Retour sur la dernière journée du Tournoi des 6 Nations 2025 et la victoire finale du XV de France dans ce Tournoi des Six Nations 2025 après une victoire sur sa pelouse du Stade de France face aux Écossais (35-16).
Le débrief présenté par Alexandre Priam. Avec François Trillo, nos consultants Daniel Herrero et Julien Tomas.
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2025-03-16##
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00:00La France a remporté ce tournoi 2025. La finale est remportée et c'est quand même une apothéose.
00:104 essais, le bonus offensif. On a vu, on va dire, un régal d'équipe de France tout au long de ce tournoi.
00:18Il y aura bien sûr le bémol de Twickenham, mais on a vu quand même un nouveau casque de France tourner à fond vers l'offensive.
00:25Oui, on peut dire ça, François, sur l'ensemble de l'oeuvre du tournoi, l'ensemble de l'oeuvre qu'est ce tournoi 2025.
00:33Les Français, quand même, ils emportent, ils sont premiers. Nous avions des adversaires cette année qui étaient d'un bon niveau, même d'un très bon niveau.
00:41Regardons le match des Écossais aujourd'hui, il est d'un très bon niveau. Nous avions les Anglais, évidemment, qui ont aussi fait un joli tournoi.
00:48Les Irlandais qui ont alterné un peu le moins bon, mais enfin le tournoi était de bon niveau, était épuissé, il était assez rude.
00:54Les Français l'emportent, ça tient. Les Français ont marqué beaucoup de points dans ce tournoi puisque nous avons atteint le record.
01:00Et ça tient aussi, c'est quand même un signe. Nous avons eu des alternances de temps fort et de temps faible dans l'ensemble du tournoi.
01:06Sur le match d'aujourd'hui, on a quand même la sensation qu'il s'est fait beaucoup, que le match était propre, qu'il y a eu du volume,
01:15qu'il y a des Français qui ne sont pas à leur top de niveau d'ensemble. Dans un premier temps, sur la fraîcheur. Dans un second temps, sur l'appétit de construire et d'en faire beaucoup.
01:23Les Français ont, en première demi-temps, ont assuré quasiment le score. En seconde demi-temps, ils ont marqué deux ou trois essais qui sont quand même plutôt significatifs
01:34de leur état d'esprit, de leur goût du jeu. Et on est tombé sur une Écosse qui a, elle, construit énormément.
01:41Ça a donné au match un caractère un peu spectaculaire. Ça a fait baisser un peu le niveau de l'intensité, de la rudesse, notamment dans les grandes confrontations du jeu d'avant.
01:50Mais cette victoire, elle est indiscutable. Elle est indéniable. Elle finit plutôt bien. Elle maintient quand même l'idée qu'il y a un goût de bien jouer au rugby aujourd'hui,
02:03dans le caisse de France et même dans le rugby français. Et nous avons, avec cette victoire, quand même une bien agréable sensation.
02:11Le rugby français est sain, il est caillard, il est volumineux et il nous semble même qu'il est encore en progression.
02:17Est-ce que ce succès de l'équipe de France dans ce tournoi Destination 2025 pousse l'équipe de France au rang de meilleure nation européenne ?
02:29Parce qu'évidemment, c'est un peu ça l'idée du tournoi Destination. Mais ce qu'elle propose aussi en termes de jeu, est-elle la meilleure nation européenne en ce samedi 15 mars ?
02:43On se juge par rapport aux autres. Sur l'ensemble du tournoi, les Français ont montré des traits constants intéressants dans leur système de jeu.
02:55Ils ont montré quand même une assez grosse rigueur défensive d'ensemble. On n'a pas pris énormément de points.
03:01On est peut-être même, il me semble qu'il faut le vérifier, la meilleure défense du tournoi.
03:07Sur le plan de l'attaque, on est quand même, enfin sur le plan de la construction du jeu, sur le plan du volume, sur le plan de la concrétisation et de la réalisation,
03:14on est premier ce soir, ça atteste quand même. On a mis des décurautés quasiment à tous nos adversaires.
03:21Il y a le bémol évidemment de l'Anglais. Le bémol de l'Anglais, il nous pose un petit problème sur...
03:25Ils ont été un peu plus ardents que nous ces Anglais, notamment pour finir leur match et nous battre d'un point,
03:31ce qui nous lâche un petit trouble sur la puissance, je ne sais pas dire la défaillance d'orgueil quand même.
03:36Il n'a pas manqué grand-chose. Mais en même temps, ce jour-là, nous n'avions pas produit un jeu...
03:42Sur le plan athlétique, il était haut. Le combat avait été dur et assez féroce.
03:46Sur le plan de la construction, il avait été moyen, ce qui est souvent le cas quand le combat est très, très élevé.
