Television Al Bayane
Television Al Bayane
  • il y a 9 mois
My star muslim star reçoit Abass Ibn, humoriste ivoirien
Transcription
00:00 [Musique]
00:18 Arnus, bagarré, revanchard,
00:22 quels sont les mots que l'on pourrait utiliser
00:24 pour qualifier le rôle de camp de notre invité ?
00:27 Je dis rôle car notre invité est un véritable homme de théâtre
00:31 qui à force de travail a réussi à faire corps avec son personnage le plus célèbre.
00:36 Mais qui se cache réellement derrière cet homme
00:39 qui nous arrache des sourires à chacune de ses interventions ?
00:42 Abbas Ibn est notre invité du jour.
00:44 Bienvenue dans My Missing Star.
00:46 [Musique]
01:02 - Salam alaikum Abbas. - Wa alaikum salam.
01:04 - Comment ça va ? - Bien, merci.
01:06 Merci d'avoir accepté notre invitation pour l'émission My Missing Star.
01:10 On aura beaucoup de sourires aujourd'hui je crois.
01:12 - Inch'Allah. - Inch'Allah.
01:14 Et aujourd'hui comme c'est à la maison, je peux se voir à la maison.
01:17 Tu ne peux pas rire à la maison ?
01:18 A la maison c'est la bagarre, tu as déjà formé tes points.
01:20 - Tu es déjà prêt ? - Non, là je suis papa.
01:22 - J'ai fait l'acteur et le comédien. - C'est vrai ?
01:24 A la maison tu es toi maintenant.
01:26 D'accord, et aujourd'hui donc on va découvrir qui se cache derrière celui qui est toujours prêt.
01:31 On découvre avec...
01:33 Ah non, pour découvrir c'est facile.
01:35 On va découvrir, Inch'Allah.
01:37 Alors Abbas, tu es un pur enfant d'Aboubou.
01:40 C'est ici que tu as passé ton enfance.
01:41 Oui, je suis né à Boubou, je suis né à Boubou, j'ai tous mes pieds.
01:44 80% de mes pieds sont à Boubou.
01:46 Mon coude est né à Boubou.
01:47 Mes enfants sont nés à Boubou.
01:49 Mon père est mort à Boubou.
01:50 Ma mère m'a pris sur un sort et je suis né à Boubou.
01:52 Hein, c'est ça ?
01:54 Alors tu es un pur produit d'Aboubou comme je dis.
01:56 Ton enfance, comment est-ce qu'elle s'est passée ?
01:58 Combien de fois d'essor tu as eu ?
02:00 Et est-ce que tu étais un enfant sage, un enfant qui faisait déjà rire tout le monde ?
02:03 Non, moi...
02:05 En fait, je suis le troisième enfant d'une famille de 17 enfants.
02:12 Le premier garçon, le troisième enfant.
02:14 Je suis né à Boubou, à Bequa.
02:16 J'ai fréquenté Dererey, où il fallait quitter chaque midi, venir manger et puis retourner.
02:25 C'est aussi là, voilà, c'est là ma vie.
02:29 Et puis le théâtre, pour moi, on ne dit pas que c'est l'histoire d'un musulman au quartier.
02:34 On appelait ça, dans notre temps, "soulé na plakaridou".
02:38 "Soulé na plakaridou".
02:39 Voilà, donc on faisait ça pour rire, pour rire.
02:42 C'est ça, tu faisais ça à l'école, là-bas ?
02:44 Oui.
02:45 Avec les petits camarades au quartier ?
02:46 Oui, avec les petits camarades au quartier.
02:48 Et c'est pour ça qu'il y a un grand frère parmi nous qui a dit "bon, mets assis, on fait les vieux pères d'essoir".
02:53 Et puis je le disais, je mettais la jambe dans la jambe, ça faisait le temps qu'on allait goûter.
02:56 Ah, d'accord.
02:57 Voilà comment nous sommes rencontrés.
02:58 Donc on est à Rondeau-Goutier, tu l'as eu à la sion de ton travail ?
03:01 Oui, oui, en sept ans.
03:03 En sept ans, là.
03:04 Et puis, j'ai eu le talent, ça m'a rendu heureux.
03:07 Donc, "Tort de soleil na plakaridou", toi tu as déjà eu, une ingénieuse idée en tout cas,
03:12 c'était d'allumer, de faire ça un peu ton métier.
03:15 Oui, oui, j'ai vu.
03:16 Par la suite, tu vas intégrer une cour, alors je ne vais pas mal prononcer, du ministère de la Rondeau.
03:22 Non, ça c'était, Rondeau-Vacances, la première année.
03:27 Alors, on a déjà décidé en toi un talent, puis après tu as participé à Oiseau-Vacances.
