• il y a 9 mois
Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Quentin Cabanis, Antoine Mazère, Philippe Spanghero et Clément Combes.

Philippe Sella, Robin McClintok et Franck Mesnel sont nos trois invités.

Le programme de l'émission autour du match Écosse-France de demain :
- Êtes-vous convaincu par les changements apportés dans la composition des Bleus ?
- Quel message fait passer le staff ?
- Fabien Galthié a-t-il perdu la maîtrise de la situation ?
- Que craignez-vous de cette équipe d'Écosse ?

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-02-09##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Sud Radio, au coeur de la mêlée, Alexandre Priam.
00:05 Le rugby, toujours le rugby sur Sud Radio, la radio du rugby.
00:09 On est très heureux d'être avec vous pour cette deuxième journée du tournée à destination
00:13 qui commencera demain avec Ecosse France, mais aussi pour la 19ème journée de Pro D2
00:18 sur la radio de la Pro D2.
00:20 Quelle soirée, on va encore passer ensemble, ça va être magnifique.
00:22 Salut Quentin Kévenis.
00:23 Bonsoir Alexandre, bonsoir à tous.
00:25 Ravi de vous retrouver ce vendredi soir avec cette magnifique Pro D2.
00:30 Je t'ai vu en double, je t'ai vu aussi sur Montauban Bézier qu'on suivra évidemment
00:34 avec Antoine Mazer.
00:36 Salut Antoine.
00:37 Salut Alex, salut à tous.
00:38 Quelle journée, on a deux matchs exceptionnels de Pro D2.
00:41 Enfin tous, ils sont deux, mais notamment deux pour la course au matin
00:45 qui s'annonce complètement dingue et toujours folle comme chaque année.
00:49 Et quand je disais qu'on avait vu Quentin Kévenis actuellement sur Montauban Bézier,
00:52 c'est parce qu'il y a un air de ressemblance avec Kevin Firmin,
00:55 le talonneur qui vient de faire d'ailleurs une très belle charge à l'instant à Sapiak 00.
00:58 On suit ça avec Antoine Mazer.
00:59 Salut Clément Combe.
01:00 Salut Alexandre, salut à toutes et à tous.
01:02 Ça va nickel, écoute, la Pro D2 de retour, comment être moins heureux que cela ?
01:07 C'est vrai qu'on manie l'art de la formule négative pour donner du positif
01:12 autour de cette 19ème journée de Pro D2.
01:15 Et c'est vrai que ça a été une semaine aussi très rythmée autour du tournoi des Destinations.
01:19 Beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux de Sud Radio Rugby,
01:22 sur Twitter, Instagram, Facebook, vous êtes toujours plus nombreux.
01:25 Vous faites même exposer tous les scores, tous les records aussi sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
01:29 Vous êtes près de 900 000 abonnés du vendredi au lundi 21h.
01:33 Parce qu'on vous le rappelle, le nouveau rendez-vous sur Sud Radio de 20h à 21h
01:37 au cœur de la mêlée avec François Trioil, Nuget et Philippe Spanguero.
01:40 Et puis toujours du rugby, tout le temps sur le site sudradio.fr,
01:44 sur la page Sud Radio Rugby, avec toutes les dernières informations,
01:47 des articles, des résultats, des classements.
01:50 Il y a toute une page rugby dédiée qui rappelle que nous sommes la radio du rugby.
01:57 Salut ! Mathieu Dalzobo en direct de Monde Marçal. Comment ça va Mathieu ?
02:01 Bonsoir Alex, bonsoir à toute l'équipe et bonsoir à toutes et à tous.
02:04 Ça va, on a un beau temps et c'est un air de fête même qu'il y a sur Monde Marçal ce soir.
02:08 Et pourquoi ? On parle de tribunes c'est ça ?
02:11 Exactement, cette fameuse tribune.
02:13 On se posait la question lors du dernier match à domicile ici, tous les deux,
02:17 sur le match contre Agen, on se disait est-ce qu'elle sera prête ?
02:19 Et bien oui, les délais ont été tenus.
02:21 Et cette troisième tribune va être inaugurée dans quelques minutes d'ailleurs par le président Cazot.
02:27 Donc 2 700 places assises supplémentaires, des hospitalités en plus.
02:33 On se rappelle que l'été dernier il y avait eu déjà la nouvelle pelouse, une nouvelle tribune.
02:37 Le club du Stade Montoise se construit doucement mais sûrement.
02:41 Et ce Stade Montoise qui a fort à faire ce soir face à Grenoble,
02:45 ça fait partie des gros gros matchs de cette 19ème journée.
02:49 Oui puisque le Stade Montoise et Grenoble sont quand même deux équipes au profil assez similaire.
02:54 Deux équipes joueuses, on a là quand même la quatrième meilleure attaque du championnat,
02:58 Monde Marçal face à la troisième, Grenoble.
03:00 En précisant aussi que les grenoblois sont la deuxième meilleure attaque à l'extérieur, 22 points en moyenne.
03:05 Deux équipes aussi qui restent sur deux défaites consécutives,
03:08 deux à l'extérieur pour le Stade Montoise et une surtout à domicile pour les grenoblois.
03:12 On s'en rappelle, on avait vécu ensemble avec cette défaite incroyable,
03:15 ce match incroyable contre Dax pour les grenoblois.
03:18 Et puis deux équipes évidemment qui postulent au top 6 et qui vont jouer sur ce bloc là,
03:24 probablement leur fin de saison en espérant pour les deux,
03:28 bien qu'ils iront chercher le top 6 en tout cas, les amener dans les moyens.
03:31 Avec un très très joli match.