03:51Il reste, il me semble, même ça c'est mon analyse, que les Anglais sont quand même probablement, avec nous Français,
04:00l'équipe la plus dangereuse dans ce tournoi. Les Anglais ont malgré tout un assez gros équilibre, une assez grosse puissance devant.
04:06Ils ont des volontés de jeu qui ont augmenté. Ils sont quand même un adversaire, à mon sens, fortement respectable dans ce tournoi.
04:13Nous, sur l'allure générale, on a eu un potentiel offensif supérieur. En cela, peut-être, François et les amis qui nous écoutaient,
04:22en cela, nous avons peut-être montré une volonté de progresser dans la construction, d'en faire plus. On dira dans la variation de notre jeu.
04:33Et ça faisait partie de nos attentes quand même ?
04:35Oui, alors ça faisait partie de nos attentes. On avait quelques doutes. Est-ce que nous allions sortir définitivement de ce caractère assez construit,
04:43assez élaboré, assez, je ne veux pas dire peindre, mais méthodique de notre Caisse de France dans la construction de son jeu ?
04:49Là, nous avons, sur l'ensemble de ce tournoi, quand même la sensation que nous sommes en progression dans la volonté délivérée,
04:56dans le projet de jeu français du futur, d'être sans doute un peu plus en construction, en variété, avec le talent que nous avons.
05:03Et la variété des joueurs qui sont capables aujourd'hui d'intégrer le Caisse de France, ça nous apparaît un souci légitime.
05:08Et nous sommes quand même très contents de voir, un, la victoire dans le tournoi, ça pesait longtemps. Deux, avec, on dira, la manière quand même,
05:15puisque vous le savez, nous sommes sacrés aujourd'hui la meilleure équipe offensive du tournoi Destination 2027.
05:20On est champions Destination. Il y a une cérémonie qui se prépare et qu'on va vivre, bien sûr, sur l'antenne de chez le radio.
05:26En ce moment, plutôt sympa, toujours, la haie d'honneur pour les écossais. Voilà, c'est ce qu'on aime de notre rugby.
05:35Même si on a moins aimé les maillots écossais, aujourd'hui.
05:40Très, très vilain. Désolé, mais très, très vilain.
05:43On va se retrouver, évidemment, dans quelques instants sur Sud Radio, François et Daniel.
05:47On va évoquer la prestation globale du Caisse de France. On évoquera les moments forts, les enseignements, les joueurs.
05:53Et puis, eh bien, on se projettera sur la suite parce que l'équipe de France nous permet de regarder le futur avec plus de certitude.
06:00Ça, c'est un point très positif. Les invités vont s'enchaîner.
06:04Julien Thomas arrive et vous, au 0826 300. 300 pour ce débrief exceptionnel autour de France-Écosse.
06:1723h, pile, sur Sud Radio.
06:20Sud Radio.
06:22Parlons vrai.
06:24Les informations. Thomas Rivière, bonsoir.
06:26Bonsoir à toutes et à tous. Très belle victoire du 15 de France à Paris.
06:29Les Bleus l'ont emporté 35 à 16 avec la manière face à des écossais qui ont poussé les tricolores dans leur retranchement.
06:36Au final, Thomas Ramos est devenu le meilleur scoreur de l'histoire du rugby français avec 438 points.
06:42Il devance désormais Frédéric Michalak. Il est également l'auteur d'un essai.
06:47Louis Bialbiaré a marqué également un bel essai, son huitième dans ce tournoi.
06:53Et puis, de son côté, lors de la mi-temps, Louane a dévoilé sa chanson pour l'Eurovision.
06:58C'est avec le titre « Maman » que la chanteuse du Nord défendra les couleurs de la France lors du concours en Suisse en mai prochain.
07:06Dans l'actualité également, les victimes de Notre-Dame de Bétarame sortent du silence.
07:11Deux anciens pensionnaires de l'Institut Proche-de-Paule se sont exprimés sur des agressions sexuelles subies lors d'une conférence organisée par une association.
07:19« Nous sommes tous brûlés de l'intérieur », a déclaré l'un des anciens élèves devant les membres de la congrégation.
07:25Des réparations pour les victimes ont été annoncées. Un accès total aux archives devrait également être donné dans les jours à venir.
07:32Le retour du service militaire n'est pas à l'ordre du jour.
07:36C'est ce qu'il ressort de l'interview donnée par Emmanuel Macron au quotidien West France.
07:40Le service national universel devrait par contre être modifié dans les prochaines semaines, a expliqué le chef de l'État.
07:46Emmanuel Macron qui est revenu bien sûr sur la situation en Ukraine.
07:50Pas question d'y aller seul, a mentionné le chef des armées concernant un envoi des troupes au sol.
07:56Alerte maximale aux États-Unis, des tornades dévastatrices frappent le centre du pays.
