L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 04 mars 2024

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 04 mars 2024 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Elle.
00:00:05 Mesdames, Messieurs, c'est Les Auditeurs ont la Parole. Il est 13h.
00:00:09 Jusqu'à 14h30, Les Auditeurs ont la Parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:19 Je salue Franck, tiens, qui a fait le 32/10. Bonjour Franck.
00:00:22 Bonjour Eric.
00:00:23 D'après l'Observatoire des Inégalités, si vous gagnez 3 800 euros net par mois après impôts, vous êtes riche. Franck, d'accord avec ça ?
00:00:32 Non, je ne suis pas d'accord. Il y a un gros problème. Je ne gagne pas ça moi du tout.
00:00:36 Oui.
00:00:37 Non, je suis grave... Non, on va avoir su la tête. Tant mieux pour ceux qui gagnent ça.
00:00:41 Et moi, ce n'est pas mon cas avec ma femme. Ce n'est pas mon cas du tout.
00:00:44 Ça dépend d'où on est, bien évidemment. Franck, vous restez avec nous.
00:00:47 Vous nous direz, puisqu'on parle argent, vous nous direz ce que vous pensez de cette sortie de l'Observatoire des Inégalités.
00:00:52 Tout de suite, c'est le rappel des titres avec vous Agnès Bonfillon.
00:00:55 A moins d'une énorme surprise, la France va devenir le premier pays à inscrire le droit à l'avortement dans sa constitution.
00:01:02 Pour cela, députés et sénateurs sont réunis cet après-midi en congrès à Versailles.
00:01:07 Séance qui débutera à 15h30.
00:01:10 Il ne faut pas attendre qu'un droit soit menacé pour le protéger, a dit ce matin sur RTÉ Eric Dupond-Moretti.
00:01:17 Le garde des Sceaux sera l'invité du 1945 d'MCI ce soir après le vote.
00:01:23 L'expulsion de l'imam Madjoubi vers la Tunisie, validée par le tribunal administratif de Paris, déjà renvoyée dans son pays.
00:01:31 Il avait déposé un recours. Cet imam du Gard se voyait reprocher des propos anti-français.
00:01:36 Il avait notamment qualifié le drapeau tricolore de drapeau satanique.
00:01:40 Et puis toujours en colère, les chauffeurs de taxi des opérations escargot sont organisés dans de nombreuses grandes villes.
00:01:47 Le transport de plusieurs patients en même temps imposé par l'assurance maladie, ça ne passe toujours pas.
00:01:53 La concurrence des VTC non plus, d'où ces mobilisations à Nîmes, Rennes, Bordeaux, Toulouse ou encore Paris.
00:02:00 On passe à la météo.
00:02:02 Le ciel bleu n'aura pas duré longtemps, Louis Baudin.
00:02:05 Oui, il va persister un peu cet après-midi en Ile-de-France, par exemple, sur cet axe allant du Massif central à la frontière belge.
00:02:12 Normalement, le soleil devrait résister une partie de l'après-midi.
00:02:15 Plus à l'est, on aura aussi du temps sec, mais avec encore quelques nuages.
00:02:18 Puis près de la Méditerranée, là aussi, le soleil va s'imposer, beaucoup mieux que la journée d'hier.
00:02:23 Avec un peu de mistral et d'autres montagnes, il restera un petit risque d'averses sur la Corse.
00:02:26 Et puis dans l'ouest, arrive déjà la perturbation suivante.
00:02:29 Elle est très active, elle donne plus de vent que prévu, plus de 5 km/h en ce moment sur les côtes bretonnes, avec de la pluie.
00:02:34 Puis, qui progressera de la Bretagne au Pyrénées en cours d'après-midi.
00:02:38 Pyrénées, où on retrouvera un petit peu de neige.
00:02:40 Je profite pour signaler qu'il y aura toujours un très fort risque d'avalanche sur les Pyrénées, et notamment sur les Alpes, cet après-midi.
00:02:46 Les températures, 9 à 12 degrés du nord au sud.
00:02:49 On est à peu près dans les valeurs de saison, et 12 à 15 près de la Méditerranée.
00:02:53 Je n'ose même pas vous demander pour demain, du coup.
00:02:55 Demain, on reprend le parapluie.
00:02:57 Des averses en forme de pluie, de neige en montagne, il ne va pas manquer.
00:03:00 Il n'y a que près de la Méditerranée où on conservera un temps un peu plus ensoleillé, avec l'aide du vent.
00:03:04 Merci Louis.
00:03:05 Merci Louis, et à demain Agnès, demain midi sur RTL, bien évidemment pour RTL midi, comme tous les jours.
00:03:10 Bonjour Lisa Marie.
00:03:11 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:13 Vous arrivez, vous vous installez sur votre petit bureau, avec toutes vos feuilles, votre petit stylo.
00:03:18 Mon cul sur l'igneur, j'ai tout.
00:03:20 J'ai juste envie de vous dire, et les messages sur le répondeur.
00:03:24 Aujourd'hui, 4 mars 2024, c'est la journée mondiale de lutte contre l'obésité.
00:03:28 Marie a souhaité témoigner aux 30 de 10.
00:03:31 J'appelle au sujet de l'obésité, donc je suis victime de cette maladie, puisque j'apprends que c'est une maladie.
00:03:38 Je pèse 101 kilos pour 1m53, j'ai 63 ans.
00:03:43 Pourquoi je suis grosse, pourquoi j'ai grossi ? Moi j'ai petite, on m'appelait la brindille.
00:03:48 Et là maintenant, on m'appelle le gros gorgon, et il n'y a rien.
00:03:52 Il n'y a rien, pour nous les malades de l'obésité, il n'y a rien.
00:03:55 Et vous pouvez vous aussi témoigner aux 30 de 10, et sur l'application RTL, c'est au programme des auditeurs, on la parole aujourd'hui.
00:04:02 On en parlera vers 14h, c'est ça, de l'obésité ?
00:04:05 Exactement. Je voudrais également vous faire écouter un message de Francis,
00:04:08 concernant les cambriolages qui explosent et qui ont lieu désormais la journée, et même en présence des habitants.
00:04:14 Pas d'alarme du côté de chez Francis, mais pas de cambriolage non plus.
00:04:18 Bonjour à tous les auditeurs RTL, bonjour Lisa Marie, et bonjour Eric Brunet.
00:04:23 Je voulais témoigner du fait que, ici, dans notre petite campagne de Franche-Comté,
00:04:28 il n'y a quasiment aucun cambriolage, car je crois que les cambrioleurs auraient plutôt intérêt à ne pas s'aventurer chez nous.
00:04:35 Et nous veillons les uns sur les autres de notre quartier ridencel.
00:04:40 Merci à tous, et passez une bonne journée, au revoir.
00:04:42 Oui, enfin bon, il y a déjà dû y avoir des cambriolages en Franche-Comté quand même, hein, faut pas non plus exagérer.
00:04:48 Mais ça, c'est une des clés, c'est des riverains qui s'organisent, qui veillent un petit peu pendant les vacances,
00:04:55 qui se téléphonent, qui se préviennent, ça s'appelle la solidarité.
00:04:59 Enfin, notre premier sujet, 3860 euros net par mois si vous êtes célibataire,
00:05:04 c'est le salaire à partir duquel vous êtes considéré comme riche en France,
00:05:08 et ce chiffre a inspiré Pierre sur les salaires de nos élus.
00:05:11 Est-ce que 3000 euros, on les considère comme riches ?
00:05:15 Donc, nos élus ont besoin de 30 sous, pourquoi sont-ils payés 10 000 euros par mois ?
00:05:20 3000, ça leur suffit amplement, ils sont considérés comme riches.
00:05:24 Voilà, ça c'était ma petite réflexion.
00:05:28 Et merci Pierre pour cette petite réflexion, et pour réagir à votre tour,
00:05:31 vous composez le 30 de 10, ou vous pouvez également nous écrire sur l'application RTL, et tout de suite, vous avez la parole.
00:05:38 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:05:44 On est avec Franck, qui est en Mayenne, qui nous a appelé.
00:05:48 Franck, toujours là, bonjour, rebonjour.
00:05:50 Oui, toujours, rebonjour Eric.
00:05:51 Je vous passe la parole dans un instant, mais je voudrais profiter de la présence de Martial You,
00:05:56 qui est éditorialiste économique pour RTL, et pour M6 d'ailleurs.
00:06:00 Martial, bonjour.
00:06:01 Bonjour.
00:06:02 Bon, alors, il y a donc en France un observatoire des inégalités, très bien,
00:06:06 et il a statué sur le fait que si on gagne, c'est bien ça, 3860 euros nets par mois,
00:06:12 si on est célibataire, et c'est 3860 euros une fois qu'on a payé les impôts.
00:06:17 Après impôts, c'est vraiment la dernière ligne sur la fiche de salaire, une fois que le prélèvement à la source a été prélevé.
00:06:22 Donc, on considère qu'on est riche en France.
00:06:25 D'ailleurs, qui considère qu'on est riche en France ?
00:06:27 C'est l'observatoire des inégalités ? C'est les Français eux-mêmes ?
00:06:30 Non, l'observatoire fait ce calcul-là en prenant le salaire médian que gagnent les Français en le multipliant par deux.
00:06:37 Parce qu'on estime que le seuil de pauvreté, c'est le salaire médian divisé par deux,
00:06:42 donc il part du principe que le salaire le plus élevé et à partir duquel on est riche,
00:06:46 c'est quand on multiplie ce salaire médian par deux.
00:06:48 Alors, si on est à 3860 euros nets par mois dans le département de la Creuse, par exemple,
00:06:54 ou de la Corrèze, qui sont des départements ruraux, après avoir payé les impôts,
00:06:58 on est beaucoup plus à l'aise que si on travaille et si on vit au cœur de Paris, par exemple.
00:07:03 Bien sûr, c'est évidemment un des éléments.
00:07:06 C'est que le niveau de vie, le coût de la vie au quotidien ou même le prix du logement
00:07:12 n'ont rien à voir entre Paris ou des départements ruraux, comme vous le dites.
00:07:16 Et c'est la différence qui fait que...
00:07:18 Ou si on est fonctionnaire, c'est ça que vous dites ?
00:07:20 Oui. Franck ?
00:07:21 Non, ça dépend des salaires. Vous avez des départements, vous avez des bons salaires.
00:07:26 Moi, je vois sur Mayenne, dans le secteur de la Mayenne, c'est un des salaires les plus bas.
00:07:31 Vous prenez Rennes qui est à 35 km de Laval, vous gagnez plus cher.
00:07:35 Oui.
00:07:36 Voilà.
00:07:37 Moi, ça répercute un peu le coût de la vie en réalité.
00:07:40 Vous voulez dire qu'il y a des départements...
00:07:42 Qui sont payés moins cher que d'autres départements.
00:07:44 Ça dépend de la vie, ça dépend de beaucoup de choses.
00:07:47 C'est sûr que Rennes, il y a la vie aussi qui n'est pas la même.
00:07:49 Mayenne n'a pas la même vie que vous avez dans le département entre le 53 et le 35.
00:07:54 C'est sûr qu'il y a une différence entre les deux.
00:07:56 Moi, je vois entre moi et ma femme,
00:07:59 moi, je touche 1 400 € de malheureusement je suis en arrêt de maladie,
00:08:03 ma femme en touche 1 500 €.
00:08:04 Mais sur les 1 500 €, je n'ai pas encore déduit l'essence et l'usure de ma voiture.
00:08:09 Ça veut dire que si je déduis ce qu'elle a,
00:08:11 elle fait 30 km aller et 30 km revenir, nous sommes à 60.