03:34 Reste avec nous Mathieu si t'as envie de participer au débat autour de l'équipe de France
03:37 parce qu'on va en parler longuement sur Sud Radio jusqu'à 19h30.
03:41 Salut Philippe Spanguero, comment ça va Philippe ?
03:43 Salut Alex, bonsoir à tous. Ça va très bien.
03:46 Je te sens très grande forme, forme internationale Philippe.
03:49 Forcément, un tournoi oblige et puis il y a déjà une belle journée pour des deux pour commencer.
03:54 Elle nous régale quand même cette division depuis des années,
03:57 maintenant j'allais dire depuis le début de la saison.
03:59 Mais là vous nous avez bien vendu les affiches du soir,
04:01 donc c'est un beau week-end qui s'annonce.
04:03 Très beau week-end qui s'annonce, une très belle semaine aussi.
04:05 Quoi que très belle semaine...
04:07 Le seul truc c'est qu'on n'a pas encore réglé la question de savoir si on dit la Pro D2 ou le Pro D2.
04:11 Mais bon, je vais refaire ma parole.
04:13 Si si, ça a été réglé. Alors il y a des statues.
04:15 On va encore avoir des messages de la Ligue Nationale de Rugby, c'est la Pro D2.
04:18 Non non, c'est la Pro D2. C'est comme Bourg-Cambres et Oyonnax.
04:21 Et non pas Oyonnax.
04:22 Philippe Spanguero qui triture la langue française pour son petit plaisir personnel.
04:27 Mais ça te fait du bien.
04:29 Si ça te fait du bien, ça nous fait plaisir.
04:31 On peut te l'accorder une fois.
04:33 Côté rebelle, maintenant que ça s'arrête là, ça va.
04:35 Non ben voilà, très bien.
04:37 D'ailleurs, tiens, côté rebelle mais aussi côté généreux sur le radio.
04:40 Puisqu'on vous offre deux places pour Toulouse-Oyonnax.
04:43 Ce sera samedi prochain à 17h.
04:46 Samedi 17 février à 17h.
04:48 Stade Toulousain-Oyonnax.
04:50 On a deux places à vous faire gagner ce soir.
04:52 C'est maintenant 0 826 300 300.
04:54 0 826 300 300.
04:56 Tout le week-end on aura des cadeaux à vous faire gagner.
04:58 Notamment lundi avec des livres Gueule du rugby qui vous seront offerts à l'écoute de Sud Radio Rugby et au coeur de la mêlée.
05:06 Sud Radio Rugby 0 826 300 300.
05:09 Vous appelez, vous gagnez vos deux places pour Toulouse-Oyonnax.
05:11 On va revenir sur les actualités.
05:13 Quant à Cabaniss, beaucoup de choses cette semaine.
05:15 Et d'abord, la déception a digéré côté bleu.
05:17 Exactement, avec cette défaite face à l'Irlande le week-end passé.
05:22 Et du coup, l'équipe de France s'était renforcée pour l'entraînement.
05:25 Il y a cinq joueurs qui ont été logiquement libérés avant le choc face à l'Ecosse.
05:31 Ce qui aura lieu demain à partir de 15h15.
05:33 Un rendez-vous dès 15h sur Sud Radio, la radio du rugby pour vivre cette rencontre.
05:38 Les cinq joueurs libérés par le 15 de France, c'est Esteban Abadie, Nicolas Deporter, Emilien Gaïton, Antoine Giber et Dany Priseau.
05:44 Ils ne seront donc pas là demain.
05:46 En revanche, il y aura deux changements dans la composition de l'équipe de France.
05:49 Et un nouveau aussi présent sur le banc de touche.
05:51 La compo pour demain après-midi en un bail de Movaka 3 à Togno.
05:57 Ensuite, la deuxième ligne Wauquiez qui sera de retour avec la suspension de Wilmsey.
06:00 On va retrouver Gabriag en 5.
06:02 La troisième ligne, elle ne change pas, Cross Olivon Aldrit.
06:05 La charnière non plus, toujours Lucu et Jalibert.
06:07 Un autre changement à l'aile, c'est Biel Biarré qui va faire son retour dans le 15 titulaire.
06:12 Il sera aux côtés de Penaud sur les ailes.
06:14 Et au centre, on aura Danty et Fico.
06:16 Ramos à l'arrière, sur le banc, marchand, Taufifenua, Aldeguiri, Tulagi, Roumat.
06:20 Le petit nouveau, Boudehan, Le Garec et Moefana.
06:24 Dans le reste du tour à Destination, il y a une bonne nouvelle en ce qui concerne l'Italie.
06:27 C'est Ansh Kapuso, le Toulousain, qui sera de retour à l'arrière pour affronter l'Irlande.
06:31 Une Irlande qui a décidé de faire tourner dimanche avec 6 changements sur la composition.
06:35 Et un changement également de capitaine, ce sera Doris qui prendra le brassard irlandais.
06:40 Ça bouge en top 14.
06:42 Pour la saison prochaine, il y a déjà des changements, Alexandre, avec notamment le deuxième ligne de la Rochelle.
06:47 Rémi Piquette qui va arriver dans le B-Arm du côté de Pau.
06:50 Il y a du changement également au Loup et des changements qui vont impacter notre soirée de Pro D2.
06:54 Alors pas directement, mais ça peut jouer dans les têtes.
06:57 Il y a Irakli Hapsiori, le joueur grenoblois, qui va aller du côté du Loup.
07:01 Tout comme Charlie Cassan et Théo Millet.
07:04 Ils se sont tous engagés avec le Loup à partir de la saison prochaine et en Pro D2.
07:09 Autre chose, des choses qu'on n'aime pas voir, Alexandre, à la suite de la rencontre entre le SUH1 et Aix-en-Provence.
