La Promesa Capitulo 311

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La Promesa Capitulo 311
Transcript
00:00 [Générique]
00:05 -Pape Salvador, nous devrions attendre et être prudents.
00:08 -Tout va bien, mais il y a toujours quelque chose
00:11 qui veut se déclencher, même si je sais que c'est inutile.
00:14 -Oui, mais pendant que nous vivons ici et travaillons ici,
00:17 nous devons suivre les ordres des hommes.
00:19 -Quand tu finiras l'alcove,
00:20 pourquoi ne pas nous rassembler et cuisiner ?
00:22 -Cuisiner ? -Oui.
00:24 -Je t'en remercie, mais quand j'en finirai,
00:27 je serai tellement dérrangée que je n'aurai pas le corps.
00:30 -Voilà.
00:32 -Je ne t'ai jamais parlé de ma vie amoureuse,
00:34 mais je crois que tu n'as pas de raison de ne pas le faire.
00:37 -Regarde, Hannah, tout ce que tu vas me dire
00:40 ne sortira pas de ce quartier.
00:42 -Et de Lorenzo, nous en savons quelque chose ?
00:43 -Oui, oui.
00:44 Je n'ai pas trouvé de fissure dans son témoignage.
00:46 -Ca, nous pouvons l'assurer.
00:48 -Oui, monsieur.
00:48 Le capitaine de la Mata n'a pas pu faire ces tirs.
00:51 -Je comprends.
00:52 -Ca donne un peu la sensation, un peu, hein ?
00:55 Que tu es en train de fuir, frère.
00:57 -C'est une mesure préventive.
00:59 Si la tempête s'écoule, je veux être le plus loin possible.
01:02 Mais comme tout le bon s'arrête,
01:04 notre amour était destiné à se terminer.
01:08 -Mais, comme tu le dis, personne ne le dirait.
01:11 Hannah, tu ne peux pas lui donner une autre chance ?
01:14 -J'ai ordonné qu'il soit installé dans la chambre de mon père.
01:18 Tu sais le prix qu'il avait.
01:20 -Comment l'oublier ?
01:21 -Je te l'ai dit, c'est comme mon frère, Alonso.
01:23 Il est très encoché, tu le sais.
01:25 -Je ne le sais pas.
01:26 -Alors ?
01:27 -C'est un arrogant, il fait mal à tout le monde.
01:30 -Surtout à toi.
01:31 -Je me souviens, sans aller plus loin,
01:34 que nous avons été avec des amis au village.
01:36 On s'est fait capricher d'un candelabre
01:38 qui adornait l'établissement.
01:40 Nous avons décidé que le candelabre
01:42 devait être dans notre pouvoir,
01:43 alors nous l'avons robé.
01:45 -Pourquoi pas ? Où est-il ?
01:47 Le candelabre de la narice.
01:49 -Allez.
01:51 -Pas là-bas.
02:01 -L'astie de la thé.
02:02 C'est trop chargé et amargant.
02:05 -Je suis désolée, monsieur.
02:07 -Moi, ça va.
02:08 -Comment oublier le thé amargant, monsieur ?
02:11 Votre mot clé.
02:12 -Je suis venu ici ce matin
02:14 pour vérifier
02:15 que ce coin continue comme ça.
02:18 -Le coin, oui,
02:20 mais le reste, inévitablement.
02:22 -Je suis venu me rencontrer avec Mr Cavendish.
02:26 Par chance, je lui ai parlé de son prochain lien.
02:28 Il a adoré l'idée
02:30 et a voulu me faire un cadeau
02:32 pour mes prochains épouses.
02:34 -Qu'est-ce que c'est ?
02:36 L'année ?
02:38 Qu'est-ce qui se passe ?
02:39 Allez, qu'est-ce que c'est ?
02:53 Il t'a changé la tête.
02:55 -Je ne m'y attendais pas.
02:57 Il m'a étonné au début.
02:58 Mais pas pour mal.
03:01 Il a bien regardé son sens.
03:03 -Donc, montre-le moi.
03:07 -C'est quoi, ça ?
03:16 -Je crois que notre ami anglais
03:19 vous suggère d'apprendre à tirer.
03:22 -Comment ?
03:25 -Si, selon Mr Cavendish,
03:27 une femme, pour faire ce qu'elle veut de son mari,
03:30 doit avoir beaucoup de gauche
03:32 et toujours un arme à l'alentour de la droite.
03:35 -Je crois que c'est un mot anglais.
03:36 -Un arme à l'entrée de quoi ?
03:38 -C'est une façon de dire que la femme doit se faire valoir.
03:40 -Et tu trouves que c'est une bonne façon de le suggérer ?
03:45 Envoyer une pistole comme cadeau ?
03:49 Je l'ai devant moi et je n'arrive pas à croire.
03:52 -Mr Cavendish est un passionné des armes de collection.
03:56 Et cette pistole qu'il nous a offert
03:59 est un modèle très rare et valable.
04:02 Regardez, ce modèle de revolver
04:05 est l'histoire des guerres indiennes d'Amérique.
04:07 Il y en a très peu avec une ornamentation si fine.
04:11 -Ne justifie pas l'injustifiable.
04:13 -Je voulais juste que tu sois conscient du valeur du cadeau.
04:17 -Je m'en fiche du valeur qu'il a.
04:21 Cette pistole pourrait être faite d'or
04:23 et porter des diamants.
04:24 Et je me serais toujours sentie un cadeau impertinent.
04:27 -Peut-être que tu as raison.
04:29 -C'est déjà impertinent dans n'importe quelle circonstance.
04:31 Mais maintenant, avec une horrible guerre en cours,
04:34 c'est plus important si ça se passe.
04:36 -En effet, c'est vrai.
04:37 -Je n'ai jamais tiré un tir.
04:44 Et je t'assure que je ne vais pas apprendre à le faire.
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13:49 -Oublie-le, Theresa. Je ne peux pas imaginer la douleur que tu as vécu ces derniers jours.
13:55 -C'est vrai. Mais je veux que tu saches que je n'ai pas de reproches envers toi.
14:02 Tout le contraire. -Je t'en supplie, oublie-le.
14:07 -Sérieusement ? -Sérieusement.
14:11 ...
14:41 -Ce qui est clair, c'est que vous êtes très déçus de la réunion avant la vôtre.
14:48 -Tant que la sang ne va pas arriver au river et que ton arrêt ne va pas avoir de conséquences,
14:55 il est temps que nous parlions de nouveau.
14:59 -Tout indique que la condé de Dianne Gilles et la catalaine Catalina veulent se marier plus tôt que plus tard.
15:07 -Quand ils vous feront la vôtre, vous pourrez décider la vôtre.
15:10 -Si la catalaine et le pèlerin se marier plus tard,
15:16 la dame Darre et moi parlons avec les hommes pour qu'ils autorisent que vous vous mariez plus tôt.
15:21 -Vous pensez que les marquises céderaient ?
15:24 -C'est difficile de savoir, mais le monsieur Baeza et moi ferions tout pour que ce soit ainsi.
15:30 -Que pensez-vous ?
15:32 -Avez Salvador, nous étions tous prêts à retarder la vôtre.