00:08:14 J'ai plus de 200 € à enlever de gasoil par mois.
00:08:18 Attendez Franck, ça c'est intéressant, Martial You,
00:08:21 c'est que c'était la deuxième question que je voulais vous poser Martial.
00:08:24 C'est que les actifs classe moyenne, on va dire,
00:08:28 qui sont entre 1 500 et 2 000 €,
00:08:30 sont ceux qui douillent, pardon pour cette trivialité, le plus en France.
00:08:35 C'est exactement ce que montre un autre observatoire qui est l'OFCE.
00:08:40 C'est un organisme économique et qui montre qu'effectivement,
00:08:43 sur la crise inflationniste qu'on vient de vivre,
00:08:45 ceux qui ont le plus souffert évidemment de la hausse des prix,
00:08:48 ce sont précisément ceux qui sont entre 1 500 et 2 000 € par mois.
00:08:52 C'est quand même un Français sur trois qui gagne ce salaire-là.
00:08:56 Et là évidemment, le niveau de vie, le pouvoir d'achat a baissé pour cette catégorie-là.
00:09:03 C'est la plus forte baisse d'ailleurs, toute catégorie confondue.
00:09:06 On a perdu 0,8 % de pouvoir d'achat au cours des derniers mois.
00:09:10 Alors que lorsque vous regardez les 10 % les plus riches,
00:09:14 c'est-à-dire ceux qui gagnent au-delà de 4 000 €
00:09:16 quand on est célibataire après impôt par mois,
00:09:19 ceux-là ont augmenté leur niveau de vie de 1,2 %.
00:09:22 - Je suis tout à fait d'accord. - Oui, parce que tout simplement...
00:09:24 - Alors pourquoi les 1 500, 2 000 € perdent ?
00:09:29 - Parce qu'eux n'ont pas les aides.
00:09:31 Le bouclier tarifaire, le chèque carburant,
00:09:35 l'indexation du SMIC sur l'inflation,
00:09:39 ça n'existe pas quand vous êtes au-dessus de 1 500 €,
00:09:42 puisque vous êtes au-dessus du SMIC.
00:09:43 Donc vous n'avez pas tous ces avantages-là.
00:09:45 Mais en revanche, vous avez la hausse des prix du quotidien, évidemment.
00:09:48 Et à l'inverse, lorsque vous êtes plus riche,
00:09:51 vous avez bénéficié en général d'un bien immobilier
00:09:54 qui a pris de la valeur au cours des dernières années,
00:09:56 vous avez des placements financiers,
00:09:58 ou vous avez de l'épargne qui ont progressé au cours des derniers mois.
00:10:01 - D'accord, compris.
00:10:02 Franck, restez avec nous, je vous reprends dans une poignée de secondes.
00:10:05 - C'est pas ceci, Eric.
00:10:06 - Nous serons rejoints d'ailleurs par Richard et Ludovic, à tout de suite.
00:10:09 13h14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:10:16 13h14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:10:36 - Ah si j'étais riche, ça, ça doit être Ivan Rebroff.
00:10:39 Mais mesdames, messieurs, on n'était pas nés.
00:10:42 Franck, vous m'avez dit que vous êtes environ à 1350-1400 nets par mois.
00:10:51 Qu'est-ce qui a le plus touché votre niveau de vie ?
00:10:57 Vous parliez du gasoil, de l'essence, des carburants ?
00:11:00 - Oui, du gasoil, et malheureusement, le restaurant, vous n'en faites pas des restaurants.
00:11:04 Vous n'allez pas les week-ends aller faire un petit restaurant, déjà.
00:11:07 Vous avez envie de partir, bah tiens, on se dit on va partir une semaine, mais non, vous pouvez pas.
00:11:12 Parce que vous avez pas l'effort, vous payez toutes les factures.
00:11:14 Moi, je vois l'augmentation de mon électricité pour là, pour ce mois-ci, on parle même pas, c'est même pas la peine.
00:11:21 Vous calculez toutes les frais que j'ai à côté, c'est même pas la peine d'y penser.
00:11:25 Vous ne pouvez pas, à l'heure actuelle.
00:11:26 Vous arrivez même pas à en mettre de côté.
00:11:29 Quand vous calculez votre loyer, votre électricité, votre carburant de voiture,
00:11:34 vous calculez pour manger aussi, parce qu'il faut bien manger aussi, tout ce qui est à côté.
00:11:38 Mais vous arrivez à la fin du mois.
00:11:39 - Il vous reste quoi ? Donc vous, vous êtes à 1350 nets, votre épouge est environ à 1500.
00:11:45 - Oui, nous sommes à 2008.
00:11:47 Vous voyez, 2008, vous enlevez le loyer, vous enlevez l'électricité, vous enlevez, bah oui, après il vous faut bien aussi le téléphone.
00:11:55 Il vous faut bien tout ce qui est à côté.
00:11:57 Vous enlevez aussi les frais de la voiture, parce qu'il ne faut pas rêver, j'ai des frais de la voiture.
00:12:01 Ma voiture, elle a 150 000 km.
00:12:03 Bon, après, je l'entretiens, il faut l'entretenir, parce que sinon, j'aurai plus de frais que ça à faire.
00:12:07 Mais quand vous calculez tout ça, quand je vois...
00:12:10 - Martial ? Attends, attends, attends, Franck, je vous mets sur pause une seconde.
00:12:15 Martial You, lui, statistiquement, Franck et son épouse, à 2800 nets par mois,
00:12:21 ils sont considérés comme classe moyenne, mais j'ai envie de dire que... classe moyenne, classe moyenne...
00:12:27 - Oui, alors ça, c'est un des combats pour moi à mener, c'est que ce que dit Franck est intéressant,
00:12:34 c'est ce qu'on appelle les dépenses incompressibles.
00:12:39 Et ce n'est pas forcément toujours calculé comme tel dans un budget.
00:12:44 C'est-à-dire que lorsque vous prenez, il le citait, l'abonnement téléphonique,
00:12:49 lorsque vous rajoutez l'abonnement à la box,
00:12:52 tout ça, ce sont des choses dont vous ne pouvez pas réellement vous passer en réalité,
00:12:55 mais qui ne sont pas intégrées comme les dépenses contraintes.
00:12:57 Vous ajoutez la plateforme de streaming, parce que, ben voilà, on a envie d'avoir Netflix, ou Amazon Prime, ou autre.
00:13:05 Tout ça coûte, tout ça est prélevé mensuellement,
00:13:09 ce qui fait qu'au 10 du mois, vous vous retrouvez avec une situation où vous êtes dans le rouge financièrement.
00:13:14 Et ça n'est pas calculé comme ça.
00:13:16 Et c'est aussi, lorsqu'on doit se priver de ça, ce dont je viens de vous parler,
00:13:20 c'est ce qui donne ce sentiment de déclassement.
00:13:22 C'est-à-dire que le jour où vous vous dites, si Franck se dit, à un moment donné, on ne peut plus s'en sortir,
00:13:26 il faut arrêter l'abonnement Netflix, vous avez le sentiment d'être mis sur le banc de la société, à côté.
00:13:31 Et c'est ça qui donne ce sentiment de colère qu'on ressent.
00:13:34 - Alors, attendez Franck, Ludovic est avec nous. Bonjour Ludovic.
00:13:38 - Bonjour, moi je vais bondir là, parce que...
00:13:41 - Alors, allez-y Ludovic, vous vous appelez d'où d'abord ?
00:13:43 - Alors, j'appelle du Finistère, j'appelle de Morlaix.
00:13:45 - Je vous écoute, vous avez 32 10. Est-ce que vous êtes au-delà des 3 800 euros ?
00:13:51 - Oui, je suis au-delà des 3 800 euros.
00:13:55 En attendant, j'ai regardé le dernier virement que je me suis fait, parce que moi je suis indépendant.
00:13:59 Donc, je me suis fait un virement de 4 250 euros de salaire.
00:14:03 Mais pour gagner ce salaire-là, je fais 51 heures par semaine.
00:14:07 Je fais 77 000 kilomètres par an.
00:14:10 J'ai 1 200 euros de loyer, 350 euros d'électricité par mois.
00:14:16 J'ai tout un tas de charges, parce que...
00:14:20 Alors, je suis divorcé et j'ai mes enfants à charge avec mon ex-femme.
00:14:24 Mon ex-femme, elle ne gagne pas un gros salaire.
00:14:26 Donc du coup, elle ne peut pas payer...
00:14:28 Elle paye une partie de la nourriture de la grande qui fait des études.
00:14:31 Moi, je paye le loyer, je paye le déplacement.
00:14:34 Tout ça, c'est un partage qu'on a fait comme ça.
00:14:37 À la fin du mois, en gagnant 4 250 euros par mois.
00:14:41 Il me reste, pour faire un peu d'économie, et pour la deuxième, qui est derrière,
00:14:48 entre 500 et 625 euros.
00:14:52 C'est confortable.
00:14:54 Je n'ai pas compté la bouffe.
00:14:56 C'est-à-dire que vous vous dites qu'il est scandaleux que l'Observatoire des Inégalités considère qu'à 3 800 euros, on soit riche.
00:15:03 Tout à fait.
00:15:04 Parce que je veux conclure à la femme riche.
00:15:07 J'ai une voiture qui a 208 000 kilomètres, un diesel, que je ne peux pas changer parce que je n'ai pas les moyens de l'échanger.
00:15:13 Non mais...
00:15:15 Éric, je ne comprends pas, il va falloir m'expliquer.
00:15:18 Moi, je suis en arrêt.
00:15:20 Je faisais des heures aussi, autant d'heures que lui.
00:15:22 Autant d'heures que lui, je faisais avant d'être en arrêt.
00:15:25 Je gagnais exactement net par mois 2 000 euros.
00:15:28 Oui.
00:15:29 Je faisais autant d'heures que lui.
00:15:30 Vous faites autant d'heures que moi que je faisais à 2 000 euros et vous n'y arrivez pas, vous ne gagnez que 500 euros à la fin du mois.
00:15:36 Monsieur, je donne 58 % de ce que je gagne à l'État.
00:15:41 Ah, pas d'accord.
00:15:42 Ça veut dire que si vous gagnez...
00:15:44 Moi, j'ai toujours dit ça.
00:15:45 Je préfère payer des impôts et bien gagner ma vie.
00:15:47 Aujourd'hui, ce que je vais faire, c'est que je vais aller m'immatriculer à l'étranger et je ne paierai plus d'impôts sur le revenu en France.
00:15:54 Et là, je vais gagner décemment ma vie.
00:15:56 Parce que j'en ai ras-le-bol.
00:15:57 Si vous payez des impôts, c'est...
00:15:58 Vous faites Ludovic ou vous faites quel métier ?
00:16:02 Je suis indépendant, je suis profession libérale, je suis formateur indépendant.
00:16:06 D'accord.
00:16:07 Donc voilà.
00:16:08 Mais en contrepartie, vous vous rentrez chez vous tous les soirs, moi je suis en déplacement tout le mois, je ne vois pas mes enfants ou je les vois sur Internet.
00:16:16 Donc voilà, je ne profite pas parce que je travaille 5 à 6 jours par semaine sur 7.
00:16:23 Vous faites vos 35 heures et c'est terminé, donc il faut aussi remettre dans le contexte.
00:16:30 Oui.
00:16:31 Attendez, attendez, Ludovic, Martial.
00:16:33 Alors, quand on parle des classes moyennes, je trouve que Ludovic, moi je trouve épouvantable qu'on le considère comme riche.
00:16:40 Parce que voilà, il est typiquement la classe moyenne, il est très fiscalisé, il paie beaucoup d'impôts, il y arrive limite.