08:02Le Missouri, l'Arkansas et l'Alabama sont touchés.
08:05Des maisons détruites, des poids lourds qui s'envolent ou des incendies.
08:08Les habitants sont appelés à rester chez eux pendant 48 heures.
08:12Un dernier bilan fait état de 18 morts.
08:14Enfin, volet santé de l'espoir pour combattre Ebola.
08:17Un singe aguerri après avoir reçu un traitement expérimental, utilisé d'abord pour lutter contre le Covid-19.
08:23Cette avancée scientifique pourrait ouvrir la voie à des traitements efficaces et moins chers.
08:28Voilà, bonne soirée à notre écoute.
08:33Vous êtes sur Sud Radio, sur la radio du rugby.
08:37L'équipe de France qui remporte son tournoi des Six Nations 2025.
08:42Très beau succès pour les Bleus de Fabien Galtier.
08:45Pas de grand chelème, mais c'est un succès en année.
08:47Un paire qui vaut beaucoup pour cette équipe de France.
08:52À l'instant, Damien Penaud au micro de France 2 qui s'exprimait.
08:56La dernière frustration remontée au quart de finale de Coupe du Monde.
09:00Je cite, c'était important de remporter un trophée.
09:04Voilà ce que vient d'exprimer, il y a quelques instants, Damien Penaud.
09:1127e succès dans le tournoi des cinq ou six nations pour l'équipe de France qui remporte ce tournoi 2025.
09:20On est avec Daniel Herreiro, avec François Trio.
09:22On est avec Julien Thomas.
09:24Salut Julien.
09:25Bonsoir à toutes et à tous.
09:27Comment ça va les amis ?
09:29Ça va très bien, écoute.
09:31Je sens dans ta voix aussi que ça a l'air d'aller.
09:34Venez parler de l'équipe de France 0826, 300-300.
09:38Les joueurs sont sur le terrain encore, là François et Daniel.
09:41Alors il n'y a pas eu d'immense effusion de joie.
09:43C'est vrai qu'on se disait hors antenne, les mecs sont quand même dans la maîtrise des émotions.
09:48Mais progressivement, on voit les souris, on sent qu'il se passe quelque chose.
09:52Mais ce n'est pas un grand chelème.
09:53Alors comment on jauge ça, François et Daniel ?
09:56Moi, je pense que c'est plutôt attendu.
09:58Ce qui est sympa, c'est qu'il y a un vrai partage collectif.
10:01C'est-à-dire que tous les réservistes qui étaient en civil étaient là.
10:05Toi, par exemple, Baptiste Seurin qui est monté peut-être que pour les derniers matchs.
10:09En tout cas, qui a fait la semaine à la suite du forfait de Dupont.
10:13Voilà, il a été salué par les autres joueurs.
10:18Et Antoine Dupont qui rejoint avec ses béquilles les autres joueurs pour monter sur le podium
10:25pour la cérémonie qui se prépare.
10:28Je crois que ça, c'est assez sympa.
10:30C'est aussi le symbole de cette équipe avec tous les coéquipiers qui l'applaudissent, Daniel.
10:35On sent qu'il y a un esprit club dans cette équipe nationale.
10:39Oui, là, nous avons la récompense.
10:41Le match est fini.
10:42Les Français ont maintenant gagné le tournoi Destination 2025.
10:47Tous ceux qui ont joué, tous ceux qui étaient sur le banc sont rentrés.
10:51Et tous ceux qui ont fait partie de l'aventure depuis le début de ce tournoi,
10:55le premier match contre le Pays de Galles ici,
10:58tout ce monde se retrouve au centre du terrain.
11:00Il va y avoir la récompense, il va y avoir la montée sur un podium.
11:04Mais enfin, on voit l'élite du rugby français, celle qui a guéroyé, entre guillemets,
11:11pendant tout ce tournoi pour aller conquérir ce trophée.
11:14Tout le monde est ensemble.
11:16C'est vrai qu'il n'y a pas d'explosion de joie.
11:17Il y a de sourire, il y a de satisfaction.
11:19On n'a pas non plus la sensation qu'on a fait le match du siècle aujourd'hui.
11:22La semaine dernière, on était tellement enthousiastes et tellement ravis
11:26du volume, de l'état général, du rire constant,
11:32de la férocité permanente et de l'espèce de solidarité incroyable
11:36que lequel ce France avait dégagé.
11:38Aujourd'hui, on les a vu appliqués, on les a vu un peu gênés
11:41par des Écossais à la limite un tant qu'il est plus joyeux que nous.
11:45Sans aucun doute, un peu plus frais athlétiquement,
11:47ce qui est souvent lié.
11:49Quand tu es très frais physiquement, souvent tu dégages.
11:51Tu dégages de la fraîcheur et à la sortie de la joie.
