• il y a 10 mois

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00:00 Allez RTL, bonsoir, on vous accompagne toujours, on accueille maintenant nos invités événements,
00:04 deux comédiens, la dernière fois qu'ils ont joué ensemble c'était il y a 10 ans dans Super Chondriac.
00:08 Bonsoir Danny Boon !
00:09 Bonsoir !
00:10 Bonsoir Jérôme Commander !
00:11 Bonsoir !
00:12 Déjà 10 ans !
00:13 Eh oui, ça va se matir !
00:14 La semaine prochaine, vous serez tous les deux à l'affiche en costume d'époque et sous liets crottés
00:19 d'une comédie familiale loufoque qui s'appelle "Les Chèvres" réalisée par Fred Cavaillé.
00:23 Et on découvre dans ce film qu'au 17ème siècle, eh bien, véridique, les animaux pouvaient être jugés.
00:29 Là en l'occurrence, il s'agit de Josette.
00:31 Josette c'est une biquette, une chèvre qui se retrouve devant le tribunal accusée d'avoir tué un vieux maréchal.
00:36 Alors vous Danny Boon, vous jouez l'avocat de Josette, maître Pompignac reçu 243ème à l'examen du barreau de Clermont-Ferrand
00:43 et qui n'a jamais gagné un procès.
00:45 Est-ce que j'ai raté des partiels ?
00:47 Vous Jérôme, vous jouez Maître Valvert, star des tribunaux, brillant, arrogant,
00:53 et vous voulez absolument faire condamner cette biquette.
00:55 Alors déjà, il faut qu'on parle des costumes parce qu'on est propulsé en 1644 avec l'hygiène qui va avec.
01:00 Danny Boon, vous qui êtes, paraît-il, un poil hypochondriaque,
01:04 comment on vit un tournage avec les ongles sales et les dents jaunes ?
01:08 On vit avec son propre slip.
01:11 C'est ce que j'ai fait, le 21ème siècle.
01:14 Voilà, c'était la seule chose qui changeait tous les jours.
01:17 Sinon j'avais le même costume et je l'ai eu le même costume pendant tout le tournage.
01:21 Il y avait un souci du détail, les ongles sont vraiment sales.
01:23 Oui, c'est ça, c'est du maquillage, ça s'appelle de la crasse, ils achètent ça dans les magasins,
01:31 ils payent ça une fortune alors qu'on pourrait la prendre par terre.
01:35 On a tourné dans cette ville où il y avait la place...
01:42 Montpasier ?
01:43 C'était à Montpasier.
01:44 La ville dans la montagne, c'était où ?
01:46 Elle était un peu dans les hauteurs, c'était pas à Montpasier ?
01:49 Si.
01:49 Non, non.
01:50 Vous étiez ensemble Raymond ?
01:52 La place avec les arches, c'est à Montpasier, c'est sûr.
01:54 Je me vois, je suis pas historien non plus.
01:57 Il a une souvenir de l'H1.
01:59 Non mais ils ont balancé sur la place des tonnes de boue,
02:03 c'est pavé mais à l'époque il n'y avait pas de pavé.
02:06 Ils ont balancé de la boue, il n'y a plus de cordes pendant 15 jours.
02:10 Donc c'était...
02:12 Un peu marécageux.
02:13 Ah oui, il faut le rendre hommage parce qu'ils ont eu beaucoup de mal à la retirer.
02:16 Elle le fait après.
02:17 Oui, nous nous sommes très bien comportés mais il garde un souvenir très présent.
02:21 On a eu du mal à se déplacer.
02:23 Alors vous Jérôme, on va parler perruques.
02:26 Si vous voulez bien.
02:27 Vous avez le cheveu très violet, très volumineux, très bouclé.
02:31 On vous a pas raté.
02:31 Est-ce qu'il est vrai qu'une de vos perruques, vous l'aviez baptisée Farah Fassett ?
02:36 Pardon Stéphane, vous connaissez votre métier mais moi je crois que c'est Fausett.
02:38 Fausett.
02:39 Mais...
02:41 C'est le nom de la dame.
02:42 C'est même Fausett.
02:43 Fausett, voilà.
02:44 Pour ceux qui s'en souviennent.
02:45 Et c'est vrai que...
02:47 Nous d'Anton Do, on t'appelait Suelen.
02:50 Pour d'autres raisons.
02:52 Oui, on avait eu combien d'heures de perruques ?
02:54 Je pense, je sais pas, je dirais...
02:56 Surtout le tournage, 6 ou 7.
02:58 J'aurais dit 3 ou 4 moi.
02:59 Non, non, non.
03:00 J'en ai raté.
03:01 C'est pas ça, c'est que j'en ai prise des similaires.
03:05 C'est toute forme de snobisme.
03:06 Mais c'est très saillant.