00:16:49 Il a 4000 euros, mais attention, on parle de père de famille qui paie une prestation compensatoire à son épouse et qui élève ou qui co-élève deux enfants.
00:17:00 Donc attention.
00:17:01 Tout à fait.
00:17:02 Voilà, attention.
00:17:03 C'est normal.
00:17:04 Et bien moi, je ne trouve pas qu'en observateur extérieur, je ne trouve pas qu'il ait le profil d'un riche en France.
00:17:09 Alors, je précise simplement par rapport à ce que vous dites, Ludovic, lorsqu'on dit 3860 euros par don, c'est pour un célibataire.
00:17:18 C'est-à-dire que là, je regarde, j'ai sous les yeux le tableau de l'observateur des inégalités.
00:17:24 Dans votre cas, c'est-à-dire famille finalement monoparentale avec un enfant à charge en l'occurrence.
00:17:31 J'en ai deux.
00:17:32 Il en a deux.
00:17:33 Avec deux enfants à charge, vous seriez riche si vous gagnez 6948 euros.
00:17:38 Donc là, vous êtes effectivement dans la classe moyenne, mais c'est cette classe moyenne qui a le sentiment qu'il y a encore 10 ou 15 ans,
00:17:45 on pouvait prendre un mois de vacances, on pouvait payer les études de ses enfants sans trop s'inquiéter et mettre de l'argent de côté.
00:17:52 Je suis d'accord avec vous, Ludovic.
00:17:54 Aujourd'hui, c'est pour votre catégorie, ce que vous représentez.
00:17:58 Et finalement, vous êtes dans les deux spectres, que ce soit Franck ou Ludovic, de cette classe moyenne qui est à la fois large en termes de revenus,
00:18:05 mais qui se retrouve dans la même situation de difficulté à la fin du mois parce que c'est cette catégorie-là qui a du mal à finir le mois.
00:18:11 Les loyers, les carburants, les à-côtés, les box et les Netflix et compagnie, la réalité, c'est que,
00:18:17 c'est que, voilà, vous l'avez très bien dit, Martial You, on est ponctionné et renoncer à ça, c'est du confort de vie.
00:18:24 Aujourd'hui, ça fait partie des prélèvements, c'est plus du luxe pour beaucoup de Français.
00:18:28 C'est des dépenses qu'on trate.
00:18:29 Oui. À tout de suite.
00:18:31 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:18:35 Eric Brunet.
00:18:36 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:18:39 Un Français sur deux gagne moins de 2000 euros par mois pour l'Observatoire de la Santé.
00:18:45 Un célibataire est riche, il gagne 3860 euros, net, après même, après le paiement des infos.
00:18:52 Qu'en pensez-vous ? Tiens, Victor, j'imagine au standard qu'on a beaucoup de messages écrits. Bonjour mon Victor.
00:18:57 Bonjour Eric, bonjour à tous. Oui, beaucoup de messages écrits, comme toujours, sur notre application RTL et sur notre page Facebook.
00:19:02 Olivier Depuis la baule.
00:19:03 Vous m'apprenez à l'instant que je suis riche, je gagne plus de 3800 euros et pourtant je n'ai pas la sensation de rouler sur l'or.
00:19:10 Christelle a bondu.
00:19:11 Il ne faut pas prendre les revenus, juste prendre les revenus, mais aussi déterminer notre niveau de richesse en fonction du patrimoine.
00:19:18 Et puis après 13h30, on parle de cambriolage.
00:19:20 Vous êtes vous déjà fait cambrioler ? Appelez le 3210 si c'est le cas.
00:19:23 Gwénola a déjà réagi sur notre page Facebook. En trois ans, deux de mes amis se sont fait cambrioler.
00:19:28 Et à chaque fois, c'était l'après-midi.
00:19:30 Ah oui, on parlera de cette recrudescence des cambriolages en pleine journée, tout à l'heure, à partir de 13h30, dans quelques minutes, mesdames, messieurs.
00:19:37 Allez, je vais prendre, qui je prends ? Richard, par exemple. Bonjour mon cher Richard.
00:19:42 Richard, êtes-vous là mon cher Richard ? On me dit que vous êtes du côté de Lyon.
00:19:47 Ah, il a peut-être appuyé sur la touche muet de son téléphone.
00:19:51 Je suis là ! Je suis là ! Je suis là ! Bienvenue.
00:19:55 Bon Richard, êtes-vous riche selon les statistiques ?
00:19:59 Non, parce que mon banquier m'envoie toujours des SMS comme quoi je suis à découvert.
00:20:04 Même en gagnant 3 500 euros net par mois, ma femme ne travaille pas.
00:20:09 Et l'essentiel de cet argent passe dans la hausse du coût de la vie, dans les factures, dans l'électricité, dans le gaz,
00:20:17 dans tout ce qui fait que pour vivre en France, il faut payer très très cher.
00:20:22 Et dans la région lyonnaise, vous avez un loyer sur ces 3 500 euros ?
00:20:26 Alors non, je n'ai plus de loyer parce que j'ai soldé mon emprunt.
00:20:30 Mais voilà quoi. Il y a très peu de temps, j'avais encore 700 euros de crédit sur ce bâtiment.
00:20:36 Richard, ça veut dire ? Alors selon l'Observatoire des inégalités Marcialio, Richard n'est pas riche parce qu'il est à 3 500 euros par mois, mais ils sont deux.
00:20:45 Alors ils sont deux, c'est un couple sans enfant, Richard ?
00:20:48 Oui, tout à fait.
00:20:50 Donc, couple sans enfant, on considère que l'on est riche à partir de 5 790 euros.
00:20:56 Vous êtes encore en dessous, je vous rassure.
00:20:58 Vous êtes encore classe moyenne selon les statistiques.
00:21:01 Exactement. On est riche simplement quand le banquier ne vous appelle plus, comme je vous le disais,
00:21:06 et quand vous n'avez pas à consulter votre relevé banquier tous les mois pour savoir si vous avez peu d'argent encore devant vous.
00:21:12 Être riche, pour moi, c'est pouvoir prendre un billet d'avion pour n'importe quelle destination, à n'importe quel moment de la journée ou de l'année.
00:21:19 C'est intéressant votre défi. Non mais là, ce n'est pas bête ce que dit Richard.
00:21:22 On est riche quand on peut, en gros, faire une petite dépense pas prévue, genre même partir en vacances, etc.
00:21:29 On est riche à ce moment-là, et on est riche aussi quand on n'est pas harcelé par son banquier qui vous dit "Monsieur, là, vous êtes à 14 jours de découvert".
00:21:39 On va faire un grand saut en arrière, je vais vous ramener au franc.
00:21:42 A l'époque, je voyageais beaucoup, et pour 45 francs, je prenais un repas complet de midi avec une entrée, un plat, un fromage, un dessert, un café et un quart de vin.
00:21:52 Aujourd'hui, imaginez-vous pour 7 euros, 24 ans après, pouvoir faire la même chose.
00:21:57 C'est juste le coût de la vie à multiplier par 3. Voilà. C'est tout simple.
00:22:03 Donc derrière, nos salaires n'ont pas suivi. Si Richard avait suivi les salaires, on n'en serait pas là. La France serait coulée depuis longtemps.
00:22:11 Mais là, il faudra de toute façon, comme je l'ai déjà dit, renverser la table pour trouver d'autres politiques, pour qu'on puisse redonner du pouvoir d'achat aux gens.
00:22:21 On a tout perdu sur les années qui se sont écoulées.
00:22:24 - Les classes moyennes actives en particulier, c'est Martial You, c'est le sujet. Les classes moyennes actives, les actives !
00:22:30 - C'est là qu'on trouve cette colère la plus forte, parce que ce sentiment de ne plus vivre aussi bien qu'avant.
00:22:37 Et surtout, on l'avait beaucoup entendu sur les ronds-points au moment des Gilets jaunes,
00:22:41 c'était des gens qui travaillaient, qui payaient des impôts et qui disaient "mes enfants vont vivre moins bien que moi".
00:22:46 Et ça, c'est une vraie crainte de cette fameuse classe moyenne, parce que c'est tellement nébuleux que tout le monde se considère dans la classe moyenne,
00:22:52 y compris les 10% qui sont parmi les plus riches. Ils ont le sentiment d'être dans la classe moyenne et pas forcément d'être à l'aise.
00:22:58 Donc il y a toujours à redéfinir des bornes, évidemment c'est un peu artificiel, et puis surtout à repréciser
00:23:03 qu'est-ce qu'on fait en direction précisément de ceux qui travaillent.
00:23:07 - Alain a fait le 3210, bonjour Alain !
00:23:09 - Bonjour Eric, bonjour tout le monde !
00:23:11 - Merci d'être avec nous mon cher Alain, c'est la première fois que je pose cette question !
00:23:16 - Oui ! - Êtes-vous riche ?
00:23:18 - Bah écoutez, je l'ai été sûrement vers 2001. Je pensais qu'à 2, avec mon épouse,
00:23:26 on avait à tous les deux à peu près 7000 euros de salaire par mois.
00:23:30 Moi je suis retraité, médecin des armées, donc j'ai quitté mon emploi, l'armée, à 48 ans,
00:23:37 et j'étais pas encore assez riche, bah à 48 ans on est encore en pleine vie, donc j'ai retravaillé,
00:23:43 SAMU social, travailleur social, etc. Donc pour compléter, lorsque j'ai pris ma retraite en 2001,
00:23:51 j'ai dépassé largement l'âge, puisque mon épouse travaillait, j'avais 3800 euros, d'accord ?
00:23:58 Mon épouse avait aussi 3800 euros, elle était professeure d'économie agrégée à l'IUT de Sceaux,
00:24:05 donc lorsqu'elle est malheureusement décédée en 2002 du Covid, en fait j'ai tout perdu d'un coup.
00:24:12 Je pensais que je gagnais bien de l'argent en fait, donc j'ai perdu, donc son salaire a disparu,
00:24:18 moi de 3800 euros, je suis tombé à 1600 euros brut de retraite par mois. C'est ce que j'ai actuellement.
00:24:26 À un an près, de toute façon j'aurais pas eu droit à la retraite de reversion, puisque j'aurais gagné trop,
00:24:33 donc ça s'est tombé je ne sais pas où. Quand on travaillait en 2000...
00:24:38 - Vous n'avez pas eu la pension de reversion de votre épouse, vous n'avez pas eu sa pension de reversion ?
00:24:42 - Les derniers impôts que j'ai payés en 2000 étaient en tout pour l'année de 12600 euros.
00:24:49 - Oui, ça c'était il y a 20 ans, c'est ça ?
00:24:51 - En 2001.
00:24:53 - Et aujourd'hui, vous vous retrouvez, vous, avec comme seul revenu 1600 euros ?
00:24:59 - 1600 euros parce que j'ai quitté mon logement de fonction, donc l'appartement qu'on avait à Antony,
00:25:05 parce qu'Antony c'est quand même une ville relativement riche, donc logement de fonction c'était à 780 euros,
00:25:11 et pour un studio maintenant que je suis seul, je paie la même somme.
00:25:14 Mais, mais attention, c'est là où je voudrais qu'on m'explique.
00:25:18 A 200 euros près par mois, je n'avais pas droit à la location logement.
00:25:21 - Alain, Alain, Alain...
00:25:23 - Je vous garde, je vous garde avec moi parce que c'est intéressant, je vous reprends dans une poignée de secondes.
00:25:27 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:25:32 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:25:38 - Le cas d'Alain est très intéressant, on parle de ceux qui sont riches selon les statistiques françaises,
00:25:45 3 800 euros net après impôts.
