• il y a 7 mois
La Promesa Capitulo 316

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Transcription
00:00 [Musique]
00:06 - Par chance, je connais le père.
00:08 - Non, non, bien sûr que non, madame.
00:12 - Ne me diras pas qu'il était un homme marié.
00:14 - Quand je me suis rendue compte qu'il était un homme marié,
00:17 j'ai compris que je devais m'en sortir seule.
00:20 - Il désobéissait à une ordre directe de moi.
00:22 Et ça n'a pas d'excuse.
00:24 - Je crois que ce n'était pas si important.
00:26 - C'est important.
00:27 Si nous tolérons la désobéissance et la rébellion,
00:30 nous ouvrons la porte à l'anarchie.
00:32 - Tu vas y et tu lui dises "Hola Vera, soy Lope, me gustas muchísimo".
00:37 - Hola Lope, yo soy Vera y tu a mi me gusta una jarta.
00:40 - Ya está, ha sido fácil.
00:42 - Ya claro, para vosotros es muy fácil.
00:44 - Feliciano, era un buen lacayo.
00:48 Y digo era porque no logró sobrevivir.
00:51 - Vaya, lo lamento mucho.
00:53 Ahora sí, me alegro que seas tú el que esté vivo.
00:56 - Feliciano era una buena persona.
00:58 Y le tenía mucho aprecio.
01:01 - Le juste est suffisant pour les membres de la religion, n'est-ce pas?
01:05 - Je veux que tu saches que tu peux continuer à m'aider pour tout ce dont tu as besoin.
01:10 - Merci.
01:12 - Même pour... je ne sais pas, pour faire le boulot, si tu veux.
01:17 - C'est une façon de parler, petite fille.
01:25 C'est une blague.
01:26 - Je ferai ce que je peux.
01:28 C'est tout ce que je peux dire.
01:29 - Ce n'est pas ce que je veux entendre.
01:32 Je veux ces armes dans la promesse.
01:36 Et je les veux maintenant.
01:38 - Je ne dormirais pas tranquille en savant que l'assassin est impun.
01:41 - Mais c'est le dilemme.
01:42 - Que nous ne savons pas.
01:44 Ce que nous avons bien compris, c'est que cet accident est étrange.
01:48 Improbable.
01:50 Mais nous n'avons pas d'autre théorie.
01:52 - Pour moi, il est important de parler avec lui, tu comprends?
01:54 - Si tu pouvais savoir pourquoi.
01:56 - Je dois que tu me confies.
01:58 - Et que tu m'aides.
01:59 Je ne savais pas que tu serais si insensible avec moi.
02:02 - Et que tu sois une planche.
02:03 - Il est clair que tu ne peux pas avoir de considération envers moi.
02:06 - Comme la que tu avais quand tu m'as dit qu'entre nous, il n'y avait rien.
02:09 Quand j'étais en mal.
02:10 - Je t'ai dit ça pour t'en sauver plus de souffrance.
02:12 Et tout semble indiquer que tu es hors de danger.
02:14 - Je suis toujours là.
02:15 Et il n'y a rien qui indique que je suis mieux.
02:17 - Tu es la planche maintenant.
02:19 - Cela a à voir avec une peur que j'ai attiré depuis le petit.
02:22 - Une peur à quoi?
02:23 - A vouloir quelqu'un et ensuite le perdre.
02:25 - Madame Simona, vous savez que j'ai perdu mes parents quand j'étais un enfant.
02:28 - La nouvelle qu'il y a eu un nouveau assassinat au palais de Lujan serait dévastateur.
02:33 - Je dois accepter.
02:35 - Quoi?
02:37 - Que même si ça me coûte de croire et que les pièces ne se mêlent pas du tout, je n'ai pas de preuves.
02:41 Alors je dois assumer que tout cela va se retrouver en un accident désafort.
02:46 - Je cherche une nouvelle qui fait référence au feu dans la fabrique d'oil qu'il y avait à Cordoba. Tu te souviens?
02:52 - Tu parles du feu auquel le Dr Bueno et la Signexposito sont allés s'aider.
02:57 - Effectivement.
02:59 - Quelque chose me dit que le Dr Bueno n'a pas été tout sincère avec nous.
03:05 - Comment que le Dr Bueno n'a pas dit la vérité, à quoi il parle exactement? Qu'est-ce qu'il nous a menti?
03:12 - Je sais que c'est une affirmation très rondue.
03:16 - Oui, rondue et grave, si je peux le dire.
03:20 - Oui, mais j'ai des arguments pour défendre la ronde.
03:25 - Regarde, je ne pose pas en doute l'apprentissage professionnel d'Abel ni son entrée.
03:31 Mais dans un cas, il y a quelque chose qui dit que ce n'est pas ce que je vois.
03:37 - La relation du Dr avec son père, non?
03:42 - Tu as aussi réalisé?
03:47 - Abel veut nous faire croire que la relation entre eux est bonne, mais ça ne me semblait pas être le cas.
03:52 - Ça ne me semble pas, bien sûr.
03:54 - C'est vrai que son père ne lui a donné aucun détail et Abel lui-même ne voulait pas me confirmer quand je lui ai demandé.
04:00 - Ce pauvre homme a été pendant des semaines en essayant de parler avec lui, en l'appelant personnellement.
04:04 Et il ne s'appelait ni ne lui donnait la phone ni ne lui donnait pas la phone. Il a seulement répondu à la fin et à la réaction.
04:11 - C'est ça, Romulo.
04:14 - Rien ne correspond à la bonne relation qu'Abel voulait avoir avec son père.
04:17 - Non, mais avant, vous avez parlé de quelque chose. Vous avez mentionné l'accident de la fabrique d'huile d'oil.
04:25 - C'est ça. L'accident, que si vous vous rappelez, a été lié à l'action de Abel qui est venu sans retard pour aider les héros.
04:32 - Oui, très généreux de son part.
04:34 - Oui, dans le cas supposé, c'est ce qu'il a fait.
04:38 Romulo, je ne le crois pas.
04:42 Je ne sais pas si Abel est arrivé à Cordova, mais je suis convaincu qu'il n'a jamais mis un pied dans cette fabrique.
04:49 - Pourquoi tu ne le crois pas ?
04:50 - Parce que la COPA Gershok Stagman a été réunie par deux pilotes qui ont aidé ces derniers jours à Cordova.
04:55 Et grâce à eux, je sais que, après les tâches d'aide, les autorités locales ont condamné ceux qui avaient été déterminés dans ces tâches.
05:05 En commençant par les médecins.
05:07 - Tous les médecins.
05:08 - Il faut supposer que oui, parce qu'après eux, ils ont condamné un bon nombre de médecins.
05:12 Tu sais comment ça se fait dans les hiérarchies ?
05:14 - Oui, les plus âgés sont obligés de le savoir.
05:17 - Alors là, il me reste une question.
05:19 Comment est-ce qu'ils n'ont pas condamné Abel, étant un des médecins qui s'est déplacé là-bas, et selon lui, il a laissé son pied dans la fabrique ?
05:28 Bien sûr, il y a la possibilité que si ils l'ont condamné, il ne lui dirait rien, par modeste, mais...
05:34 - Mais tu ne le crois pas.
05:36 - Non, parce que de faire comme ça, il ne lui aurait pas dit rien, il aurait inventé une autre excuse.
05:42 - Et c'est pour ça qu'il veut vérifier la presse pour chercher les nouvelles.
05:46 - Exactement. Ils devaient publier une relation entre les décorés, n'est-ce pas ?
05:50 - Ça a du sens.
05:51 - Monsieur Baeza, si vous trouvez ces journaux, portez-les-moi, s'il vous plaît.