07:14 Hier soir, Georges Cisselet, qui était hors groupe, s'en est pris violemment et physiquement au directeur général du club Thomas Léger devant plusieurs témoins.
07:22 L'affaire risque de ne pas en rester là, surtout que Jeff Fontenot avait offert "une dernière chance" à son ailié après sa condamnation pour violences conjugales l'été dernier.
07:30 Une histoire qui a donc gâché la fête du côté d'Agin, puisque Agin, sur le terrain, avait brillé hier face au leader Aix-en-Provence.
07:37 Succès à jeûner, 31 à 7, Alexandre.
07:40 Exactement, merci beaucoup Quentin Cavanis. Et c'est vrai que pour la Pro D2, ça continue très très fort.
07:47 Antoine Mazer avec un essai il y a quelques instants en faveur de Bézier sur la pelouse de Montauban.
07:52 Exactement, le troisième de cette Pro D2 qui se déplace du côté de Sapiak.
07:55 Et c'est déjà après 11 minutes de jeu escrit et c'est inscrit par Lely Bitteroy à l'interception de Bitz,
08:01 qui peut allonger la foulée puis servir après Paul Alquier, Lely Bitteroy, et transformé bien sûr par Samuel Marques le Portugais.
08:09 Ça fait 7 à 0, mais Lely Bitteroy qui sont à l'offensif avec peut-être, attention, on est à 3 mètres de l'embut avec Raphaël Ecosta,
08:15 ce torti encore lui, on est maintenant sur la ligne d'embut des Bitteroy et on n'est pas loin déjà d'un deuxième essai pour Lely Bitteroy.
08:21 Et on suivra ça évidemment sur Sud Radio. On vous rappelle, on vous offre vos deux places pour Toulouse-Oyonnax.
08:27 Le match aura lieu samedi 17 février à 17h.
08:30 Sud Radio vous offre deux places à Ernest Vallon pour voir le grand stade toulousain face à cette équipe d'Oyonnax qui vendra chèrement sa peau, bien évidemment, en Haute-Garonne.
08:38 Dans un instant, on va parler du 15 de France. Êtes-vous convaincus par les changements apportés dans la composition des Bleus ?
08:44 Est-ce que Fabien Galtier est face à lui-même, face à son impasse, face à ses principes ?
08:51 Est-ce qu'il est emprisonné dans sa façon de penser ?
08:54 Fabien Galtier, on se posera la question dans un instant avec Philippe Cella et Robin McClintock, l'international écossais -20 qui évolue du côté de Biarritz.
09:03 C'est vous au 0826 300 300. A tout de suite.
09:06 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
09:10 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio et on va parler de l'équipe de France.
09:14 Demain, les Bleus affrontent à 16h15, heure française, avec Daniel Herreiro, Joseph Ruiz, François Trio et toute l'équipe du côté de Murrayfield pour cette rencontre Écosse-France, deuxième journée du tournoi des 6 nations.
09:26 Évidemment, ce soir, vous aurez de la pro D2. Béziers mène actuellement 10 à 0 sur la pelouse de Montauban.
09:31 On va parler justement des Bleus avec Philippe Panguirou, notre consulteur. Philippe Cella, bonsoir Philippe.
09:36 Oui, bonsoir. Bonne sortie.
09:39 Très heureux de vous avoir sur Sud Radio, Philippe.
09:41 Hier, d'ailleurs, ça a été une belle victoire d'Agin, qui s'est imposée de plus de 30 points face à cette équipe d'Aix-en-Provence, 31 à 7.
09:54 C'est exactement ça, 31 à 7, victoire du SUR, on en parlait. J'imagine que ça a dû vous faire plaisir, Philippe.
10:00 Oui, c'est une belle victoire. C'est un match qui a été dominé. C'est certainement la plus belle victoire pour moi d'Agin sur cette saison, sur un adversaire.
10:15 Le match a été plutôt bien maîtrisé sur pratiquement l'ensemble du match.
10:26 Il y a eu comme une motivation supplémentaire, je ne sais pas, de recevoir le leader.
10:32 Peut-être une peur dans un premier temps, une crainte qui a amené les joueurs à se surpasser.
10:38 Avec donc une très belle victoire de la part du SUA, Philippe Cella est avec nous. On accueille aussi Robin McClintock. Bonsoir Robin.
10:48 Bonsoir. Bonsoir à tous.
10:50 Français de naissance, mais international moins de 20, écossais. C'est quand même un joli pédigré.
10:56 Joueur de Biarritz en Pro D2. Comment vous vous êtes retrouvé à jouer pour l'Ecosse, Robin ?
11:04 Oui, c'est ça, tout à fait. Français de naissance, d'un grand-père écossais.
11:11 Par la suite, une volonté de jouer pour cette nation. Avec la chance d'avoir pu connaître un ancien international écossais,
11:22 qui m'a permis tout d'abord de me contacter la Ligue pour ensuite pouvoir me déplacer là-bas, faire des sélections au fur et à mesure,
11:31 et puis pouvoir rejoindre cette équipe nationale jeune des U20 il y a maintenant un an.
11:37 Cette saison aussi en Pro D2 avec le club de Biarritz.
11:42 On va parler un petit peu de l'équipe de France et de l'équipe d'Ecosse avec Félix Manguero.
11:47 On le disait, quelques changements dans la composition des bleus.
11:52 Ça reste quand même assez restreint, assez peu de changements.
11:56 Évidemment, Paul Villeneuve est absent, suspendu, remplacé par Cameron Wauquiez.
12:00 On va dire qu'il y a aussi Louis Bielbiret à la place de Yoram Mouefana, mais globalement, il n'y a qu'assez peu de changements.