15:39 Et si, en plus, M. Romolo et la dame Pia veulent faire quelque chose pour vous remercier,
15:44 vous devriez être reconnaissant.
15:46 -Qui l'a vu et qui l'a vu, M. Fernandez ?
15:49 -Le savoir, c'est changer de rectification, M. Baeza.
15:52 En plus, une bataille perdue, ça n'a pas de sens.
15:55 -Très bien dit. Et vous, M. Romea ?
15:58 -Je vous remercie aussi pour le geste. Je sais que ce n'est pas facile.
16:04 -Ah, alors, merveilleux. Problème résolu.
16:08 Vous pouvez partir.
16:10 -Je n'attendais pas que tout finisse comme ça, sans cris, et que tout le monde soit content.
16:24 -C'est la démonstration que tout peut être résolu avec bonne volonté.
16:27 -A moins que Maria ait raison, parce que...
16:30 elle se voyait contente. -Oui, mais je trouve ça très étrange.
16:34 -Moi aussi. Et quand je pense à ça, je trouve ça plus déconcertant.
16:38 -Immense, je dirais.
16:40 -Vous vous rendez compte que quand on arrive à faire avancer le problème,
16:44 on se rend compte de ce qui se passe ? -Vous avez raison.
16:47 -Le comportement de Maria n'est pas pour moi. Je me suis fait écarter.
16:51 -Moi ? J'attendais une menace terrible de la mère de Maria.
16:55 Je ne l'aurais pas fait, mais terrible.
16:58 Vous verrez.
17:03 -Bien ? Elle le tire ? -Non, elle n'y arrive pas.
17:06 -Comme je vous le disais, ce qu'elle a rencontré, c'est...
17:10 un ennemi. Comme si c'était une invasion barbare.
17:14 -Une invasion barbare d'un seul homme ? -Oui, il ne se tient pas devant personne.
17:18 Il peut dédier à tout le monde... Attention, attention.
17:21 -Voyez, j'ai levé un peu la main. -Voilà.
17:23 -Très bien. Attention.
17:25 Il peut dédier un de ses sarcasmes à tout le monde.
17:29 -C'est vrai qu'il peut être cruel, mais...
17:33 -Mais quoi ?
17:35 -C'est que...
17:37 Il peut être cruel, mais il peut être aussi...
17:40 Il peut être courant. On pense...
17:42 "Je ne devrais pas rire de ça, mais si je ne m'en fiche pas, je vais rire."
17:47 -Je comprends.
17:49 -Je n'ai presque pas de souvenirs de lui.
17:52 Ce que je sais, c'est que mon grand-père...
17:55 Il le portait comme un pédestal. Il ne s'en remettait pas.
17:59 Il le portait comme un exemple pour toutes les valeurs.
18:02 -On parle sûrement du même homme ? -Oui, du même.
18:06 Et mon grand-père n'avait pas tant d'estime pour mon télé-français.
18:12 En fait, je dirais qu'il l'abhorraitait.
18:15 -Voilà.
18:17 -Le garçon pensait que ma tante Cruz avait commis un grand erreur en se mariant à lui.
18:22 Malgré le fait que mon télé-français ait un titre de plus grand que celui de Ayala.
18:27 Pour mon grand-père, Ayala était le homme parfait.
18:31 Mais on a tous vu que cette image se distingue beaucoup de la réalité.
18:36 -Bonjour. -Bonjour.
18:40 -Tu as l'air merveilleux aujourd'hui, Curro.
18:43 -C'est bien. De plus en plus.
18:45 -La jeunesse et une bonne génétique aident beaucoup.
18:48 -Et avoir un bon docteur aussi.
18:50 -Oui, tout le monde y est.
18:52 -Monsieur, je peux vous poser une question un peu compliquée ?
18:57 -Oui, je verrai si je vous réponds.
19:00 -Combien de temps va durer cette farce ?
19:04 -Curro ne peut pas rester ici jusqu'au bout des temps.
19:08 -Ce n'est pas mon intention.
19:09 -Je ferai ce que vous disez, monsieur.
19:11 Mais chaque jour que ça passe, je me fais plus mal ici.
19:14 -C'est naturel.
19:16 Mais je dois plus de temps pour découvrir qui t'a tué et qui a tué Feliciano.
19:21 -Et combien de temps pensez-vous qu'il faut...
19:24 -Je n'espère pas que longtemps.
19:25 Mais il est plus prudent de rester ici, en enfermé,
19:28 sauf dans un danger.
19:29 -Je ne le discute pas, mais...
19:30 -Quand il le résolvera,
19:31 et qu'il soit sûr qu'il n'y a personne là-bas
19:33 qui attend pour terminer la tâche, tu pourras sortir.
19:36 -C'est bien.
19:39 -Curro, je sais que c'est dur.
19:41 Mais je préfère être fatigué et vivant.
19:44 Tu me comprends ?
19:46 -Oui, je comprends.
19:48 -Tu dois être patient.
19:50 -Je ne sais pas si nous ne serons pas courts.
19:57 Chaque fois qu'on fait des flamenquins, ils triomphent.
19:59 -Je crois que la doigte Simona a un peu trop.
20:01 C'est la troisième bande que nous avons préparée.
20:02 -Il n'y a pas trop.
20:03 Dans cette maison, il peut arriver le jour
20:06 où tu fais des flamenquins et qu'il y en ait trop.
20:08 -Et quel motivation il faut garder ?
20:10 Le petit Curro, il y en a au moins cinq.
20:12 -Il va se mettre à la chambre, le pauvre convaleçant,
20:14 et les flamenquins lui font foire.
20:16 -Tu continues à le faire,
20:18 mais ce ne sont pas des flamenquins.
20:20 Et attends, quand il se couvre,
20:22 il ne faut pas qu'il soit sorti de l'alcove en courant.
20:24 Le petit peu que c'était le pauvre,
20:26 il va s'en sortir et un poisson va se faire tuer.
20:28 -Vous connaissez déjà le conde de Dallara, non ?
20:32 -Je ne le connais pas.
20:33 -Nous, oui.
20:34 Mais attention, hein ?
20:35 Rien à voir.
20:36 Ça fait des années,
20:39 depuis la dernière fois que nous l'avons vu.
20:41 -J'en ai vu beaucoup, tu te souviens ?
20:43 -Ah, comme si je l'oublais.
20:44 Tellement beau, tellement haut,
20:46 avec cette look...
20:47 -La vérité, c'est que le conde avait un gros coulisse dans la tête.
20:50 -C'est curieux, qu'en plus de se rappeler de sa bonne plante,
20:54 je le rappelle parce qu'il traitait avec respect et éducation
20:57 tout le service, sans se faire faire.
20:59 -Je me souviens qu'il a aussi voyagé un temps dans le monde.
21:02 -C'est vrai.
21:03 -Mais quand je dis "un temps voyagé",
21:05 je dis "un temps voyagé", mais comment le font les riches ?
21:07 Au moins, alors,
21:08 ils se sont peut-être emmenés un an et demi à voir des choses.
21:11 Ils n'ont pas de problème, ni de responsabilité, ni rien du tout.
21:14 -Et de temps en temps,
21:15 ils arrivaient à la promesse
21:17 des postales de lieux que nous ne savions pas où ils étaient.