05:58 - Je compte sur vous.
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07:44 - Alors tu étais ici ?
07:46 Et pourquoi tu n'es pas venu boire du thé avec ta mère ?
07:48 - Parce que je n'ai pas envie de boire du thé.
07:51 - Martina, pour Dieu.
07:53 - Quoi ?
07:54 - Parce que tu as un air de la plus moustique, la vérité est telle.
07:56 - Bon, je n'ai pas envie de parler non plus.
07:58 - Magnifique. Regarde, point sur la bouche.
08:02 Attends un moment.
08:05 Tu ne seras pas comme ça, à cause de ce que t'a dit le comédien Yala ?
08:12 C'est pour ça ?
08:13 Martina, tu es comme ça pour ça ?
08:16 - Ce n'était pas très agréable avec moi non ?
08:20 - Bon, personne ne t'a dit que ce soit.
08:21 - Mais vous, vous n'avez pas l'air d'y prendre de l'importance.
08:24 - Non, mais tu en fais trop.
08:26 - Bien sûr, c'est de ma faute.
08:27 - Non, Martina, je n'ai pas dit ça.
08:29 Mais nous savons parfaitement que tu tendes à magnifier les contretemps.
08:32 - Je ne magnifie absolument rien.
08:34 - Je crois que tu le sais.
08:35 - Je dis que non.
08:36 - Non ?
08:37 - En plus, il ne sait pas du tout de la misère à la mère.
08:47 - Bien sûr, parce que je n'ai pas de qui me le raconte.
08:50 - Lâchons-le.
08:51 - S'il vous plaît.
08:52 - Martina, ne me dis pas que je suis de retour à parler avec toi sur le gouvernement.
08:56 - Non, ce n'est pas ça.
08:58 - Bien, alors, regarde ce que c'est.
09:05 - Je lui ai dit que je l'ai fait.
09:07 Et je lui ai dit que c'était pour me détendre.
09:11 - Et qu'est-ce qui se passe ?
09:12 Il a réagi mal ?
09:13 - Pire.
09:15 Au lieu de m'entendre et de me consoler, il m'a dit que...
09:19 qu'il pensait que ce n'était que le dégoût d'une fille.
09:22 - Qu'est-ce que tu en penses ?
09:24 - Malheureusement.
09:25 Franchement, malheureusement.
09:27 - Oui ?
09:28 - Bien sûr.
09:29 Tant le travail, tant le dégoût.
09:31 - Qu'est-ce que tu dois faire ? Ne faire pas attention à les deux.
09:34 - C'est facile de le dire.
09:35 - Non, mais le travail a passé par un tranché horrible.
09:38 Il a été encerclé pendant longtemps et il ne faut pas prendre en compte ce qu'il dit.
09:41 En plus, tu dois te mettre en son lieu.
09:43 - Non.
09:45 - Savoir qu'il sortait de ton bouclier si tu étais dans sa situation.
09:47 C'est beaucoup pire, je te le rassure.
09:49 - Savoir qu'il a l'habilité d'insulter en te consolant.
09:52 - Non, Martina.
09:53 Allez.
09:54 Ne dis pas de tontes.
09:55 Tu m'as compris parfaitement, fille.
09:57 Et en ce qui concerne Yala, je crois que tu ne dois pas t'assurer des ex abruptos de quelqu'un aussi amargé comme lui.
10:04 Fille, ne t'offends pas de celui que tu veux, mais celui qui peut.
10:07 - C'est ce monsieur qui peut, parce qu'il m'a offensé.
10:09 - Martina, s'il te plaît.
10:11 Le Garden Party, ça a eu les narices il y a longtemps.
10:14 Il y a eu tellement de choses qui ont passé que je pense que c'est un anniversaire du siècle passé.
10:18 Fille, ce que tu dois faire, c'est regarder en avant.
10:22 Sortir, connaître des gens.
10:24 Surtout, des hommes à l'âge de se marier.
10:28 Je ne vais pas te mentir.
10:31 Fille, regarder en avant. C'est tout ?
10:33 Très bien.
10:34 Je vais y aller.
10:35 Nous avons attendu cette conversation entre nous depuis que...
10:47 ...elle a su que Félicien n'était pas mon fils.
10:50 Mais...
10:52 Fais attention.
10:53 Je n'ai jamais parlé de toi.
10:55 Mais je te demande qui était le père.
10:58 C'est lui qui a fait ça.
10:59 Mais je lui ai fait croire qu'il était quelqu'un du peuple.
11:03 Un homme marié.
11:05 Et je lui ai caché l'embarrassement, parce que je ne voulais pas le compromettre.
11:08 Tu as fait le bon choix.
11:10 Il vaut mieux que Cruz ne sache rien.
11:12 Pas en ce moment.
11:13 Et je ne dis pas pour moi,
11:15 que je suis capable de rester au courant de mes propres actions.
11:19 Oui.
11:21 Et que d'autres raisons as-tu pour ne pas vouloir qu'il le sache ?
11:25 Toi.
11:26 Et je crois qu'il faut se concentrer sur la vérité de ce qui s'est passé dans cette chasse.
11:36 Mais il n'y a rien à découvrir, Ignacio.
11:39 Non ?
11:40 Non.
11:41 C'était un accident.
11:42 Et malheureusement, les accidents ne répondent pas à la logique.
11:46 Si il y a un culpable dans tout ça, c'est...
11:49 ...le malin Matazana.
11:52 Et si le tir n'a pas eu lieu par accident ?
11:55 Mais il l'a fait.
11:57 Il peut l'avoir fait, et il peut ne l'avoir pas fait.
11:59 Pourquoi dis-tu ça ?
12:03 J'ai entendu comment Cruz et Alonso disaient ça.
12:06 Ils ne pouvaient pas savoir qu'il pouvait les entendre.
12:08 Et qu'ils disaient ?
12:09 Cruz disait exactement ce que tu disais,
12:11 qu'il y a eu un malheureux accident.
12:13 Mais Alonso, même si il ne voulait pas faire un spectacle de ça,
12:16 il n'y avait pas de raison pour le dire.
12:18 Il a l'impression que les tirs qui ont fait mal à Curro
12:21 et qui ont tué notre fils
12:23 ne pouvaient pas être de chance,
12:25 mais un acte délibéré.
12:28 Comment se fait-il de manger ça ?
12:30 Une femme qui n'a pas travaillé de secrétaire dans sa vie.
12:32 Ce que nous savons.
12:34 C'est vrai, Candela ne le sait pas.
12:36 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:38 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:40 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:42 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:44 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:46 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:48 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:50 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:52 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:54 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:56 C'est vrai, il ne le sait pas.
12:58 La Marie Mandrajo peut cosser et peindre tout ce que tu veux.
13:02 Et Marmette aussi.
13:04 Mais maintenant, elle a de la secrétaire,
13:06 ce que moi de la mère supérieure.
13:08 Ce que tu dis, c'est sur Candela.
13:10 Dis pas ça.
13:12 C'est la vérité.
13:14 La même chose, Doña Petra a écrit des lettres
13:16 pour la Seigneur Marquesa.
13:18 Je dis, non ?
13:20 Je dis que non, mais qu'elle fasse tant de tâches
13:22 à la tâche, parce que combien de lettres
13:24 peut l'homme de la tâche faire ?
13:26 C'est pareil que l'homme de la tâche, très lentement.
13:28 Ne dis pas ça.
13:30 Tu sais quelque chose que nous ne savons pas ?
13:34 Et moi, que vais-je savoir, Doña Candela ?
13:37 Une femme comme vous deux,
13:40 a touché aussi proche de la même maladie.