11:54Peut-être même que de la qualité du jeu,
11:57tout au moins dans le sens ludique de la chose.
11:59Là, les Français, on les voit contents.
12:02On voit le stade plus content que les joueurs à la limite.
12:05Les gens sont contents de rester là.
12:06On a envie de voir les joueurs qui vont monter sur le podium.
12:08On a envie de voir un éclat, une espèce de flash de joie
12:12qui doit habiter nos joueurs et qui doit se transmettre à tout le monde.
12:17Le match d'aujourd'hui nous laisse le bon goût d'un match du tournoi
12:24avec un adversaire extrêmement respectable
12:27et avec des Français qui, sans être à leur meilleur niveau,
12:30ont produit ce qu'on peut produire quand on est au haut niveau.
12:37C'est-à-dire, malgré tout, une très belle activité défensive,
12:40des volontés offensives de temps en temps, du jeu à contre,
12:43des intentions collectives assez classieuses.
12:47Et en même temps, on voit qu'on a une trentaine de joueurs
12:50qui peuvent jouer aujourd'hui contre n'importe qui au monde
12:53et peut-être même menacer les meilleurs.
12:55La cérémonie qui commence ici au Stade de France avec Jean-Baptiste Gros
12:59qui est le premier à recevoir sa médaille de vainqueur du tournoi 2025.
13:04Voilà, les champions de l'hémisphère Nord sont là.
13:08Tiens, on va aller dans l'hémisphère Sud avec Jérémy qui nous appelle au 0826-300-300.
13:13Tu nous appelles de Tahiti, salut Jérémy !
13:16Ça va l'équipe ?
13:18T'as Daniel qui te dit bonjour, comment ça va Jérémy ?
13:21J'imagine heureux, il est quelle heure chez toi là ?
13:24Eh bien il est midi là, je me prépare pour aller faire un match
13:27donc ça m'a mis dans l'ambiance là, tu vois.
13:31C'est génial ! Non mais c'est génial, tu joues contre qui ?
13:33Avec quel club Jérémy ?
13:36Je joue avec Papéité et cet après-midi on joue contre les champions de Polynésie française, contre Payer.
13:43C'est un beau match et on va se tirer des bleus.
13:48Comment tu perçois ce succès dans le tournoi Destination sur une année impaire ?
13:55C'est énorme, on le sait, c'est toujours l'année la plus difficile
13:59avec des déplacements compliqués notamment en Irlande.
14:03Aujourd'hui c'était un peu plus compliqué, je t'avoue devant la télé j'étais à deux doigts de finir ma nuit
14:09mais en vrai quel bonheur, ça fait plaisir d'accompagner l'équipe et tous les groupes cette année.
14:17On a Damien Peuneau auprès de nos amis de France Télévisions
14:20qui parle toujours de ce traumatisme de la Coupe du Monde
14:23qu'il faut amener vers l'évacuation, on l'oubliera pas mais l'amener un peu vers l'oubli.
14:28Est-ce que ce titre là il participe ?
14:33Oui forcément, surtout que c'est encore une bonne partie du groupe qui a vécu ce traumatisme là
14:38donc certainement que ça doit jouer sur leur morale
14:42mais c'est quand même étonnant un an et demi après de pouvoir s'en remettre comme ça, c'est assez fou.
14:48C'est vrai que c'est dingue, le trophée qui va bientôt être brandi.
14:54François Triot, tout le monde à sa médaille sur le podium au milieu de la pelouse du Stade de France.
15:00Avec une ovation spéciale pour Louis-Biel Biarré quand même
15:03qui a été salué par le Stade de France en plus de chaque joueur.
15:07Alors bien sûr là il y a les 23 qui étaient sur la feuille de match
15:11mais il va y avoir d'autres médailles sans doute pour les autres vainqueurs
15:15et on attend beaucoup Daniel d'Antoine Dupont quand même.
15:20Ah le mec il commence à y aller là !
15:28Oui Antoine a été invité à monter sur le podium, vous le savez qu'il est avec des béquilles.
15:33Il a lâché les béquilles pour monter sur le podium.
15:36Il a lâché les béquilles donc il a pu rejoindre le podium sur lequel les Français dansent, sautent pour l'instant.
15:44Il va aller soulever le trophée et c'est sympa parce que Grégory Andrides...
15:47C'est beau !
15:50Et voilà les bleus qui... C'est le feu d'artifice !
15:54C'est vraiment le feu d'artifice en plus !
15:56Antoine Dupont soulève avec Grégory Andrides, tous les joueurs derrière lui ou derrière eux.
16:01Alors là la joie éclate, ça sourit, ça lâche l'émotion de la belle victoire.
16:11Je ne sais pas dire de la mission accomplie mais quelque chose de ce genre.
16:15On nous attendait, on a été présents, on a tourné, on a eu plutôt un joli comportement d'ensemble.