03:33 Ils n'avaient même pas décidé.
03:35 Ils avaient des allures, et puis on est arrivé, il fallait jouer un rôle, Benzane de Marabout, un Marabout tourien.
03:41 Et celui qui avait le rôle, je jouais Marabout, j'ai appris ce Marabout, par accompagné des amis,
03:46 ils faisaient ce truc là.
03:47 Et puis le gars jouait mal.
03:48 C'est mon gars, il était assis là, ça me faisait tellement bizarre.
03:51 Pourquoi t'as-tu fait ça, te démanger ?
03:53 C'est un Marabout, ça il faut faire ci, ça il faut faire ça.
03:56 Même le temps que tu parles, tu vois mon joli Marabout, mais imagine mon Marabout aussi.
04:01 Il n'y a même pas de grosseuse dedans.
04:03 Donc, j'ai fait, et puis quand j'ai fini, je me suis mis en scène en question,
04:09 Québec au Marabout, qui m'a dit, c'est toi qu'on garde.
04:14 Donc, c'est comme ça qu'on m'a gardé.
04:16 Donc, tu as intégré là tout, malgré toi, parce qu'à la base, ce n'était pas toi qui étais présenté pour ce rôle.
04:22 Donc, ça veut dire que si quelqu'un joue mal son rôle, à la base, il est capable de dire non, non, ce n'est pas lui.
04:27 Avant, c'était comme ça.
04:28 Ce n'est pas comme aujourd'hui où le théâtre a baissé un peu d'intensité.
04:35 Avant, c'était ça.
04:37 Ça a dit, de toute façon, les footballeurs, ils s'entraînent, et puis le dernier jour,
04:42 quand ils y vont, tu as joué, tu as joué mal, c'était comme ça.
04:46 C'est important.
04:47 Tu dis que le théâtre a baissé d'intensité, tu parles de la fréquence des représentations théâtrales,
04:53 ou bien du fait qu'on n'a pas beaucoup de pièces de théâtre qui se jouent ici, entre Divoire ?
04:58 Le théâtre, il n'y a pas de représentation.
05:01 Aujourd'hui, moi, à base, je suis, pour vous dire, je suis candidat à la présence de la Fédération nationale du théâtre.
05:10 Mais, aujourd'hui, on veut donner la force que le théâtre doit avoir.
05:14 Tout le monde, aujourd'hui, s'est dit « je suis comédien, je suis humoriste ».
05:17 Quelqu'un prend son téléphone, il raconte quelque chose, lui-même, ça ne fait pas rire, ça ne fait pas rire les gens de sa famille.
05:22 On a chassé les mots qui ont dit « il est humoriste ». On n'a pas envie d'être humoriste.
05:26 Aujourd'hui, tu vas parler du théâtre à des jeunes générations, ils ne savent pas ce qu'est le théâtre.
05:31 Le théâtre, ça prend une meilleure part.
05:34 C'est la notion même de ce qu'on appelle le théâtre.
05:37 Mais il y a beaucoup qui ne maîtrisent pas ça.
05:39 Mais toi, tu es un véritable homme de théâtre, comme je l'ai dit à l'automne de cette émission.
05:42 Tu as fait tes armes vraiment dans des troupes théâtrales.
05:46 Dans des compagnies.
05:47 Des compagnies de 1995, Forum Théâtre, Nadia Fabiga.
05:50 Dans la pièce « Après moi, c'est moi ».
05:52 « Après moi, c'est moi ». De quoi parle cette pièce ?
05:54 De un patron, où tout le monde pensait que comme le patron est malade, il y avait des gens qui pouvaient prendre sa place.
06:00 Vous savez, le sous-directeur, le secrétaire, tout le monde s'allutait.
06:04 Et le patron, après, il s'est rendu compte que des gens étaient en train de lutter.
06:08 Le gars, il vit, mais les gens n'ont pas...
06:10 A prendre son héritage.
06:11 Voilà. Donc il leur a dit « Après lui, dans tout le monde ».
06:14 C'est toujours lui.
06:15 Même après sa mort, il sera toujours là.
06:16 Il sera toujours là.
06:17 Quelle rôle tu jouais ?
06:18 Moi, j'étais vieux, je me disais que j'étais l'homme qui a été en prison.
06:23 D'accord. Est-ce que c'était un rôle comique ?
06:24 Parce que très souvent, les rôles que tu prends, que ce soit au théâtre ou au cinéma, c'est des rôles comiques.
06:29 Oui, au cinéma, je me dis que c'est le comique qu'on m'a donné.
06:34 Selon moi, dans mes départs, je voulais être le comédien des proches.
06:38 Je ne voulais pas être un comédien.