13:42 Alors, Doña Petra,
13:47 je me suis traité un peu mieux,
13:51 parce que je suis la fille de son fils.
13:53 C'est son frère.
13:55 Il va nous voir, Doña Cruz.
13:57 Mais de là à être son confidante,
14:01 c'est une autre histoire.
14:03 Tu ne sais rien du tout.
14:05 Non.
14:07 Ce qui me fait plaisir,
14:09 c'est que cet homme
14:11 puisse tenir tant de temps,
14:13 quand maintenant, il est plus fort que jamais.
14:15 Après tout ce qui lui est passé avec son fils,
14:17 ce que je veux dire avec son frère,
14:19 on ne peut pas lui reprocher de rien.
14:21 C'est la plus normale chose du monde.
14:23 Et le même chose avec le conde.
14:25 Il ne se comporte pas.
14:27 Que veux-tu dire ?
14:29 Ne nous oublions pas que d'un côté,
14:31 il y a la Petra,
14:33 et de l'autre, il y a la Petra,
14:35 qui est complacente et qui s'occupe des hommes.
14:37 C'est vrai ? Il y a deux Petras ?
14:39 Oui. Pour moi, je n'aime pas l'un ni l'autre.
14:41 Regarde-toi.
14:43 De toute façon, si elle a un boisson,
14:45 le conde ne se retourne pas.
14:47 C'est vrai.
14:49 Si on l'invitait, il y aurait des rumeurs
14:51 que personne ne l'endurait plus que elle.
14:53 Oui, parce que ici,
14:55 si on est intime avec la dame,
14:57 le marquis ne se touche pas.
14:59 La dame est la personne de la dame marquise
15:01 et le ami intime de la marquise.
15:03 Ils travaillent ensemble.
15:05 Ils se portent divinement.
15:07 Dieu les crée et ils se rassemblent.
15:09 Je dis, je dis.
15:11 [Musique]
15:25 Bonsoir.
15:26 Mère.
15:27 Ça fait longtemps que je ne la voyais pas de si bon esprit.
15:31 Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ?
15:33 Si je suis contente,
15:35 c'est plutôt parce que ça ne s'est pas passé.
15:37 Ah.
15:39 Tu n'as pas cassé le crisme dans cette coupe.
15:41 Ton père et moi, on n'a pas discuté tout le jour.
15:43 En plus, on s'est reconciliés.
15:45 Je ne savais pas qu'ils étaient en colère.
15:47 Ce qui est important, c'est qu'on ne l'est plus.
15:49 Ah.
15:51 Même si je pense que ce soit
15:53 le motivation de son désaccord,
15:55 mon père a terminé en cédant.
15:57 Très courant.
15:59 Merci, mère.
16:01 Mais oui, le vrai est que oui.
16:03 Et je peux me demander
16:05 en quoi il a cédé cette fois ?
16:07 Par chance, ton père a décidé
16:09 de ne plus investiguer
16:11 l'accident de la casserie.
16:13 Il a dit que ce n'était pas un accident,
16:15 mais un homicide.
16:17 Mais la réalité a mis en place.
16:19 Donc, il a terminé
16:21 de jouer aux détectives.
16:23 Merci Dieu.
16:25 Même si je ne vois pas
16:27 que ça te rassure.
16:29 Mère, je ne sais pas
16:33 si on peut célébrer que le père n'ait rien trouvé.
16:35 Je n'ai rien trouvé
16:37 parce que je n'avais rien à trouver.
16:39 Moi aussi, j'étais au lieu
16:41 où tout s'est passé et je ne pensais pas
16:43 que ça allait s'adapter à un accident.
16:45 Toi aussi, fils.
16:47 C'est ce que j'ai vu.
16:49 Les accidents sont, par définition,
16:51 ça, choquants, imprévisibles.
16:53 Rien n'adapte.
16:55 La meilleure nouvelle
16:57 est l'absence de mauvaises nouvelles.
16:59 Tu ne penses pas ?
17:03 Tant Olivier me fait suspirer
17:05 que ça affectait vraiment son mariage.
17:07 Tu ne veux pas que je te raconte
17:09 mes relations avec ton père, non ?
17:11 Non, non, bien sûr que non.
17:13 Mais je te dirai
17:15 que les choses du mariage sont comme ça.
17:17 Les jours mauvais
17:19 suivent les jours meilleurs
17:21 et vice-versa.
17:23 Mère.
17:25 Quoi ?
17:27 Tu ne veux pas me parler de Gimena, non ?
17:29 Dieu me libère.
17:31 Mais il y a une réalité
17:33 que tu ne peux pas nier pour toujours.
17:35 Mère.
17:37 C'est que tu es marié à Gimena, Manuel.
17:39 Je te remercie de me dire que c'est une obviété,
17:43 mais je suis au courant
17:45 de ma situation civile.
17:47 Marié.
17:49 Je sais.
17:51 Ce n'est pas vrai.
17:53 Tu ne peux pas acter comme si ce mariage
17:55 n'avait jamais eu lieu.
17:57 J'aimerais que ce soit ainsi.
17:59 Mais il y a des conséquences.
18:01 Je suis conscient que je suis marié à Gimena,
18:03 mais ma femme est très malade.
18:05 La dernière fois que je l'ai vue,
18:07 je me suis rendu compte que mon présence
18:09 ne lui faisait rien, mais tout le contraire.
18:11 Elle le faisait mal.
18:13 Tu te limpes les mains et tu m'enlèves.
18:15 Je ne dis pas ça.
18:17 Mais je sens que, comme les choses sont là,
18:19 je dois faire ce que je fais,
18:21 c'est de continuer avec ma vie.
18:23 Ce que je veux dire, Manuel...
18:25 Pourquoi tu ne me dis pas des choses ?
18:27 On était heureux, il y a un moment.
18:29 Faisons une chose.
18:31 Faisons un tout.
18:33 Pour toi, Mère.
18:35 Malgré tout.
18:39 Malgré tout ?
18:41 Je comprends.
18:43 Je comprends.
18:45 Bonjour.
19:08 Thérèse m'a dit que vous venez voir elle.
19:10 Elle se sent mal. Qu'est-ce qui vous arrive ?
19:12 Je ne lui ai rien dit.
19:14 Je lui ai posé une question.
19:16 Je veux savoir comment elle se sent.
19:18 Je suis fatigué d'être encerclé.
19:20 Mais vous savez que le M. Marquez...
19:22 D'accord, parlez-lui.
19:24 Ce n'est pas si simple.
19:26 Si c'est le cas, parlez-lui.
19:28 Et dites-lui de me laisser sortir.
19:30 Sinon, je vais me faire fou.
19:32 Je sais pourquoi mon oncle
19:34 m'a laissé en prison pour tant de jours.
19:36 Mais il y a assez de temps
19:38 pour assumer que si le responsable
19:40 ne me fait pas des coups,
19:42 il ne le fera jamais.
19:44 Le M. Marquez veut éviter
19:46 que vous soyez en danger.
19:48 Il veut me faire des souvenirs
19:50 et faire ce que je lui dis.
19:52 Calmez-vous. Ce stat de nerve n'est pas bon.
19:54 Faites ce que je vous dis.
19:56 Je dois examiner le patient
19:58 pour voir que tout va bien.
20:00 Vous ne m'examinerez pas.
20:02 Je lui dirai ce que je vais faire.
20:04 Parlez-lui.
20:06 Je parlerai si il insiste.
20:08 Vous ne pouvez pas m'examiner.
20:10 Ce stat de nerve n'est pas bon.
20:12 La balle était près du coeur.
