars" est une chanson sublime, "Là-bas" est une chanson sublime,
18:26 - On les fait !
18:28 - "La vie par procuration" est formidable,
18:31 - "À nos actes manqués" aussi !
18:33 - Alors, en plus, c'est vrai que "À nos actes manqués" c'est lié à Carole Frédéric.
18:39 Moi, je pense à elle lorsque j'entends cette chanson, parce que je vous vois tous les trois ensemble.
18:43 - Pourtant, elle ne chante pas cette chanson, elle ne faisait que les choeurs.
18:46 Mais oui, il y a beaucoup de gens qui pensent que c'est une chanson de Matt Pokora,
18:52 parce qu'il l'a refait plus tard.
18:54 Mais là, c'est Céphase qui le chante avec moi,
18:58 et c'est super bien, le partage est génial,
19:02 un jeune de 30 ans avec un ancien de 72, et ça marche très bien.
19:07 - Vous voyez, c'est vous qui avez dit votre âge, moi je ne l'ai pas dit.
19:10 Mais c'est vrai que c'est sidérant quand on vous voit,
19:13 parce qu'on dirait un jeune homme, vous êtes habillé comme un jeune homme,
19:18 et vous avez la silhouette d'un jeune homme, la voix d'un jeune homme, l'énergie d'un jeune homme,
19:24 donc vous êtes notre jeune homme.
19:26 Il est 12h26 à nous de suite !
19:28 - Vous pouvez poser vos questions, Michael Jones,
19:30 notre amie des sourds Europe 1, 0182 30 921, et la page Facebook Pascal Proévo existe aussi.
19:36 - Et nous sommes donc avec Albane, parce que je crois que c'est Albane,
19:42 alors comment Albane a-t-elle gagné ?
19:44 - Elle a appelé au standard !
19:46 - Oui mais alors j'imagine qu'il y a plein de gens qui ont appelé,
19:48 et pourquoi Albane a-t-elle été la première ?
19:50 - Bonjour Albane !
19:52 - Oui bonjour !
19:53 - Et merci d'être avec nous Albane, vous habitez Paris ?
19:55 - Merci à vous !
19:56 Oui, je suis à Paris, en fait j'étais dans le métro,
19:58 donc c'est complètement incroyable, j'ai entendu le numéro de téléphone,
20:01 j'ai composé une première fois, je me suis trompée,
20:04 après je me suis dit bon, ça ne sert à rien,
20:07 j'ai quand même recommencé, et incroyable,
20:10 je suis tombée sur quelqu'un, et ils m'ont appelée,
20:12 donc je suis très émue !
20:13 - Vous avez gagné surtout 4 places !
20:15 - Bravo !
20:16 - Donc est-ce que vous savez avec qui vous allez venir ce soir,
20:19 voir Michael Jones ?
20:21 - Oui, je pense que je vais venir avec mon mari,
20:23 je vais demander à ma sœur et à une amie,
20:25 de toute façon je pense que je vais faire forcément des jaloux !
20:29 - Est-ce que vous connaissez très bien, à la folie, passionnément,
20:33 le répertoire de Goldman ?
20:35 - Oui, il me fait 50 ans en fait,
20:37 donc forcément, Jean-Jacques Goldman, Michael Jones,
20:43 vous avez bercé notre enfance,
20:46 et quand on entend vos chansons, on est toujours très émus,
20:50 et c'est rigolo, il y a deux soirs, il y avait un reportage
20:53 qui était retransmis sur France 5 je crois,
20:56 et j'ai regardé, j'étais super émue,
20:59 je trouve que vous avez un talent fou,
21:01 bravo et merci pour toutes ces années,
21:03 et j'espère encore de nombreuses !
21:05 - Michael Jones va vous dire un mot.
21:07 - Oui, alors en fait, vous n'en parlez pas vraiment,
21:12 mais en fait, si nous on existe encore,
21:14 c'est grâce à des gens comme vous, surtout,
21:16 c'est-à-dire que les gens qui nous suivent,
21:18 et qui se déplacent pour venir nous voir,
21:21 et ça c'est fantastique,
21:23 moi j'avais arrêté des grands spectacles,
21:26 quand Jean-Jacques a arrêté de faire des grandes salles,
21:31 et je ne pensais jamais de refaire ça,
21:33 et si je joue dans ces salles-là en ce moment,
21:36 c'est grâce à vous, c'est grâce au public,
21:38 c'est grâce au partenariat avec les radios aussi,
21:42 mais c'est surtout le public qui fait
21:44 qu'on peut continuer à faire ces chansons.
21:47 - Alban, est-ce que vous avez une chanson préférée de Goldman,
21:51 que la chorale de l'émission va vous interpréter peut-être
21:57 à la demande générale, et uniquement pour vous Alban ?
22:01 Est-ce qu'il y a une chanson que vous aimez particulièrement ?