16:21On a eu quelques bats mais pas franchement.
16:23Même la défaite pour les Anglais ne nous laisse pas...
16:26Si elle nous laisse notre goût amer, elle ne nous laisse pas non plus sur une mauvaise performance.
16:31Ce n'était pas plutôt loin de là et aujourd'hui on l'emporte.
16:35On est la meilleure équipe d'Europe en rugby, en rugby à 15.
16:40C'est plutôt beau, ça reflète quand même aussi un travail.
16:43Ça reflète, me semble-t-il, après la Coupe du Monde 2003,
16:49après le tournoi l'année dernière indigeste et inconfortable dans le cœur et dans le corps,
16:54ça nous remet dans la ligne d'une perspective aux Coupes du Monde.
17:00Mais en même temps, dans un élan, ça nous laisse le goût que ça continue à avancer dans la qualité du rugby français.
17:06C'est sympa quand même de voir que certains joueurs, en fait, par pudeur ou modestie,
17:12ne veulent pas soulever le trophée parce que pour eux, finalement, ce n'est pas ça le plus important.
17:17C'est ce qu'ils ont vécu sur le terrain.
17:19Maintenant, il y a tous les réservistes qui montent.
17:22Et puis, bien sûr, il y a Free From Desire qui est en train de démarrer,
17:28avec Antoine Dupont qui a malgré tout le sourire.
17:31Tout le monde est monté.
17:33Le stade, les réservistes et c'est la fête dans la boîte de nuit de Saint-Denis.
17:39Oui, la boîte de nuit de Saint-Denis a les conséquences que vous l'imaginez.
17:42Et puis, tenez-vous bien, nous avons une quarantaine de joueurs,
17:47une cinquantaine peut-être de joueurs et dirigeants du stade qui sont sur le podium,
17:52qui chantent et qui dansent.
17:53Et le stade est encore quasiment plein.
17:56Encore un monde fou dans le stade.
17:59C'est ça qu'on retient.
18:01Les grandes aventures sportives dans le stade,
18:04mais aussi les lumières qui pétillent aux quatre joueurs.
18:09C'est plutôt beau.
18:10Et ça donne surtout la sensation que le public...
18:13On est heureux d'être là.
18:15J'en fais partie.
18:16On est heureux d'être là.
18:17On est heureux d'accompagner ce Quai de France.
18:19On est heureux de lui faire savoir qu'il nous rend heureux
18:22et qu'il nous donne aussi du bonheur dans un moment sociétal
18:27où peut-être qu'il peut en manquer un peu.
18:29On est content d'être au Régiment.
18:31On est content de voir le Régiment français à ce niveau-là,
18:34aujourd'hui l'emporter sur les terres d'Europe.
18:36Après les U20 hier, ce sont les garçons aujourd'hui.
18:39La grande équipe de France qui est sur le toit de l'Europe.
18:42Un peu d'artifice ici au Stade de France, Alexandre.
18:45Oui, très bon moment.
18:47Et c'est vrai que...
18:49Excusez-moi de ramener ça sur la table,
18:51mais je pense que c'est important de l'évoquer.
18:53Il y a eu des vraies perturbations entre les joueurs,
18:57l'équipe de France et les supporters.
19:00Il y a eu parfois même pour certains une cassure
19:02avec ce qui s'est passé cet été et ces derniers mois.
19:06Voir ce public célébrer un titre ensemble,
19:09ça c'est quand même quelque chose de fort.
19:11On retrouve cette cohésion
19:14qui a été un poil mise en balance ces derniers mois,
19:19Jérémie de Tahiti.
19:22C'est clair, c'est clair.
19:25Là, c'est vraiment la consécration pour l'équipe.
19:28Je suis désolé, je suis en train de faire mon sac en même temps.
19:30Je ne suis pas très concentré sur ce que je te raconte.
19:33Mais c'est clair.
19:36Sinon, je vais être en retard, je vais me faire pourrir par le coach, Alexandre.
19:39C'est sympa.
19:41Le papé hétéroïde du club face à Paya.
19:44Salut, Jérémie de...
19:47Salut, Jérémie.
19:49On est avec Julien Thomas, c'est vrai qu'il y a eu des moments un petit peu difficiles.
19:53On évoquera avec toi, on a Jérôme de Bagnères de Bigorre qui arrive.
19:56Salut, Jérôme.
19:58Oui, bonsoir, bonsoir.
20:00C'est la fête au Stade de France.
20:02Tu entends ça derrière nous, c'est la grande fiesta au Stade de France.
20:04C'est magnifique, ça nous fait plaisir.
20:06Et je disais, il y a eu des moments difficiles ces derniers mois.
20:09Mendoza résonnera toujours comme une douleur.