06:41 Mais dans le théâtre, on doit trouver...
06:42 Parce que dans le théâtre, il y a l'humour, il y a la danse, il y a la chanson, il y a la lumière, il y a le costume, il y a le décor, il y a tout ça dans le théâtre.
06:50 Donc un vrai comédien, il doit faire tout ça au moins.
06:53 Donc à base, c'est danser ?
06:55 Bien, mais ça m'a marqué.
06:59 Mais non, c'est danser.
07:01 Si tu fais la démonstration, ce sera...
07:03 Mais c'est qu'elle va faire, ça va.
07:05 Donc tu es un homme de théâtre polyvalent, comme tu l'as dit, tu sais faire beaucoup de choses.
07:10 Et tu as aussi intégré le Golem Théâtre de Momo et Kissou.
07:14 Oui, oui, je salue des passages en Allemagne.
07:17 C'est là où j'ai passé ma vraie vie artistique.
07:20 Je vivais chez lui même à la maison.
07:22 Et je suis resté là pendant 5 ans.
07:25 J'ai fait chez lui, comment s'est déplacé, comment parler.
07:30 Tout ce qu'on devait apprendre au théâtre, on a fait avec Momo et Kissou.
07:34 C'est très important parce que, comme tu l'as dit tout à l'heure,
07:37 aujourd'hui avec les réseaux sociaux, avec les nouvelles technologies,
07:41 tout le monde qui est assis chez lui peut prendre son téléphone et se dire "Mais qu'est-ce que tu veux dire ?"
07:45 Alors qu'il y a un véritable travail de composition, qui doit être fait avant de jouer à Rome.
07:50 Bien sûr, bien sûr.
07:51 Se déplacer même là.
07:53 Il y a beaucoup qui n'arrivent pas à se déplacer sur scène.
07:56 Quand tu le mets sur le podium, qu'il commence à raconter une blague,
07:58 il est à la même place.
08:00 Se déplacer, il ne peut pas.
08:01 Même si vous voulez, à la maison, chez vous même, si vous êtes là-bas.
08:04 Si quelqu'un se dit "Moi je suis trop comédien", il faut marcher.
08:07 Puis tu prends seulement ton téléphone, tu mets en mode vidéo, il n'a qu'à marcher.
08:11 Tu vas voir que de toute façon il va marcher habituellement et de toute façon il va marcher là.
08:14 Il y aura une différence.
08:15 Donc au théâtre, on t'apprend comment marcher, comment parler, comment te comporter.
08:19 C'est ce qu'il y a au moins dans le comédien.
08:21 Et vous voyez tous ceux qui sont des grands-tirs, ministres, directeurs et consorts.
08:24 Une fois qu'ils ont fait un peu de théâtre, ils ont au moins cette notion de pouvoir se placer devant un public.
08:29 Ils ont l'éloquence, ils ont l'élégance dans tout ça.
08:32 L'éloquence et l'élégance, en tout cas, ça aide beaucoup.
08:34 Et tu as fait montre de tes talents.
08:37 On te voit souvent aussi sur les plateaux de télévision, on t'invite beaucoup.
08:40 Ce qui fait que tu as atteint une certaine popularité.
08:42 Tu es un peu rentrée dans le cœur de tous les Ivoiriens et même au-delà.
08:46 Tout le monde t'aime beaucoup.
08:47 Abba, c'est celui qui fait rire.
08:49 Comment est-ce que tu arrives à expliquer cette popularité auprès de...
08:52 Il y a la magie de la télé.
08:55 C'est comme aussi pour la petite histoire.
08:59 Moi, j'étais au Centre culturel d'Aboubou.
09:02 Et un jour, Eleonore Kwame, qui était la servante de...
09:08 a acquis ses détents dans ma famille.
09:11 C'est elle qui m'a vue jouer dans une pièce...
09:14 en attendant le gout d'eau de...
09:17 Marie-Josée Ourentier, Bengadisou Théâtre.
09:20 Et elle a vu mon rôle que j'ai joué.
09:22 Elle est venue et m'a dit "Bon, je vais te faire passer à la télé".
09:25 Bon, en ce temps, tu vas passer à la télé, ça va donner quoi ?
09:29 C'est pas comme aujourd'hui.
09:30 Moi, elle a fait ça pendant au moins 5 mois.
09:33 Quand elle vient... Non, non, non.
09:35 Ça veut dire qu'elle t'a beaucoup suivi pour que tu passes à la télé ?
09:38 Oui, oui.
09:39 Tu t'es fait désirer ?
09:40 Non, pas me faire désirer, mais je ne voyais pas l'importance de la télé.
09:43 Voilà.