21:20 -Oui, les premières postales que j'ai vues dans ma vie, c'était celle-là.
21:23 -Et moi, et moi.
21:24 Le conde Dajala
21:25 envoyait aux marquises des postales d'Egypte,
21:28 de l'Inde, de l'Empire du Japon...
21:30 -Et comme le monsieur Baez nous la laissait voir.
21:33 -Mais seulement d'un côté, hein.
21:34 Parce que de l'autre côté,
21:35 il y avait écrit ce que l'on lui avait écrit à la marquise.
21:38 Et bien, ça, ça ne nous l'a pas montré.
21:40 -La chose, c'était un cadeau d'homme.
21:42 Et maintenant, vous le voyez.
21:44 -C'est comme si ils parlaient d'une autre personne.
21:46 Parce que ce conde Dajala,
21:47 maintenant, les emmène à tous sur le chemin de l'amour.
21:49 Il ne s'arrête pas de dire des malheurs.
21:51 Comment peut-il faire ça ?
21:53 -Comme le dit le refrain.
21:55 "À l'âge,
21:56 on coupe le sommeil
21:57 et on se lève le bruit."
21:59 Allez, Candela,
22:01 on va aller se réchauffer un peu.
22:03 -Va !
22:04 -On va se réchauffer.
22:06 -On va se réchauffer.
22:07 -Eh, Vera.
22:08 Qu'est-ce que...
22:10 J'avais pensé, si tu veux,
22:11 de faire un tour dans la matinée,
22:13 dans le village.
22:14 -Je ne peux pas.
22:15 Je suis désolée.
22:16 -Mais comment peut-il être quelqu'un de si insuffisant ?
22:29 -Si tu ne le sais pas.
22:31 -Il traite tout le monde avec d'une displicité.
22:34 Et contre qui il s'appuie le plus ?
22:36 C'est contre les plus insuffisants, bien sûr.
22:38 Les membres du service.
22:40 Aujourd'hui, sans aller plus loin,
22:42 il a fait pleurer une d'entre elles.
22:44 La pauvre n'a pas fait la chambre
22:46 comme il l'aimait.
22:47 Et le très gros dit qu'elle n'avait pas deux bras à gauche.
22:50 Elle a essayé d'expliquer,
22:52 mais il n'a pas voulu l'écouter.
22:54 Il lui a demandé de répondre.
22:56 Jusqu'à ce qu'elle n'ait pas admis
22:58 qu'elle avait deux bras à gauche.
23:00 Le conde n'a pas été satisfait.
23:02 Et enfin, il l'a laissé partir.
23:04 Ah, il rit.
23:08 Il lui paraît drôle que ce désahogé
23:11 s'insulte au service ?
23:13 -Catalina, ne te mets pas comme ça,
23:15 ce n'est pas si important.
23:17 Ignacio peut avoir été un peu sarcastique,
23:20 mais c'est clair que c'est celle
23:22 où elle a pleuré pour quelque chose
23:24 qui a la peau très fine.
23:26 ...
23:32 -Je vous interromps ? -Non.
23:34 -On ne parle pas de quelque chose d'important.
23:37 -On parle des visites à la promesse.
23:39 -Tu n'aimes pas les visites ?
23:41 -Oui, bien sûr que oui, j'adore.
23:43 En fait, tous les amis de la famille sont bienvenus.
23:46 Si on respecte les normes de la maison
23:48 et ceux qui y vivent.
23:50 -Catalina, calme-toi et ne sois pas insolente.
23:52 -Qu'il me calme ?
23:53 Le conde a-t-il la boule
23:54 pour dire ce qu'il veut ?
23:56 On ne peut pas s'offenser ou nous faire mal.
23:59 -Mère, pardonne-moi...
24:01 -J'aimerais entendre ce que cette fille a à dire.
24:04 -Je ne me réfère pas à vous comme à un vieux.
24:09 Je vous le rassure.
24:10 Je ne suis pas une fille.
24:12 -Dieu...
24:13 -Je suis une femme,
24:14 faite et droite, avec une voix propre.
24:16 Vous ne allez pas vous caler
24:17 avec vos gênes et vos airs de grandeur.
24:19 -Ce serait impossible, je vois.
24:21 -Je suis heureuse que vous compreniez.
24:24 Je veux aussi que vous compreniez
24:25 que dans ce palais,
24:26 le service est respectueux et éducatif.
24:28 N'oubliez pas ça.
24:29 -Est-ce que tu veux me dire quelque chose ?
24:33 -Non, je ne crois pas.
24:34 -Je prendrai en compte tes mots.
24:37 -J'espère.
24:38 -Je, pour ma part,
24:39 je te dirai que
24:40 ne laisse pas l'onde de Daniel s'échapper.
24:42 Avec ton caractère,
24:43 tu aurais besoin de moins qu'un miracle
24:45 pour trouver une autre personne
24:47 qui veut te marier.
24:48 -Regarde,
24:51 je n'ai pas besoin de tenir ses impertinences.
24:54 -Cette fille est impossible, comme tu as pu le voir.
24:57 -Elle a des cheveux.
24:59 J'aime ça.
25:01 J'ai toujours admiré les femmes de caractère fort.
25:04 Autre chose, c'est sa mariage.
25:07 -Que veux-tu dire ?
25:09 -Vous savez ce que Don Pelaglito porte.
25:12 Si vous ne le savez pas,
25:13 il se rend compte avant le jour de Marras.
25:15 Il se fait courir
25:16 et ne s'arrête pas jusqu'à les antipodes.
25:18 -Permettez-moi de vous en douter.
25:21 -Vous ne le savez pas.
25:22 -Permettez-moi de vous en douter.
25:24 Cette mariage est bien et très bien tenue.
25:27 -Cet homme est devenu un imbécile !
25:35 -Il n'a jamais été un homme de cheval.
25:37 Mais ne le donnes pas autant d'importance.
25:40 -Bien sûr que oui.
25:42 Mais comment il peut se détruire
25:44 en un cadeau de mariage ?
25:45 -Je t'ai dit que nous ne devions pas
25:47 nous tenir les choses avec l'anglais.
25:49 Il fallait être prudent.
25:50 -Viens.
25:52 -Ecoutez-moi bien, Pelaglio.
25:54 C'est un avis.
25:56 Nous devrions prendre le sujet très sérieux.
25:59 La guerre est de plus en plus courante.
26:02 -Et ?
26:03 -Je ne sais pas si vous le savez,
26:05 mais le Premier ministre anglais a annoncé
26:07 qu'il y a tant de cadavres à l'avant français
26:09 qu'ils ont accordé un amnestie de 48 heures
26:11 pour que chacun puisse les retirer
26:13 et leur donner la sépulture.
26:15 -Oui, je sais.
26:16 Et que la France va aussi transporter le gouvernement
26:18 à Bordeaux
26:19 pour que l'avance allemande
26:21 ne fait pas peur au Paris.
26:23 -Et que penses-tu ?
26:25 -Ce sont des mauvaises nouvelles pour la triple entente.
26:28 -Et donc, malades pour la cabane.
26:31 C'était une guerre qui se résolvait
26:37 dans un instant et un autre.
