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NewsTranscription
00:00 *Musique*
00:16 *Bruits de la foule*
00:21 C'est injuste qu'on est là, que vous êtes là et que je vous assure c'est rare de voir autant de monde.
00:30 Rare de réunir des gens avec des coeurs pour dire au monde entier, surtout à Paris, en France,
00:39 je pense que la France serait le pas vers la liberté parce qu'on a perdu la liberté, malheureusement.
00:46 Encore une fois merci, énormément merci. Il y a 4 ou 5 personnes derrière moi grâce à qui c'était possible.
00:58 Mais sans vous vraiment, ce moment si fort ne serait pas possible.
01:05 *Musique*
01:26 Avec ce son là, on voulait interpeller tout ce qui passe, tout ce qui sont à l'Assemblée Nationale, tout ce qui sont à l'ambassade de mon pays, la Bulgarie,
01:39 y compris aussi les Russes qui viennent toutes les semaines pour rendre hommage à leur pays, à leur église.
01:50 Et après il y avait des paroles du président, de l'ex-président d'Ukraine, Poroshenko.
01:59 Ces paroles on va les répéter plusieurs fois pendant notre parcours parce que ce sont des paroles indignes.
02:09 Indignes pour un président, indignes pour un homme, indignes pour un père, indignes pour un être humain.
02:17 Alors qu'est-ce qu'il disait Poroshenko ? Et il le disait en 2015.
02:25 Pour les journalistes des médias officiels qui sachent que le massacre des enfants et des vies innocentes commence depuis 2014 en Ukraine.
02:40 Mais il y avait l'omerta en France, en Europe, personne n'en parlait et tout le monde rejetait la faute sur la Russie.
02:50 Et là aujourd'hui je crie en et fort, on est là pour dire la vérité, y compris devant mon ambassade.
03:00 Parce qu'en ce moment la Bulgarie est gouvernée par une minorité qui s'est emparée du pouvoir, qui est soumise à l'OTAN,
03:10 qui est soumise aux américains et qui derrière le dos de son peuple fait ce qu'ils ont fait Poroshenko et Zelensky.
03:21 Ils vendent leur peuple pour de l'argent et pour leur propre intérêt privé, ce qui est criminel.
03:32 C'est non seulement insoutenable mais criminel.
03:36 Donc qu'est-ce qu'il disait Poroshenko en 2015 à propos de la population de sa population ?
03:45 Il divisait le peuple en deux, en bon et en mauvais. Mais non seulement il divisait les adultes, il divisait les enfants.
03:55 Il trouvait qu'il y a des bons enfants et des mauvais enfants.
04:00 Alors il disait "Chez nous il y aura du travail, chez eux non".
04:08 Et ceux chez eux c'était Donetsk et Lugansk.
04:12 "Chez nous il y aura des retraites, chez eux non. Chez nous on aidera les gens à les retraiter, les enfants chez nous, chez eux non.
04:26 Nos enfants iront à l'école et les crèches, leurs enfants resteront dans les caves et les sous-sols parce qu'ils ne savent rien faire.
04:37 Et c'est comme ça, exactement comme ça que nous allons gagner cette guerre.
04:45 Des propos indignes pour un homme. Indignes.
04:51 Et ça doit rester pour l'histoire.
04:55 Cet être doit être condamné à avis de ce qu'il a dit et ce qu'il a fait contre son peuple et contre ses enfants, les enfants.
05:08 Après il y avait la chanson toute innocente d'une jeune fille qui tout simplement disait "Pourquoi on nous a tués? Pourquoi on nous a assombris le ciel? Et on veut qu'on arrête la guerre."
05:29 Alors juste deux secondes encore.
05:33 Quelles sont les idées pour ce parcours? Forcément c'est interpeller les esprits des gens qui passent.
05:42 J'aimerais bien qu'ils s'arrêtent et qu'ils nous entendent.
05:45 Mais surtout, nos propos aujourd'hui c'est pour frapper l'esprit des députés, des sénateurs, de ceux qui gouvernent non seulement la France mais partout en Europe.
05:59 On tue des enfants en Ukraine depuis 2014 et on s'y tue très longtemps.
06:07 Et moi en tant que mère, femme, française, bulgare, je ne veux plus me taire.
06:13 Et j'espère que vous aussi, vous serez les messagers, les ambassadeurs de notre message.
06:18 Arrêtons de tuer des enfants, arrêtons d'envoyer des armes dans les pays de l'Est, ces criminels.
06:26 Parce que ces armes sont payées par la poche des Français.