09:44 Les gens pensent que le plus, c'est le plus radin,
09:46 mais parfois, quand tu ne sens pas quelque chose,
09:48 ne te mets pas dedans.
09:49 Parfois, tu ne le sens pas quelque chose.
09:50 Financièrement ou... ?
09:51 Non, pas financièrement.
09:52 Moi, je suis venu...
09:54 Nous, on était au théâtre, c'était pas pour devenir riche.
09:56 C'est aujourd'hui la génération...
09:58 Quand ils passent aujourd'hui à la télé,
10:00 des mecs, tu vois, qui vont payer, jet.
10:03 Voilà. Donc, c'était pas financièrement.
10:05 Nous, on faisait ça par conviction, par amour.
10:07 C'était comme ça, notre vie.
10:09 Tu ne vas pas l'adhérer à ça ?
10:10 De passer à la télé, ça va me donner quoi ?
10:12 Tu commences 5 mois et il y en a un qui court après.
10:14 Qu'est-ce qui fait que tu acceptes ?
10:15 C'est un jour, on s'est retrouvés à Trèsville.
10:18 Il y avait une marque de voitures française qui était sortie.
10:21 Et j'étais parmi ceux qu'ils ont pris pour être...
10:25 Comment on fait ? La mascotte ?
10:27 Voilà, de cette marque.
10:29 Et c'est là qu'on s'est retrouvés à Trèsville.
10:31 Donc, elle m'a bloqué là.
10:32 Elle m'a dit "Bon, tu restes là,
10:34 parce qu'après, nous, on va registrer
10:36 l'émission de Patrimoine d'Avou.
10:38 Sacrée soirée."
10:40 Donc, elle m'a dit "Bon, tu vas jouer ça,
10:42 tu vas jouer ça, tu vas jouer ça seulement."
10:44 "Oh là là, c'est toi qui vas jouer ça ?"
10:46 Je lui ai demandé "Bon, c'est comment ?"
10:47 Elle m'a dit "Non, tu vas jouer ça rapidement, c'est bon."
10:49 "D'accord."
10:50 Donc, voilà comment je rentre à Sacrée soirée.
10:54 J'arrive, les gens sont assis là.
10:56 Et puis, on me dit "Il y a un rôle qu'il doit jouer."
10:58 Il veut jouer.
10:59 Et puis, il arrive, comme tout le monde s'est levés,
11:01 ils ont commencé à applaudir.
11:02 Mais bon, je ne m'attendais pas à ça.
11:04 Les autres fois, quand ils m'appellent,
11:06 je venais, je venais.
11:07 Et puis après, ça a commencé à être une bonne chose.
11:10 Et un jour, j'étais là très moisi.
11:12 Je n'avais même pas l'argent pour payer ma maison.
11:14 J'étais dans une maison de 7 500 à Bobo Samaké.
11:17 Cette maison-là est une boutique aujourd'hui.
11:20 J'étais moisi, j'avais fait au moins 4 mois de paix.
11:22 Pendant que c'était au communiqué,
11:23 le gars devait me faire sortir.
11:25 J'appelle Hélena Oumidi, elle est au tournage,
11:29 vers Carrefour-Duncan.
11:31 Elle tournait ma famille.
11:33 Donc, je vais derrière elle.
11:35 Mon épouse était enceinte.
11:37 Je lui dis, ah, si tu ne me paies de l'argent aujourd'hui,
11:39 c'est la honte.
11:40 Parce que mon épouse est enceinte,
11:41 elle ne peut pas retourner à la maison.
11:43 Et moi, on doit me faire sortir de la maison,
11:45 je dois 7 500 par quatre.
11:48 Elle dit, bon d'accord, il n'y a pas de souci.
11:49 Tu as fini le tournage, et puis on va gérer ça.
11:52 Et cependant, quand j'étais en train d'attendre,
11:54 il y a un acteur qui n'est pas venu.
11:56 Djangouné Bigoure, peu à son nom.
11:58 Vieux Cocoré.
12:00 Il n'était pas arrivé.
12:02 Donc, de 8 heures jusqu'à 14 heures,
12:04 il n'est pas arrivé.
12:06 C'est là que Delta s'est prégné.
12:09 Et puis, le nono a dit, donnez-nous le rôle.
12:11 En basse, il va jouer.
12:13 Bon, les gens ne me connaissaient pas aussi trop.
12:15 On s'est fait théâtralement.
12:17 Amélie Wabéye est venue.
12:19 Elle dit, mais lui, on le connaît.
12:21 C'est le fils de Gou.
12:22 Elle dit, donnez-lui, il va jouer.
12:23 Bon, ça faisait deux personnes.
12:25 Ils ont commencé à douter.