26:39 Et maintenant, personne ne prévoit ça.
26:42 La guerre est de plus en plus courante
26:45 et devient de plus en plus complexe.
26:47 C'est pour ça qu'il est si nerveux.
26:49 Et c'est pour ça qu'il faut prendre
26:51 ses menaces très sérieusement.
26:53 -Et céder à elles.
26:56 -Vous avez probablement raison, Jérôme.
27:00 Mais on ne le fera pas.
27:03 On ne cédera pas.
27:05 -Pense un peu plus, Pellayot.
27:07 -Il n'y a rien à penser. Rien.
27:09 -Parle-lui de l'anglais.
27:12 Dis-lui que le cadeau de la fête n'a pas de nom.
27:17 Que ma décision de retarder la déploiement des armes
27:20 n'était pas une enquête, mais un signal aux navires.
27:23 On ne fera pas toujours ce qu'il veut.
27:26 Et dis-lui aussi que d'ici maintenant,
27:28 il va commencer à jouer avec nos règles
27:30 ou il va devoir changer de table.
27:32 Et la pistole, tu la lui enverses.
27:36 Si tu veux des armes,
27:38 alors garde-la avec les autres.
27:40 ...
28:09 -Ils disent que l'habit n'habilite pas le monge,
28:11 mais c'est la première fois que je te vois avec le couteau et le devant.
28:14 Et il me semble que tu cuisineras toute ta vie.
28:16 -Tu sais que c'est la famille.
28:18 Ma mère est cuisinière.
28:20 Elle cuisine toute sa vie.
28:22 -Que tu le dises, fille.
28:25 Bien.
28:27 Et comme nous avons la mousse
28:30 des oeufs, du sucre,
28:33 de la farine de trigo, de la farine de maïs,
28:35 de la levure et de la râle de limon,
28:39 et avant de le mettre au moule,
28:41 que faisons-nous ?
28:42 -Je ne sais pas.
28:44 -Nous dégoutter ?
28:47 -Oui, ça aussi.
28:49 -On ajoute un peu de sel.
28:59 -De sel ?
29:00 -Oui, madame.
29:01 -A la pâte ?
29:02 -Oui.
29:03 Le sel améliore le goût des autres ingrédients.
29:06 -Ce que vous ne savez pas.
29:08 -C'est quelque chose que j'ai appris il y a peu.
29:11 C'est une des choses que m'a appris Lope.
29:14 -Il est très jeune.
29:15 -Oui.
29:16 Il a l'air né avec le couteau
29:19 et une épumadère dans la main.
29:21 Je n'ai jamais vu quelque chose de tel.
29:24 -Et maintenant ?
29:26 -Maintenant,
29:27 on va le mettre au moule.
29:29 Prends-le pour la fille.
29:31 Je le mets.
29:32 Et doucement.
29:35 Comme ça.
29:36 Très bien.
29:38 -C'est bon ?
29:40 -Coupez.
29:41 -Bon.
29:42 -Comme ça.
29:43 Une fois dans le moule,
29:47 on le met au four.
29:48 Ouvre-moi le four.
29:49 Fais attention.
29:50 Prends les poudres.
29:51 Comme ça.
29:56 -C'est chaud.
29:57 -Oui.
29:58 -Ferme, fille.
30:01 -C'est trop chaud.
30:03 -C'est bon ?
30:04 -Oui.
30:05 Maintenant,
30:06 on attend.
30:07 -Comment peut-on
30:09 s'apprendre tant de recettes ?
30:11 Et les quantités d'ingrédients ?
30:13 -Ta mère a une bonne tête,
30:15 mais pas de la prudence.
30:17 Mais c'est vrai
30:18 que je fais ça souvent,
30:20 et je suis déjà seule.
30:22 -Je devrais publier un livre
30:24 avec toutes elles.
30:25 -Oui,
30:26 comme la parde d'Avazan.
30:28 -Je le ferais avec plaisir.
30:30 -Et peut-être que Maria Famosa
30:32 serait de la pauvreté.
30:34 -J'ai l'impression
30:37 que je suis mieux en ce moment.
30:39 -Oui, fille.
30:40 Tu verras.
30:41 C'était un gros bâton.
30:45 Tu me disais que ton frère
30:47 ne voulait pas savoir de moi.
30:49 Mais après avoir parlé à Candela,
30:52 je me suis rendue compte
30:54 que je ne peux pas
30:56 perdre mon temps avec toi.
30:58 Il faut juste
31:00 s'amuser les uns avec les autres.
31:03 -C'est vrai, maman.
31:05 Je ne pense pas
31:07 que je pourrai rester ici.
31:09 Mais il faut en profiter
31:11 le temps qu'il me reste.
31:13 -Oui.
31:14 Allons-y.
31:19 -Allons-y.
31:20 -Je dois applaudir ton générosité.
31:30 -Je ne sais pas pourquoi tu dis ça.
31:33 -C'est incroyable que tu permettes
31:35 à ta soeur de rester dans la promesse
31:37 après le mort de son mari.
31:39 -Bien, c'est comme ça.
31:42 Généreux jusqu'à ce point
31:44 que je ne m'accorde pas seulement
31:46 mon fils ou moi,
31:48 mais tout le monde qui passe par ici.
31:50 C'est inévitable que ce soit la visite.
31:52 -Il a raison.
31:54 Mais c'est toujours été
31:56 notre marquès, non ?
31:58 Un peu plus léger,
32:00 surtout avec les familles,
32:02 que ce soit des âmes exemplaires
32:04 ou des âmes sans âme,
32:06 avec des sanguines ou des sanguilles,
32:08 parfois tout en même temps.
32:10 -Famille ?
32:12 -Bonnes tardes.
32:14 -Bonnes tardes, fils.
32:15 -Je suis venu vous dire que demain,
32:17 à la première heure, je pars.
32:19 -Bon, bonne chance, alors.
32:21 -Un grand embras.
32:23 -Merci, père.
32:25 -En vrai, j'avais l'espoir
32:27 que tu récapaciterais,
32:29 même si c'était le dernier moment.
32:31 -Où va-t-il ?
32:33 -A un concours absurde.
32:35 Une sorte de cirque de pilotes
32:37 qui rend le plus difficile.
32:39 -C'est assez, mère.
32:41 Je sais que j'ai pris une décision
32:43 et pourquoi ne l'accepte-t-il pas ?
32:45 -C'est difficile de comprendre
32:47 que ça m'étonne de t'y croire.
32:49 Tu n'as pas d'espoir ?
32:50 -Bien sûr que je l'ai.
32:51 Et j'ai laissé que ses peurs
32:53 le gouvernent, mais c'est fini.
32:55 -A mon âge,
32:56 aucun bon fils ne disparaissait
32:58 les ordres de ses parents.
33:00 -Peut-être, mais...
33:02 Regarde, monsieur le conde,
33:04 pourtant, il est passé de bons ans.
33:06 Dans ce siècle,
33:08 on considère que c'est légitime
33:10 de chercher la propre joie.
33:12 Je crois que ce qui transforme
33:14 un bon fils en bon fils
33:16 a changé avec le siècle.
33:18 -Un bon fils n'est pas
33:20 un lacayo de ses parents.