20:14 Bien sûr. Le ressort de l'aide
20:16 est de faire peur au patient.
20:18 Permettez-moi.
20:20 [Musique]
20:44 Maria, pauvre Hannah.
20:46 Oui, pauvre.
20:48 Je vous en prie.
20:50 Le punitif que les Marquises vous ont donné
20:52 est disproportionnel.
20:54 [Musique]
21:02 Tu t'es rendu compte
21:04 de comment doit être ce bain?
21:06 Hein?
21:08 Pardon?
21:10 Le bain où la S. C.
21:12 est allée avec son petit-fils.
21:14 Non.
21:16 C'est vrai.
21:18 Il ne doit pas être un endroit normal.
21:20 Il doit être merveilleux.
21:22 Ou non.
21:24 Ou non.
21:26 Si vous l'avez choisi,
21:28 c'est pour quelque chose.
21:30 Les paysages autour
21:32 doivent vous laisser sans respiration.
21:34 Ou non, Maria.
21:36 Salvador.
21:38 C'est bon.
21:40 [Musique]
21:42 Il doit y avoir de tout dans ce bain.
21:44 Des salles, des piscines,
21:46 un diner qui vous rassure.
21:48 Des jardins merveilleux.
21:50 Je peux te poser une question?
21:52 Tu es allé là-bas?
21:54 Non.
21:56 Tu es allé dans un bain?
21:58 Ou non.
22:00 Comment parler de piscines, jardins
22:02 et diners avec tant de catégories?
22:04 Non.
22:06 Ils doivent traiter les hôtes
22:08 comme si c'était les rois.
22:10 Ça peut le faire.
22:12 Non.
22:14 Le premier sera de se marier.
22:16 On ne doit pas porter des carabines
22:18 et on pourra dormir ensemble.
22:20 Ecoute-moi, Maria Fernandez.
22:24 Dis-moi, Salvador Romea.
22:26 Tu ne te rends pas compte
22:28 que tu t'amuses tout le jour comme ça?
22:30 Comme ça? Tu vois?
22:32 Ne te fous pas de moi.
22:34 Je parle de ces rêves impossibles.
22:36 L'autre jour, Lope t'a dit.
22:38 Et qu'est-ce que c'est que ces rêves?
22:40 C'est impossible.
22:42 Vous êtes vraiment très lourds.
22:44 Ce ne sont pas des rêves, Maria.
22:46 Nous sommes ce que nous sommes.
22:48 Et ça ne va pas changer
22:50 peu importe le délire que tu as.
22:52 Tu me confies.
22:54 Je ne te confie pas.
22:56 Rêver de rêver
22:58 est un grand rêve.
23:00 Nous sommes des serviteurs.
23:02 Je ne suis pas d'accord avec ça.
23:04 La vérité,
23:06 je ne crois pas qu'on doit rester ici pour toujours.
23:08 Parce que toi et moi,
23:10 on ne reste plus ici.
23:12 Tu m'entends?
23:14 Plus et moins.
23:16 Comment?
23:18 Ce que je dis. Plus et moins.
23:20 Ce qui me fait penser
23:28 que la tension a augmenté.
23:30 Oui. Et elle va augmenter si je reste ici.
23:32 Calme-toi.
23:34 Comme ne le fera pas la recueillie qui va souffrir,
23:36 mais quelque chose de réel.
23:38 Réel et grave.
23:40 Ne charge pas les peintures.
23:42 Je ne le fais pas.
23:44 Je ne sais pas si tu te souviens,
23:46 il y a peu, je lui ai ouvert le cou pour lui tirer une balle.
23:48 Je crois qu'il est bien remercié.
23:50 Je ne veux pas sa gratitude,
23:52 mais son intelligence.
23:54 La balle était très proche du coeur.
23:56 Et même si la blessure semble bien,
23:58 on n'a pas la garantie qu'elle va bien.
24:00 Tu as proposé de m'effrayer.
24:02 Je ne le fais pas.
24:04 Et si tu ne le fais pas ?
24:06 Je vais mourir, non ?
24:08 Non, ou si.
24:10 Je ne sais pas.
24:12 Tu ne le sais pas.
24:14 Non, je ne le sais pas,
24:16 mais je sais que la pression sanguine
24:18 pourrait provoquer des petites veines,
24:20 surtout les plus proches de la blessure.
24:22 Et il pourrait avoir des coagulations
24:24 qui pourraient provoquer un accident cerebrovasculaire,
24:26 comme un dérame, par exemple.
24:28 Il ne va pas me laisser sortir, non ?
24:30 Je ne demande qu'il se calme.
24:32 Ça dépendra de moi.
24:34 Regarde, docteur, s'il te plaît, parle avec mon télé.
24:36 Non, je ne le ferai pas.
24:38 Maintenant, moins jamais.
24:40 Il doit se récuperer de son état de nerfs.
24:42 Je dois savoir si Hana est bien ou...
24:44 Non, ne t'inquiète pas pour Hana.
24:46 Hana est parfaitement bien, pas comme toi.
24:48 Donc calme-toi.
24:50 S'il te plaît, fais-moi un coup.
24:52 (musique)
25:02 J'ai beaucoup pensé à ce que nous avons discuté hier soir.
25:06 Sur Bela et tes sentiments.
25:08 Que Dieu le bénisse.
25:10 Ne sois pas mémoire et écoute-moi.
25:12 Je sais que les hommes vous font du mal
25:14 de parler de vos sentiments.
25:16 Certaines femmes aussi.
25:18 Mais les hommes, ça vous fait du mal.
25:20 C'est bon, on y va.
25:22 Merci beaucoup pour le diagnostic, Doña Simona.
25:24 Et le traitement ?
25:26 Il n'y a que un traitement.
25:28 Ah oui ? Quel est-il ?
25:30 Je crois que la Docteure Maria Fernandez
25:32 et le Docteur Salvador Romea
25:34 vous ont déjà recrutés.
25:36 Ah, celui-là.
25:38 Tu vas devoir parler avec Bela
25:40 de tes sentiments.
25:42 Fais un effort, peu importe le prix.
25:44 Doña Simona, vous ne vous imaginez pas
25:46 le prix que ça me coûte.
25:48 Tout se passe,
25:50 si tu lui dises la vérité.
25:52 Je crois que ça va être facile.
25:54 S'il vous plaît, ne vous moquez pas de moi.
25:56 Non, je ne me moque pas.
25:58 Je suis allée ici et j'ai vu que
26:00 elle correspond à vous.
26:02 Vous croyez ?
26:06 Et même si ce n'est pas le cas,
26:08 imaginons que Bela ne vous correspond pas.
26:10 Ou non, du tout.
26:12 Imaginons que tu fais le premier pas
26:14 et elle dit non.
26:16 C'est magnifique.
26:18 Au moins, tu seras tranquille
26:20 parce que tu n'as pas été
26:22 dans une triste confusion.
26:24 Comment ?
26:26 Parce qu'elle ne pense pas
26:28 que tu es encore amoureux de Maria Fernandez.
26:30 Maintenant, je comprends.
26:32 Si Bela te dit que non,
26:34 tu restes comme tu es maintenant.
26:36 Ici, paix, et après, glorie.
26:38 Et tu ne seras jamais
26:42 reconquérissant-toi
26:44 de Bela.
26:46 Vous avez raison, Mme Simona.
26:48 Comme toujours.
26:50 Alors, vous savez ce que vous devez faire.
26:52 Bien sûr que je le sais.
26:54 Je le savais avant de vous parler.
26:56 Et le sait ma césaire.
26:58 Et alors ?
27:00 Ce n'est pas le moment.
