• il y a 10 mois
Jusqu'en 2022, Fabrice Leggeri était à la tête de Frontex, l'agence européenne de gardes-côtes et gardes-frontières. Sous sa présidence, l'agence est accusée d'avoir pratiqué des « pushbacks », une pratique illégale qui consiste à renvoyer les migrants déjà présents sur le sol européen vers le pays d'où ils sont partis. Ces pratiques ont notamment eu lieu à la frontière entre la Grèce et la Turquie.

Face à la pression de l'UE, il avait été forcé de démissionner en 2022. Ce dimanche, il a annoncé son ralliement au Rassemblement national pour les élections européennes de 2024, avec qui il espère lutter contre la « subversion migratoire ».

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Transcription
00:00 Comment ça l'ancien responsable des frontières européennes et d'extrême droite ?
00:03 Fabrice Leggeri a annoncé ce dimanche son ralliement au Rassemblement National en vue des élections européennes.
00:08 De 2015 à 2022, ce haut fonctionnaire était à la tête de Frontex,
00:11 l'agence européenne chargée de gérer les frontières de l'Union.
00:14 Sous sa présidence, de nombreux scandales s'enchaînent.
00:16 Des médias et ONG ont notamment révélé que Frontex a participé à des renvois illégaux de migrants,
00:21 ce qu'on appelle des push-back.
00:23 Selon le média Lighthouse Report, entre mars 2020 et septembre 2021,
00:27 au moins 22 push-back ont été effectués dans une zone à la frontière entre la Grèce et la Turquie.
00:31 En 2022, un rapport de l'Union européenne accable les pratiques de Frontex.
00:35 Combiné avec les enquêtes de différents médias, le fameux Fabrice Leggeri est forcé de démissionner.
00:39 Depuis sa démission, Fabrice Leggeri était dragué par plusieurs politiques de droite,
00:43 notamment par François-Xavier Bellamy, le chef des députés européens Les Républicains.
00:46 Mais c'est finalement à l'extrême droite, au Rassemblement National, qu'il a atterri,
00:50 en position numéro 3 pour les élections européennes.
00:52 Dans le JDD, Fabrice Leggeri a sans surprise expliqué vouloir combattre la subversion migratoire,
00:57 ce que les « eurocrates » l'auraient empêché de faire pendant son mandat à Frontex.
01:01 Ambiance.
01:02 *Bruit de pet*

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