33:22 L'obéissance à la vie
33:24 ne caractérise pas un bon fils.
33:26 -Comme ça, on voit le cheveu.
33:28 -Pour être un bon fils,
33:30 il faut être un bon homme.
33:32 Ensuite, il y a tout le reste.
33:34 Et Manuel est un bon homme.
33:36 Les temps changent, Ayala.
33:38 Je me demande de me faire d'eux.
33:40 -Je ne serais pas plus fier
33:42 de mon fils, Manuel.
33:44 -Moi aussi, je suis fier de vous, père.
33:46 En tout cas, si vous me pardonnez,
33:52 je vais partir.
33:54 Mère.
33:56 Père.
33:58 -Au revoir.
34:00 -Conde.
34:02 -Au revoir.
34:08 -Maintenant que la chambre de Manuel
34:10 va être vide, je peux inviter un ami.
34:12 Il est encore plus indésirable que moi.
34:14 Alors je comprends que Alonso
34:16 sera d'accord.
34:18 -Toutes tes sorties de tonneau.
34:20 Parfois, elles sont amusantes.
34:22 -Ne t'en fais pas.
34:36 -Ce sont seulement deux choses,
34:38 mais très importantes.
34:40 -Oui.
34:42 -D'abord, placez la bobine de fil
34:44 au lieu de la pédale.
34:46 Et ensuite, la pédale en dessous.
34:48 -Et maintenant, je le donne au pédale.
34:50 -Attends, ne cours pas,
34:52 ne t'es pas atterris.
34:54 Baissez le presseur de la pédale.
34:56 Et maintenant, vous voyez ?
34:58 -Et ce disque,
35:00 qu'est-ce qu'il y a de côté ?
35:02 -Ce disque ?
35:04 -Si vous le mettez dans la pédale,
35:06 vous le donnez à l'arrière
35:08 et vous le réparez.
35:10 -Et si je n'ai pas de fil ?
35:12 -Si vous n'avez pas de fil,
35:14 vous rechargez la bobine.
35:16 Mais si vous le rechargez en première,
35:18 ça ne va pas vous arriver.
35:20 -Je crois que oui.
35:22 -Et vous pratiquerez,
35:24 et vous verrez que vous allez mieux.
35:26 -C'est ça, Madame Petras ?
35:28 -Ce que tu dis, Mme Fernandez.
35:32 -Mme Petras est une experte
35:34 dans le démarrage de bolillos.
35:36 Comme je n'en ai pas vu d'autres.
35:38 -Vraiment, Mme Arcos ?
35:40 -Vous ne pouvez pas garder la bouche fermée
35:42 une seconde ?
35:44 Ainsi, il n'y a personne qui travaille
35:46 avec deux potes
35:48 en se mariant une par une, sans repos.
35:50 -Testez-toi.
36:00 -C'est plus compliqué que ça.
36:02 -Je suis désolée pour les mauvais humurs
36:10 de Alonso et de mon fils.
36:12 Je vous assure que nous sommes
36:14 plus hôpitaliers et, bien sûr,
36:16 moins aristes ici.
36:18 Mais, récemment, les sentiments
36:20 sont un peu alterés par la promesse.
36:22 -C'est pas seulement leur faute.
36:24 J'ai aussi fait mon partage.
36:26 Tu sais bien mon propension.
36:28 -C'est ce que je devrais faire moins.
36:30 -Je sais bien que tu ne fais que
36:32 le l'amour.
36:34 -Disons que l'amour
36:38 et la crédibilité sont un peu différents.
36:40 -Je suis très contente que tu sois ici.
36:44 Tu ne sais pas comment je t'ai manqué.
36:46 Je t'ai souvenue de toi
36:54 de tant de fois.
36:56 Je t'ai vu quand tu venais en malade
36:58 et je me sentais seule et incompréhensible.
37:00 Ce n'est pas facile d'être mère.
37:04 -Tu sais que Dieu
37:06 ne m'a pas concédé la grâce d'avoir des enfants.
37:08 -T'auras d'abord à trouver avec qui.
37:10 Mais à ce que je dirais,
37:14 les enfants font un effort
37:16 agotant et, parfois,
37:18 c'est le jour.
37:20 Je sens que j'ai dédié ma vie entière à eux
37:22 et que non seulement ils ne me le remercient pas,
37:24 mais que, parfois,
37:26 je me sens comme une ennemie.
37:28 -Je ne doute pas que la tâche de mère
37:30 peut être abrumante,
37:32 au moins.
37:34 Et je suis sûr que les sacrifices
37:36 que tu as faits pour eux sont innombrables.
37:38 Mais à quoi tu parles
37:40 quand tu te sens comme une ennemie ?
37:42 -Mes enfants ne comprennent pas
37:46 le chômage.
37:48 Les choses sont en décompte.
37:52 Le sacrifice est incompréhensible.
37:54 -Ils ont tout reçu.
37:58 -Ils ont grandi dans un monde
38:02 de privilèges,
38:04 de services et de confort.
38:06 Je ne pense pas qu'ils valorisent
38:08 ce qu'ils ont reçu.
38:10 Léonor, par exemple,
38:12 au lieu de s'honorer de sa position
38:14 en faisant un bon mariage
38:16 et en devenant la femme de sa maison,
38:18 a décidé de travailler.
38:20 Et Manuel,
38:22 le héritier du marquis de Lujan,
38:24 au lieu de s'assurer de ses obligations,
38:26 les met en main de la tâche de mère de Catalina.
38:28 Et pour quoi ?
38:30 Pour pouvoir faire des tournées avec son avion.
38:32 -Peut-être que ce que tu ressens
38:36 comme un délire n'est pas
38:38 mais une valentine.
38:40 -C'est un engendrement du diable
38:42 qui a presque pris la vie,
38:44 pas une, mais deux fois.
38:46 -Je ne sais pas, Ignacio.
38:48 J'ai fait tout ce qui était possible
38:50 pour les amener dans le bon chemin,
38:52 mais au fur et à mesure qu'ils ont croissu,
38:54 j'ai remarqué comment ils s'éloignaient de moi.
38:56 -Et non de Alonso.
38:58 -Non.
39:00 Alonso, Alonsea.
39:02 Il laisse s'aimer,
39:04 il est conscient de tout.
39:06 Et moi, j'ai eu le temps
39:08 de compenser,
39:10 de faire l'autre rôle, l'ingrate.
39:12 -Quelqu'un devait le faire.
39:14 -Oui.
39:16 Et le prix que j'ai dû payer
39:18 est que maintenant je sois
39:20 seulement une figure autoritaire
39:22 qui les rappelle
39:24 ses obligations et les impose des règles.
39:26 Ils ne se rendent pas compte
39:28 que ce ne sont pas mes capriches.
39:30 Je l'ai toujours fait pour leur bien,
39:32 pour leur futur.
39:34 -Je crois comprendre ce que tu dis,
39:36 mais d'autre part,
39:38 il me semble naturel que tes enfants
39:40 cherchent leur indépendance au fur et à mesure qu'ils croissent.
39:42 Et qu'ils me regardent
39:44 comme une sorte de Lucifer.
39:46 C'est naturel aussi.
39:48 -Je ne crois pas qu'ils fassent ça.