27:02 Mme Simona, ce n'est pas le moment.
27:04 Il va falloir l'attendre.
27:06 Voyons voir.
27:08 [Musique]
27:11 [Musique]
27:14 [Musique]
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27:27 [Musique]
27:30 [Musique]
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28:11 [Musique]
28:17 [Musique]
28:24 [Musique]
28:27 [Musique]
28:30 [Musique]
28:33 Je pense toujours à ce qu'on a rencontré hier.
28:35 Est-ce pas un peu bizarre
28:37 que tu aies dû te présenter ici,
28:39 de tous les endroits du monde ?
28:41 Je ne crois pas que c'est une coïncidence.
28:43 Je crois que c'est exactement ça, une coïncidence.
28:45 Une coïncidence un peu inconvéniente,
28:47 il faut le dire.
28:49 Et un peu.
28:51 De quoi vous parliez hier ?
28:53 Comment ?
28:55 Oui, tu y cabendis. De quoi vous parliez ?
28:57 Quand ?
28:59 Quand vous jouiez à la pétanque.
29:01 Comme ça, en général ?
29:03 Si, cabendis, il s'occupe
29:05 de la façon dont peut-être l'Angleterre
29:07 s'est affaiblie, et des conséquences
29:09 que cela peut avoir pour ses affaires.
29:11 Quelles conséquences ?
29:13 Tu verras, il ne faut pas se douter
29:15 que dans des temps de guerre, les gouvernements
29:17 forcent toutes les industries,
29:19 et il a peur que le gouvernement anglais
29:21 lui oblige à fournir, par exemple, des marmelades
29:23 aux soldats à prix de coût.
29:25 L'Angleterre sera remplie de vendeurs de marmelades.
29:27 Ce serait déjà une mauvaise affaire, n'est-ce pas ?
29:29 Oui.
29:31 [Musique]
29:33 [Musique]
29:36 Regarde, Vera ne regarde pas.
29:38 Il va essayer de mettre en place
29:40 les choses plus facilement.
29:42 [Musique]
29:44 [Musique]
29:46 Il ne m'a pas dit du tout.
29:48 [Musique]
29:50 [Musique]
29:52 [Musique]
29:54 [Musique]
29:56 C'est injuste que tu aies à faire ça
29:58 tout seul.
30:00 Bon, Loeb, mais qu'il soit injuste ou non,
30:02 je dois faire de la même façon.
30:04 Oui, mais cette tâche se fait entre deux,
30:06 parce que c'est beaucoup de travail.
30:08 Fais comme moi et ne fais pas plus de tournures.
30:10 Ils ne me mettront pas à nettoyer le plat.
30:12 Et en plus, je préfère ça que nettoyer les urinales.
30:14 Sincèrement, je dois le faire aussi.
30:16 Pauvre.
30:18 [Musique]
30:20 [Musique]
30:22 Par contre,
30:24 [Musique]
30:26 quand je les nettoyais dans le patio,
30:28 j'ai entendu Maria dire
30:30 quelque chose qui me fait très rire.
30:32 [Musique]
30:34 Qu'est-ce qu'elle a dit ?
30:36 Elle a dit à Salvador
30:38 qu'ils se sont promis la promesse.
30:40 Tu as vraiment entendu ça ?
30:42 Oui.
30:44 Mais pourquoi elle a dit ça ?
30:46 Ils vont partir de la promesse ?
30:48 Salvador, elle t'a dit quelque chose ?
30:50 Non.
30:52 Si je pensais partir,
30:54 elle m'aurait dit ça.
30:56 Et Maria, moi, je suppose.
30:58 C'est sûr.
31:00 Mais je pense que dire ça comme ça,
31:02 ça n'a pas de sens.
31:04 Tu ne penses pas ?
31:06 Tu ne la fais pas beaucoup.
31:08 Tu sais comment est Maria Fernandez.
31:10 Elle a beaucoup de petits pâles dans sa tête.
31:12 Et toi, tu te moques de la toi,
31:14 tu as une tête de sœur en peine.
31:16 [Musique]
31:18 Alors...
31:20 C'est clair que je dois parler à Bére
31:22 et lui dire ce que je ressens.
31:24 Tu l'aimes ?
31:26 Oui, quelque chose comme ça.
31:28 Mais à chaque fois que j'essaie,
31:30 je me débrouille et je ne peux pas dire les mots.
31:32 Je ne sais pas comment exprimer mes sentiments.
31:34 C'est ridicule, car je t'exprime maintenant.
31:36 Ce n'est pas pareil.
31:38 Au final,
31:40 tout le palais va savoir, sauf Bére,
31:42 qui est intéressée.
31:44 Ce qui te passe,
31:46 c'est beaucoup plus commun que tu penses.
31:48 C'est une consolation pour les fous.
31:50 Je te le dis sérieusement.
31:52 Je vais beaucoup parler à le Dr Teodoro
31:54 d'une nouvelle discipline qui s'appelle la psychologie.
31:56 Et il est supposé que ce qui se passe
31:58 à toi est quelque chose comme un bloc émotionnel.
32:00 Et c'est aussi ce que la psychologie traite.
32:02 Et comment se cure-t-il ?
32:04 Ce n'est pas de se curer,
32:06 mais plutôt de chercher la cause
32:08 et donner au patient les outils
32:10 pour qu'il puisse résoudre son enjeu.
32:12 Et tu sais le faire ?
32:14 Je ne l'ai jamais fait, Lope.
32:16 Je peux en parler avec lui
32:18 des méthodes
32:20 qui sont plus ou moins
32:22 efficaces.
32:24 Je l'ai parlé à lui
32:26 des méthodes qui étaient en études,
32:28 mais je te le dis,
32:30 c'est quelque chose de très innovant.
32:32 Je vois.
32:34 Bon.
32:36 Je pourrais peut-être
32:40 vérifier dans les livres
32:42 pour voir comment je peux t'aider.
32:44 Oui ?
32:46 J'ai vu qu'il y a un traité de psychologie
32:48 dans la bibliothèque.
32:50 Et je ne crois pas que personne ne se rende compte
32:52 que tu es un scientifique.
32:54 Tu penses que si on fait ça,
32:56 je pourrais en parler avec Vera ?
32:58 Je ne sais pas si c'est vrai,
33:00 mais on peut essayer.
33:02 Parfait.
33:08 Viens.
33:10 [Musique]
33:38 Bonjour.
33:40 Bonjour.
33:46 Je me suis dit que ce matin,
33:50 ta tension a augmenté.
33:52 Ah.
33:54 Je vois que le Dr Bueno
33:56 n'est pas très scrupuleux
33:58 concernant le secret médical.
34:00 Ne dis pas ça, il m'a dit ça
34:02 parce qu'il m'a fait très mal.
34:04 Je vois.
34:06 [Musique]
34:10 Je me sens très culpable.
34:12 [Musique]
34:14 Et toi, pourquoi ?
34:16 [Musique]
34:18 Parce que peut-être que ça t'est passé
34:20 par notre discussion d'hier.
34:22 [Musique]
34:24 Oui.
34:26 Mais on ne saura jamais.
34:28 [Musique]
34:30 Je veux que tu te rendes mal.
34:32 [Musique]
34:34 Tu le sais, non ?
34:36 [Musique]
34:38 Bien sûr que oui.
34:40 [Musique]
34:46 Tu me pardonnes ?
34:48 [Musique]
34:52 Bien.
34:54 [Rires]
34:56 Je me suis dit que moi aussi,
34:58 j'ai eu des moments très mauvais
35:00 avec certaines choses que tu as dit,
35:02 mais je ne vais pas les tenir en compte.
35:04 Ah oui ?