12:07 Félix Manguero, comment tu as jugé l'annonce de cette composition d'équipe ?
12:12 Est-ce que tu étais surpris par le peu de changements opérés par Fabien Galtier ?
12:17 Surpris, oui et non. On l'avait dit dans le débat de lundi avec Johan et François.
12:22 Moi, j'aurais remis Julien Marchand parce que je trouve que Pea Tomovaka, qui avait fait une grosse Coupe du Monde,
12:28 il est un peu passé à côté. On a besoin du leadership de Julien Marchand et surtout de sa capacité à venir contester le ballon dans les rucks.
12:37 Ça nous a manqué contre cette équipe d'Irlande.
12:40 À part ça, c'est à peu près tout. J'aurais peut-être laissé sa chance à Lega Reck, qui a quand même fait pour moi une très bonne rentrée,
12:46 qui a été une des satisfactions des bleus.
12:48 Mais il ne faut pas tout chambouler. On le sent dans le discours du staff. Il y a beaucoup de pression comme peut-être.
12:54 Jamais on n'a eu Fabien Galtier et son staff depuis qu'ils sont en poste. Donc, il n'était pas question de tout révolutionner non plus.
13:01 Philippe Sella, est-ce que vous avez été surpris par cette composition d'équipe ?
13:07 Surpris un petit peu, dans la même manière. L'équipe de France a eu une interv' assez difficile au hockey.
13:18 Je pense que Fabien Galtier veut donner cette chance supplémentaire à des joueurs qui ont cette possibilité.
13:31 Dans cette rencontre à l'Ecosse, de pouvoir se remettre en question.
13:39 Il connaît bien ses joueurs, donc je pense que ça doit amener aussi sur cette capacité à les faire jouer dans les meilleures conditions possibles.
13:53 Il y a quelques jeunes qui attendent à la porte, c'est clair.
13:57 Nicolas Deporter, Émilie Gailleton par exemple.
14:00 Exactement, il y a des bons jeunes qui ont prouvé dans le championnat qu'ils avaient un très bon niveau.
14:09 Et qu'effectivement, ils pouvaient apporter leur contribution, leur savoir-faire dans le 15 de France.
14:20 Ce match va avoir une certaine pression pour certains joueurs.
14:27 Il y a toujours des pressions, mais peut-être un peu plus que lors de la première rencontre.
14:34 Trois défaites pour Fabien Galtier d'affilée, ce serait assez rare, voire inédit.
14:40 Oui, il y a eu de belles années précédemment.
14:45 Des saisons qui ont été réussies.
14:55 Ça grince un petit peu.
15:00 Mais quand on voit que cette équipe a peu de changements, il a confiance en ses joueurs qu'il a mis en place depuis un petit moment.
15:17 L'enjeu est grand pour le 15 de France, mais il est aussi grand pour certains joueurs pour la suite de la compétition.
15:28 Il va falloir maîtriser cette double pression.
15:35 Ça amène souvent des résultats très bénéfiques.
15:40 On va voir. En face, il y a aussi une équipe qui se débrouille plutôt très bien.
15:51 Robin McClintock, international moins de 20 écossais, joueur de Biarritz, français de naissance.
15:58 Est-ce que cette équipe d'Ecosse est toujours en progression ?
16:04 On se rappelle l'année dernière, il y a eu deux victoires pour ouvrir le tournoi des 6 nations.
16:08 Ça faisait très longtemps que ce n'était pas arrivé pour l'équipe d'Ecosse.
16:11 La semaine dernière, l'Ecosse a gagné au Pays de Galles pour la première fois depuis 2002.
16:17 Est-ce que demain, vos confrères vont arriver à Murrayfield avec ce statut de favori ?
16:26 De favori, je ne sais pas. L'équipe de France, comme on l'a dit ces dernières années, montre un très gros niveau de jeu.
16:33 Mais c'est sûr que ça fait maintenant plusieurs années que l'Ecosse arrive à se stabiliser à un bon niveau et à un haut niveau international.
16:42 Avec un effectif qui devient de plus en plus complet.
16:46 Et maintenant, il n'y a plus un, deux, trois, quatre joueurs qui sortent du lot.
16:50 Mais une équipe vraiment entière avec un banc et un pack qui commence à se solidifier.
16:56 Donc c'est sûr que chez eux, à Murrayfield, après cette victoire au Pays de Galles et la défaite de la France la semaine dernière,
17:04 je pense qu'il y a aussi peut-être une motivation, une envie de créer, pas l'exploit,
17:10 mais d'aller chercher une belle place cette année aux Six Nations pour aller titiller potentiellement l'Irlande qui va vouloir jouer le grand chlème.
17:19 C'est vrai que l'équipe de France, demain, arrive à Murrayfield.
17:23 Je crois que d'ailleurs, Philippe, vous êtes déjà en Ecosse, si je ne me trompe pas.
17:27 A priori, il fera plutôt sec demain, mais pas chaud. C'est ce qu'on nous a dit tout à l'heure à la météo.
17:33 Les Bleus, je le disais, arrivent avec deux défaites dans la BOSAS.
17:38 Il y a eu la crainte, Philippe Sella, et après je poserai la question à Philippe Smanghiro,
17:42 que Fabien Galtier ait perdu un petit peu la maîtrise de la situation entre la fin de la Coupe du Monde,
17:48 la conférence de presse d'après Coupe du Monde qui était un peu particulière, et puis ce début de tournoi.
17:53 Est-ce qu'il y a eu pour la première fois un doute autour de Fabien Galtier, Philippe Sella ?
17:58 C'est peut-être certainement un petit peu tôt, même si, comme vous le dites,
18:07 dès qu'il y a quelques défaites, il y a des questions qui peuvent se poser.