06:30 Et l'Europe a voté encore 50 milliards d'euros pour aller tuer des enfants.
06:36 Mon gouvernement bulgare, dans l'ambassade, j'espère qu'ils vont comprendre ce qu'ils ont fait ces deux derniers jours encore.
06:46 Ils ont vendu le peuple bulgare.
06:49 Devant la Radio France, je vais vous expliquer pourquoi et quelle était la suite de tout cet événement-là.
06:57 On a commencé il y a quelques mois, ça ne surgit pas comme ça de rien.
07:04 Au mois de mars, mon gouvernement avait décidé d'envoyer des armes en Ukraine pour se battre contre un peuple qui est notre peuple fraternel.
07:15 Les Bulgares et les Russes sont des peuples fraternels, et liés par l'histoire et par le cœur.
07:21 Donc les femmes bulgares qui vivent à l'étranger, on s'est levées en disant, ici, la Bulgarie c'est un pays de la paix.
07:32 Et nous, on va défendre avec nos corps les hommes. Il n'y a pas d'homme qui va partir en Ukraine.
07:38 Je vais vous raconter la suite après.
07:40 Parcours, on va devant la Radio France, après on va se retrouver à la fin devant France Télévision.
07:50 Il y a une grande esplanade.
07:52 Et l'idée c'est là, en fait, nous on a des portraits des enfants qui reposent dans les allées des anges d'Ombas, à Donetsk.
08:02 Et si vous voulez porter une photo d'enfant avec son nom, on a des ballons aussi.
08:11 Si vous voulez les gonfler, le ballon c'est le symbole de l'âme de l'enfant.
08:16 On voulait à la fin faire une lancée de ballons, mais c'est interdit.
08:20 Parce que pour moi c'était l'idée que ces âmes là, avec les ballons, elles s'envolaient vers le ciel.
08:28 Comme les enfants le chantent, et vous allez entendre sur le parcours, les enfants le chantent sans arrêt, qu'ils regardent beaucoup le ciel.
08:37 [Chant]
09:02 [Chant]
09:12 [Chant]
09:32 [Chant]
09:42 [Chant]
10:02 [Chant]
10:22 [Chant]
10:42 [Chant]
11:02 [Chant]
11:24 [Applaudissements]
11:28 J'appartiens à l'association SOS Donbass dont la présidente vient de prendre la parole.
11:34 J'ai eu ces dernières années l'occasion de mener trois opérations à Donetsk, deux opérations humanitaires, dont la dernière au mois d'octobre avec Anna Novikova.
11:44 J'aimerais tout d'abord remercier les autorités de la République Populaire de Donetsk,
11:51 et la municipalité de Donetsk qui nous ont envoyé les photos des enfants martyrs et qui nous ont permis de manifester pour honorer leur mémoire.
12:03 Je voudrais également remercier le service de relations extérieures de la ville de Rostov, qui a servi d'intermédiaire entre l'association et les autorités de la DNR.
12:14 J'aimerais ajouter quelque chose. La guerre au Donbass, contrairement à ce qu'affirment les médias occidentaux, n'a pas commencé en 2022.
12:24 Elle a commencé en 2014, après le putsch orchestré par l'OTAN et les occidentaux en Ukraine,
12:33 et à partir du moment où les autorités bandéristes de Kiev ont décidé d'interdire l'usage de la langue russe comme langue officielle.
12:44 Ce que je voudrais dire, c'est que la guerre au Donbass n'est pas une guerre de nationalisme, ce n'est pas la guerre de la Russie contre l'Ukraine.
12:53 D'ailleurs, le peuple ukrainien est un peuple frère du peuple russe.
12:56 C'est une guerre de civilisation, c'est une guerre du monde multipolaire, du monde respectueux des valeurs, des traditions,
13:06 contre le projet mondialiste, le projet néolibéral dont nous connaissons tous les métastases qui nous frappent ici à Paris,
13:16 que ce soit le wokism, le LGBT, l'ultralibéralisme, la fin de nos droits sociaux, la fin de nos identités, la négation des valeurs spirituelles.
13:28 Et je voudrais dire que le Donbass est un des fronts de cette guerre mondiale que livre le nouvel ordre mondial.
13:36 Il y a d'autres fronts, et moi-même, j'aimerais lire aussi un texte qu'a écrit Fahina, où elle s'adresse aux enfants palestiniens.
13:45 Parce qu'un des autres fronts de cette guerre mondiale, c'est bien sûr Gaza.