35:06 Merci beaucoup.
35:08 Ne t'en fais pas,
35:10 je te le dis parce que
35:12 je sens que cette situation n'est pas facile pour toi.
35:14 [Musique]
35:16 Non, ce n'est pas ça.
35:18 [Musique]
35:20 Mais ça, je n'ai pas le droit
35:22 de le faire avec toi.
35:24 Et c'est vrai que
35:26 je ne suis pas en bonne humeur
35:28 [Musique]
35:30 Donc,
35:32 tu me pardonnes aussi ?
35:34 [Musique]
35:36 Bien.
35:38 [Rires]
35:40 [Musique]
35:42 [Musique]
35:44 [Musique]
35:46 Et qu'est-ce qui te passe ?
35:48 [Musique]
35:50 Parce que c'est évident que quelque chose te passe
35:52 à part de ça.
35:54 [Musique]
35:56 [Musique]
35:58 Oui.
36:00 [Musique]
36:02 Quelque chose me passe et
36:04 [Musique]
36:06 et ça a quelque chose à voir avec toi, Martina.
36:08 [Musique]
36:10 [Musique]
36:12 Et c'est que,
36:14 même si je pense,
36:16 je n'arrive pas à comprendre.
36:18 [Musique]
36:20 Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?
36:22 Je ne comprends rien.
36:24 Je ne te comprends pas.
36:26 Je ne te comprends pas.
36:28 Ça pourrait être un peu plus spécifique, non ?
36:32 Oui.
36:34 [Musique]
36:36 Je ne comprends pas tes émotions,
36:38 [Musique]
36:40 tes sentiments,
36:42 tes motivations.
36:44 [Musique]
36:46 Je ne sais pas pourquoi tu fais ça
36:48 ou pourquoi tu fais ça.
36:50 [Musique]
36:52 Et surtout, je ne comprends pas tes attaques.
36:54 [Musique]
36:56 [Musique]
36:58 [Musique]
37:00 Et le pire de tout ça,
37:02 [Musique]
37:04 c'est que je sens que je t'ai perdu
37:06 par le chemin.
37:08 [Musique]
37:10 [Musique]
37:12 Je crois que...
37:14 [Musique]
37:16 [Musique]
37:18 c'est le meilleur que peut se passer à toi.
37:20 [Musique]
37:22 de me perdre...
37:23 à tout le monde.
37:25 Néo.
37:35 ...
37:42 ...
37:47 ...
38:00 -Tu dois être fatiguée.
38:01 -Parce que je suis fatiguée.
38:05 -Hannah, reste calme.
38:06 Ici, personne ne te voit plus que moi.
38:09 Ce n'est pas juste.
38:11 -Mais cette fois, ce castige m'a gagné à la pression,
38:14 donc je le mérite.
38:16 Et tout me semble bien,
38:18 en tant que laissante.
38:20 -Ah, oui.
38:21 C'est pour ça que je t'ai cherché.
38:24 Tu verras,
38:25 Curro ne va...
38:27 pas avoir de visite, cette après-midi.
38:29 -Tu es sûr de ça ?
38:32 -Oui, il n'y a pas de visite programmée.
38:34 -Et Abel ?
38:35 -J'ai examiné Abel et...
38:37 Je ne sais pas, il reviendra...
38:39 Il est rentré à la nuit, à la nuit.
38:41 -Et qui est avec le petit monsieur ?
38:45 -Maria Fernandez.
38:47 -Bien sûr.
38:50 -Hannah,
38:53 tu as tout à mon favori.
38:55 Tu peux aller voir Curro comme tu veux.
38:57 -Merci, de tout mon cœur.
39:02 -Je suis le seul à te remercier.
39:04 -Abel...
39:05 -Je ne parle pas pour parler.
39:07 Tu as gagné la Coupe Herzog-Stagmann.
39:11 J'ai senti...
39:12 que je n'avais pas gagné, mais...
39:16 quand j'ai trouvé le caramel dans mon poche,
39:19 je sais que j'ai gagné.
39:21 J'ai laissé une note.
39:28 -La ligne.
39:30 -Oui.
39:31 -Et bien ?
39:33 -Ca veut dire quoi ?
39:48 -Ca veut dire que...
39:53 je t'aime aussi, Manuel de Lohan.
39:57 Avec tout mon cœur.
40:00 -Abel...
40:01 -Je t'aime aussi.
40:04 -Abel...
40:06 -Je t'aime aussi.
40:08 -Abel...
40:10 -Je t'aime aussi.
40:13 -Abel...
40:14 -Je t'aime aussi.
40:17 -Abel...
40:18 -Je t'aime aussi.
40:21 -Abel...
40:22 -Je t'aime aussi.
40:25 -Abel...
40:26 -Je t'aime aussi.
40:29 -Pourquoi tu me dis ça ?
40:30 -Je t'aime aussi.
40:32 -Abel...
40:33 -Je t'aime aussi.
40:35 -Abel...
40:36 -Je t'aime aussi.
40:37 -Abel...
40:38 -Je t'aime aussi.
40:40 -Abel...
40:41 -Je t'aime aussi.
40:43 -Abel...
40:44 -Je t'aime aussi.
40:45 -Abel...
40:47 -Je t'aime aussi.
40:48 -Abel...
40:49 -Je t'aime aussi.
40:51 -Abel...
40:52 -Je t'aime aussi.
40:54 -Abel...
40:55 -Je t'aime aussi.
40:57 -Abel...
40:58 -Je t'aime aussi.
40:59 -Abel...
41:01 -Je t'aime aussi.
41:02 -Abel...
41:03 -Je t'aime aussi.
41:05 -Abel...
41:06 -Je t'aime aussi.
41:07 -Abel...
41:09 -Je t'aime aussi.
41:10 -Abel...
41:11 -Je t'aime aussi.
41:13 -Abel...
41:14 -Je t'aime aussi.
41:15 -Abel...
41:17 -Je t'aime aussi.
41:18 -Abel...
41:19 -Je t'aime aussi.
41:21 -Abel...
41:22 -Je t'aime aussi.
41:24 -Abel...
41:25 -Je t'aime aussi.
41:27 -Abel...
41:28 -Je t'aime aussi.
41:29 -Abel...
41:31 -Je t'aime aussi.
41:32 -Abel...
41:33 -Je t'aime aussi.
41:35 -Abel...
41:36 -Je t'aime aussi.
41:38 -Abel...
41:39 -Je t'aime aussi.
41:41 -Abel...
41:42 -Je t'aime aussi.
41:43 -Abel...
41:45 -Je t'aime aussi.
41:46 -Abel...
41:47 -Je t'aime aussi.
41:49 -Abel...
41:50 -Je t'aime aussi.
41:52 -Abel...
41:53 -Je t'aime aussi.
41:55 -Abel...
41:56 -Abel...
41:57 -Je t'aime aussi.
41:59 -Abel...
42:00 -Je t'aime aussi.
42:02 -Abel...
42:03 -Je t'aime aussi.
42:05 -Abel...
42:06 -Je t'aime aussi.
42:08 -Abel...
42:09 -Je t'aime aussi.
42:11 -Abel...
42:12 -Je t'aime aussi.
42:14 -Abel...
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42:18 -Je t'aime aussi.
42:20 -Abel...
42:21 -Je t'aime aussi.
42:23 -Abel...
42:24 -Je t'aime aussi.
42:26 -Abel...
42:27 -Abel...
42:28 -Je t'aime aussi.
42:30 -Abel...
42:31 -Je t'aime aussi.
42:32 -Abel...
42:34 -Je t'aime aussi.
42:35 -Abel...