12:26 Bon, bon, bon, bon, bon, bon,
12:27 ils ne me donnaient toujours pas le texte.
12:29 C'est quand Gou est arrivé,
12:31 qu'elle a vu, ah, c'est mon premier fils en basse.
12:34 On dit, tu l'as trouvé, nous.
12:36 On dit, non, viens lui donner un rôle.
12:37 Je lui ai dit, donnez-lui.
12:38 Donc, ils m'ont donné le rôle.
12:39 Et lui, il m'a dit,
12:40 on va gâter mon nom.
12:41 Il dit, il n'y a pas de trajet.
12:42 Dans le rôle,
12:44 je devais être le petit des tigrés à la cabine.
12:48 Et un tigré qui sortait, il m'a dit,
12:50 bon, tu ne rencontres à personne,
12:52 à part moi.
12:53 Je vais dans les toilettes, je reviens.
12:54 Donc, il est parti.
12:55 Dès qu'il est parti, moi, je me suis dit,
12:57 bon, moi, en tant que comédien,
12:58 il ajoute quoi pour me faire voir ?
12:59 Parce que ma famille était déjà connue,
13:00 ça faisait deux ans.
13:01 Donc, quand Digbo est sorti,
13:03 Oupo est venu,
13:04 il dit, bon, fais le compte.
13:05 J'ai fait.
13:06 Bon, Oupo m'a failli tiquer,
13:07 parce qu'il avait sa réplique,
13:08 mais j'ai fait,
13:09 le gars, on ne pouvait le réaliser.
13:10 J'ai dit, non, continue,
13:11 on va voir où il va arriver.
13:12 Et quand ils ont fait,
13:13 Oupo a pris l'argent, il est parti.
13:16 Digbo a fait, il a fait le compte.
13:17 Il dit, non, donnez à Oupo.
13:19 Il dit, mais je n'ai pas rencontré quelqu'un.
13:21 Il dit, mais tu m'as dit quelqu'un,
13:22 tu m'as dit Oupo.
13:23 Il est venu, il dit, ça s'appelle Oupo.
13:25 Donc, moi, je me suis dit,
13:26 quand c'est quelqu'un,
13:27 tu l'as dit, ça s'appelle quelqu'un, Oupo.
13:28 Il n'allait même pas donner l'argent.
13:30 Digbo m'a commencé à rire.
13:32 Le lendemain,
13:33 on m'a appelé, on est venu,
13:34 il tourne encore.
13:35 Il dit, bon,
13:36 voilà comment il est intégré.
13:37 Ma famille.
13:38 Donc, c'est parce que je suis comédien,
13:39 d'abord, à la base,
13:40 que je me suis dit,
13:41 en apportant ça,
13:42 ça peut m'arranger.
13:44 C'est ce qu'il fait, le comédien.
13:46 Sinon, l'acteur ou bien l'humoriste,
13:50 lui, c'est content de ce qu'on lui a dit.
13:52 Vous suivez My Moussing Star
13:54 et nous sommes aujourd'hui en compagnie d'Abbas.
13:56 Nous allons apprendre un peu de choses
13:58 ou alors beaucoup de choses
14:00 sur sa vie, son parcours.
14:01 On va aussi parler de son côté religieux.
14:03 Abbas, tu es musulman.
14:05 Aujourd'hui, tu es une grande star.
14:07 Est-ce que, quand tu étais enfant,
14:08 tu as réussi à fréquenter les Medrasas
14:10 ou bien les...
14:12 Oui, moi, j'ai goûté une fois,
14:14 il s'est fait battre.
14:16 Le gars de la voile, il frappait trop.
14:18 Le gars de mon âge, il était contre moi.
14:20 Tu crois qu'il te frappait en particulier
14:21 ou il te frappait tout le monde ?
14:22 Non, pour moi, c'était plus grave.
14:24 Parce que mon père,
14:26 père à son âme, il était sunnite.
14:28 Voilà.
14:30 Et moi, c'est mon rêve aussi.
14:32 Une femme voilée, tout et tout.
14:35 Intégralement ?
14:36 Voilà.
14:37 Non, pas intégralement, mais au moins,
14:39 c'était mon rêve.
14:41 Mais, Allah faisait bien les choses.
14:43 J'ai eu mon épouse,
14:45 qui est bâoulée, qui est chrétienne.
14:48 Ça fait 21 ans, 7 années que nous sommes ensemble.
14:51 Nous sommes mariés légalement, ça fait 11 ans.
14:54 Moi, je n'ai pas encore vu quelqu'un
14:55 qui croit en Allah et puis qui a échoué.
14:57 C'est ça.
14:59 C'est-à-dire, même dans ce métier
15:01 que nous faisons,
15:02 il y a des moments où ça baisse.