39:50 Je suis convaincu que tes enfants
39:52 ont été très chers pour toi.
39:54 -Je les ai chers beaucoup.
39:56 Et je les aime.
39:58 -Il faut que tu acceptes ton volonté.
40:00 C'est quelque chose qui ne se passe pas
40:02 récemment.
40:04 Mais ça ne signifie pas qu'ils ne voient pas
40:06 ce que tu as fait pour eux.
40:08 Une des rares vérités absolues
40:10 que je connais,
40:12 c'est que la tête d'une personne
40:14 ne se déchire pas.
40:16 Donc, si tu veux que tes enfants
40:18 se retrouvent dans leur propre chemin,
40:20 tu n'as plus qu'à accepter qu'ils croissent
40:22 et s'inquiètent de temps en temps,
40:24 tant que ça leur fait mal.
40:26 Ce qui est vraiment important,
40:28 c'est qu'ils sachent que leur mère
40:30 est toujours là pour ce qu'ils ont besoin,
40:32 chaque fois qu'ils en ont besoin.
40:34 -Merci.
40:38 ...
40:50 -Ah !
40:52 -Il a une couleur super bonne, maman !
40:54 -Et que me dis-tu ? Comment il sent ?
40:56 -Ah !
40:58 -Tu vas lui mettre du sucre.
41:00 ...
41:02 -Encore, fille, encore !
41:04 Ne sois pas timide.
41:06 Jusqu'à ce qu'il soit blanc.
41:08 ...
41:10 Alors, tu dois partir
41:12 bientôt.
41:14 -Que dire, elle a ses obligations.
41:16 -C'est bon, fille.
41:18 Et de quoi tu travailles ?
41:20 Parce que tu ne m'as rien dit.
41:22 De quoi tu aimes ?
41:24 -Bien, de ça, de ça.
41:26 -Ah !
41:28 Mais raconte-moi plus, petite.
41:30 Tu sais que j'ai envie de savoir
41:32 de toi, de ta vie.
41:34 ...
41:36 Ce n'est pas ça, non ?
41:38 ...
41:42 Pourquoi ne nous laissons pas de secrets,
41:44 fille ?
41:46 Et me dis ce que tu veux me dire.
41:48 Même si ça fait mal.
41:50 ...
41:52 Les secrets,
41:54 nous ont déjà fait assez de mal,
41:56 n'est-ce pas ?
41:58 ...
42:00 Dis-moi.
42:02 -Antonito ne sait pas
42:04 que je suis venue voir la mère.
42:06 ...
42:08 Ni Antonito,
42:10 ni Norberto.
42:12 -Voilà.
42:14 -J'ai utilisé une excuse pour me faire
42:16 abattre quelques jours.
42:18 -Une excuse ?
42:20 -Oui.
42:22 Je leur ai dit qu'il fallait visiter
42:24 des familles de mon décent.
42:26 Mais je devrais partir
42:28 bientôt.
42:30 ...
42:32 -C'est ça, ma fille. Je ne veux pas la voir comme ça.
42:34 Comme vous avez dit,
42:36 il faut s'en sortir
42:38 et s'amuser les uns avec les autres.
42:40 ...
42:42 -Bien sûr, fille.
42:44 ...
42:46 ...
42:48 ...
42:50 ...
42:52 ...
42:54 ...
42:56 ...
42:58 -Je ne sais pas ce qui se passe,
43:00 mais je ne comprends rien.
43:02 Il y a un moment, elle s'est posée sur les murs
43:04 parce que M. Baeza et Mme Adarre
43:06 nous avaient dit qu'on ne pouvait pas
43:08 s'amuser avec nous jusqu'à ce que les hommes s'en fassent.
43:10 -C'est le naturel.
43:12 -Mais elle n'était pas...
43:14 Hey !
43:16 Elle n'était pas prête à se tourner le bras.
43:18 -Bon, c'est comme ça, Maria Fernandez.
43:20 ...
43:26 ...
43:28 ...
43:30 ...
43:32 ...
43:34 ...
43:36 ...
43:38 ...
43:40 ...
43:42 ...
43:44 ...
43:46 ...
43:48 ...
43:50 ...
43:52 ...
43:54 Tu n'as pas pensé à lui demander pourquoi il s'est changé de suite ?
43:58 Non. Maintenant que tu le dis... Non.
44:02 Tu le sais, donc demande-lui !
44:04 Et si tu lui demandes ?
44:08 - Qui, moi ? - Oui.
44:10 - Non Salvador, ce n'est pas la même chose. - Arrête de me faire des propétés et fais-moi un favor.
44:13 Allez, il va.
44:21 Maria Fernandez, quelle joie de te voir si contente.
44:24 C'est déjà assez savoureux.
44:26 C'est vrai. Vous avez déjà résolu la question de la fête ?
44:29 Non, on n'a pas résolu rien. Donc ça va.
44:31 Mais comme tu as vu qu'il n'y avait rien à faire, tu sais ce que je t'ai dit ?
44:35 Quoi ?
44:36 Parce que si il n'y a pas d'autre chose à faire, pourquoi se faire de la vie ?
44:39 C'est vrai.
44:40 En plus, je vais me marier à Salvador Romea. De toutes les femmes.
44:43 Ce sera un peu plus tôt que plus tard.
44:45 En plus, ton ami et moi, on va vivre toute notre vie ensemble.
44:50 Jusqu'à ce qu'on nous tire l'un de l'autre.
44:52 Bien sûr que oui.
44:53 Alors attendez, on attend.
44:56 Et en attendant, laissez-nous surprendre.
44:59 Tu sais ce que je te dis ?
45:01 Oui, je crois que oui.
45:03 C'est ça.
45:04 Que t'as-il dit ?
45:14 Bien, en venant de Maria Fernandez, rien n'a de sens.
45:17 Parce que d'un côté, elle m'a dit qu'elle attendait et d'autre,
45:20 qu'elle serait prête à faire surprendre la vie.
45:23 Elle t'a dit ça ?
45:24 Oui.
45:25 Je ne sais pas.
45:27 C'est comme ça, Maria Fernandez.
45:30 Mais c'est vrai qu'elle ne ressemble pas à elle ?
45:32 Non.
45:34 Mais bon, elle est très contente.
45:36 Non ?
45:38 Tu sais ce que je te dis ? Si elle est contente, moi aussi.
45:41 Même si tu ne la comprends pas.
45:43 C'est ça.
45:44 Il n'y a personne qui ne décrypte les femmes.
45:48 Les femmes ?
45:50 Oui.
45:52 Donc, on ne parle pas seulement de Maria.
45:55 Bon, c'est que à Vera, il lui arrive quelque chose de similaire.
45:59 Quoi ?
46:01 Elle est très contente un jour et on ne sait pas pourquoi.
46:04 Non, non, non, j'espère.
46:06 Alors, qu'est-ce qui te passe avec elle ?
46:11 Je pensais qu'on pouvait être des amis.
46:13 Et d'un moment à l'autre, sa position s'est changée.
46:16 Et maintenant, elle m'évite, me renvoie et...
46:18 Elle se met à l'aise quand elle me voit, Salvador.
46:21 Quelle vue !
46:23 Oui.