00:25:48 Alain nous dit "moi j'ai gagné avec ma femme 7 000 euros, j'étais médecin désarmé, ma femme était professeur agrégé,
00:25:55 et puis maintenant je me retrouve à la retraite seule avec 1600 euros".
00:25:58 Et donc c'est un vrai déclassement Alain que vous avez vécu.
00:26:02 - Je suis descendu aux enfers en fait, parce qu'une fois que j'ai tout payé,
00:26:05 alors j'ai ma retraite le premier de chaque mois et ensuite le neuf comme tout le monde, d'accord ?
00:26:10 Ça me fait 800 euros à peu près tous les 15 jours,
00:26:14 ben là j'ai fait des courses, j'ai payé mon loyer, et ben ça y est, il doit me rester 30 euros jusqu'au neuf.
00:26:20 - Oui. - Voilà.
00:26:22 Alors je n'ai pas droit au chèque énergie, je n'ai pas droit aux primes, tout ce que l'on peut trouver,
00:26:28 pas d'allocation logement, je n'ai pas droit, vous savez, à la fameuse retraite universelle.
00:26:34 Donc la retraite, je suis passé de 98 euros au mois de décembre à 128 euros au mois de janvier.
00:26:40 L'assurance, tout a augmenté.
00:26:44 - Oui, vous imaginez.
00:26:46 - Moi personnellement, comment voulez-vous si je voulais refaire ma vie à 71 ans,
00:26:49 je me sens encore relativement jeune,
00:26:51 je ne vois pas comment je vais déclarer à quelqu'un, tu sais, il ne me reste plus rien à la fin du mois.
00:26:58 - Merci Aliu, merci Alain de ce témoignage.
00:27:00 Voilà, Marci Aliu, alors lui c'est un retraité, mais cette sensation de déclassement, il n'est pas le seul à la vivre.
00:27:08 - Parce que lorsqu'on regarde les chiffres, elles existent bel et bien.
00:27:11 Sur cette fameuse classe moyenne, c'est vraiment jusqu'à 4000 euros par mois,
00:27:16 toutes les tranches entre 1500 et 4000 ont vu leur pouvoir d'achat baisser au cours des derniers mois.
00:27:22 Donc ce n'est pas juste un feeling un peu impressionniste, non, c'est la réalité des faits.
00:27:26 Cette classe moyenne a perdu du pouvoir d'achat.
00:27:29 - Merci Marci Aliu, éditorialiste économique à RTL et à M6, d'être passé nous voir et nous seconder aujourd'hui dans les auditeurs ont la parole.
00:27:39 Belle journée à vous, Lisa Marie, nous changeons de sujet.
00:27:42 Et quel sujet ?
00:27:43 Les auditeurs ont la parole.
00:27:46 - Et là tout de suite, je vois une lumière qui fonce vers moi, avec quelqu'un qui hurle et qui me pose un revolver sur le front
00:27:55 en me disant "on va vous buter, tais-toi, on s'est quitté".
00:27:58 C'est ce que je disais, ce n'est même pas de la peur, on sort de son corps, c'est une sidération.
00:28:02 Je vois ma femme avec un pistolet sur la tempe, je vois mon fils qui est menacé par Doga.
00:28:08 Tout de suite on m'attache les mains dans le dos et je me suis senti tellement impuissant.
00:28:13 - C'est Bruno Guillon qu'on entend, notre collègue de RTL qui a été victime d'un homejacking au mois de septembre.
00:28:19 Et c'est une étude que vous révélez RTL ce matin, alors que le nombre de cambriolages a explosé en 10 ans en France,
00:28:25 selon Vérissure, une entreprise qui fournit des alarmes, les cambriolages ont tendance à se produire la journée
00:28:32 et plus d'un cambriolage sur trois a lieu en présence des habitants.
00:28:36 - C'est fou ça ce chiffre, donc les cambriolages en 10 ans ont été multipliés par deux en France.
00:28:43 Jean-François fait le 3210, mon cher Jean-François, bonjour.
00:28:47 - Bonjour Eric Brunet, merci d'avoir sélectionné mon appel.
00:28:51 Donc je vous appelle toujours au sujet de cet horrible cambriolage-braquage qui m'est arrivé le 20 janvier 2020,
00:28:58 en plein jour, à 10h moins le quart, 10h moins 10, j'ai vu derrière ma porte, on a sonné,
00:29:06 je ne sais pas comment ils ont pu entrer dans l'immeuble puisqu'il y a vigique etc,
00:29:09 protection sans doute avec un vigique falsifié qu'ils se sont procuré je ne sais où, peut-être à la Poste.
00:29:16 Et en fait quand j'ai regardé à travers mon oeil, figurez-vous, j'ai vu un blouson noir avec écrit dans le dos "Orange la fibre".
00:29:24 Donc comme je ne voulais pas la fibre, alors que j'ai alarme etc, rien n'était branché ce matin-là,
00:29:29 pris au dépourvu, j'ai ouvert et j'ai vu deux types jeunes avec une voix jeune, avec cagoule,
00:29:36 avec des taseurs qui m'ont braqué, qui m'ont violenté, qui m'ont emmené dans ma chambre,
00:29:41 qui m'ont tenu en joues, coup de poing dans les yeux, sur le nez, tant que je n'ai pas donné la clé du coffre que j'avais,
00:29:49 que je n'ai plus maintenant.
00:29:51 Ça a été horrible, ils ont aspergé absolument d'acide tout ce qu'ils ont touché.
00:29:57 L'ophtalmo que j'ai vu après m'a dit "si vous aviez eu cet acide sur les yeux, vous ne verriez plus".
00:30:03 Et ils ont volé de la maroquinerie, ce que j'avais dans mon coffre etc, ça a été une horreur.
00:30:08 Et ils m'ont attaché avec les fils d'une de mes télévisions, sont partis, ont fermé la clé, sont partis avec mes clés.
00:30:15 Et j'ai dû me détacher comme j'ai pu, je hurlais, j'ai pris mon double de clé, je suis descendu dans la rue,
00:30:22 et je ne sais plus ce qui s'est passé, la police est arrivée.
00:30:25 Et ce qui est dramatique, c'est que j'y pense encore, très souvent, à cette horrible mésaventure.
00:30:32 J'étais chez moi, ils se sont introduits chez moi, et le parquet de grâce, au bout d'un an et demi, affaire classée,
00:30:39 on ne s'en occupe pas, on ne s'en fiche, la justice ne suit pas.
00:30:43 On les a vus sur les caméras à un kilomètre du domicile où j'ai me trouvé, et rien ne se fait.
00:30:49 Je répète, ce serait un ministre, quelqu'un de connu, voire la présidence de la République, on n'en serait pas resté là.
00:30:56 - Donc vos agresseurs n'ont pas été interpellés ?
00:31:00 - Absolument pas, absolument pas. J'ai écrit à grâce deux ou trois fois en recommandé,
00:31:04 on m'a répondu que l'affaire était classée, que si j'avais des éléments nouveaux, de bien vouloir leur fournir.
00:31:10 Et ça s'est terminé comme ça. Je trouve ça lamentable, et j'en veux vraiment à la justice de mon pays, M. Brunet.
00:31:16 Vraiment, j'en veux beaucoup.
00:31:18 - Et le commissariat de police qui, chez vous, à grâce, a mené...
00:31:23 - Alors non, c'est le commissariat de police de Nice, la caserne Auvard,
00:31:27 ils ont fait comme si c'était une affaire normale, ils s'en sont occupés, mais bon, on classe les dossiers, c'est terminé.
00:31:33 Après tout ce que j'ai senti, on n'a qu'à pas voir ce que l'on a chez soi.
00:31:37 Donc je suis écoeuré de tout ça. Voilà, écoeuré.
00:31:40 Et je suis dans mon pays, en France, et je suis écoeuré de ces institutions.
00:31:45 - Ça c'est terrible de ne pas pouvoir mettre un nom, un visage, sur celui qui vous a agressé, traumatisé, cambriolé.
00:31:54 J'ai eu un oeil au beurre noir, j'ai été... - D'ailleurs, je vais vous dire une chose, Jean-François.
00:31:58 Je suis toujours gêné d'entendre que des people, des journalistes, ou des acteurs, ou des joueurs de foot sont victimes de "homejacking",
00:32:07 parce que la réalité du "homejacking", c'est que l'immense majorité des victimes sont des anonymes.
00:32:13 C'est pas une maladie qui touche les gens célèbres, c'est une maladie qui touche les gens qui ont un peu de patrimoine
00:32:20 et qui ont été identifiés un jour par quelqu'un. Ça peut être un artisan malhonnête, un livreur de pizza,
00:32:26 une personne qui a vu sur les réseaux sociaux des photos, des images avec un bijou, un délateur, un voisin, n'importe qui.
00:32:32 Le "homejacking", c'est des anonymes qui ont un peu de bien à la maison.
00:32:38 - Bien sûr, et en plus, ce que je vais vous dire, c'est que le commissariat m'avait proposé une cellule psychologique.
00:32:44 En fait, j'ai voulu après y aller, mais c'était trop tard, les rendez-vous étaient bondés, donc impossible.
00:32:49 Donc je suis écœuré de mes désinstitutions de mon pays.
00:32:52 - Merci Jean-François de votre appel. - Je vous en prie, Eric.
00:32:55 - Il est sans appel, et je peux vous dire qu'il fait du bien à tout le monde et qu'on a le droit,
00:32:59 quand on est dans votre situation, d'être en colère. Merci Jean-François.
00:33:03 - Je vous remercie de votre empathie. - Au revoir.
00:33:06 - Christian a fait le 3210. Bonjour Christian, que vous est-il arrivé à un cambriolage ?
00:33:11 Vous étiez présent, vous aussi ? Bonjour Christian.
00:33:13 - Bonjour. Moi, personnellement, j'étais à Santé, j'ai fait un petit course avec ma femme.
00:33:18 Donc mon fils, mes enfants étaient à la maison.
00:33:21 L'aîné gardait mon fils, qui avait à l'époque 7 ans, et il est tombé nez à nez avec un cambrioleur dans le jardin.
00:33:27 - Ouh là là ! Incroyable ! Christian, restez avec nous, vous me racontez ça tout de suite dans une minute.
00:33:47 - Le plus étonnant finalement, à l'échelle d'une journée, on a plutôt l'image du cambrioleur qui arrive à la nuit tombé, à pas feutré.
00:33:54 Et en fait, pas du tout. La plupart des cambriolages ont lieu l'après-midi, entre 14h et 21h.
00:34:00 - Voilà, selon une étude verissure, les cambriolages ont tendance à se produire le plus souvent l'après-midi.
00:34:07 Nous étions en ligne avec Christian, et Christian m'a dit que son fils de 7 ans était tombé nez à nez avec les cambrioleurs.
00:34:15 C'est ça, Christian ?
00:34:17 - Tout à fait, oui. On s'était assemblé, comme je vous disais, il y avait une fête dans notre commune,
00:34:22 donc c'était simplement pour voir comment ça s'organisait. On s'est assemblé, il y a une vingtaine de minutes,
00:34:28 et même pas à peine arrivé, mon fils nous appelle et me dit "Papa, on a un problème, il y a eu un cambrioleur dans le jardin".
00:34:36 Et dans notre malheur, c'est nos chiens qui l'ont fait fuir, mais c'est mon petit bonhomme de 7 ans qui était dans le jardin en train de jouer.
00:34:44 Il était quoi, 18h, 19h, quand il est tombé nez à nez avec les cambrioleurs.