22:04 - Je les aime toutes, mais j'ai un petit souvenir en fait,
22:08 j'avais 13 ans, je suis arrivée au Mexique,
22:12 et j'ai été invitée à un premier de l'an,
22:15 et je suis arrivée dans la pièce,
22:18 et c'était "Je marche seul",
22:20 qui était joué à l'époque,
22:22 donc "Je marche seul",
22:24 avec Jean-Jacques avec sa marinière sur la pochette.
22:28 "Je marche seul" et Jean-Jacques Goldman.
22:32 - Merci beaucoup, merci, il était très gâté.
22:35 - Mais non Alban, vous...
22:37 Comme un bateau dérive,
22:41 sans but et sans but,
22:45 je marche dans la ville,
22:48 tout seul et anonyme,
22:52 où la ville et ses pièges sont mes privilèges,
22:56 je suis riche de ça mais ça ne s'achète pas,
22:59 et je m'en fous, je m'en fous,
23:03 de tout,
23:05 de ces chaînes qui pendent à nos cours,
23:09 je m'en fous, j'oublie,
23:13 je m'en fous une parenthèse,
23:15 un sursis,
23:18 je marche seul.
23:20 - Là je vous laisse,
23:22 là je vous laisse parce que c'est pas facile.
23:24 Alors Alban, vous savez ce que vous faites Alban ?
23:26 Vous nous appelez demain, vous êtes d'accord ?
23:29 Pour nous dire comment c'était, nous on aime bien avoir un petit retour.
23:33 - Très bien, je vous rappelle.
23:35 - Voilà, vous nous rappelez demain,
23:37 il est 12h38, on marque une pause peut-être monsieur Olivier ?
23:40 - Oui, je vais dire Alban au cas où, moi je suis dispo pour venir avec eux.
23:44 - Non mais Alban vous avez déjà vu.
23:46 - Oui avec son mari, non pardon.
23:48 - Non là je dépasse les limites, pardon Alban.
23:51 - Vous avez déjà vu Michel Sardou le 16.
23:53 - Oui, je vais avec Laurent Tessier, pas avec vous apparemment.
23:57 - Que nous dites-vous Alban parce que je vous entends pas ?
24:00 - Je veux bien venir aussi.
24:02 - Avec Michel, bien sûr tout le monde veut bien venir.
24:05 - Ça tombe bien, Mascale a frais des places.
24:07 - C'est parfait, on fait un groupe et allez hop.
24:10 - Et comment il s'appelle le mari Alban ?
24:12 - Il s'appelle Fabrice.
24:14 - Fabrice, et il fait quoi dans la ville Marie ?
24:16 - Il est réalisateur en Europe 1.
24:18 - Il est réalisateur en Europe 1,
24:20 effectivement il est derrière la régie.
24:22 - Il fait quoi le mari Fabrice ?
24:25 - Il travaille en finance.
24:27 - Oh là là !
24:29 - Il y a de l'argent qui entre alors.
24:31 - Tous les Fabrice aiment l'argent apparemment.
24:33 - Ah les financiers là, c'est...
24:35 - Et vous avez des enfants Alban ?
24:37 - Oui j'en ai 4.
24:38 - 4 ans joli !
24:40 - Et je peux savoir comment il s'appelle les 4 enfants ?
24:42 - Alors il s'appelle Victor, notre aîné,
24:46 après Com, notre deuxième,
24:50 ensuite on a Aliénor et Amauri.
24:53 - Ah oui donc là c'est des très jolis prénoms,
24:56 Amauri, Aliénor, Com, Victor...
24:58 Et le papa fait de la finance ?
25:01 - Oui !
25:03 - Nous sommes plutôt dans une famille confortable,
25:09 cher Alban.
25:11 - Et dites-moi...
25:15 - Bah j'ai fini d'ailleurs, j'ai plus rien à dire.
25:17 - C'est un bon concert Alban en tout cas.
25:19 - On va le faire ce week-end en général,
25:21 si vous voulez, en mardi.
25:23 - Non bon, bon concert, vraiment bon concert.
25:25 Non ce que je voulais dire, est-ce que les enfants aiment Goldman ?
25:27 C'était ça auquel je pensais.
25:29 Est-ce que la tradition est passée d'une génération ?
25:34 - Alors ils écoutent, mais c'est vrai que c'est plus une génération de rap en fait.
25:39 Donc voilà, c'est autre chose.
25:43 Ils sont allés écouter PLK je crois ce week-end,
25:46 à Toulouse.
25:48 C'est autre chose.
25:50 - Alors quand Cole, Victoire et Alienor
25:53 aillent pour le rap, évidemment,
25:55 ça doit faire bouiller la scène musicale.
25:58 - Je crois que dans leurs soirées,
26:00 ils passent chez du Goldman, en fait,
26:02 ils passent beaucoup de musique que nous on écoutait.
26:04 - Ah oui, ça c'est vrai. Alors quand ils font la fête, vous avez raison,
26:06 en concert, ils vont parfois voir des concerts
26:09 ou des artistes qui bien normal,
26:11 les plus anciens ne connaissent pas forcément.