15:04 La cote des popularités descend.
15:05 Mais tant que tu crois en Allah,
15:06 tu es encore là.
15:07 Tant que tes enfants peuvent aller à l'école,
15:09 ils peuvent s'amuser,
15:10 ils peuvent avoir des jeux,
15:11 ils sont tranquilles,
15:12 tu peux les soigner,
15:13 ils peuvent manger matin, midi, soir.
15:15 Tu es bien.
15:16 Il y a des gens qui pensent
15:17 qu'il faut toujours être au niveau,
15:19 au niveau, au niveau.
15:20 Ça ne peut pas se faire.
15:21 Ça ne peut même pas se faire.
15:22 Parfois, même quand tu parles,
15:23 tu respires un peu.
15:25 Le temps que tu prends pour respirer,
15:26 tout ça, dans la vie d'un homme,
15:29 tu peux être à 100, 100, 100, 100,
15:31 du début à la fin.
15:32 Mais quand tu crois en Allah,
15:34 tu as la chance.
15:35 Parce que parfois,
15:36 même tes ennemis viennent te demander conseil.
15:39 Donc moi, c'est ce que je me suis mis en tête.
15:41 Moi, je crois en Allah.
15:44 Je n'ai pas de problème avec quelqu'un.
15:46 Moi, c'est comme ça que je vis ma vie.
15:48 Je crois en Allah,
15:49 je ne dénigre pas la religion de quelqu'un d'autre.
15:51 Mon épouse est chrétienne.
15:52 Quand je devais me marier à mon épouse,
15:54 je ne suis pas allé dire à mes parents,
15:55 "Non, tes frères n'ont pas été grands musulmans."
15:58 Et puis nous, moi, je suis de Marabadiassa,
16:00 là-bas, c'est les grands, grands musulmans.
16:02 Je leur ai dit, "Regardez,
16:03 où je suis là, là,
16:05 c'est celle-là que moi, je veux."
16:06 Si le jour qu'elle change,
16:07 qu'elle va être musulmane,
16:08 elle va être musulmane.
16:09 Mais pour l'instant,
16:10 c'est avec celle-là que je m'entends.
16:11 Alors, je dis tout à l'heure qu'on va raconter
16:13 un peu comment tu as rencontré ton épouse.
16:15 J'ai du respect.
16:16 On est chez moi à la maison.
16:18 Et puis, tu sais qu'on a beaucoup suivi.
16:21 On peut quand même dire que tu as vécu
16:23 des moments difficiles.
16:24 Des moments de galère.
16:25 Non, non, non, non.
16:27 Je suis un enfant de riches.
16:29 Et toi, tu portes bagages.
16:30 Quand tu bagages, tu bagages de l'arbre.
16:32 De la matelasse.
16:33 Comment ça s'est passé,
16:35 cette période-là de ta vie ?
16:37 Oui, je n'avais pas mon père
16:39 qui est décédé en 1994.
16:42 J'ai même appris quand il était en Suisse.
16:45 Trois mois après sa mort,
16:47 il jouait une pièce.
16:49 Et puis, c'était en écologie.
16:50 Je devais imiter mon patron.
16:52 Tu as vu la mort de ton père ?
16:53 Quand il était en Suisse.
16:54 Etant sur scène.
16:55 Oui.
16:56 Je n'avais pas de téléphone en ce moment, en 1994.
16:58 Donc, il était sur scène.
16:59 Je l'imite, le patron.
17:00 Et quand le patron s'arrête
17:02 en haut de moi sur le canapé,
17:03 je devais lui donner son journal.
17:05 Donc, quand je prends le journal,
17:06 et puis, il dit, "Voilà, mon patron s'assoit."
17:08 Il va prendre le journal,
17:09 et il va faire comme ça.
17:10 J'ouvre la partie de l'écologie.
17:11 C'est la photo de mon papa, je vois.
17:13 Donc, je ferme d'abord.
17:14 Quand j'ai fermé, mon patron était là.
17:16 Je devais lui donner.
17:17 Mais j'ouvre encore pour bien voir.
17:18 Et j'ai trouvé, c'est lui.
17:19 Donc, j'enlève la partie.
17:21 Je ferme le journal.
17:22 Je lui donne.
17:23 "Mais lui, tu fais quoi ?"
17:24 Je rentre dans la coulisse.
17:25 Je vais au médecin en scène.
17:26 "Voilà, mon père est décédé,
17:27 il n'a plus de parents."
17:28 Et je lui donne.
17:29 Et puis, je lui fais jouer.
17:30 Et tandis que moi,
17:31 je finirai avec le dernier,
17:32 "Voilà, André,
17:33 mais connaissais mon père avant."