00:34:49 Donc le petit bonhomme traumatisé s'est fait ses besoins dessus, et là où j'ai été écoeuré de la situation,
00:34:55 c'est que le premier réflexe, comme toute affraction, s'appelle les gendarmes, et réponse des gendarmes,
00:35:01 "Bah écoutez, si vous retombez dessus, vous le raccompagnez, vous le mettez dehors".
00:35:05 C'est magique. Quand j'entends le précédent auditeur, tu le dis, mais on marche un peu sur la tête,
00:35:12 donc ça veut dire que les guerriers sont totalement impunis.
00:35:16 - Vous êtes dans quel coin de France, Christian ? - Je suis en Gironde, sur le bassin d'Arcachon.
00:35:21 - Et donc la gendarmerie d'Arcachon ? - C'est d'Arcachon parce que le week-end, ça se transfère sur Bordeaux.
00:35:28 Ce qui est malheureux, c'est qu'aujourd'hui, ils sont de moins en moins avec des régions et des superficies de plus en plus grandes,
00:35:35 ils ne peuvent pas être partout, je l'entends, mais le dire "Vous le raccompagnez dehors",
00:35:39 je pense qu'il y avait autre chose à faire que de raccompagner un cambrioleur si tu t'en mets un nez dessus.
00:35:44 - C'est complètement dingue.
00:35:47 - Bon, Christian, et donc vous, votre fils de 7 ans a été traumatisé et vous n'avez pas été cambriolé parce que c'est votre chien qu'il a mis en déroute ?
00:36:01 - Il l'a mis en déroute et la petite cerise que j'ai oublié de vous dire, c'est que je suis tombé sur un kit malibre, un ancien qui l'a fait tomber,
00:36:08 je l'ai mis dans une enveloppe, je me suis présenté à la gendarmerie en disant "Voilà, j'ai un cambrioleur dans le jardin, j'ai retrouvé un kit malibre,
00:36:15 regardez, je ne l'ai pas touché" et on m'a dit "Mais monsieur, on ne peut rien en faire, faire une recherche d'empreintes, ça coûte tellement cher en France qu'on n'en fera rien".
00:36:22 Je lui ai dit "Oui, mais si ce n'est pas le premier qui en fait plusieurs et que c'est quelqu'un qui a recherché",
00:36:25 il m'a dit "Oui, je suis d'accord avec vous, mais ça coûte trop cher".
00:36:29 - Merci Christian pour cet appel.
00:36:32 C'est presque toujours la même chose, c'est des policiers qui ne se déplacent pas et des enquêtes qui piétinent et puis finalement, rien.
00:36:43 Des enquêtes qui sont abandonnées. Vous êtes le deuxième cas en quelques minutes à nous dire ça.
00:36:48 Merci Christian. On est avec, on me dit au standard, avec Carole qui est policière justement.
00:36:53 Ma chère Carole, bonjour.
00:36:55 - Bonjour Eric.
00:36:57 - Merci d'être avec nous. Au passage, vous avez entendu les deux personnes précédentes, Christian et le monsieur de Grasse qui me dit "On n'a jamais su".
00:37:04 - Oui, alors ça, ce n'est pas étonnant parce que nous ne sommes toujours pas dotés de boules de cristal.
00:37:11 Donc voilà, on ne peut pas deviner. Il faut savoir que les policiers...
00:37:15 - Oui, mais vous avez des moyens d'enquêter quand même.
00:37:17 Le premier monsieur qui était à Grasse a été matraqué, violenté, on a jeté de l'acide, etc.
00:37:23 Mais bon, il n'y a pas eu d'enquête. En tout cas, il y a eu à la fin...
00:37:30 - Alors je pense qu'il y a eu quand même une enquête. Moi, je ne veux pas dévaloriser mes collègues parce qu'ils ont une centaine de dossiers chacun sur leur bureau.
00:37:37 C'est de l'abattage, clairement. Il n'y a pas assez de policiers parce qu'on coûte trop cher.
00:37:43 Et bien voilà, on en arrive là.
00:37:45 - Comment ça se passe quand il y a ce genre d'événement qui se produit quand une personne, par exemple, est violentée chez elle à son domicile dans la journée,
00:37:54 qu'elle est entravée, attachée, menottée par les bandits qui volent, qui cassent, qui détruisent tout, qui frappent,
00:38:01 "œil au beurre noir", etc., qui s'enfuit, on appelle la police, elle vient et on vient relever des empreintes, etc.
00:38:08 C'est automatique ça ?
00:38:10 - Oui, normalement c'est automatique. Un OPJ se déplace avec une équipe de police scientifique, priorité bien sûr à la victime.
00:38:19 Donc s'il faut l'emmener tout de suite à l'hôpital, elle est emmenée à l'hôpital.
00:38:24 Sinon, si les soins peuvent attendre, on va commencer à l'auditionner et la police scientifique va commencer à relever les empreintes,
00:38:31 avec une prise d'ADN, puisque ça, ça marche très très bien, et les empreintes.
00:38:38 Sauf qu'avec toutes les séries qu'on a actuellement qui montrent comment cambrioler sans se faire prendre,
00:38:45 les cambrioleurs, ils mettent des gants, ils mettent des masques, ils ne laissent pas d'ADN,
00:38:53 et je répète, nous n'avons toujours pas de boule de cristal.
00:38:57 - Est-ce que les Français, les cambriolés, sont négligents pour vous, Carole, qui êtes policière ?
00:39:04 - Oui, alors, je ne dis pas que c'est normal ce que je vais dire,
00:39:09 parce que la normalité voudrait qu'on puisse être dans sa maison en sécurité,
00:39:13 qu'on puisse dormir dans sa maison sans verrouiller sa porte,
00:39:17 qu'on puisse laisser une fenêtre ouverte sans craindre que quelqu'un rentre chez soi.
00:39:22 Malheureusement, on n'est pas dans cette société-là, on est dans une société où il faut faire attention,
00:39:27 donc on ferme sa porte le soir avant d'aller se coucher, on ferme ses volets quand on doit s'absenter,
00:39:36 on ne laisse pas la fenêtre pour le petit chat pour qu'il puisse rentrer tranquillement,
00:39:43 parce que ça c'est une fenêtre où ils peuvent eux aussi rentrer, où nos cambrioleurs peuvent aussi rentrer.
00:39:51 Voilà, il faut être prudent, il faut ranger ses bijoux dans des lieux improbables.
00:39:58 C'est dommage, mais c'est comme ça.
00:40:00 Une petite boîte tuperroire, pour ne pas la nommer, que vous glissez dans votre casserolier,
00:40:06 ça sera bien plus sécure que de la laisser dans sa salle de bain ou dans sa chambre.
00:40:10 Parce que clairement, les cambrioleurs quand ils rentrent,
00:40:14 ils se rendent directement dans la chambre ou dans la salle de bain,
00:40:17 parce que c'est là qu'ils vont trouver ce qu'ils veulent.
00:40:20 Et il faut être plus malin qu'eux.
00:40:24 Il faut arrêter de cacher dans ces endroits-là, vous avez raison Carole,
00:40:28 spontanément, on ne va pas chercher une bague et deux bracelets dans un tupperware dans la cuisine.
00:40:34 On va les chercher du côté de la chambre.
00:40:38 Je parle des bijoux que l'on ne porte pas forcément pour nous les femmes.
00:40:43 Ça peut être le bijou de la grand-mère auquel on tient,
00:40:47 le petit bracelet qui vient du baptême du petit garçon à la petite fille.
00:40:52 Voilà, ça c'est des bijoux que l'on ne porte pas au quotidien.
00:40:56 Merci Carole, spontanément, d'avoir fait le 3210 policière pour ses bons réflexes à acquérir, mesdames, messieurs.
00:41:04 Christiane, tiens, a fait le 3210 elle aussi. Bonjour Christiane.
00:41:08 Bonjour monsieur.
00:41:10 Effectivement, j'ai été victime d'un cambriolage le 13 juillet 2022.
00:41:16 J'étais absente, ça s'est passé entre 16h et 19h.
00:41:22 En pleine journée.
00:41:24 On vous met la maison à sac.
00:41:27 Vous en trouvez partout. C'est effrayant.
00:41:30 Vous allez me raconter ça dans une seconde, Christiane.
00:41:33 Je vous garde au tiède, au chaud même si vous permettez.
00:41:36 Et je vous retrouve tout de suite après ça. Merci Christiane.
00:41:39 Eric Brunet vous donne la parole sur RT.
00:41:43 On vous a dit que Darty faisait aussi des cuisines.
00:41:45 Promis, ce mois-ci on change de cuisine.
00:41:47 Et pour l'installation ?
00:41:48 Promis, c'est pas moi qui m'en occupe.
00:41:50 L'installation de votre cuisine, c'est Darty qui s'en charge.
00:41:53 En plus, jusqu'au 31 mars, la pause est offerte.
00:41:55 Prise de rendez-vous et conditions en magasin est sur cuisine.darty.com.
00:41:59 Darty, concepteur cuisine. Un choix incomparable de cuisine et d'électroménager.
00:42:03 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:42:10 Donc on est avec Christiane dans le sud de la France qui a été cambriolée en son absence.
00:42:14 Entre 16h et 19h, donc dans la journée.
00:42:18 Christiane, y avait-il eu des repérages en amont ?
00:42:24 Je le pense, parce que c'était des heures où je m'absentais régulièrement.
00:42:30 Donc je pense qu'il y avait repérage.
00:42:32 Ils vous ont pris beaucoup de choses ?
00:42:36 Ou ça a été inoffensif ?
00:42:38 Entre les deux, disons, un peu quelques bijoux.
00:42:42 Parce que j'avais pris des précautions.
00:42:46 Ou je les porte.
00:42:48 Ou des planques spéciales.
00:42:50 Et deuxièmement, un peu d'argent en espèces.
00:42:55 Mais pas beaucoup.
00:42:57 Donc je ne me plains pas.
00:42:59 Mais il faut prendre ses précautions, effectivement.
00:43:03 Est-ce que c'est traumatisant quand on rentre ?
00:43:05 Ah oui ! Je suis seule, je suis veuve.
00:43:09 Quand je suis rentrée, je me suis effondrée.
00:43:11 Heureusement, j'ai eu la chance d'avoir de très bons voisins.
00:43:14 Je suis en villa.
00:43:16 Vite, vite, j'ai appelé.
00:43:18 C'est rigolo, mais je n'ai pas pu aller faire pipi.
00:43:23 Parce qu'elle était même sur les toilettes.
00:43:25 J'avais posé des bacs, différentes choses sur mes toilettes.
00:43:30 Je ne trouvais même pas.
00:43:32 La salle de bain était partout.
00:43:34 Il y en avait partout. Mon lit déplacé.
00:43:36 Les arboires ouvertes.
00:43:38 Les photos éparpillées.
00:43:41 Les dossiers éparpillés.
00:43:43 J'ai des photos, c'est vraiment épouvantable.
00:43:46 Ça choque beaucoup.
00:43:48 Alors la police est venue.
00:43:50 Est-ce qu'on a arrêté les gens ?
00:43:53 Non, rien du tout.
00:43:55 La police est venue.
00:43:57 On m'a dit qu'on allait venir pour les empreintes, ne toucher rien.
00:43:59 Et au bout de 24 heures, je me suis quand même permis d'appeler.
00:44:03 Parce que je n'ai pas pu coucher chez moi.
00:44:05 D'ailleurs, la police me l'avait conseillé.
00:44:07 Elle m'a dit "Non, ne restez pas chez vous, madame."
00:44:09 Et le lendemain, j'ai appelé en me disant "C'est bien beau de ne rien pouvoir toucher."
00:44:15 Et alors là, il est venu quelqu'un.
00:44:17 Mais ça a été très superficiel.
00:44:19 Et je n'ai plus de nouvelles.