03:07 Il n'y a que moi qui sais qu'il y en a différentes.
03:08 Sur vous c'est très saillant Jérôme.
03:10 Ça lui va très très bien.
03:11 Oui, très bien.
03:11 Merci Stéphane, vous êtes un homme de goût.
03:14 C'est bien connu.
03:14 On va parler perruques mais il y a aussi les costumes.
03:17 Jouer en costume, costume d'époque, est-ce que ça change quelque chose ?
03:20 On l'enfile, on est dans le rôle, c'est un peu plus compliqué.
03:23 Oui, moi je trouve...
03:24 C'est marrant ce qu'on dit, l'habit fait l'homme.
03:27 Et c'est vrai.
03:28 Ce sont des bouts de tissu et tout.
03:30 Mais je sais pas, la texture, l'aspect, comme disait Danny Lacrace,
03:34 faisait que d'un coup, vous voyez, on est prêt, on se métamorphose.
03:39 Moi ce qui me choquait c'était entre les prises,
03:43 les gens de la figuration qui sortaient leur portable.
03:46 Visuellement ça me dérangeait, je me disais "merde".
03:49 En sabot ?
03:50 C'est très particulier.
03:51 Avec une danse sur deux.
03:54 Mais le dernier iPhone.
03:56 En ce film, vous parlez du tribunal,
03:59 ce film il tourne autour de votre duel d'avocats,
04:01 vous vous joutez au ratoire.
04:03 Moi j'ai trouvé qu'il y avait un petit côté de funès Bourville.
04:06 Jérôme Commander, je vous ai trouvé assez de funès,
04:08 et je vous ai trouvé assez Bourville aussi.
04:11 Vous vous êtes assumé, vous êtes d'accord déjà ?
04:13 On peut prendre le compliment.
04:14 Je vous prends le compliment.
04:16 C'est super, merci, ça me touche beaucoup.
04:19 C'est des duos mythiques.
04:20 En tout cas, j'étais très heureux de jouer,
04:23 peut-être que ce que vous voulez dire par là,
04:25 c'est le côté cabot.
04:27 L'arrogance.
04:28 L'arrogance.
04:29 L'insupportable.
04:30 L'énergie aussi.
04:31 C'est ton personnage cette énergie-là.
04:33 Et puis le fait qu'on vienne tous les deux de la scène,
04:35 il se trouve que c'est un film de procès,
04:39 et il y avait vraiment du, je ne sais pas,
04:41 au moins 100 ou 150 figurants,
04:44 dont j'avais le sentiment presque de faire un peu,
04:47 de jouer dans une pièce de théâtre avec Danny.
04:49 Donc c'est vrai que ça nous a, là aussi,
04:51 au-delà du vêtement, ça nous a forcé à rentrer encore plus.
04:55 Et j'avais vraiment envie de rentrer dedans,
04:57 j'avais vraiment envie de me déstabiliser.
05:00 Alors s'il y a cette complicité à l'écran,
05:02 c'est aussi parce qu'elle existe dans la vie.
05:05 Ce n'est pas votre premier film,
05:07 vous connaissez depuis une éternité.
05:09 Vous me racontiez, parce que je connais l'histoire,
05:11 ce moment où, Jérôme, vous êtes sur une radio,
05:14 vous faites des sketchs, Danny vient vous voir
05:16 et il vous fait une promesse.
05:18 Oui, et avec ma mère qui me connaissait,
05:20 et encore, pas tous les jours.
05:22 Non, non, mais voilà, je démarrais,
05:25 et puis il me dit "mais qu'est-ce que tu fais ?"
05:28 Alors je me suis dit "j'ai un spectacle en cours", etc.
05:30 Et il me dit "je viendrai te voir",
05:32 et puis je pensais que, voilà, c'était des paroles en l'air
05:34 comme on le fait gentiment, voilà.
05:36 Comme j'ai jamais la réputation pour ça.
05:38 Et en fait, non, c'était, je ne sais plus,
05:40 en octobre, il est venu me voir en novembre,
05:42 et en janvier, on bossait ensemble.
05:44 C'est-à-dire que Danny vous a produit, c'est ça ?
05:46 Exactement, il a produit mon premier spectacle
05:48 et mon premier film.
05:50 Et c'était marrant, parce qu'il m'avait laissé son numéro,
05:52 et puis en partant, je regarde,
05:54 un peu comme une scène de film d'ailleurs,
05:56 je regarde son nom griffonné avec son numéro,
05:59 et puis je lui dis "non, je vais le laisser,
06:01 je ne vais pas l'emmerder",
06:03 et puis trois jours après, je regarde, je dis "oh, quand même,
06:05 il n'a pas rappelé le numéro".
06:07 Et puis de toute façon, j'en ai marre,
06:09 il n'y a rien qui se passe, je ne sais pas.