17:34 Je suis arrivé.
17:35 Bon, après, ça a fait une galère, galère, galère.
17:37 Parce que le papa qui était tout,
17:39 il n'était plus là.
17:40 Mais il fallait maintenant te débrouiller,
17:42 toi-même être un garçon.
17:43 Donc, j'ai décidé de prendre le bagage
17:45 au marché d'Apopo.
17:46 J'ai été un petit bagage.
17:47 Mon papa, ça a énervé.
17:48 - Tu n'as pas hésité.
17:49 Tu aurais pu faire autre chose,
17:50 mais c'est ça que tu as fait.
17:51 Tu n'as pas voulu le faire.
17:52 - Oui, mais c'était un peu...
17:53 L'argent, où tu peux avoir l'argent facilement.
17:54 Mais l'argent, facilement aussi, là,
17:55 il y a son problème dedans.
17:56 Donc, il y a tout ça là-dedans.
17:57 Tantis barils, tu vois,
17:58 tu prends un baril de la tata,
17:59 tu prends seulement un seau,
18:00 elle va te donner 200 francs.
18:01 Moi, 200 francs, c'était beaucoup,
18:02 beaucoup d'argent.
18:03 Mais tu vois,
18:04 ce qu'on peut dire,
18:05 ce moment-là,
18:06 c'est que j'ai eu un petit peu de chance.
18:07 J'ai eu un petit peu de chance.
18:08 J'ai eu un petit peu de chance.
18:09 J'ai eu un petit peu de chance.
18:10 - C'est ça que tu as fait.
18:21 - J'ai croisé mon épouse.
18:32 Elle est assise à côté de sa maman.
18:34 Elle quittait au collège, là.
18:36 Quand elle vient,
18:37 elle m'appelle "Petit, petit,
18:38 il y a une tati qui dit
18:39 que tu as besoin de ce baril".
18:40 Petit, donne ça comme ça.
18:41 Donc, elle m'appelle petit.
18:42 Du coup, aujourd'hui,
18:43 elle continue de m'appeler Petit.
18:44 Ça, il y a 21 ans,
18:45 c'est la moitié.
18:46 C'est une grande mémoire,
18:47 maintenant.
18:48 - Donc, comme tu as dit,
18:49 parfois,
18:50 il faut passer par certaines voies,
18:51 certains chemins
18:52 pour aboutir à de belles choses
18:53 comme ton mariage,
18:54 la rencontre avec ton épouse.
18:55 Donc, à base,
18:56 tu as vécu beaucoup de choses,
18:57 mais aujourd'hui,
18:58 on peut dire
18:59 que tu as atteint
19:00 une certaine consécration.
19:01 Tu as reçu des prix,
19:02 tu as reçu des prises,
19:03 tu as reçu des prises,
19:04 tu as reçu des prises,
19:05 parmi lesquelles,
19:06 en 2018, le prix Humour,
19:07 pouvoir Humour.
19:08 Et tu as aussi fait le pas
19:09 du one man show.
19:10 - Le premier one man show,
19:11 c'était en 2006.
19:12 - En 2006.
19:13 - Oui.
19:14 Dans une heure,
19:15 il y avait la journée.
19:16 Là, on a fait deux jours.
19:17 Deux jours,
19:18 on a fait la première fois.
19:19 Les gens avaient payé le ticket.
19:20 La première fois,
19:21 on a rappelé à 4 000 places.
19:22 Et puis, le lendemain,
19:23 on a refait encore.
19:24 Dans une heure,
19:25 il y avait la journée.
19:26 On a fait la première fois.
19:27 Les gens avaient payé le ticket.
19:28 La première fois,
19:29 on a rappelé à 4 000 places.
19:30 On a refait encore.
19:31 Dans une heure,
19:32 il y avait la journée.
19:33 On a refait encore.
19:34 Dans une heure,
19:35 il y avait la journée.
19:36 On a refait encore.
19:37 Dans une heure,
19:38 il y avait la journée.
19:39 On a refait encore.
19:40 Dans une heure,
19:41 il y avait la journée.
19:42 On a refait encore.
19:43 Dans une heure,
19:44 il y avait la journée.
19:45 On a refait encore.
19:46 Dans une heure,
19:47 il y avait la journée.
19:48 On a refait encore.
19:49 Dans une heure,
19:50 il y avait la journée.
19:51 On a refait encore.
19:52 Dans une heure,
19:53 il y avait la journée.
19:54 On a refait encore.
19:55 Dans une heure,
19:56 il y avait la journée.
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19:58 Dans une heure,
19:59 il y avait la journée.
20:00 On a refait encore.
20:01 Dans une heure,
20:02 il y avait la journée.