00:44:21 Vous voyez, Carole, policière, vous êtes toujours avec nous.
00:44:24 J'espère, Carole.
00:44:25 Vous voyez, bien sûr, ce n'est pas le cambriolage du siècle.
00:44:28 Mais c'est quand même terrible que des citoyens et des citoyennes,
00:44:32 parce que ça n'est pas le cambriolage du siècle,
00:44:35 et bien on se dise "Bon, on va prioriser les choses très graves."
00:44:38 Et ça, ce n'est pas très grave.
00:44:40 Voilà.
00:44:41 Je ne pense pas qu'il faille le voir comme ça.
00:44:45 Ce n'est pas une question de priorisation.
00:44:47 C'est une question "Il y en a trop."
00:44:50 Et les collègues, souvent, moi j'étais toute seule sur une circonscription de 250 000 habitants.
00:44:59 Ça appelle de partout.
00:45:01 Et on ne peut pas être partout, en fait.
00:45:04 Et c'est vrai que quand vous êtes à votre huitième cambriolage de la journée,
00:45:09 vous êtes peut-être un petit peu moins efficace, un peu moins concentré,
00:45:13 un peu plus fatigué, on va dire.
00:45:15 Oui, j'entends, Carole.
00:45:17 Mais voilà, vous avez des citoyens qui sont aussi des contribuables,
00:45:22 et à qui on dit "Écoutez, votre affaire, on ne peut pas s'en occuper."
00:45:26 Voilà, c'est le cas de Christiane.
00:45:28 Et c'est toujours une immense frustration, même s'il n'y a pas, comment dire,
00:45:31 même s'il n'y a pas mort d'homme.
00:45:33 C'est toujours une immense frustration, parce que c'est toujours un choc d'être cambriolé.
00:45:36 Merci, Christiane, merci, Carole.
00:45:38 Dans un instant, nous parlerons d'un autre phénomène en France.
00:45:41 Pas les cambriolages, tout à fait autre chose, l'obésité.
00:45:45 Ce sera après 14h.
00:45:46 Mais tout de suite, j'accueille Jean-Alphonse Richard.
00:45:48 Bonjour.
00:45:49 Bonjour, Éric Brunet.
00:45:50 Alors, dans l'heure du crime aujourd'hui.
00:45:51 Dans l'heure du crime, à 14h30.
00:45:53 Une affaire non résolue, qui vient de rentrer au pôle des Colquets à Nanterre,
00:45:57 qui n'en manque déjà pas, mais enfin ça en fait une supplémentaire, c'est la disparition.
00:46:01 Et l'assassinat à l'hiver 1997 à Beaune, en Bourgogne, de Virginie Bluzé.
00:46:07 Elle avait 21 ans.
00:46:08 Enquête qui était à l'époque promise à une résolution rapide.
00:46:11 Vous savez, il y avait tout sur la table.
00:46:13 Il y avait un petit ami qui était là et qui avait l'air très très suspect.
00:46:17 Il y avait même des tueurs en série dans le paysage.
00:46:19 On parle de fourniré.
00:46:21 Il y avait d'autres aussi, des suspects.
00:46:24 Mais tout s'est écroulé comme un château de cartes, 26 ans après.
00:46:27 Le papa de Virginie, ses sœurs, attendent toujours la vérité.
00:46:31 La famille attend la vérité.
00:46:32 La maman est morte de chagrin dans cette affaire.
00:46:35 Dossier qui repart donc.
00:46:36 Affaire qui va être réexaminée avec la piste d'un tueur.
00:46:39 Pascal Jardin, peut-être une piste qui a été trop rapidement refermée.
00:46:43 On vous dit tout dans l'heure du crime avec l'affaire Virginie Bluzé.
00:46:47 C'est à 14h30 sur RTL.
00:46:49 Merci Jean-Alphonse.
00:46:51 Nous parlons dans un instant de la journée mondiale de lutte contre l'obésité.
00:46:55 Et vous nous appelez au 3210.
00:46:57 A tout de suite.
00:46:58 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:47:03 50 centimes la minute.
00:47:04 RTL.
00:47:07 Telles les auditeurs ont la parole, il est 14h.
00:47:09 Et c'est l'heure du rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:47:15 La France va devenir le premier pays à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution.
00:47:20 Les députés et sénateurs se réunissent en congrès à Versailles à 15h30 pour le vote final de l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
00:47:27 Sauf revirement de dernière minute, ce sera la 25ème fois que le texte est réécrit depuis 1958.
00:47:34 Et puis Apple, la marque Apple vient d'être condamnée par la Commission européenne.
00:47:38 Une amende de plus d'un milliard 800 millions d'euros pour abus de position dominante sur le marché de la musique en ligne.
00:47:45 La Commission européenne reproche au géant californien d'avoir imposé des restrictions au profit de sa propre application Apple Music.
00:47:52 La marque à la pomme a déclaré qu'elle fera appel à de la décision.
00:47:56 On parle de la colère des chauffeurs de taxi également qui manifestent aujourd'hui dans de nombreuses grandes villes de France.
00:48:02 A Bordeaux, Rennes, Nîmes, Toulouse et sur le périphérique parisien, les taxis dénoncent la concurrence déloyale des VTC et le covoiturage sanitaire imposé par l'assurance maladie.
00:48:12 Un point sur la météo Lisa Marie.
00:48:14 Demain mardi, une perturbation finira de traverser la moitié Est avec de la pluie en pleine et de la neige en montagne au-dessus de 900 mètres.
00:48:23 A l'Ouest, arrivée d'une nouvelle zone nuageuse et pluvieuse le matin puis sur toute la France l'après-midi.
00:48:29 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:48:34 Eric Brunet.
00:48:35 Cette gynécologue m'a dit "vous êtes trop grosse, je ne peux pas vous ausculter, vous allez casser ma table d'auscultation".
00:48:41 Mais par contre, Madame, payez-moi la consultation.
00:48:44 J'ai été complètement bloquée, je n'avais plus du tout envie d'aller voir un gynécologue.
00:48:50 J'ai attendu deux ans, mais je veux dire, pendant les deux ans, il aurait pu m'arriver quoi que ce soit et voilà.
00:48:56 Je ne sais pas si vous avez vous aussi entendu cette interview.
00:49:00 C'était 7h15, je crois ce matin sur RTL, 7h15.
00:49:04 Cette femme qui s'exprime s'appelle Muriel et ça m'a tellement choqué, heurté,
00:49:11 que pour cette journée mondiale de lutte contre l'obésité, j'ai souhaité que notre équipe,
00:49:16 les auditeurs ont la parole, la rappelle Muriel.
00:49:18 Et elle est avec nous. Bonjour, ma chère Muriel.
00:49:21 Bonjour, bonjour à tous.
00:49:23 Cette histoire est absolument dingue.
00:49:26 J'imagine le traumatisme que vous avez dû subir.
00:49:30 Vous êtes reçue en consultation par cette professionnelle de santé, gynécologue,
00:49:37 puis qui vous dit finalement, ben non, écoutez, vous allez payer,
00:49:40 mais vous avez un poids trop important, je ne vais pas vous ausculter.
00:49:44 C'est exactement ça, en plus qu'elle me recevait pour un diagnostic de cancer de l'utérus.
00:49:56 Donc ce n'était pas pour une consultation anodine.
00:50:01 C'est complètement dingue.
00:50:03 Vous avez vu une autre professionnelle plus tard, quelques heures ou quelques jours plus tard ?
00:50:09 Du tout, deux ans plus tard.
00:50:11 Mais pourquoi ? Vous n'êtes pas revenue voir une autre gynécologue ?
00:50:16 Parce que pour moi, on allait me dire la même chose, que mon obédité empêchait l'auscultation.
00:50:26 Et j'étais complètement, complètement blessée.
00:50:31 Pourtant, de toute façon, elle ne m'a même pas, elle, proposé un autre médecin, un autre endroit où aller.
00:50:39 Donc non, je n'avais plus envie.
00:50:42 Au passage, c'est assez limite sur le plan déontologique pour une gynécologue médecin qui a fait le serment d'Hippocrate.
00:50:50 C'est quand même étrange, on peut s'interroger sur le plan déontologique.
00:50:54 Absolument, absolument.
00:50:57 Mon calvaire ne s'est pas arrêté là.
00:51:00 Après, parce que du coup, pendant deux ans, j'avais l'épidermocleste au-dessus de ma tête.
00:51:06 Et quand finalement, au bout de deux ans, j'ai quand même été à l'hôpital de CHU,
00:51:12 ils m'ont fait des examens qui étaient très, très, très douloureux.
00:51:19 Parce qu'on ne pouvait pas m'endormir, pas d'anesthésie, donc pratiquement à vie.
00:51:23 Et même à cet examen, on m'a rappelé 15 jours plus tard pour me dire, il faudrait le refaire parce qu'on n'a pas pris assez d'échantillons.
00:51:34 Donc, même à ce deuxième examen, vraiment, ça a été compliqué.
00:51:41 Donc aujourd'hui, c'est vrai qu'avec deux ans de recul, tout ce qui est gynécologie, autant vous dire que pour moi, c'est compliqué.
00:51:52 Est-ce que vous avez été, vous m'avez parlé d'un cancer, vous avez été traité, soigné, pris en charge ?
00:52:00 Du tout. Non, non. Pendant les deux ans, il n'y a eu aucune prise en charge, puisque de toute façon, je n'ai pas été voir un autre médecin.
00:52:08 Et au bout de deux ans, quand ils ont fait cet examen, ces analyses, il n'y avait rien de bien méchant.
00:52:21 Je ne suis pas retournée voir un gynécologue.
00:52:25 Et à l'heure d'aujourd'hui, c'est vrai qu'il faudrait que j'aille en voir un, mais pour l'instant, c'est quelque chose qui est un peu compliqué pour moi.
00:52:32 Question. Est-ce que dans votre vie quotidienne, puisqu'aujourd'hui on parle de l'obésité, de la journée mondiale de lutte contre l'obésité,
00:52:39 vous trouvez-vous en situation de discrimination, dans d'autres situations que chez le gynécologue ou à l'hôpital ?
00:52:48 Absolument. Absolument.
00:52:50 De toute façon, déjà à la base, il faut être honnête, les médecins traitants ne sont pas aptes à s'occuper de l'obésité,
00:52:59 parce que durant toutes leurs études sur leur médecine générale, ils ont deux heures sur l'obésité.
00:53:11 Ma question Muriel, c'est dans votre quotidien, peut-être qu'on peut oublier un instant les médecins,
00:53:19 j'ai peine à imaginer qu'aujourd'hui une personne qui souffre d'obésité soit discriminée dans la rue, dans les transports...
00:53:28 Mais partout, vous allez faire les courses, il y a de la discrimination, vous allez au cinéma,
00:53:35 il y a de la discrimination de ne pas s'asseoir sur leur siège, parce que de peur qu'on les casse...
00:53:41 Partout, partout, vous allez vous promener, vous avez des personnes qui tapent avec leur coude le conjoint en disant "t'as vu la grosse ?"
00:53:52 C'est partout, partout.
00:53:55 Restez avec nous Muriel, mais c'est absolument édifiant.
00:54:00 Claudine m'appelle également au 3210, ma chère Claudine, bonjour.
00:54:04 Bonjour.
00:54:05 Vous êtes présidente d'une association justement qui répond à ces questions, qui s'appelle Poids Plume, c'est ça ?
00:54:12 Poids Plume France, oui, tout à fait.
00:54:14 Poids Plume France, merci d'être avec nous.
00:54:16 Vous êtes vous-même en situation d'obésité depuis mon enfance.