06:11 Et puis au bout de, je ne sais plus,
06:13 deux ou trois semaines, je l'ai quand même appelé,
06:15 il me dit "ça va ?" Je lui dis "oui, bon oui, je suis pro,
06:17 je vous ai prompt des nouvelles".
06:19 Tu cherches un motif un peu comme ça.
06:23 Je voulais faire un numéro dans les 757,
06:26 t'es en 782, donc voilà,
06:28 un numéro semblable au tien,
06:30 je trouvais que c'était bien.
06:32 Mais ça a mis très peu de temps,
06:34 deux mois, trois mois.
06:36 Il y a eu une envie réciproque de tous bosser ensemble.
06:39 Et puis, il a offert son premier rôle au cinéma.
06:42 Exactement.
06:44 Tu n'avais rien fait avant.
06:46 Rassure-nous.
06:48 Quelle élégance.
06:50 Quelle élégance.
06:52 C'était les ch'tis, hein ?
06:54 C'était les ch'tis, oui.
06:56 La scène mythique où, d'ailleurs,
06:58 il envoie Khad,
07:00 qui se fait passer pour handicapé,
07:02 pour être muté à Sanary-sur-Mer,
07:04 il l'envoie dans le Nord,
07:06 en lui disant "il y a beaucoup d'abus".
07:08 Et quand il lui dit au revoir,
07:10 il se lève, parce qu'il se jette sur son fauteuil roulant.
07:12 D'abord, c'est des souvenirs qu'on garde à vie.
07:15 Évidemment, ma rencontre avec Danny.
07:17 Et puis le film,
07:19 je pense à ce tourbillon.
07:21 Tout était fou,
07:23 et je lui dois ça, d'avoir vécu quelque chose
07:25 dans une vie que, je pense,
07:27 on ne réveillera plus jamais.
07:29 L'été dernier, on est partis avec Khad
07:31 au Festival de Bologne, en Italie.
07:33 Pour une projection de
07:35 "Bienvenue chez les Ch'tis" en pellicule,
07:37 sur un écran de 26 mètres de large.
07:39 C'était sur la Piazza de Bologne,
07:42 qui était noire de monde.
07:44 Et c'était extraordinaire,
07:46 parce qu'on a revu le film,
07:48 et avec les rires, sous-titré en italien,
07:50 avec les rires du public.
07:52 Et on a revécu un moment absolument magique
07:54 de ce festival qui est dingue,
07:56 qui passe plein de films.
07:58 Et c'était un moment génial.
08:00 Parce que c'est aussi l'histoire d'un duel
08:02 entre Paris-Province.
08:04 Le Procès se tient à la frontière
08:06 avec les fameux Savoisiens.
08:08 Et vous, Jérôme Commander,
08:10 vous incarnez cet avocat très parisien,
08:12 un peu méprisant avec les territoires.
08:14 - Il est odieux, il y a la ligne !
08:16 - Légèrement.
08:18 Vous qui êtes un pur francilien,
08:20 ça s'est passé comment,
08:22 le tournage au Mans et à Montpasier ?
08:24 Vous avez survécu ?
08:26 - Je trouve votre question très intéressante.
08:28 Parce que souvent, quand on est artiste
08:30 on a des gens qui arrivent un peu
08:32 qui veulent vite rentrer à Paris.
08:34 "Ah bon, vous avez l'eau courante, le wifi, l'électricité
08:36 ici à Toulouse ?"
08:38 Et en fait, pas du tout.
08:40 Nous sommes les gens qui connaissons
08:42 le mieux notre pays. On passe notre vie...
08:44 - A quitter Paris.
08:46 - A quitter Paris. On est toute notre journée
08:48 dans les TGV, sur les aires d'autoroutes.
08:50 - C'est bien la France, ça, effectivement.
08:52 - Mais oui !
08:54 - Les TGV, les aires d'autoroutes.
08:56 - Mais oui, mais on connaît n'importe quelle...
08:58 - En spectacle. - Mais en tournée de promo de films.
09:00 En tournée de partout.
09:02 - En spectacle aussi, beaucoup. - En spectacle, beaucoup.
09:04 - En spectacle, on découvre plus parce qu'on a le temps.
09:06 - La journée, on peut se balader dans la ville...
09:08 pour tracter.
09:10 - Oui !
09:12 (rires)
09:14 - Comme au Festival d'Avignon.
09:16 - Comme au Festival d'Avignon, effectivement.
09:18 - Mais moi, ça m'est arrivé d'aller dans des petits pâtelins
09:20 et de dire "Ah, votre mère, vous l'avez encore ?"
09:22 "Bah oui, oui, encore là." Parce que je connaissais le nom du maire,
09:24 je savais ce qu'il avait fait, etc.
09:26 (rires)
09:28 - Maintenant, elle est décédée.