42:37 -Je t'aime aussi.
42:38 -Abel...
42:40 -Je t'aime aussi.
42:41 -Abel...
42:43 -Je t'aime aussi.
42:44 -Abel...
42:46 -Je t'aime aussi.
42:47 -Abel...
42:49 -Je t'aime aussi.
42:50 -Abel...
42:52 -Je t'aime aussi.
42:53 -Abel...
42:55 -Je t'aime aussi.
42:56 -Abel...
42:58 -Je t'aime aussi.
42:59 -Abel...
43:01 -Je t'aime aussi.
43:02 -Abel...
43:04 -Je t'aime aussi.
43:05 -Abel...
43:07 -Je t'aime aussi.
43:08 -Abel...
43:10 -Je t'aime aussi.
43:11 -Abel...
43:13 -Je t'aime aussi.
43:14 -Abel...
43:16 -Je t'aime aussi.
43:17 -Abel...
43:19 -Je t'aime aussi.
43:20 -Abel...
43:22 -Je t'aime aussi.
43:24 -C'est pas si simple, Madame Talouhan.
43:26 -Nous dormir dans les bureaux
43:28 -c'est la mort de notre entreprise.
43:31 -Il faut nous mettre les mains à l'œuvre.
43:34 -Mais nous avons la capacité
43:36 -et on ne peut pas produire au-dessus de ça.
43:39 -Sûrement que votre prometteuse et vous
43:41 -y trouverez la façon d'augmenter cette capacité.
43:45 -Ce n'est pas si simple.
43:46 -On peut l'essayer ?
43:48 -Je ne crois pas.
43:49 -Pourquoi ?
43:51 -C'est ce que je voudrais savoir.
43:53 -Pourquoi, Don Pelayo ?
43:55 -Parce que notre mariage est là-bas.
43:58 -C'est un impédiment.
44:00 -C'est pour moi. Je suis le mari.
44:03 -En plus, je voudrais donner à notre mariage
44:06 -le temps qu'il a besoin
44:08 -et pas le temps de le vendre à la marmelade.
44:11 -Vous êtes très délicat, Don Pelayo.
44:14 -Si votre prometteuse pense que notre vie
44:17 -est impossible, pourquoi pas ?
44:19 -Hm...
44:22 -Il n'y aura pas de problème.
44:24 -Vous verrez.
44:26 -Vous avez le lieu parfait pour vous marier
44:29 -et pour continuer à gérer le commerce.
44:31 -Ce n'est pas ce que je veux dire.
44:34 -C'est ce que je veux dire.
44:36 -Je suis sûr que la famille sera ravie
44:38 -d'aider avec les préparations de la marriage.
44:41 -Ca permettra que mes partenaires
44:44 -se concentrent sur ce qui est important.
44:47 -En plus, ces marisages sont très chers.
44:51 -Et ces ingrédients supplémentaires
44:53 -viendront de merveille.
44:55 -Qu'il a, Mr Cavendish !
44:57 -Curro !
45:10 -Tu es seul ?
45:13 -Oui.
45:14 -Mais pourquoi ? Maria Fernandez est là.
45:17 -T'en as compris.
45:18 -Mais quoi ?
45:20 -T'as pas honte, ne le fais pas.
45:22 -Mais pourquoi ?
45:24 -Je reviens tout de suite.
45:26 -Rappelez-vous, ne le fais pas.
45:41 -Si quelqu'un en sait quelque chose,
45:43 -on va tous être en colère.
45:46 -C'est clair ?
45:49 -Oui.
45:50 -Oui, oui.
45:51 -Bien.
45:52 -Je vais faire le gardien.
45:55 -Merci.
45:57 -Curro.
46:05 -Bien.
46:13 ...
46:39 -Alors ?
46:40 ...
46:42 -Hanna, tu es là.
46:44 Ils t'ont fait quelque chose ?
46:46 -Je viens pas parler de ma situation.
46:49 -Je sais.
46:50 Hanna, je t'en supplie, tu avais raison.
46:53 -C'est bon.
46:54 -Non, non, c'est pas bon.
46:56 Je devais t'en dire.
46:58 Peut-être que la réaction de Ramona
47:00 quand elle m'a trouvé la carte à la main...
47:03 -Je sais.
47:04 -Je sais.
47:06 -Je ne trouvais pas le moment
47:08 d'en parler avec elle.
47:10 Et personne ne me le disait.
47:12 -Curro, je suis très désolée.
47:15 ...
47:17 -Je devrais t'avoir demandé
47:20 quand tu as dit que tu sentais quelque chose de bizarre
47:23 dans la relation avec mon tian Alonso.
47:26 Mais je suis coward, Hanna.
47:28 -Que ce soit comme ça, ne te tortures plus.
47:32 On ne peut pas changer le passé.
47:34 -Ca veut dire que tu me pardonnes ?
47:37 ...
47:41 -Curro, tu es mon frère.
47:43 Tu es mon Marquitos.
47:45 Et ça ne va jamais changer.
47:48 ...
47:49 Tout ce qui s'est passé m'a fait mal.
47:52 J'aurais aimé que tu m'avais confiée.
47:54 -Je sais et je suis désolé.
47:56 -Ca ne fait pas du tout sens que tu te martyrises.
48:00 ...
48:01 -J'aimerais pouvoir y revenir.
48:04 Je sais que...
48:05 ...
48:07 tu as senti que je t'avais déconfiée.
48:09 Et je te promets que ce n'est pas ça.
48:12 Je me suis juste senti abrumé et je ne savais pas comment le faire.
48:16 Pardonne-moi, s'il te plaît.
48:18 -Il ne me faut pas de pardon.
48:20 Tout est pardonné.
48:21 ...
48:23 -Et ils t'ont fait la pire de ma faute.
48:26 -Curro, ce que je veux,
48:28 c'est que tu me racontes ce qui s'est passé.
48:31 -Oui, bien sûr.
48:34 Tu sais que...
48:35 ce que tu m'as raconté change tout.
48:38 -Comment ça, "change tout" ?
48:41 A quoi tu parles ?
48:42 -Curro, peut-être que nous avions été en erreur.
48:46 -Mais...
48:48 En quoi ?
48:49 -Et si...
48:52 Et si le baron de l'Hinaja
48:54 n'a pas tué notre mère ?
48:57 ...
49:00 -Mais si, qui a pu le faire ?
49:02 ...
49:12 -Je bois sans sucre, et toi ?
49:19 -Moi aussi, mère.
49:20 ...
49:28 -Fais gaffe, ça brûle. -Merci, mère.
49:31 ...
49:38 -Comment était ton Adolphe ?
49:40 ...
49:42 Pardonne-moi, ma fille.
49:44 -Il n'y a rien à pardonner.
49:47 -Je ne devrais pas t'avoir demandé.
49:49 Je ne veux pas que tu te sois triste.
49:52 -Je ne me suis pas triste, mère.
49:55 C'était un enfant si gentil et amoureux.
49:58 -Il devait ressembler à quelqu'un ? -Non, mère.
50:01 Adolphe était autre chose.
50:03 Et voilà, il voyait la herbe grandir.
50:05 Il était un peu hors de la norme.
50:08 -Au moins, tu le ressemblais.
50:10 Tu l'aimais tant.
50:12 -Non, mère. Adolphe était...
50:15 très différent des autres enfants.
50:18 -En quoi ?
50:20 -En tout.
50:22 Un soir, quand il avait un an et demi,
50:26 il n'avait pas encore beaucoup de liberté.
50:29 On allait dans le camp,
50:32 et il a posé une mariquita dans son bras.
50:35 C'était la première fois que je l'ai vu.