20:12Mais on sent qu'on est en train de re-solidifier
20:16et avec beaucoup d'efficacité, d'ailleurs,
20:19la relation entre le 15 de France et ses supporters.
20:23Oui, c'est vrai qu'après des moments de doute
20:27qu'on a pu avoir en début de tournoi,
20:29des moments d'interrogation aussi sur des compositions d'équipe,
20:32ça fait plaisir de les voir avec le sourire,
20:35d'être libéré et de pouvoir jubiler par rapport à leur victoire.
20:41Merci, Daniel, d'avoir été avec nous.
20:43Il y a Daniel qui est en train de danser.
20:47Vous pouvez voir ça sur civardio.fr.
20:49Je vous préviens, on enregistre tout, Daniel.
20:54On a tout vu.
21:09Merci, Daniel.
21:14Merci beaucoup, Daniel.
21:15Julien Thomas, c'est vrai que c'est un moment fort.
21:18Ce n'est pas un gros je t'aime, mais c'est un titre en année.
21:21Avec les structures qui dansent, quand même.
21:23Oui, on a vu ça.
21:24Vous pouvez voir ça sur civardio.fr, sur l'application.
21:27C'est un grand moment.
21:29Je n'avais pas encore vu Daniel danser dans ma vie.
21:32Ça fait plaisir.
21:34Il y a Philippe Spanguero, notre spécialiste au rugby,
21:37qui nous dit que c'est une victoire qui va rapporter 7,5 millions
21:40à la Fédération française du rugby, tout de même.
21:42Ce n'est pas rien.
21:43On est toujours à l'argent.
21:45On est dans le sentiment.
21:46C'est important parce que ça permet de ruisseler sur le rugby amateur.
21:50C'est ce qui fait la santé du rugby français aussi.
21:53En tout cas, on va peut-être pouvoir un peu plus préserver
21:56la santé du rugby français.
21:57On a un moment fort ce soir, Julien.
22:00Ce n'est pas un grand je t'aime, mais c'est un titre en année impaire.
22:03Il vaut beaucoup dans un contexte.
22:05Il fallait gagner avant 2027.
22:07Il l'avait dit, Antoine Dupont.
22:0980% de victoire, c'est bien, mais il faut des titres.
22:11Il est là, le titre.
22:12Il faut des titres.
22:13Bien sûr, il faut des titres pour des trophées.
22:15Il faut engranger, bien sûr, des récompenses.
22:19C'est vrai qu'avec cette tournée qui a été très difficile et mouvementée,
22:25là, je pense que ce sont des joueurs en staff et surtout un collectif
22:30et l'équipe de France de rugby qui s'est récompensé
22:33en récoltant ce tournoi Destination,
22:36notamment avec l'année impaire
22:39et surtout en faisant un grand tournoi.
22:41J'ai vu une évolution dans l'équipe de France,
22:43une profondeur aussi et on va dire un collectif,
22:48une équipe menée par Fabien Gattier qui a été plutôt irréprochable.
22:54C'est ce qui nous fait la satisfaction.
22:57Quand on voit des interviews où les équipes adverses nous donnent
23:02comme une équipe qui est à craindre,
23:06comme une équipe, quand on parle comme des Hauts-de-Blaque,
23:09la meilleure peut-être d'Europe déjà, c'est sûr, mais mondiale.
23:13Donc voilà, on a mis un petit peu le poing sur la table
23:17dans ce tournoi Destination en le remportant.
23:20C'est vrai que c'est un beau moment.
23:22François, tu étais toujours dans la tribune de presse du Stade de France.
23:25J'ai l'impression que personne ne quitte son siège.
23:27C'est exceptionnel !
23:29Si, ça commence quand même un petit peu,
23:31parce qu'il faut bien un moment quitter le stade,
23:33mais les gens ne veulent pas partir !
23:35C'est sympa parce que, d'abord, au-delà de la musique,
23:39il y a l'envie de communier de la part des joueurs
23:42qui ont leurs enfants, comme François Croce, Méa Pou,
23:46donc il y a un côté très familial sur la pelouse.
23:50Il y a aussi, je le disais, les réservistes qui sont en costard-cravate
23:54qui sont là, qui participent d'une manière ou d'une autre à la fête.
23:59Et puis il y avait aussi Antoine Dupont
24:01qui a été associé, forcément, à cette remise de trophée.
24:07Il y avait un sourire sur le visage d'Antoine Dupont
24:12qui actuellement discute avec Alexandre Houmat,
24:15avec ceux qui sont encore, je le disais, en civil.
24:19C'est sympa, c'est une ambiance de fête.
24:21On va dire qu'il y a à peu près deux tiers du stade
24:24qui est encore là pour prolonger tout ça.
24:27Tour d'honneur enclenché par les joueurs
24:29et les joueurs qui ont tous leur médaille autour du cou.