46:25 Parce que Vera, t'aime.
46:28 Salvador, qu'est-ce qui me fait plaisir ou désagréable, Vera ?
46:32 Non.
46:33 Je ne te dis pas que tu ne veux pas savoir de moi.
46:36 Et tu sais pourquoi ?
46:38 Non.
46:40 Ce que je sais, c'est que de la nuit à la matinée, tout a changé.
46:44 Ou elle va avec les femmes, non ?
46:48 Oui.
46:49 Je la sens moins chaque jour.
46:52 Nous sommes deux.
46:55 C'est une pire honte que je n'ai presque pas de souvenirs d'elle.
47:00 De quand elle était bien, je veux dire.
47:03 Et qu'est-ce que tu en souviens ?
47:04 Seulement des choses bonnes.
47:07 Elle était une femme merveilleuse, très aimable et...
47:10 Elle m'attendait toujours.
47:12 Dis-moi quelque chose que tu te souviens.
47:15 Regarde, je me souviens de nos Noël.
47:24 Nous les passions toujours seuls, elle et moi.
47:28 Le capitaine n'était jamais là, comme d'habitude.
47:31 Je me souviens...
47:33 Que je suis très triste.
47:35 Je suppose que c'était parce que je la manquais.
47:38 Même si elle ne le méritait pas.
47:40 Alors, une matinée, ma mère m'a réveillé avec une surprise.
47:45 Elle m'avait donné une boîte de soldats de plomb.
47:48 Ils étaient très petits.
47:51 Et ils étaient très bien faits.
47:52 Ils étaient peints à la main.
47:54 Il y avait deux armées.
47:57 L'espagnol, qui évidemment était commandé par le capitaine.
48:01 Et il avait un cavaillot qui se trouvait sur le pied.
48:04 Il avait un cavaillot blanc, merveilleux.
48:06 Laissez-moi imaginer, l'autre était l'armée française.
48:09 Oui.
48:11 L'armée française, bien sûr, était commandée par Napoléon Bonaparte.
48:16 Il avait un cavaillot noir, enfant.
48:20 Ma mère...
48:24 La même que je pensais que c'était ma mère.
48:27 Elle ne se limitait pas seulement à me donner le jeu.
48:33 Elle s'est aussi tirée au sol.
48:35 Et elle s'est mise à jouer avec moi.
48:38 C'est très joli.
48:39 Elle a pris le jeu pour m'expliquer.
48:44 Et me faire comprendre pourquoi mon père était si courageux.
48:48 Et pourquoi son travail dans l'armée était si essentiel.
48:53 Je suppose que c'était sa façon de justifier qu'il n'était pas avec nous.
48:57 Elle...
49:01 Elle m'a fait comprendre que la défense pour la patrie...
49:04 C'était la raison pour laquelle il n'était jamais là.
49:07 Il devait savoir où il était.
49:10 Je préfère ne pas y penser.
49:13 Tu te rends compte ?
49:15 Malgré le mauvais que je lui ai traité,
49:18 ma mère a toujours essayé que je lui ai une bonne image.
49:22 Seules les bonnes âmes peuvent faire ça.
49:26 Tu ne crois pas ?
49:27 Oui.
49:29 Tu peux ?
49:30 Oui.
49:31 Tu viens te dire au revoir, non ?
49:34 Oui, j'ai tout prêt pour le voyage.
49:36 D'accord.
49:38 Ne perds pas trop de temps.
49:40 Je ne vais pas te prendre la nuit.
49:42 Non.
49:44 C'est déjà fermé.
49:45 Il n'y aura plus de vols nocturnes pour le moment.
49:47 Très bien.
49:48 Et tu es prêt ?
49:49 Je suis prêt.
49:51 Je suis prêt.
49:53 Je suis prêt.
49:56 Et tu es prêt ?
49:57 Tout ce que je peux être prêt pour quelque chose de si unique.
50:01 En fait, la plupart du travail que je vais faire dans cette compétition ne peut être entraîné à l'avion.
50:05 Je vois.
50:06 Mais tu as pu faire les améliorations que tu voulais à l'aéroport.
50:09 Oui.
50:10 Tu es resté ?
50:12 Oui.
50:15 Et avant que tu ne continue avec le questionnaire, ne t'inquiète pas.
50:17 J'ai vérifié l'itinéraire et j'ai mémorisé méticuleusement le plan de vol.
50:21 Alors, il ne te reste plus qu'à...
50:23 Que le temps et la chance m'accompagnent.
50:25 Et que le jugement soit fait, Manuel.
50:27 Primo, dire ça pour ma part serait un peu presumptueux.
50:31 Je te le dis.
50:34 Tranquille.
50:35 Tu es nerveux ?
50:40 Oui.
50:42 Beaucoup.
50:43 C'est très important pour mon travail.
50:46 Je veux me faire la victoire.
50:49 Je ne sais pas.
50:52 Je suis convaincu que tu vas amener cette copie à la promesse.
50:57 J'espère.
50:59 Et bien, tu es plus valable à me faire la victoire.
51:03 C'est ce que je veux.
51:07 J'aime bien.
51:09 Tu te concentres sur la récupération.
51:13 Pardonne-moi.
51:16 Pardonne-moi.
51:21 Je vais y aller.
51:22 Bonne chance.
51:24 Oui.
51:27 Je dois y aller.
51:30 Quoi ?
51:43 Rien, rien.
51:45 Rien.
51:47 Rien.
51:49 Rien.
51:50 Rien.
51:52 Rien.
51:54 Rien.
51:56 Rien.
51:57 Rien.
51:59 Rien.
52:01 Rien.
52:03 Rien.
52:05 Rien.
52:07 Rien.
52:09 Rien.
52:11 Rien.
52:13 Rien.
52:15 Rien.
52:17 Rien.
52:19 Rien.
52:21 Rien.
52:24 Rien.
52:25 Rien.
52:27 Rien.
52:29 Rien.
52:31 Rien.
52:33 Rien.
52:35 Rien.
52:37 Rien.
52:39 Rien.
52:41 Rien.
52:43 Rien.
52:45 Rien.
52:47 Rien.
52:49 Rien.
52:51 Rien.
52:53 Rien.
52:54 Rien.
52:56 Je suis un peu déçu, Madame Pia.
52:58 J'en parlais avec Salvador il y a un instant.
53:01 Pourquoi es-tu déçu ?
53:03 Véra a toujours été très amiable avec moi.
53:08 Elle sait que c'est moi qui lui ai ouvert les portes de la promesse.
53:11 C'est bien que ça se termine bien, parce que tu as été un peu enceinte par l'enfer.
53:15 Je sais, je sais, Madame Pia.
53:17 Alors, qu'est-ce qui se passe avec Véra ?
53:19 Depuis, on a passé de très bons moments ensemble.
53:26 Comme amis, Madame Pia.
53:28 Bien sûr.
53:29 On a même pu faire des plans hors de la promesse dans notre temps libre.
53:33 Mais de la nuit à la matinée, tout a changé.
53:36 Mais qu'est-ce qui a changé ?
53:39 Qu'elle m'évite, Madame Pia.
53:42 Je ne vois pas qu'elle t'évite.