18:12 Mais je pense que c'est quand même un petit peu tôt de tout ce qui a été fait jusqu'à présent.
18:19 Fabien Galtier avait apporté une contribution à ce qui est des résultats.
18:26 Il y a eu une mauvaise passe.
18:30 C'est pour ça que le tournoi va être intéressant jusqu'au bout,
18:36 pour voir toutes les capacités dans des conditions qui sont différentes des années précédentes,
18:43 et où ce côté de remotivation, de remettre dans le sens de la marche une équipe nationale,
18:54 il va y avoir des moments différents à vivre, qu'ils vont découvrir aussi.
19:02 On verra si jamais il y a de la ressource du ressort au sein du Duc 15 de France,
19:09 avec Fabien Galtier à sa tête d'aujourd'hui.
19:13 Je ne pense absolument pas qu'il y ait quelque chose qui puisse l'empêcher de continuer cette aventure.
19:23 L'aventure ne fait que démarrer sur le tournoi.
19:29 Ce qui est de dommage, c'est qu'on a rencontré une superbe équipe irlandaise.
19:37 Il y a une revanche à prendre sur soi-même.
19:41 Ça arrive de temps en temps.
19:44 Quand on a joué un petit peu, on sait qu'il y a eu des périodes,
19:50 qui ne sont pas à la hauteur de ce qu'on a envie de réaliser.
19:55 Cette remise en question, inécessaire, rapide,
20:01 dans les dernières rencontres, qui ne sera pas évidente pour la gagner,
20:09 mais il y a quand même cette capacité de pouvoir le faire.
20:19 Dans la tête, ça se passe aussi quelques fois.
20:22 Ce côté de préparation est important dans des conditions qui sont différentes
20:28 d'une paire d'années.
20:38 On sent que les Bleus sont un peu plus face à une certaine adversité,
20:43 et face à des médias comme nous, évidemment,
20:46 donc questionnons les doutes.
20:49 C'est le jeu, évidemment.
20:56 C'est pour ça que je crois en l'équipe de France,
21:02 cette capacité à relever le défi.
21:05 Un défi très important contre une équipe difficile à jouer,
21:12 qui est agréable à avoir, mais qui donne beaucoup,
21:20 que je vois sur le côté physique ou de qualité de jeu.
21:25 L'équipe de France a un gros défi là,
21:29 mais un gros défi pour se rassurer, pour rassurer ses supporters
21:33 et tout ce qui est de l'équipe de France.
21:35 Merci beaucoup, Philippe Sella, d'avoir été avec nous.
21:38 Une grosse sélection, recordman de sélection dans le tournoi des Destinations
21:41 pour ce 15 de France.
21:42 Immense joueur, merci Philippe.
21:44 Et très bon match, on espère, demain, du côté de Murrayfield,
21:46 Sud Radio Israël, bien évidemment.
21:48 C'est toujours un endroit exceptionnel pour le rugby, c'est un temple.
21:53 J'imagine que ce soir, on sera sage à Edimbourg, ou pas, Philippe Sella ?
21:58 Oui, il y aura un petit dîner sympa, plein de supporters.
22:05 On ne peut pas se coucher, si on veut voir le match dans les meilleures conditions,
22:11 il faut faire attention.
22:13 Bien sûr, Philippe.
22:15 Ce n'est pas l'endroit où on mange le mieux dans le monde, l'Ecosse,
22:17 mais par contre, on y boit bien, avec modération.
22:20 On a goûté un peu déjà.
22:24 Merci Philippe, on continue le débat dans un instant,
22:26 avec Phyllis Ponguero, Franck Ménel et Robin McClintock.
22:29 A tout de suite.
22:30 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
22:34 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio, dans un instant, la Pro D2, bien évidemment,
22:38 mais on continue de parler des Bleus et de ce match demain,
22:40 entre la France et l'Ecosse, avec Phyllis Ponguero, Robin McClintock,
22:44 et dans un instant, avec Franck Ménel.
22:45 Philippe, avant de te libérer, un petit mot sur la perte au centre.
22:49 Je pose ensuite la même question à Robin McClintock,
22:51 puisque c'est son poste.
22:52 La perte au centre, demain, Moéphane...
22:55 Pardon, Moéphane, non.
22:57 Dontificu, révélateur.
23:00 L'absurde révélateur.
23:02 Dontificu, ils ont encore combien de cartouches, les deux ensemble, à utiliser, Phyllis Ponguero ?
23:09 Honnêtement, je ne sais pas.
23:10 Ils en ont certainement plus beaucoup,
23:12 parce que c'est vrai qu'on sent Galficou émoussé,
23:15 même si c'est toujours un des leaders importants,
23:18 un des relais importants de Fabien Galtier et son staff.
23:21 Mais on sent quand même qu'on arrive au bout d'un modèle,
23:24 et c'est vrai qu'en plus, quand on voit des jeunes qui poussent,
23:26 comme Deporter notamment, dont on a beaucoup parlé,
23:28 ça amène des questions sur un changement de modèle,
23:31 avec des joueurs qui soient un peu plus dans l'évitement.
23:35 Il y a deux centres de très haut niveau qui sont là pour en parler mieux que moi.
23:41 Mais en effet, je pense que cette perte au centre joue assez gros demain à Edimbourg.
23:46 Merci beaucoup, Philippe, d'avoir été avec nous.
23:48 On se retrouve ce soir à 21h45 pour parler justement de ce rugby écossais.
23:51 Robin McClintock, dernière question pour toi, Robin,
23:54 avant de basculer avec Franck Ménel.
23:56 Demain, donc la perte au centre côté écossais,
23:59 c'est Tupou Loutou, Hugh Jones face à Galficou et Jonathan Danty.