26:13 Mais lorsqu'ils passent, lorsqu'ils vont en soirée,
26:16 moi je suis comme tout le monde, je vais de temps en temps,
26:18 l'été, chercher mes enfants qui ont 22, 23 ans,
26:21 dans une boîte de nuit, tu rentres dans la boîte de nuit à 3h du matin.
26:23 - Vous rentrez dans la boîte de nuit ?
26:24 - Oui, et tu n'entends que des...
26:26 Tu entends dans la même boîte de nuit dans laquelle tu allais il y a 40 ans
26:29 les titres sur lesquels nous dansions et nous chantions.
26:32 - C'est une chose que les gens ne savent pas,
26:34 c'est que le rap ça existe depuis très longtemps.
26:37 C'est-à-dire par exemple, le Golden Gate Quartet
26:40 rappait des gospel à l'époque.
26:42 - C'était vraiment du rap ça ?
26:44 - Oui, c'était déjà la diction avec le rythme,
26:47 parce que c'était un groupe vocal, il n'y avait pas d'instrument.
26:49 Et donc l'instrument c'était la voix et il rappait déjà.
26:54 - Vous avez été tenté à un moment de changer d'univers musical
26:57 et d'inventer pourquoi pas une chanson en rappé ?
27:00 - Non, il y en a qui font ça très bien, moi je serais nul.
27:04 Moi je suis musicien, artiste avant tout
27:07 et moi j'aime quand ça chante, je suis gallois.
27:10 Donc c'est notre instrument national, c'est la voix.
27:13 Donc moi j'aime quand ça chante.
27:15 Mais j'apprécie quand ça rappe avec un beau texte qui est dynamique.
27:22 Par exemple, quelqu'un comme M. C. Solar, c'est fabuleux.
27:25 - M. C. Solar dont ce matin, on blinde Roche,
27:28 - A consacré sa partition.
27:30 - C'était la partition hier matin ou ce matin ?
27:32 - Ce matin, il fête son anniversaire aujourd'hui.
27:34 - Exactement.
27:35 Il est 12h42 et nous marquons une pause
27:38 et puis on va chanter, on a envie de chanter quand même
27:41 parce que cette actualité est assez sombre.
27:43 - Il chante très bien.
27:45 - Il n'y aurait pas jusque là.
27:47 - Surtout le lundi.
27:49 - A tout de suite.
27:51 - A tout de suite avec Michael Jones, notre invité sur le repas de Zaret.
27:54 Michael Jones.
27:55 - T'avais dit la galloise.
27:57 C'est comment l'accent gallois d'ailleurs ?
27:59 - Je ne pourrais pas vous le faire, peut-être que Michael pourrait nous le faire.
28:02 - Je peux vous parler un peu comme ça, tu vois Boyo ?
28:04 - J'ai compris quand même.
28:06 - Sinon, je peux pour le week-end prochain, vous faire une petite chanson qui fait...
28:13 (Musique)
28:40 - Je condensais.
28:41 - Voilà, chacun aura reconnu, bien sûr, M. Boubou, que vous aurez reconnu cet hymne.
28:44 - Bien sûr, bien sûr, Pascal, oui.
28:46 - Qui a un partenaire avec le même hymne, c'est les Bretons.
28:50 - Ah !
28:52 - Je dis ça pour Pascal parce que je ne sais pas s'il se considère breton ou non,
28:56 parce qu'il y a débat à Nantes.
28:57 - Mais non, il n'y a pas de débat, nous sommes colonisés par l'État français depuis 1450.
29:02 - Voilà, c'est ça.
29:03 - L'Oxcan de Bretagne a laissé le duché à la France.
29:06 - On partage le même hymne national.
29:08 - Exactement, il est 12h44, à tout de suite.
29:10 - À tout de suite sur Europe 1.
29:12 - Europe 1.
29:13 - Pascal Praud et vous.
29:14 - Juste un mot de Jacques, parce que Jacques, vous nous attendez depuis 45 minutes,
29:18 même si, comme tous les jours, on est un peu pressé.
29:20 Vous vouliez témoigner de votre amour pour Jean-Jacques Gollemann.
29:23 Bonjour Jacques.
29:24 - Oui, bonjour Pascal et bonjour McGill.
29:26 - Bonjour.
29:27 - On fait partie de la même génération avec McGill, parce que moi j'ai 69 ans
29:32 et j'ai eu la très très grande chance de voir Gollemann en concert avec vous
29:38 et ça a été... on ne pouvait pas s'imaginer à l'époque quel événement ça aurait pu être dans ma vie.
29:44 Et Gollemann, bien évidemment, fait partie de ma vie toute entière.
29:49 Il ne se passe pas une semaine sans que j'écoute sa musique, ses chansons,
29:53 qui sont pour la vie entière dans le patrimoine français.
29:59 Et moi je le compare à Brel, qui est inoubliable,
30:03 et bien Gollemann sera inoubliable dans 30 ans.
30:06 - Oui, sauf que Brel n'était pas français.
30:08 - Oui.
30:09 - J'vous interromps parce qu'on est très très en retard.
30:12 Merci Michael.

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