20:03 On a refait encore.
20:04 Dans une heure,
20:05 il y avait la journée.
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20:08 il y avait la journée.
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20:14 il y avait la journée.
20:15 On a refait encore.
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20:32 il y avait la journée.
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20:38 il y avait la journée.
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20:41 il y avait la journée.
20:42 On a refait encore.
20:43 Dans une heure,
20:44 il y avait la journée.
20:45 On a refait encore.
20:46 Dans une heure,
20:47 il y avait la journée.
20:48 On a refait encore.
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20:50 il y avait la journée.
20:51 On a refait encore.
20:52 Dans une heure,
20:53 il y avait la journée.
20:54 On a refait encore.
20:55 Dans une heure,
20:56 il y avait la journée.
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20:59 il y avait la journée.
21:00 On a refait encore.
21:01 Dans une heure,
21:02 il y avait la journée.
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21:05 il y avait la journée.
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21:32 il y avait la journée.
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21:35 il y avait la journée.
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21:38 il y avait la journée.
21:39 On a refait encore.
21:40 Dans une heure,
21:41 il y avait la journée.
21:42 On a refait encore.
21:43 Dans une heure,
21:44 il y avait la journée.
21:45 On a refait encore.
21:46 Dans une heure,
21:47 il y avait la journée.
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21:49 Dans une heure,
21:50 il y avait la journée.
21:51 On a refait encore.
21:52 Dans une heure,
21:53 il y avait la journée.
21:54 On a refait encore.
21:55 Dans une heure,
21:56 il y avait la journée.
21:57 On a refait encore.
21:58 Dans une heure,
21:59 il y avait la journée.
22:00 On a refait encore.
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22:02 il y avait la journée.
22:03 On a refait encore.
22:04 Dans une heure,
22:05 il y avait la journée.
22:06 On a refait encore.
22:07 Dans une heure,
22:08 il y avait la journée.
22:09 On a refait encore.
22:10 Dans une heure,
22:11 il y avait la journée.
22:12 On a refait encore.
22:13 Dans une heure,
22:14 il y avait la journée.
22:15 On a refait encore.
22:16 Dans une heure,
22:17 il y avait la journée.
22:18 On a refait encore.
22:19 Dans une heure,
22:20 il y avait la journée.
22:21 On a refait encore.
22:22 Dans une heure,
22:23 il y avait la journée.
22:24 On a refait encore.
22:25 Dans une heure,
22:26 il y avait la journée.
22:27 On a refait encore.
22:28 Dans une heure,
22:29 il y avait la journée.
22:30 On a refait encore.
22:31 Dans une heure,
22:32 il y avait la journée.
22:33 On a refait encore.
22:34 Dans une heure,
22:35 il y avait la journée.
22:36 On a refait encore.
22:37 Dans une heure,
22:38 il y avait la journée.
22:39 On a refait encore.
22:40 Dans une heure,
22:41 il y avait la journée.
22:42 On a refait encore.
22:43 Dans une heure,
22:44 il y avait la journée.
22:45 On a refait encore.
22:46 Dans une heure,
22:47 il y avait la journée.
22:48 On a refait encore.
22:49 Dans une heure,
22:50 il y avait la journée.
22:51 On a refait encore.
22:52 Dans une heure,
22:53 il y avait la journée.
22:54 On a refait encore.
22:55 Dans une heure,
22:56 il y avait la journée.
22:57 On a refait encore.
22:58 Dans une heure,
22:59 il y avait la journée.
23:00 On a refait encore.
23:01 Dans une heure,
23:02 il y avait la journée.
23:03 On a refait encore.
23:04 Dans une heure,
23:05 il y avait la journée.
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23:23 il y avait la journée.
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23:25 Dans une heure,
23:26 il y avait la journée.
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23:29 il y avait la journée.
23:30 On a refait encore.
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23:32 il y avait la journée.
23:33 On a refait encore.
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23:35 il y avait la journée.
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23:38 il y avait la journée.
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23:41 il y avait la journée.
23:42 On a refait encore.
23:43 Dans une heure,
23:44 il y avait la journée.
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23:47 il y avait la journée.
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23:50 il y avait la journée.
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23:53 il y avait la journée.
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23:55 Dans une heure,
23:56 il y avait la journée.
23:57 On a refait encore.
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23:59 il y avait la journée.
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24:02 il y avait la journée.
24:03 On a refait encore.
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24:05 il y avait la journée.
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24:44 il y avait la journée.
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24:48 On a refait encore.
24:49 Dans une heure,
24:50 il y avait la journée.
24:51 On a refait encore.
24:52 Dans une heure,
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24:56 il y avait la journée.
24:57 On a refait encore.
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