24:02 Est-ce qu'on peut parler davantage écossais sur ce point-là ?
24:07 Avantage, non, mais c'est vrai qu'à l'heure actuelle,
24:10 cette perte au centre écossaise,
24:12 elle commence à avoir de l'expérience ensemble,
24:14 elle est très complémentaire avec Tupou Loutou,
24:17 qui est quand même un joueur assez frontal, mais qui a aussi...
24:20 Il y a deux joueurs différents quand même, très différents,
24:22 ce que les blondes ne font pas par exemple.
24:24 Exactement, très différents, mais très complémentaires.
24:26 C'est vrai que Tupou Loutou, qui est un bon manipulateur,
24:30 évidemment, mais qui sait aussi prendre le milieu de terrain.
24:33 Hugh Jones, qui est très complet lui aussi,
24:37 et qui gère bien ce centre de terrain avec lui.
24:41 Et puis surtout, avec l'apport de Finn Russell,
24:44 c'est forcément plus facile de jouer en attaque
24:47 et de proposer du jeu et d'envoyer du jeu.
24:52 Donc non, c'est vrai qu'il y a une belle perte de centre
24:55 en face de Dentier Ficou,
24:57 et je pense que ça va être un beau duel à regarder demain après-midi.
25:02 Un très beau duel.
25:03 Merci beaucoup Robin McClintock, et belle saison du côté de Biarritz.
25:07 Bonsoir Franck Menel.
25:09 Bonsoir, ça va ?
25:11 Ça va très bien Franck, 56 élections.
25:14 C'est vrai que j'aurais pu te faire intervenir avec Philippe Sella,
25:18 mais on avait un poutou en même temps.
25:20 Qu'est-ce que tu veux que je dise après le meilleur centre
25:23 de tous les temps de l'univers ?
25:25 Qu'est-ce que tu veux que je rajoute ?
25:27 Je ne sais pas quoi te dire Franck.
25:30 Robin McClintock, centre.
25:33 Philippe Sella, centre.
25:34 Franck Menel, tu as été centre aussi.
25:36 Tu as été centre aussi.
25:38 Je n'ai pas été...
25:40 Alors j'ai été centre, mais à un très très faible niveau.
25:42 Mais je ne le suis plus, c'est fini pour moi.
25:45 Franck, tiens, du coup, même question.
25:47 Est-ce que toi, par exemple, tu as exprimé des doutes
25:51 sur l'association Dantificu ?
25:55 Est-ce qu'elle, selon toi, joue ses dernières peut-être minutes ?
25:59 Est-ce qu'elle a une sorte d'épée de Damoclès au-dessus de la tête,
26:01 cette association ?
26:02 Écoute, en tant que pince de Philippe Sella,
26:05 et d'une partie de ma carrière au centre,
26:08 puisque l'autre partie je l'ai fait beaucoup à l'ouverture,
26:11 j'ai toujours été sous l'influence d'un mec
26:15 dont vous avez tous entendu parler,
26:17 dont le surnom était Peter Pan, qui s'appelait Jean Gachafin,
26:19 et qui me dit "tu peux faire 20 kg, 30 kg, 50 kg, 90 kg, 200 kg,
26:25 si tu ne fais pas peur à ton mec en face, c'est pas bon".
26:29 Et je ne dis pas que cette paire de centre n'est pas merveilleuse,
26:32 je ne dis pas que Dantificu ne se souvient pas des joueurs
26:35 indépendamment extraordinaires,
26:37 mais moi ça fait l'objet de dizaines de débats
26:39 pendant toute ma carrière,
26:41 la complémentarité d'une paire de centre
26:43 me semble très très importante.
26:45 Ce qui a été dit récemment, bien sûr, sur l'équipe d'Ecosse,
26:49 est quelque chose qui me semble avoir été compris.
26:52 Je pense qu'il faut être terrorisé par le mec d'en face.
26:56 Et terrorisé, et qu'on le veuille ou non,
26:59 je fais attention parce qu'il y a des avants,
27:01 il y a Philippe Spanguero dans le coin,
27:03 je vais me méfier de mes allégations,
27:05 mais un gros mec qui est en face de toi,
27:10 ça te fait moyennement peur,
27:12 tu sais ce qui va se passer.
27:14 - C'est l'incertitude qui fait peur ?
27:16 - Le seul qui était terrorisant, c'était Jean-Alomou,
27:19 parce que tu ne savais pas si il allait te manquer sur la gueule
27:21 ou te faire un crochet.
27:22 Et il était capable de faire les deux aussi bien.
27:24 Le deuxième, c'est Philippe Dintrans, moi dans ma carrière.
27:26 Je me suis mis sur les talons en me disant
27:28 "il est rentré dans le chlou, et il m'a fait le plus beau
27:30 cadrage des mordements de l'histoire des centres".
27:32 Et pourtant il était talonneur, tu vois.
27:34 Mais ça veut dire qu'il faut absolument qu'il y ait de la surprise.
27:36 Si tu n'as pas de surprise dans une équipe,
27:38 c'est facile à gérer.
27:40 Alors tu peux en prendre plein la tronche,
27:42 tu peux perdre, tu peux etc.
27:44 Mais il n'y a rien de pire.
27:45 Moi quand j'étais ouvreur, ce qui me terrorisait,
27:47 c'était des petits centres, les Alvarez,
27:49 les Mapuis à Valence,
27:51 des joueurs de petits gabarits qui étaient capables
27:53 potentiellement, même si j'avais des appuis,
27:55 ça me faisait presque moins peur que les gros costauds.
27:58 Alors moi j'étais un gros costaud,
28:00 mais j'avais aussi la chance de rebondir comme un zébulon.