13:49 Bonjour Palestine, je m'appelle Fahina, j'ai passé la majeure partie de ma courte vie à la guerre.
13:56 Je sais ce que signifie l'embargo, je sais ce que signifie être sous le feu.
14:01 Je sais ce que c'est d'avoir des gens qui meurent à proximité, d'essayer de tenir le coup de toutes ses forces,
14:08 et de voir toute sa famille avoir besoin d'eau.
14:11 Je sais comment comprendre que des personnes âgées et des enfants sont morts à cause des armes fournies par l'Occident,
14:18 et qu'ils continuent de mourir, et que rien ne peut être fait.
14:22 Chaque jour, tout comme vous, nous enterrons nos pères, nos mères et nos enfants.
14:28 Tout comme vous, ils détruisent nos hôpitaux et nos temples, parce que nous voulons juste être libres et heureux.
14:34 Je sais ce que signifie la guerre, je sais ce que signifie perdre des amis,
14:39 et je vous demande de tenir bon et de ne pas désespérer.
14:42 Peu importe la difficulté, nous pouvons la surmonter.
14:46 Il existe un boulevard des anges à Donetsk et à Lugansk.
14:50 C'est un lieu dédié aux enfants tués par l'Ukraine.
14:53 Je suis douloureusement conscient qu'il existe des boulevards des anges
14:57 pour ceux qui ont perdu la vie sous les ruines des mosquées et des églises, à Gaza, au Liban et en Syrie.
15:04 Parce que le monde est injuste, il est cruel, et l'ennemi est cruel.
15:09 Mais c'est moi, j'espère que le Donbass, la Syrie et la Palestine seront libres,
15:14 et que les enfants ne perdront plus la vie à cause des balles.
15:18 Les âmes des victimes de ces guerres nous regardent du ciel, protégeant nos vies fragiles.
15:23 Ce sera comme ça, j'y crois. Je ne sais pas ce qui arrivera à chacun de nous demain,
15:28 parce que nous vivons tous dans la guerre, mais la paix viendra sûrement.
15:32 Avec tout mon amour, votre ami Faïna Savankova, écrivain et dramaturge.
15:37 Alors Faïna, je ne sais pas où tu es en ce moment,
15:40 mais ce que je peux te dire, c'est que ton livre, il est venu jusqu'à nous,
15:45 même si ça a été très difficile de l'avoir.
15:48 Et tu vois là, il y a un drapeau de mon île de Corse.
15:53 Sache que ton livre, il est lu là-bas, parce que nous l'avons apporté.
15:58 En tout cas, on t'embrasse très très très très fort.
16:02 Et même si ceux qui dirigent nos pays sont sourds et muets,
16:06 s'ils ne te répondent pas comme tu l'écris dans ton livre,
16:10 sache que ici, nous disons "forza e resistenza"
16:15 et qu'on sera toujours là pour vous défendre, quoi qu'il nous en coûte.
16:20 Voilà Faïna, je t'embrasse très fort.
16:23 Tous tes amis, toute ta famille et tous ceux qui sont là.
16:28 Merci d'être là. Je vais souligner quelque chose de supplémentaire s'il vous plaît.
16:35 Nous sommes là pour les enfants, les femmes et les enfants
16:39 qui subissent ces bombardements insensés, mais sur la planète entière.
16:43 Sachez qu'il y a le Congo, le Burkina Faso, le Yémen,
16:48 qui ne se comptent pas par centaines, ils se comptent par milliers.
16:52 Les génocides sont partout sur la planète.
16:55 Nous avons donc, nous, Liberté et Vérité,
16:58 citoyens et gilets jaunes appartisans, nous n'avons qu'un message.
17:02 Stop à la vente d'armes.
17:04 Parce que même si nous ne nous sentons pas coupables,
17:07 nous le sommes quand même.
17:09 Vous avez eu un bombardement il y a peu de temps,
17:12 en Ukraine, avec des souches qui étaient estampillées "F".
17:17 Des souches d'obus qui viennent de France.
17:20 Alors, moi en tant qu'individu citoyen France,
17:24 on dit non, il faut absolument arrêter tout ça.
17:28 50 milliards ont été donnés par an pour continuer la guerre.
17:33 Ce ne sont que des marchandes d'armes.
17:36 On n'est pas là pour prendre parti pour tel ou tel ou tel.
17:39 La seule façon qu'il faut réfléchir, c'est que ça fait des morts.
17:44 Et des morts, ce n'est pas quelque chose de bien.
17:47 Surtout quand ce sont des enfants, des femmes et des vieillards.