50:38 -Et qu'a-t-il fait ?
50:41 -Qu'en penses-tu ?
50:43 -Je ne sais pas.
50:45 C'est normal d'avoir peur d'un enfant si petit.
50:49 Ou de rester calme, sans savoir quoi faire.
50:53 Ou d'essayer de l'enculer.
50:56 -Mais tu as dit qu'il était différent des autres.
51:00 -C'était ça.
51:02 -Et qu'a-t-il fait ?
51:04 -Il s'est arrêté et a regardé la mariquita.
51:08 Il semblait plus curieux que peur.
51:11 J'ai cette image enregistrée.
51:14 Et puis, lentement, il s'est approché le bras vers la tête.
51:18 Et avec beaucoup de délicatité, il a essayé de la baiser.
51:23 -Oh mon Dieu, c'est mignon.
51:26 -Comme c'est naturel, la mariquita s'est fait baiser.
51:30 -Et qu'a-t-il fait ?
51:32 -Rien.
51:34 -Rien ?
51:37 -Il l'a regardée et, sans dire une seule mote,
51:40 il a continué à baiser.
51:42 -Un enfant si petit.
51:44 -Comme un petit Saint-François.
51:48 -Que veux-tu dire, ma fille ?
51:50 -Comme si, à son mode, il avait compris
51:53 que toutes les créatures du Seigneur méritent l'amour et le respect.
51:58 -Ah, je vois.
52:00 -Et toi...
52:02 C'est injuste que ce soit la vie.
52:05 Je ne me souviens plus qu'il.
52:09 Quand j'ouvre les yeux, il m'embrasse, tu sais,
52:14 comme un petit enfant.
52:17 -Ah, ma fille...
52:20 -Il avait les yeux magnifiques,
52:23 les plus beaux que j'ai vus de ma vie.
52:26 Et le cheveu se le révoltait,
52:30 que Dieu m'a aidé.
52:33 -C'est bon.
52:35 -Je suis contente de parler de lui, Mère.
52:38 -Bon. Alors, dis-moi plus.
52:42 -Il avait...
52:46 Il avait le don de vouloir sans le proposer.
52:50 Et il est mort avant.
52:53 Avant tout.
52:56 Il n'a pas eu le temps, Mère.
52:59 Il était si petit.
53:03 -Pauvre petit.
53:06 -Ne dis pas ça.
53:09 -C'est ce que je sens, ma fille.
53:12 Je veux dire que, au-dessus de ma pitié de ne pas l'avoir,
53:16 je sens la gratitude
53:20 de l'avoir eu dans ma vie, même si c'était peu.
53:24 -Il devait t'envoyer au ciel.
53:27 Et il sera revenu.
53:30 -Je crois que oui.
53:33 -Je savais que tu nous avais menti et que je te trouverais ici.
53:38 ...
53:50 -A la espéra de tenir una pronta respuesta suya,
53:54 se despide efectuosamente don Ignacio Ayala y mayor, etc.
53:58 ...
54:14 -La verdad es que no he visto nunca
54:17 una letra inglesa más bonita que la tuya.
54:21 -Es que me la traen directamente de Inglaterra.
54:25 Y lo que me costó aprender a leer y escribir.
54:29 -Te enseño cruz, ¿verdad?
54:32 -Si, me enseño la señora.
54:35 -La verdad es que cuesta imaginarse cruz en esos menesteres.
54:40 La paciencia nunca ha sido una de sus virtudes.
54:44 -Es que conmigo la tuvo. Me tenía horas y horas practicando,
54:48 haciendo planas. En aquella época, la señora tenía
54:52 un corps de chien. -Peut-être que ça t'a pris du temps,
54:56 mais la vérité est que tu l'as réussi, comme tout ce que tu te proposais.
55:01 -Non, tout non.
55:05 -Bien, au moins suffisamment pour être la femme que tu es aujourd'hui.
55:09 -Une femme aveuglée par ses propres erreurs
55:13 et par le douleur.
55:16 -Je te regarde et je vois la même fille de laquelle
55:21 tu es, et je te vois de la même façon.
55:25 -C'est déjà la même fille.
55:27 -Non, pour moi, tu es la même.
55:31 Elle était sérieuse, alors très sérieuse, en apparence,
55:35 mais heureuse et folle quand tu te lèves la masque.
55:40 -Je ne la lèvais que avec toi.
55:49 -Je me l'honne.
55:53 -De tout ce que tu as dit, il ne reste plus qu'une masque.
56:01 -Je ne crois pas.
56:05 Nous avons fait de la mauvaise chose, Petra.
56:13 -Je sais.
56:16 -Nous ne devions pas nous séparer.
56:20 Nous devrions nous séparer de nouveau.
56:24 -Vamos, Hanna.
56:35 Tu devrais être sortie.
56:43 -Je suis en train d'attendre une conférence téléphonique avec le seigneur Pontejo.
56:47 Si ils appellent dans la prochaine demi-heure,
56:49 prenez le message, mais ne me donnez pas l'appel.
56:51 Je vais être avec le seigneur Curro et je ne veux pas qu'il me dérange.
56:55 -Comment as-tu pu tomber si bas ?
57:10 -Je ne dois pas te donner des explications.
57:12 -Il s'est fait avaler avec vous. Il vous a abandonnés.
57:14 -Vous voulez le faire tomber ? -Non, je ne veux pas.
57:16 Je n'ai pas peur de cette impudence.
57:18 Laissez-moi entrer dans la cuisine et lui dire 4...
57:23 4 choses bien dites.
57:25 -Que pensez-vous du bon docteur ?
57:27 -Il me semble excellent,
57:29 mais je ne sais pas si c'est aussi prolige.
57:33 -Que veux-tu dire ?
57:36 -Ce que dit exactement le seigneur Baeza.
57:38 Il vit ici depuis des mois et nous ne savons peu de lui.
57:42 -Je pense que pour pouvoir parler avec Bera,
57:45 il faut avoir sa tête occupée sur quelque chose qu'elle sache bien faire.
57:49 -La cuisine ?
57:52 -Oui, mais avec une particularité.
57:54 -Quelle ?
57:56 -Qu'il va avoir les yeux fermés.
57:58 -Il dit que je l'ai traité très abruptement.
58:00 -Hannah ? -Oui, Hannah.
58:03 Il me regarde toujours. -Crois-tu qu'il l'aime ?
58:06 -Bien sûr que non.
58:08 Mon fils n'a jamais regardé une femme comme elle.
58:11 -Il a plus de classe que ça.
58:13 Pas comme les autres.
58:16 -Tu insinues que Thomas ne l'avait pas ?
58:19 -Il se passe quelque chose ?
58:21 -Non.
58:23 Seulement,
58:26 d'être si proche et ne pas pouvoir te toucher,
58:29 ça me crée un nœud dans le ventre.
58:32 -Donc, il y a eu une cérémonie de décoration ?
58:36 -Effectivement. Il y a eu une cérémonie de décoration
58:40 pour célébrer tous les volontaires qui ont assisté aux blessés.
58:44 -Et, par chance,
58:46 notre ami Abel Bueno n'apparaît pas dans la photo ?
58:49 -Non, ni dans le pied écrit en bas.
58:51 -Tu as pu parler avec ton frère ?
58:53 -Pas tout ce que j'aimerais, mais quelque chose.
58:57 -Et ?
58:59 -Depuis qu'il m'a dit que le Marché est son père biologique,
59:02 je n'ai pas arrêté de me poser des questions.
59:05 "Maria, et si le Marché a quelque chose
59:08 à voir avec la mort de ma mère ?"
59:11 ...
59:14 (Générique)

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