28:03 C'était ma principale qualité.
28:05 Cette nervosité, cette surprise
28:07 que doivent infliger
28:09 n'importe quel joueur, à n'importe quel poste.
28:11 Voilà, Mouraka aujourd'hui au centre,
28:13 tu ne sais pas.
28:15 Au talon, pardon, tu ne sais pas ce qu'il va faire.
28:17 Et il en place quelques-uns,
28:19 des jolis crochets.
28:21 Donc il faut avoir en face de soi,
28:23 en tout cas,
28:25 où il faut mettre en place une équipe
28:27 qui soit capable de surprendre.
28:29 Pour moi c'est essentiel à ce niveau-là.
28:31 Une surprise, Ficou Danty ?
28:33 Je dis qu'indépendamment,
28:35 ce sont des monstres, mais qu'ils seraient probablement
28:37 encore mieux exploités et meilleurs.
28:39 Mais tu sais,
28:41 c'est la fameuse histoire de l'entraîneur
28:43 qui le lundi, les gars, on a mis
28:45 30 points. Samedi prochain,
28:47 c'est la fête au village, je veux des ballons partout,
28:49 je ne veux pas avoir un coup de pied.
28:51 Le mercredi, t'as l'entraînement en disant, écoutez,
28:53 le match, il faut quand même le prendre au sérieux.
28:55 Alors ne vous envoyez pas des balles à l'aile.
28:57 On va faire des combinaisons au milieu.
28:59 Vous mettez des grandes qui et tout le monde
29:01 au rendez-vous de la connerie dessous.
29:03 C'est pour te dire qu'à un moment donné,
29:05 tu fais parfois des choix en te disant
29:07 peut-être que c'est plus rassurant,
29:09 mais ça a été le débat de toutes les histoires
29:11 des centres physico-techniques,
29:13 technico-physiques, physico-physiques.
29:15 C'est la culture de notre rugby, c'est passionnant.
29:17 Et puis après tout,
29:19 le choix de Fabien est tout à fait respectable
29:21 et peut-être que demain,
29:23 ils vont ruer
29:25 contre les écossais tellement ils sont vexés
29:27 d'avoir pris cette tatouille
29:29 contre les Irlandais parce que c'était un peu
29:31 une correction pour le coup et qu'on
29:33 n'est pas habitué à ça et je suis certain,
29:35 j'espère en tout cas de tout cœur qu'ils vont relever le défi
29:37 et nous faire un super match.
29:39 - Tiens d'ailleurs, tu parles
29:41 d'un match très difficile.
29:43 Écoute ce que disait Grégory Aldryt,
29:45 c'était aujourd'hui en conférence
29:47 de presse, lui capitaine,
29:49 puisqu'aujourd'hui il y a eu lieu le Captain Run.
29:51 En plus,
29:53 il est d'origine écossaise, effectivement.
29:55 Donc lui, ça a été très difficile.
29:57 Cette fois-ci, il a utilisé des mots qu'il ne s'était
29:59 pas encore permis d'utiliser. Écoutez Grégory Aldryt.
30:01 - On a passé un début de semaine
30:03 compliqué. Je pense qu'on avait
30:05 tous un petit peu mal à la tête.
30:07 On a rarement été humiliés comme la semaine
30:09 dernière. On a cœur de
30:11 faire un gros match. On a envie
30:13 d'être à l'initiative, de proposer du jeu,
30:15 de défendre
30:17 comme on a défendu pendant 4 ans et pas comme
30:19 le week-end dernier.
30:21 Et de montrer notre
30:23 vrai visage.
30:25 - Il parle d'humiliation. Est-ce que tu as
30:27 senti ce terme, "humiliation"
30:29 quand même face à l'Irlande ? Est-ce qu'on peut utiliser
30:31 ce terme-là qui est très fort ?
30:33 - Écoute, comme le disait
30:35 Philippe, on a eu la chance de jouer,
30:37 de subir
30:39 quelques grandes défaites.
30:41 Moi je l'ai ressenti comme ça,
30:43 Philippe l'a ressenti comme ça, Grégory aussi.
30:45 On le ressent tous quand on a le cœur
30:47 bleu, etc.
30:49 À un moment donné, tu te dis "bah non,
30:51 je vois pas comment
30:53 on va y arriver". Et quand tu es
30:55 dans un match et que tu commences à te dire ça,
30:57 c'est l'horreur.
30:59 - Tu regardes le chrono et tu te dis
31:01 "vivement" ? - Tu te dis "voilà,
31:03 c'est fini, il y a 3 essais de différence,
31:05 ou il y a 2 ennemis, machin".
31:07 Alors tu peux croire
31:09 à la remontada, au truc exceptionnel, ça nous est
31:11 déjà arrivé. Mais là il y a vraiment un petit
31:13 sentiment quand même
31:15 d'infuissance, très rare.
31:17 Et comme l'expliquait très bien Philippe tout à l'heure,
31:19 Philippe Cella l'expliquait très bien en disant
31:21 "de temps en temps, ça t'arrive".
31:23 C'est comme ça, c'est une déconvenue,
31:25 et pourtant c'est post-coupe du monde, et pourtant il y a la revanche,
31:27 et pourtant c'était 2 équipes qui se sont fait sortir
31:29 en quart de finale. Donc il y avait un énorme
31:31 enjeu, et on imaginait
31:33 un Marvin Hagler
31:35 contre je sais plus qui
31:37 d'ailleurs, un monstre, un autre monstre,
31:39 mais il s'est pas passé ça.
31:41 Il s'est passé la domination
31:43 irlandaise bien maîtrisée.
31:45 C'est humiliant, ouais,
31:47 c'est humiliant, je suis d'accord.