00:54:20 Vous entendez ce que dit Muriel, j'ai essayé d'élargir du dossier médical en allant vers la vie quotidienne,
00:54:27 et elle m'a répondu "partout, la discrimination est partout".
00:54:30 Je réitère, c'est partout qu'on a ce regard des autres malveillants.
00:54:37 C'est-à-dire, Claudine, pardonnez-moi après, je vous laisse le micro.
00:54:40 Mais ça veut dire que ce pays, la France, a réussi dans l'espace public à éradiquer les propos discriminatoires
00:54:49 à l'endroit, je sais pas, des minorités visibles, on va dire, des noirs, des gens issus du Maghreb,
00:54:56 maintenant on ne dit plus dans la rue en général, salle noire, salle...
00:55:00 enfin bon, peut-être un peu moins qu'après, qu'avant, vous voyez ce que je veux dire.
00:55:04 Mais qu'en revanche, vis-à-vis des personnes en situation d'obésité,
00:55:08 alors là c'est la grande lâchade, on ne se retient pas, c'est ça que vous êtes en train de me dire ?
00:55:12 - Complètement, et ça déjà depuis la petite enfance,
00:55:16 déjà le regard des enfants vis-à-vis des autres enfants, il est très terrible.
00:55:21 On assiste en fait à des personnes qui peuvent se suicider parce qu'ils ne se portent pas,
00:55:27 il y a eu des cas comme ça, et le regard des autres...
00:55:30 alors je suis désolée mais il n'y a rien pour les personnes qui sont en situation d'obésité.
00:55:35 Quand vous allez prendre les transports, déjà, moi j'ai pris le métro,
00:55:39 parce que je fais une action, je suis sur site, je fais une action,
00:55:42 il y a tous les escaliers qu'il faut descendre, tous les escaliers qu'il faut remonter dans le métro,
00:55:47 ce n'est pas du tout aménagé pour les personnes en situation d'obésité.
00:55:51 Donc je peux comprendre que les personnes qui ont un poids très important,
00:55:56 ils sont dans le déni et ne se sont pas prendre en charge dans cette maladie.
00:56:01 - Vous savez ce qu'il y a, mon avis Claudine ?
00:56:03 Vous savez ce qu'il y a ? C'est qu'il y a beaucoup de Français et de Françaises
00:56:07 qui font très attention, encore une fois, avec les gens qui ont une autre couleur de peau,
00:56:13 ou que pourrais-je prendre comme exemple, une autre religion, je ne sais pas,
00:56:16 mais en revanche, qui se disent, une personne qui est touchée par l'obésité,
00:56:20 elle n'a pas une maladie, elle mange trop, donc elle n'a qu'à manger moins,
00:56:23 elle n'est pas malade, par conséquent j'ai le droit d'être dur et cruel avec elle.
00:56:27 Vous ne pensez pas qu'il y a un peu de ça ?
00:56:29 - Exactement, elle mange trop, alors déjà, il faudrait qu'on martèle partout que c'est une maladie,
00:56:35 parce que ce n'est pas assez suffisamment dit.
00:56:37 L'obésité, ce n'est pas un état de fait, ce n'est pas parce qu'une personne mange trop
00:56:41 ou qu'elle ne bouge pas ses fesses, qu'elle va être en situation d'obésité.
00:56:47 C'est beaucoup plus complexe, une maladie, ce n'est pas pour rien qu'il y a des parcours
00:56:51 pluridisciplinaires qui sont mis en place autour de cette maladie.
00:56:55 Posons-nous les bonnes questions au bon moment, il faut vraiment marteler que c'est une maladie,
00:57:00 ce n'est pas qu'on est des fainéants, ou qu'on ne veut pas faire les choses,
00:57:06 et qu'on ne s'intéresse pas à nous.
00:57:08 Pourquoi des fois on ne s'intéresse plus à nous aussi ? Pour quels motifs ?
00:57:11 Parce qu'on a cette discrimination.
00:57:13 Donc qu'est-ce qu'on va faire ? On va manger peut-être, et on va se faire cette enveloppe,
00:57:17 et on va se cacher derrière cette enveloppe aussi.
00:57:21 Posons-nous les bonnes questions au bon moment.
00:57:23 - L'obésité, j'aimerais bien entendre un médecin.
00:57:25 L'obésité est-elle une maladie ? Enfin, l'obésité est une maladie, ce n'est même pas une question.
00:57:30 Mais est-ce que les Français sont prêts à l'entendre, ça ?
00:57:32 Parce que s'il y a de la discrimination, à mon avis, mon modeste avis,
00:57:36 c'est que beaucoup de Français disent que ce n'est pas vraiment une maladie.
00:57:39 Très intéressant comme sujet.
00:57:42 Claudine Muriel est avec nous, on l'a entendu ce matin sur la matinale,
00:57:46 elle était d'RTL, elle est à l'instant avec nous.
00:57:48 Et on prendra Cécile et Marc, qui viennent dans une poignée de secondes.
00:58:03 - Je téléphone au sujet du cas de l'obésité.
00:58:06 Et bien comme la dame, il m'est arrivé exactement la même chose.
00:58:10 Je suis allée voir le gynécologue.
00:58:12 Cette dame m'a vraiment passé en savon, en disant que ce n'était pas possible,
00:58:18 que j'exagérais alors qu'elle ne me connaissait pas, elle ne savait pas qui j'étais.
00:58:23 - Ah oui, c'est dingue.
00:58:25 Ces gynécologues qui refusent de sculpter des femmes en situation d'obésité.
00:58:30 Elisa Marie, aujourd'hui je le rappelle, c'est la journée mondiale de lutte contre l'obésité.
00:58:34 - Oui, il faut savoir que l'obésité touche désormais plus d'un milliard de personnes dans le monde,
00:58:38 enfants et adolescents compris.
00:58:40 En France, une personne sur six est concernée, c'est du jamais vu.
00:58:43 Et selon l'Organisation mondiale de la santé, d'ici 2030, 30% des Français pourraient être obèses.
00:58:50 - Victor, des messages au standard.
00:58:52 - Des messages. Marie nous dit "Ce qui me choque le plus, c'est que j'ai l'impression
00:58:55 que ce sont de plus en plus les jeunes qui souffrent d'obésité aujourd'hui".
00:58:58 Même message de la part de Sylvie qui incrimine de son côté les chaînes de fast-food.
00:59:02 Et puis la retraitée de Dordogne, c'est un pseudo évidemment, nous dit
00:59:05 "Les troubles du comportement alimentaire nécessitent un suivi psychologique,
00:59:08 tout ne se passe pas dans la cuisine".
00:59:10 - Nous sommes avec Claudine, qui est une femme en situation d'obésité depuis son enfance
00:59:14 et qui est présidente de l'association Poids Plume France.
00:59:18 Alors après, j'imagine les situations de la vie, prendre un TGV, prendre un train,
00:59:22 aller acheter des vêtements dans une boutique, Claudine.
00:59:26 - C'est compliqué, très compliqué.
00:59:30 Même quand on prend l'avion, on nous facture deux sièges des fois.
00:59:34 - J'ai entendu ça, mais c'est vrai ça ?
00:59:36 - Bien sûr, bien entendu que c'est vrai.
00:59:40 Et moi, ça ne m'est pas arrivé personnellement, mais ça est arrivé à des personnes
00:59:43 que je suis au quotidien, bien sûr.
00:59:45 - Dans votre association ?
00:59:47 - Tout à fait.
00:59:49 - C'est fou, parce qu'on se répète un peu, mais je n'en démords pas,
00:59:55 que la société, à travers des messages qu'on fait passer aux gamins à l'école,
00:59:59 s'est occupée des discriminations type raciales, type sexuelles.
01:00:05 Mais c'est vrai que sur l'obésité, on ne reçoit pas beaucoup de messages
01:00:09 quand on est gamin à l'école.
01:00:11 On ne vous explique pas que c'est une maladie, qu'il ne faut pas se moquer
01:00:14 de celui qui est à côté et qui a une silhouette pas tout à fait conforme à la vôtre.
01:00:19 - Exactement, je suis complètement d'accord avec vous.
01:00:22 C'est vrai qu'on n'éduque pas les enfants à ce type de messages
01:00:25 et à respecter aussi les gens.
01:00:27 En fait, la personne qui est en situation d'obésité, c'est un être humain.
01:00:31 Ce n'est pas parce qu'elle a une enveloppe corporelle plus importante que l'autre
01:00:35 qu'elle n'a pas dans ses cryptes des sentiments.
01:00:38 - C'est complètement dingue au passage que Claudine, vous soyez obligée de dire
01:00:44 "Vous savez, une personne en situation d'obésité est un être humain".
01:00:48 C'est quand même incroyable qu'on soit dans l'obligation d'en arriver là.
01:00:52 Mais on a fait le boulot pour tellement de minorités.
01:00:55 A l'école, à travers des messages à la télévision, à la radio,
01:00:58 on a fait le boulot pour tellement de minorités qu'il est totalement dingue
01:01:02 que les personnes obèses soient encore dans une boutique
01:01:05 quand elles prennent l'avion, le TGV, quand elles vont chez le...
01:01:08 Vous avez vu que, Claudine, on a reçu un deuxième message,
01:01:11 à l'instant d'une dame qui nous a laissé un message,
01:01:13 qui nous a dit "Moi aussi, chez le gynécologue..."
01:01:15 - C'est Valérie qui nous a laissé ce message.
01:01:17 - On ne m'a pas ausculté, on m'a culpabilisé, on m'a dit "C'est scandaleux", etc.
01:01:21 J'aimerais bien qu'on prenne un homme, là.
01:01:23 Ah ben, on me dit qu'il y a Marc qui est avec nous.
01:01:25 On est avec Marc, c'est ça ? Bonjour Marc.
01:01:27 - Oui, bonjour.
01:01:28 - Bonjour. Vous êtes en situation d'obésité, vous-même ?
01:01:31 - Ah, c'est fini.
01:01:33 - Alors, ah bon ?
01:01:34 - Oui. Avant, j'étais plus gros, mais maintenant, ça...
01:01:38 Voilà, j'ai fait un petit régime, ça a diminué.
01:01:40 - Oui. Vous avez perdu plusieurs dizaines de kilos, alors ?
01:01:44 - Oui, ben, 28.
01:01:46 - Dites-moi, vous avez pu le faire.
01:01:50 Beaucoup ne peuvent pas, ne savent pas, ne peuvent pas.
01:01:53 Et vous, vous avez pu le faire.
01:01:55 - Oui, c'était pas facile, mais après, je me fixais des paliers pour...
01:02:01 de temps en temps, et ça arrivait tranquillement, quoi.
01:02:05 - Dites-moi, vous gardez des souvenirs, quand même ?
01:02:09 Souvent, on oublie les choses, mais vous gardez des souvenirs de discrimination, de réflexion ?
01:02:14 - En fin de réflexion, non, mais c'était plutôt des fois dans les vêtements, quoi.
01:02:19 Quand vous allez chercher des vêtements, c'est pas tout le temps évident.
01:02:23 C'est trop grand, c'est pas assez grand, vous trouvez pas votre taille.
01:02:27 Faut vraiment aller dans les rayons très grands, quoi.
01:02:30 - Et qu'est-ce qui vous a fait déclencher cette envie de régime ?
01:02:35 - Ben, au début, c'était ma compagne qui avait commencé un petit régime.
01:02:39 Et je me suis dit, tiens, je vais la suivre.
01:02:42 Et puis ça a commencé à baisser, et puis ça a baissé, ça a baissé, ça a baissé, quoi.
01:02:47 Mais par contre, même maintenant, c'est toujours une lutte de tous les jours.