24:32Et le trophée qui est là sur la table des invités,
24:36enfin de nos amis de France Télévisions.
24:39C'est cette ambiance de fête qu'on avait souvent vécue
24:42dans les années entre 2000 et 2010.
24:45Il y a eu un gros creux après le Grand Splend 2010, il y a eu 2022.
24:49Et puis là, on retrouve cette ambiance de champion
24:54et ça fait plaisir parce que c'est mérité pour le travail du rugby français.
24:58On l'a vu hier à Van Gogh avec les U20 qui ont été sacrés.
25:02Il n'y avait pas été depuis 2018.
25:04Là, c'était depuis 2007, on en est un paire.
25:06Donc c'est vrai que c'est un grand soir.
25:08En plus des records.
25:09Record d'essai dans un tournoi destination.
25:11On a battu les Anglais.
25:13Record pour Luiviel Biarré également.
25:15Et puis record pour Thomas Ramos.
25:19Il y a une soirée quasiment parfaite.
25:22Moi, j'aurais juste aimé voir Damien Peuneau
25:24inscrire un essai supplémentaire.
25:27Ça va arriver.
25:29Ça va arriver, mais là, ça aurait été beau.
25:31Ça n'aurait pas rachevé la fête.
25:33Mais on retient quand même la qualité.
25:36Je trouve que le record collectif des 30 essais marqués
25:40est quand même impressionnant.
25:44Je trouve que ça vient récompenser une équipe
25:49qui a eu quand même un rugby ambitieux.
25:53On peut féliciter l'entraîneur de la taxe, Patrick Arletaz.
25:56Le premier trophée, lui,
25:59qui n'était pas dans le mandat précédent de Fabien Galtier.
26:02C'est intéressant que tu évoques ce nouveau staff.
26:05Parce qu'il y avait aussi besoin de prendre la succession
26:09du précédent staff qui avait fait du très bon travail
26:12au global avec un magnifique Rangelheim en 2022.
26:14Il fallait faire valoir ces compétences-là, Julien Thomas.
26:17Et jusque-là, malgré toute la sympathie,
26:19et elle est réelle,
26:21qu'on a pour Patrick Arletaz, pour Laurence Samperé,
26:24pour tous ces mecs-là,
26:26il fallait une victoire pour justifier leur nomination aussi.
26:29Tout à fait, il fallait une victoire au trophée.
26:32Il fallait confirmer le travail à Namon
26:36et notamment Fabien Galtier qui est allé prendre Patrick Arletaz,
26:41que je connais très bien.
26:43Quand j'ai commencé ma carrière à Montpellier,
26:45avec qui j'ai pu jouer,
26:47et puis après qui est devenu mon entraîneur.
26:50Laurence Samperé pour les avants,
26:52et notamment la mêlée avec qui j'ai pu jouer au stade français
26:55en 2015 quand on a été champion.
26:57Et Fabien Galtier que j'ai eu aussi.
26:59C'est un staff que je connais très très bien
27:02et qui sont totalement, humainement à l'opposé.
27:05Et je pense que c'est la force de Fabien Galtier
27:08d'aller chercher justement des personnes
27:12et des personnalités comme Patrick Arletaz
27:16qui est totalement opposé humainement à Fabien
27:21et qui, je trouve, amène le plus de value
27:25notamment dans le jeu offensif des Français.
27:27Jérôme, notre auditeur de Bannière de Bigorre,
27:30c'est vrai qu'on a l'impression que tout le monde va dans le même sens.
27:35C'est aussi ça, c'est le thème d'une équipe,
27:38c'est le sel d'une équipe,
27:40c'est de travailler ensemble pour aller chercher des titres
27:43et se souvenir dans 40 ans de cet exploit,
27:47de gagner un tournoi en année impaire.
27:49Mais c'est vrai qu'il y a l'air quand même d'avoir une super ambiance
27:51dans le staff, avec les joueurs,
27:53que tout est au beau fixe.
27:54C'est une très belle journée pour le rugby français.
27:59Jérôme.
28:02Oui Jérôme, on t'écoute.
28:03Oui, pardon.
28:04Je pense que d'ici quelques années
28:06ils pourront se retrouver autour d'une belle table
28:09pour ouvrir quelques bouteilles
28:11en repensant à ces bons moments qu'ils ont passés.
28:14Parce que ce sont des moments énergivores physiquement et mentalement.
28:20Ils l'ont dit à plusieurs reprises
28:22que c'était difficile à se remettre en question,
28:24à reprendre à chaque fois le chemin de l'entraînement
28:27après des convenus.
28:28Mais là, ils peuvent vraiment jubiler et fêter,
28:32passer un bon moment entre eux, tout simplement.
28:34On se parle de vrai Jérôme.