09:30 Elle a vu votre spectacle, elle m'a rendu heureux.
09:32 - Non, non, mais...
09:34 Et en fait, donc, voilà, je faisais un aparté,
09:36 mais on connaît très, très bien.
09:38 Et oui, oui, donc j'ai survécu.
09:40 Et en plus, je trouve qu'il y a
09:42 une petite saveur supplémentaire
09:44 quand on est, là en l'occurrence,
09:46 c'est en Dordogne, parce qu'on est, je sais pas,
09:48 50, 80, donc forcément, on se connaît un petit peu plus.
09:50 - C'est la colonie de la France aussi.
09:52 - Oui, en fait, on organise des dîners, des fêtes,
09:54 des pots, d'équipe, quoi.
09:56 - À 19h, on trouve toujours un petit bistrot.
09:58 - À 20h, on est red bourré.
10:00 (rires)
10:02 Mais il y a ce truc-là, moi,
10:04 j'ai connu ça en venant du Nord,
10:06 et en arrivant à Paris, c'était terrible.
10:08 Les gens me disaient "d'où tu viens ?"
10:10 Et quand je parlais du Nord, on me disait "oh là là,
10:12 c'est dur".
10:14 J'ai dit "non, pourquoi ?"
10:16 Non, mais j'ai l'impression de sortir de Germinal.
10:18 (rires)
10:20 - Vous, justement, Danny Boon, votre personnage,
10:22 au contraire, dans les rues de Paris, dans le film,
10:24 il se sent pas très bien. - Il aime pas.
10:26 - En 1644, on voit déjà que c'est embouteillé,
10:28 et un peu agressif.
10:30 - C'est sale, il n'y a pas le tout-à-les-goûts.
10:32 - La vie parisienne, c'est pas votre truc.
10:34 - Les gens, c'était interdit, il y avait un décret
10:36 qui interdisait de jeter ses commodités dans la rue,
10:38 et pourtant, ils le font quand même.
10:40 Sous les parisiens. Mais oui, ils ne respectent
10:42 rien, les parisiens. C'est connu.
10:44 - Alors, ce film en costume d'époque,
10:46 il permet aussi, et c'est ça qui est intéressant,
10:48 de regarder un peu le monde d'aujourd'hui.
10:50 Fred Cavaillé, il dit "ça parle de la bêtise
10:52 de l'être humain qui condamne tout
10:54 et n'importe qui". Finalement,
10:56 ça se passe en 1644, mais c'est assez
10:58 actuel. - Le spectacle,
11:00 le spectacle
11:02 très souvent
11:04 sur Internet,
11:06 sur les réseaux sociaux,
11:08 on juge...
11:10 - Je sais plus ce qu'il disait, mais c'est très juste,
11:12 les jeux du cirque modernes, les réseaux sociaux,
11:14 d'ailleurs, c'est amusant, l'analogie avec le pouce,
11:16 pouce levé, pouce dégué.
11:18 - C'était le cas, effectivement,
11:20 à l'époque. - De ce type de procès.
11:22 - Oui, on allait au procès,
11:24 on se divertit. - Comme au cirque.
11:26 - Oui, on allait voir un programme
11:28 comme nous, on le fait le soir
11:30 de... - De trois actes. - De trois actes. - L'accusation,
11:32 le délibéré,
11:34 voilà, et la...
11:36 la condamnation, et puis l'exécution.
11:38 Ils attendaient tous l'exécution.
11:40 - Mais ce qui est toujours chouette, dans les...
11:42 particulièrement dans les comédies, parce qu'évidemment, c'est un film d'auteur
11:44 qui a des sujets graves, et on traite
11:46 le sujet, et on le creuse comme ça pendant une heure et demie.
11:48 Nous, on est dans de la légèreté,
11:50 on est dans... - Dans la satire. - Dans la satire,
11:52 dans un divertissement familial,
11:54 mais en même temps,
11:56 voilà, il y a des petites touches comme ça,
11:58 d'allusion à notre époque, qui rendent le film,
12:00 je pense, un petit peu plus dense
12:02 qu'il n'y paraît. - Ça se passe en 1644,
12:04 mais effectivement, c'est un film avec des
12:06 clins d'œil à notre monde d'aujourd'hui. Merci beaucoup
12:08 Danny Boon, merci Jérôme Commander, merci d'avoir été nos...
12:10 - C'est fini ? - On n'a pas parlé des chèvres.
12:12 - On n'a pas parlé des chèvres.
12:14 - On voudra pas parler des chèvres. - Il faudra en revenir.
12:16 - Il faudra en revenir, effectivement. On vous retrouve la semaine prochaine,
12:18 en tout cas, au cinéma, à l'affiche des chèvres,
12:20 partout en France. - Merci. - Merci.

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