17:51 Tout simplement parce qu'ils se complètent à bombarder des civils.
17:55 Et ça, c'est inacceptable.
17:58 Quel que soit le pays, il faut se mobiliser au niveau du monde.
18:03 Aujourd'hui, vous avez la Russie, vous avez les Belges, vous avez les Italiens.
18:08 Les Suisses ne sont pas là, mais ils vont venir.
18:11 Au mois de mars, vous aurez les Allemands, vous aurez les Espagnols.
18:14 Et nous avons un devoir inébranlable, c'est de s'unir tous ensemble pour dire non.
18:20 Je voulais prendre la parole, je me présente, je m'appelle Karina,
18:23 je fais partie du collectif Vigimedia qui dénonce le silence absolument assourdissant sur ce qui se passe.
18:34 Nous sommes obligés, nous nous sommes placés à Paris, dans vos rues, le week-end,
18:40 pour dénoncer ces guerres qui tuent plus des innocents qu'autre chose inadmissible.
18:47 Que font les médias ? J'ai le cœur, je n'en peux plus.
18:53 Tous ces enfants, vous les voyez, et en Palestine parmi eux, ces femmes et ces hommes,
18:59 parce que ces médias n'informent pas les citoyens,
19:03 afin qu'ils prennent les bonnes décisions, qu'ils fassent les bonnes actions.
19:08 Je suis un cérible canadien, mais je quitte la France il y a longtemps,
19:11 parce que je ne sais pas ce pays où j'ai vécu, où j'ai fait mon séisme de terre,
19:14 donc je suis député de toute façon.
19:16 Donc que j'explique aux gens, la vraie raison de la guerre en Ukraine,
19:20 c'est que les Khazars américains veulent installer un nouveau Israël.
19:24 C'est ça le vrai, par exemple.
19:26 Donc aux Etats-Unis, il y a une secte Khabade, c'est-à-dire haute gamme,
19:29 c'est-à-dire sur 8 millions de Khazars aux Etats-Unis,
19:32 100 000 sectes Khabades qui payent tout ça qu'ils financent.
19:35 Et tous les autres présidents comme Macron, Cholz, Trudeau,
19:39 c'est des marionnettes, des trompettes et tout ça.
19:41 Donc ils sont obligés de faire ça, sinon, ils vont avoir des problèmes avec eux,
19:44 qui les payent, qui payent tous ces milliards.
19:47 Donc tout ce qui se passe là-bas, c'est avec les armes,
19:50 comme il s'appelle entre les Etats-Unis et l'Europe,
19:52 comme ils sont obligés d'écouter les Américains,
19:54 parce que c'est ces sous-fifres, les sbires.
19:57 Donc c'est pour ça, la vraie raison de la guerre en Ukraine,
20:00 c'est parce qu'ils veulent revivre Khazaria,
20:03 le pays qui existait au 8ème siècle, avec le roi Vladimir.
20:07 Et son fils, Serostave, ils l'ont pourchassé, ils l'ont dégagé,
20:09 parce qu'ils ont pratiqué du cannibalisme.
20:11 Donc ils ont surfi en Pologne, en Hongrie, et tout ça.
20:15 Et de là, lorsqu'Amérique est venue comme l'État,
20:19 ils ont surfi là-bas, et toute la crise autour de Biden,
20:22 Anthony Blinken, Victor Morin,
20:25 toute la crise, c'est des Khazars américains,
20:27 parce qu'ils ont un seigneur de faute, je dis.
20:30 ...SOS Donbass, de la section Corse.
20:33 Alors j'ai rien préparé du tout, tout a déjà été dit.
20:37 Simplement, tant que ces Américains, l'OTAN,
20:40 continueront à occuper l'Europe,
20:44 parce qu'il ne faut pas rêver, quand ils sont arrivés le 6 juin 1944,
20:47 c'est pas pour nous délivrer, c'est pour nous coloniser.
20:49 C'est les Russes qui nous ont délivrés,
20:51 parce que les Russes ont occupé 3 millions de soldats d'Abernath,
20:55 sur le front de l'Est.
20:57 Sans ça, les Américains n'auraient jamais posé le pied sur la plage.
21:00 Donc il faut arrêter de vendre des armes,
21:03 il faut arrêter d'être complice des Américains et de l'OTAN.
21:06 Il faut absolument qu'on continue les manifestations,
21:09 de plus en plus nombreuses, et de plus en plus souvent.
21:12 [Sous-titres par Jérémy Camus]
21:27 [Générique de fin]
21:32 [Générique de fin]