53:45 Bien, parce qu'elle ne sort pas de la rue quand elle me voit.
53:47 Mais j'ai l'impression qu'elle ne veut rien savoir de moi.
53:50 Et à quoi tu parles tout ce changement ?
53:55 Je ne sais pas.
53:56 Je crois que je n'ai rien fait pour que elle se sente mal.
53:59 Et si je l'ai fait, ce n'est pas mon intention.
54:02 Il va être la vérité à la conclusion que nous avons reçue, Salvador et moi.
54:05 Et à quelle conclusion avez-vous reçue, Salvador et toi ?
54:09 Que personne ne comprenne les femmes, Madame Pia.
54:12 Mais quelle bêtise, Salope. Il n'y a rien à comprendre.
54:18 Ah non ?
54:20 Non.
54:21 Ce qui se passe avec les hommes, c'est que vous ne vous en rendez pas compte.
54:24 Pourquoi vous me dites ça ?
54:26 Voyons, Salope.
54:28 Bien sûr que Vera t'intéresse.
54:31 Mais si elle t'évite, c'est parce qu'elle ne veut pas souffrir.
54:35 Madame Pia, ça n'a pas de sens.
54:40 Oui, ça en a.
54:41 Vera est convaincue que tu es en amour avec Maria Fernandez.
54:46 [Musique]
55:11 J'espère que tout va bien, Emmanuel.
55:13 Et que vous aurez la coupe.
55:15 J'espère.
55:16 Il a tout son effort dans cela.
55:19 Oui.
55:20 Et peut-être que si il gagne, ses parents se rendront compte que c'est ce qu'il veut faire.
55:25 Voler.
55:26 Et il est né pour ça.
55:28 On voit que c'est ce qui lui donne la joie.
55:30 Et on voit que tu t'en fais beaucoup.
55:33 Oui. Hanna, Emmanuel pour moi est comme un frère.
55:37 Moi aussi, je veux que ça lui va bien dans la coupe.
55:40 Si il faut le gagner, que ce soit, mais qu'il ne nous frappe pas encore.
55:44 Ça te semble bien aussi ?
55:47 C'est juste que...
55:50 ça serait un sans-vivre d'être avec deux convaleçons à la fois, n'est-ce pas ?
55:54 Franchement, non.
55:58 Non ?
55:59 Non. Parce que je ne suis pas convaleçon, ma soeur.
56:01 En fait, si c'était pour moi, je m'assisterais à la coupe pour encourager Emmanuel.
56:05 Au lieu d'être ici, encerclé.
56:07 Tu te plairas.
56:09 Non, je ne plairai pas. Je n'ai que mon cœur dividé.
56:12 D'un côté, je m'abuse plus que je voudrais.
56:15 Merci beaucoup pour ce qui me touche.
56:19 Alors, Hanna, chaque jour que je passe, je suis plus fort.
56:22 Même Abel a dit à mon frère que l'enfer ne doit pas durer plus longtemps.
56:27 Ce qui te prend est que tu veux sortir de là. Je ne sais pas pourquoi tu dis que tu as ton cœur dividé.
56:31 Tu le sais parfaitement.
56:33 J'ai beaucoup apprécié ta compagnie.
56:37 Et j'aimerais que ça ne finisse jamais.
56:41 Je ne sais pas. Je le vois facilement à comprendre, non ?
56:43 Bien sûr que c'est facile à comprendre. Moi, c'est pareil.
56:46 Bon, mais tu n'es pas convaleçon.
56:49 Toi non plus. Tu me l'as dit.
56:51 Tu sais, je n'ai jamais pensé que nous allions avoir cette confiance.
56:57 J'ai même raconté ce qui s'est passé avec le jeune homme avec qui je suis amoureuse.
57:01 Et cette histoire est le premier sur la liste de mes secrets les plus conservés.
57:06 J'ai raconté tout à propos de Martina.
57:09 Mais ça n'a rien à voir, Kurro.
57:11 Ce qui s'est passé avec Martina n'est pas le premier sur ta liste de secrets.
57:14 Ou bien ?
57:18 Non.
57:24 Non ?
57:25 Non. Il y a...
57:27 quelque chose que je dois te dire.
57:30 Que je devrais peut-être t'avoir dit dès que je l'ai appris.
57:34 Je ne sais pas à quoi tu parles.
57:38 Tu verras. Je veux dire que tu avais raison.
57:41 Tout ce temps.
57:43 Quand tu disais qu'il y avait quelque chose de bizarre dans la relation avec mon télé-français.
57:47 Et qu'est-ce que c'est ?
57:49 Que Alonso n'est pas mon télé-français.
57:55 C'est mon père.
58:01 C'est mon père.
58:02 Maria, je peux te dire quelque chose ?
58:10 Bien sûr. Dis-moi.
58:12 C'est un sujet un peu piliageux. Je dois que tu me promettes que tu ne vas pas le dire à personne.
58:18 Lupe, tu me fais peur, mon fils.
58:20 On parle d'une fête.
58:22 Ma fête.
58:23 Le compromis de vivre les deux personnes qui s'aiment.
58:26 L'amour ici, c'est le moins cher.
58:29 Comment tu vas changer d'idée, Lupe ?
58:31 Maria, dès qu'elle me connait, elle va se rendre compte que je ne suis pas grand-chose.
58:34 Ou que je suis peu pour elle.
58:35 Que je te laisse un peu.
58:36 Maria, je suis passé avec toi. Je ne veux pas qu'elle pense que je ne suis pas à la hauteur.
58:39 J'espère que sa présence ici ne crispe plus l'ambiance.
58:42 Ignacio est un chien qui chante, mais peu mordant.
58:44 Il aime se faire remarquer au début.
58:46 Mais après il se relâche et devient une personne normale et courante qui se comporte bien.
58:50 Je n'ai pas terminé avec ça. Je peux ?
58:52 Merci.
58:54 Qu'est-ce qui s'est passé ?
58:57 J'ai dit quelque chose qui a pu la faire mal ?
58:59 Je ne le défends pas.
59:01 Je me suis aussi fait tomber quand je l'ai connu, mais...
59:03 C'est un impertinent.
59:04 Et un pétulant.
59:05 Mal éduqué.
59:06 Vera, j'aimerais parler avec toi.
59:08 C'est...
59:11 Quelque chose de personnel.
59:13 Personnel ?
59:15 Oui.
59:18 Il s'est passé la nuit seul ?
59:19 Je ne comprends rien. Ce n'est pas propre à Hannah.
59:21 Tout ça est très étrange.
59:23 Tu ne l'as sûrement pas vu dans la zone de service, non ?
59:25 Non, bien sûr que non. Tout le monde ne pense pas qu'elle soit là avec vous.
59:27 Et si les marquises s'en souviennent qu'Hannah a dénoncé une ordre directe,
59:31 ils pourraient se faire la tête.
59:33 J'ai une carte pour vous, monsieur.
59:35 Mais ce n'est pas une carte de courrier ordinaire.
59:37 Un garçon l'a amenée avec le message de la donner personnellement de manière immédiate.
59:44 [Version sous-titrée par Ludivine Balicco]
59:47 [Version sous-titrée par Ludivine Balicco]
59:49 ♪ ♪ ♪

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