Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé qu’il recevra mardi après-midi la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, alors que le syndicat majoritaire envisage une reprise des actions si les récentes annonces du Premier ministre ne sont pas suivies d’effets concrets d’ici au Salon de l’agriculture à Paris, qui s’ouvrira le 24 février. La réunion se tiendra à 16h30 en présence du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et de sa ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher, a précisé ce lundi Matignon.
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00:00 Le problème c'est qu'on a eu des mobilisations très fortes mais on n'a pas eu de vraies revendications on va dire.
00:08 Alors il n'y a pas eu de réponse du gouvernement mais en même temps les revendications ne nous plaisent pas du tout.
00:13 Nous ne sommes pas vraiment d'accord avec le syndicat majoritaire.
00:16 La seule réponse à nos questions c'est vraiment des prix rémunérateurs.
00:25 Nous ce qu'on attend c'est que le gouvernement fasse appliquer justement de la justice et des prix équitables entre le transformateur, la grande surface et nous.
00:36 Et ça c'est possible de le faire. Nous on a déjà fait des propositions par rapport à ça.
00:41 On a déjà régulé la production. Alors pas en France seulement, en Europe bien sûr parce que le problème est européen.
00:47 D'ailleurs on peut le voir, toute la mobilisation de l'agriculture et des agriculteurs est européenne aujourd'hui.
00:54 Et on vient aussi aujourd'hui devant l'Assemblée nationale pour présenter notre concept de l'air équitable, notamment faire France pour la France.
01:04 Parce que pour nous c'est un concept qui doit être mis en avant par les politiques, qui doit être mis en avant par tous.
01:10 Parce que c'est bon pour le producteur mais c'est aussi bon pour le consommateur et aussi pour l'environnement.
01:15 Donc on a des propositions claires et nettes pour que demain on puisse avoir des jeunes qui viennent, qui s'installent et qui vivent vraiment enfin du métier de producteur de lait.
01:27 Vous êtes prêts juste en un mot à aller jusqu'où ?
01:31 On est prêts à aller partout. De toute façon nous ça fait 15 ans, depuis 2009 quasiment, qu'on se bat énormément que ce soit à Paris ou à Bruxelles.
01:42 Et de toute façon on ne s'arrêtera pas là. Alors on ne va pas trop souvent s'ébrer sur Paris parce que c'est à Bruxelles que tout se finalise.
01:51 Mais ça commence quand même par Paris parce que ce sont nos hommes politiques et la France est quand même un grand pays.
01:56 La France et l'Allemagne sont quand même un gros poids pour l'Europe, en Europe.
02:02 Et donc on doit faire pression sur nos hommes politiques en France pour qu'ils fassent pression à leur tour sur les dirigeants à Bruxelles.
02:10 et donc qui ira à Bruxelles, ça serait clair, dans très peu de temps.