01:02:53 - Qu'est-ce que vous pensez des témoignages de ces femmes que nous venons d'entendre,
01:02:57 et qui sont discriminées, chez le médecin, quand elles achètent des vêtements ?
01:03:02 - Oui, surtout les vêtements.
01:03:05 Parce que quand vous allez dans certaines grandes surfaces de vêtements,
01:03:10 vous avez des rayons spéciaux pour les gros, c'est ça ?
01:03:13 - Oui. Claudine, est-ce que vous avez des hommes dans votre association Poids Plume France ?
01:03:17 - Oui, oui, complètement. Bien sûr, des enfants, des personnes adultes femmes.
01:03:25 Alors moi, ce que je pourrais rajouter, excusez-moi,
01:03:27 mais je pense que les femmes sont beaucoup plus discriminées que les hommes.
01:03:32 Parce que justement, la femme, c'est la beauté, hein, dans tous les magazines.
01:03:37 - La femme est censée être séduisante, oui, voilà.
01:03:41 - Et dès l'instant où soi-disant, elles ont une enveloppe corporelle plus importante que d'autres,
01:03:46 elles vont être moins séduisantes, et ça, c'est vraiment choquant.
01:03:49 Parce que, encore une fois, je le répète, on est tous des êtres humains.
01:03:55 Et on a tous le droit de vivre comme tout le monde.
01:03:58 Donc effectivement, la nature ne nous a pas fait de cadeaux.
01:04:04 Parce que n'oublions pas que la maladie d'obésité, c'est une maladie qui peut être due à des chocs psychologiques,
01:04:12 ou aussi à avoir... c'est métabolique aussi, ou génétique.
01:04:16 Donc il y a beaucoup de facteurs qui rentrent en cause, et il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup de facteurs.
01:04:21 - Merci Claudine, Association Poids Plume France.
01:04:24 Merci à tous ceux qui étaient avec nous, Muriel, Marc.
01:04:28 Et je rappelle qu'aujourd'hui, c'est la journée mondiale de lutte contre l'obésité.
01:04:32 Et puis, si parfois, certains d'entre vous ont envie d'être un peu en colère contre un voisin qui est obèse,
01:04:39 ou une voisine qui est obèse, pondérez vos ardeurs, mesdames, messieurs.
01:04:43 C'est vraiment pas sérieux de s'en prendre et de discriminer ces Françaises et ces Français qu'on embrasse,
01:04:49 et auxquels on pense aujourd'hui.
01:04:50 Allez, on va aller voir notre Française de l'étranger, ou notre Français de l'étranger, aujourd'hui.
01:04:54 - C'est un auditeur du bout du monde, et c'est le moment de deviner sa destination.
01:04:57 Et je vous propose un indice sonore.
01:05:01 - J'ai trouvé ! J'ai trouvé !
01:05:05 - Et si, comme Eric, vous avez trouvé la destination de notre auditeur du bout du monde,
01:05:08 vous nous envoyez un message sur l'application RTL pour tenter de remporter un kit du Rota.
01:05:13 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:05:19 - On vous a dit que Darty faisait aussi des cuisines ?
01:05:23 - Promis, ce mois-ci, on change de cuisine.
01:05:25 - Et pour l'installation ?
01:05:26 - Promis, c'est pas moi qui m'en occupe.
01:05:28 - L'installation de votre cuisine, c'est Darty qui s'en charge.
01:05:31 En plus, jusqu'au 31 mars, la pause est offerte.
01:05:34 Prise de rendez-vous et conditions en magasin est sur cuisine.darty.com.
01:05:37 - Darty, concepteur cuisine. Un choix incomparable de cuisine et d'électroménager.
01:05:41 - 13h, 14h30.
01:05:44 - Les auditeurs ont la parole.
01:05:46 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:05:48 - Victor, qui a gagné ?
01:05:51 - C'est Daniel en Moselle qui remporte le kit du Rota de la Suède.
01:05:54 - Et nous allons en Suède.
01:05:56 - L'auditeur du bout du monde.
01:05:58 - Lisa Marie, on est avec Pascal. Bonjour Pascal !
01:06:03 - Bonjour !
01:06:04 - Bonjour Pascal !
01:06:05 - Lisa Marie, vous vouliez me dire un truc là ?
01:06:07 - Oui, cet auditeur du bout du monde, Pascal, il a été inscrit par son beau-frère Laurent sur l'application RTL.
01:06:12 Parce que je crois, Pascal, que vous avez fêté vos 60 ans hier ?
01:06:16 - Ben voilà, c'est ça.
01:06:17 - Il avait joué au anniversaire.
01:06:19 - Il paraît que la famille a débarqué en Suède.
01:06:22 - Ah ben oui, ils m'ont vraiment surpris, c'était la grosse surprise, je ne m'y attendais pas du tout.
01:06:26 Et d'un seul coup, ils étaient là, et voilà quoi, la merveille du monde, je vais dire.
01:06:31 J'ai été très heureux.
01:06:32 - Ils ont débarqué où ? Dans votre appartement ? Dans un restaurant ? Vous les avez retrouvés où ?
01:06:36 - Dans l'appartement, c'est un petit peu comique, parce que j'étais très endormi quand ils sont arrivés, vers 9h du matin.
01:06:43 Et donc très endormi, ils étaient au-dessus de moi, en train de chanter en français.
01:06:46 Je me disais, ben non, je suis en train de rêver, j'entendais le français.
01:06:49 Ils sont vraiment... et j'ai ouvert un peu les yeux, comme ça, ils étaient là, pendus au-dessus de moi, mais je ne comprenais toujours pas.
01:06:55 Donc il m'a fallu quelques minutes, et voilà quoi, c'était vraiment génial, la plus grosse surprise, je ne m'y attendais pas du tout.
01:07:03 Et c'était déjà prévu depuis décembre, et mon épouse a réussi à le cacher, vraiment bien fait.
01:07:09 - Ah là là...
01:07:10 - Donc voilà quoi, et maintenant ils sont là jusqu'à vendredi, donc c'est génial.
01:07:13 - 60 ans anniversaire surprise, donc ils sont tous venus vous voir de France, en Suède.
01:07:17 Où êtes-vous en Suède alors ?
01:07:19 - Je suis à Kalskrona, qui se trouve dans le sud de la Suède.
01:07:23 Bon ben après, la ville la plus importante, c'est Malmö, qui se trouve à 200 km, je crois, ou un truc comme ça de Kalskrona.
01:07:32 - Alors quand vous regardez...
01:07:33 - C'est le sud, c'est le sud.
01:07:34 - C'est le sud, ouais.
01:07:35 Quand vous regardez par la fenêtre, qu'est-ce que vous voyez là, aujourd'hui ?
01:07:37 - La mer, la mer.
01:07:39 Kalskrona est un archipel, donc c'est tous des petites îles, donc c'est la mer partout ici, la forêt, la mer, partout.
01:07:46 - Et Pascal, qu'est-ce que vous faites en Suède ? Quelle est votre profession ? Et depuis combien de temps vous êtes là-bas ?
01:07:52 - Alors moi, je développe des jeux, en collaboration avec des studios et des universités, donc c'est ça que je fais.
01:07:59 - Des jeux vidéo ?
01:08:00 - Des jeux vidéo, voilà, c'est ça.
01:08:03 - Ah c'est marrant. Et vous êtes en Suède depuis combien de temps ?
01:08:07 - 34 ans maintenant.
01:08:09 - Et pourquoi êtes-vous allé en Suède ? Enfin, vous auriez pu faire vos jeux vidéo à Londres, à Paris, à Berlin ?
01:08:15 - À cette époque-là, j'habitais en fait à Londres, en Angleterre, et là, j'ai rencontré la femme qui, un peu plus tard, deviendra ma femme.
01:08:25 - Et voilà, maintenant, ça fait 34 ans que nous sommes mariés.
01:08:30 - Et elle est suédoise, votre femme, Pascal ?
01:08:32 - Ah, elle est épousée de Suédoise, oui.
01:08:35 - Elle est suédoise, et voilà la suite, vous la connaissez.
01:08:39 - C'est marrant, alors vous, vous faites des jeux vidéo, vous savez qu'il y a une expo, à la Monette Paris, au cœur de Paris,
01:08:46 avec une exposition avec les jeux d'arcade, depuis le baby-foot, bien sûr, en passant par le flipper, jusqu'aux jeux d'arcade, Tetris, Atari et tout.
01:09:00 - Et Pascal, est-ce que vous parlez suédois ? Dites-nous quelque chose en suédois.
01:09:04 - Bah, je parle très couramment, oui.
01:09:14 - Qu'est-ce que vous avez dit ?
01:09:16 - Bah, dites-moi ce que vous voulez que je dise, et je le dirai.
01:09:19 - Dites-moi, quelle température fait-il, là, dans votre petite ville au bord de la mer, au sud ?
01:09:24 - Là, il fait très beau, comparativement à vous, nous c'est 5-6 degrés, mais pour nous c'est très beau.
01:09:32 Et il fait un grand soleil, donc très bien, très bien.
01:09:36 - Est-ce que vous avez appris à vous baigner dans la mer, dans l'eau froide, très très très très fraîche ?
01:09:40 - Oui, bien entendu, il faut le faire.
01:09:44 - Et qu'est-ce que vous allez leur faire faire, aux membres de votre famille, qui sont venus vous faire un anniversaire surprise, pour vos 60 ans en Suède ?
01:09:51 - Je vais me venger.
01:09:53 - C'est-à-dire ?
01:09:55 - Ils m'ont tous surpris, maintenant c'est à moi de les surprendre.
01:09:59 - Vous allez les amener dans des petits restaurants ?
01:10:02 - Oui, on va faire des trucs sympas, il y a plein de choses à voir, mais bon, c'est pas la première fois qu'ils viennent ici à Cascrona,
01:10:08 donc ils connaissaient le coin, mais il y a beaucoup de choses qui ont changé,
01:10:11 donc oui, il y a la famille aussi dans les îles et tout ça, donc on va y aller, il y a plein de choses à voir, oui.
01:10:17 - C'est un pays magnifique, la Suède.
01:10:19 - Oui, c'est assez pittoresque, oui.
01:10:22 C'est un archipel, donc plein de petites îles, et c'est très agréable, oui.
01:10:26 Donc c'est vraiment l'eau et la forêt partout, donc oui.
01:10:31 - Très bel anniversaire, mon cher Pascal. Vous êtes originaire d'où en France ?
01:10:35 - De Lincelle, qui se trouve au nord de l'île.
01:10:39 - Au nord de l'île.
01:10:41 - A quatre kilomètres de la frontière belge, voilà.
01:10:44 - Merci beaucoup, Pascal. Très bel anniversaire à vous !
01:10:48 - Et on embrasse Laurent qui l'a inscrit sur l'application RTL.
01:10:51 - Oui, voilà, c'est une belle idée.
01:10:53 - Bonjour Jean-Alphonse Richard.
01:10:55 - Bonjour Eric. Aujourd'hui, dans l'heure du crime, l'affaire Virginie Bluzet,
01:10:59 26 ans après l'assassinat de cette jeune femme.
01:11:02 Le dossier est rouvert. Va-t-on connaître la vérité ?
01:11:05 - Et on va à Beaune.
01:11:07 - Exactement. Elle avait disparu à Beaune, en Bourgogne.
01:11:09 - Merci les amis. Au revoir Lisa Marie.
01:11:11 - A demain !
01:11:14 - RTL
01:11:16 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:11:18 - Le journal inattendu sur RTL.
01:11:20 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:11:25 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:11:28 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:11:31 Le journal inattendu, c'est tous les samedis, en direct à 12h30 sur RTL.
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