31:49 Voilà ces mots difficiles
31:51 qui ont été utilisés par
31:53 Grégory Aldrit. Je te propose d'écouter Fabien Galtier,
31:55 il a parlé de sa gestion du groupe. Pourquoi
31:57 il n'a pas souhaité renouveler, rajeunir
31:59 cette équipe qui va débuter en Écosse ?
32:01 Il donne des éléments d'explication,
32:03 les nouveaux devront attendre.
32:05 Écoutons Fabien Galtier
32:07 cette semaine en conférence de presse.
32:09 Qui dit intégrer des nouveaux joueurs, dit sortir des joueurs.
32:11 Ça n'a pas été le projet
32:13 depuis qu'on travaille sur la composition d'équipe.
32:15 Notre volonté, c'est le groupe,
32:17 c'est l'équipe, c'est la solidarité
32:19 dans les grands
32:21 moments comme dans les moments plus difficiles.
32:23 Nous avons performé
32:25 par moments en groupe, nous avons perdu
32:27 vendredi soir en groupe.
32:29 L'idée que nous avons aussi avec les leaders, c'est de garder
32:31 cette ossature et
32:33 de donner bien sûr la place à des jeunes
32:35 dans le coaching comme pour
32:37 Pozolotulagi
32:39 sur blessure.
32:43 Pozolotulagi est rentré dans l'effectif
32:45 grâce ou à cause
32:47 d'une blessure.
32:49 Il y a cet aspect là,
32:51 d'un groupe qui est resserré
32:53 dans lequel il est très difficile d'y rentrer
32:55 et Fabien Galtier rappelle
32:57 ces principes là, comme il aime bien le dire.
32:59 Autre élément,
33:01 tu vas voir où je veux en venir, le caméraman de France
33:03 Télévisions qui suit les Bleus depuis
33:05 une trentaine d'années.
33:07 Bertrand Pelletier
33:09 qui est désormais
33:11 privé de vestiaire du 15 de France.
33:13 Il n'a plus le droit de rentrer
33:15 dans le vestiaire du 15 de France.
33:17 C'est quand même un peu un cataclysme pour la
33:19 chaîne qui diffuse
33:21 l'équipe de France pour des sommes quand même
33:23 assez élevées chaque année.
33:25 Il y a aussi Netflix qui n'a donc pas eu l'autorisation
33:27 de Fabien Galtier pour rentrer
33:29 dans le vestiaire. Toutes les images seront fournies
33:31 par la Fédération Française de Rugby
33:33 à la demande de Fabien Galtier
33:35 et vérifiées.
33:37 Est-ce que là, Fabien Galtier est en train
33:39 de verrouiller autour de lui
33:41 parce qu'il se sent peut-être un peu moins bien ?
33:43 Comment tu l'expliques ce côté
33:45 un peu verrou qui est en train de se mettre en place ?
33:47 - Alors écoute, déjà je trouve
33:49 assez honorable de sa part et de laisser
33:51 cette chance
33:53 aux anciens. Ça ne veut pas dire que les jeunes
33:55 ne vont pas arriver très vite parce que si jamais tu reproduis
33:57 le schéma,
33:59 il sera obligé bien entendu
34:01 de mettre les jeunes en route.
34:03 On s'est plusieurs dit
34:05 les uns les autres parfois dans notre carrière
34:07 quand on avait des déconvenus
34:09 comme ça, pourvu qu'il n'y ait pas de turnover,
34:11 pourvu que l'entraîneur ne relaisse une chance.
34:13 Bon ça je trouve ça assez
34:15 honorable de le faire une fois. Je sais aussi
34:17 que Fabien ne le fera pas plusieurs fois, ce qui fait
34:19 qu'il faut que cette équipe prouve
34:21 cette maturité très très vite
34:23 et en commençant par Murray Field.
34:25 Le reste ensuite,
34:27 c'est des résurgences du, comme dirait Daniel Arreo,
34:29 des résurgences d'un rugby ancien.
34:31 - Ah tu le dis bien !
34:33 - Il faut
34:35 de temps en temps
34:37 klaxonner un peu, donc tu empêches le mec
34:39 de venir.
34:41 C'est des petits signes qui peut-être auront une résonance.
34:43 Je ne suis pas sûr que ça ait une
34:45 résonance énorme auprès des joueurs qui aujourd'hui sont pros,
34:47 ils sont capables de continuer à s'échauffer
34:49 même si un train traverse
34:51 le vestiaire. Ils sont dans leur bulle, dans leur truc.
34:53 Bon après, il y a peut-être d'autres raisons
34:55 qui m'échappent parce que je ne suis pas dedans
34:57 et je laisse bien sûr Fabien
34:59 gérer son groupe. Je ne sais pas du tout pourquoi
35:01 il a pris cette décision.
35:03 Et si c'est pour faire un petit coup de
35:05 klaxon et que ça touche quelques joueurs
35:07 qui se sentent un peu vexés,
35:09 c'est pas grave.
35:11 - Merci beaucoup Franck d'avoir été avec nous.
35:13 On espère en tout cas que les bleus de main
35:17 réagiront du côté
35:19 d'Edimbourg.
35:21 Hammer et Field, merci beaucoup Franck Menel
35:23 d'avoir été avec nous. Toujours un plaisir.
35:25 - Merci à toi, merci pour votre écueil.
35:27 - Avec toujours un très très grand plaisir
35:29 d'avoir donc Philippe Sella, Franck Menel, Robin McClintock.
35:31 Dans un instant, la Pro D2
35:33 évidemment, ça on vous a fait attendre.
35:35 Mais la Pro D2 est là, évidemment, en intégralité.

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