28:36C'est le slogan de Sud Radio Rugby
28:38et de Sud Radio, on parle vrai.
28:40Est-ce qu'avant le tournoi,
28:42tu sentais les Bleus capables d'aller chercher un succès
28:44en 2025 dans ce tournoi de destination ?
28:47On revient là à mi-janvier.
28:49Alors moi, j'ai toujours pensé que les Irlandais
28:52avaient quand même une équipe qui...
28:55L'Irlande qui finira 3ème donc.
28:57Voilà, c'est ça.
28:58Qui était vraiment sur le déclin.
29:00On ne va pas remettre en question la vie des Français la semaine dernière.
29:05Mais je voyais bien quand même les Français
29:08pouvoir aller faire ce coup en Irlande.
29:10Alors, bien sûr, on ne s'attendait pas à avoir ce match
29:14un peu bizarre en Angleterre.
29:16Mais j'étais assez confiant sur une potentielle victoire finale.
29:21Et j'espérais aussi le Grand Slam,
29:23comme je pense beaucoup de spécialistes.
29:26Bien sûr, mais d'ailleurs, on y croyait à ce Grand Slam
29:30qui s'est donc terminé à 1 point.
29:32Je reviens un petit peu parce que tu as dit
29:33qu'il y avait un match un peu bizarre en Angleterre.
29:35Mais j'ai envie quand même de revenir sur le match du jour.
29:37Je suis désolé, moi je le nomme ainsi.
29:39C'est un match bizarre encore une fois aujourd'hui.
29:41Je le trouve un peu particulier ce match.
29:43Parce qu'honnêtement, à la mi-temps, Fabien Netty est voix noire.
29:46Quand il s'exprime auprès d'Hélène McCurdy
29:49au moment de revenir sur le terrain,
29:51il parle des initiatives écossaises
29:53qui étaient largement au-dessus,
29:55que l'initiative était écossaise.
29:57Il y a 16 à 13 à la mi-temps.
29:59Est-ce qu'il y avait de l'inquiétude réellement chez toi, Julien Thomas ?
30:03Ah, totalement.
30:05Sur la première mi-temps, je veux dire,
30:07quand on voit ce qu'ont proposé les Français,
30:10et notamment quand le week-end d'avant en Irlande,
30:13on a été la performance défensive,
30:15justement se nourrir de ce collectif défensif et des turnovers.
30:20Là, j'ai trouvé que sur la première mi-temps,
30:23on avait passé le cap d'une finale jouée de ce tournoi,
30:27qui était celle de l'Irlande.
30:29D'aller mettre 40 points là-bas.
30:31Mais avant de l'évacuer, il nous a fallu une mi-temps.
30:34Les Français ont pris un peu de soufflons et de klaxons
30:37par Fabien Galtier à la mi-temps.
30:39Ils se sont remis dans la concentration
30:41et dans ce que ça veut faire avec efficacité en seconde période.
30:44Mais c'est vrai que sur la première mi-temps,
30:46je trouve qu'on est passé à côté totalement,
30:48et notamment défensivement.
30:50Fabien Galtier qui vient à l'instant auprès de Mathieu Larteau,
30:53questionné par Mathieu Larteau sur ce point-là sur France Télévisions.
30:56François, c'est très intéressant.
30:58Qu'est-ce qu'il s'est dit à la mi-temps ?
31:00On était fébrile. On était un peu fébrile.
31:02Il y avait cette pression du titre.
31:04Il a fallu briser la chape de plomb, on s'est parlé.
31:07Voilà, il a fallu un déblocage à la mi-temps.
31:12François, est-ce que tu l'as ressenti toi aussi sur le terrain ?
31:15Oui, alors moi ce que j'ai surtout ressenti,
31:17c'est l'efficacité du coaching dans la main,
31:20la fraîcheur des emprunts,
31:22qui peut-être pose question sur la composition de départ.
31:26Parce que je ne sais pas ce qu'en pense Julien,
31:28mais on est dans le débrief et ça mérite de débattre.
31:32Mais peut-être qu'on aurait pu mettre les finisseurs de Dublin
31:37entrant face à l'Ecosse pour être peut-être plus percutants.
31:41Parce que moi j'ai trouvé que les mêmes titulaires,
31:44ça piochait un peu.
31:46Alors c'est lié sans doute à la pétillance de l'Ecosse
31:50qui a toujours ce rythme-là et qui envoie du jeu
31:53et puis qui baisse vers la cinquantième.
31:55Mais c'est vrai qu'il y avait peut-être aussi du jus
31:58qui avait été laissé à Dublin
32:01et qu'il aurait fallu peut-être inverser les packs, entre guillemets.
32:08Oui, je te rejoins François par rapport à cette fraîcheur.
32:12Mais Fabien Gauthier est dans un management,
32:16et notamment quand même en club,
32:19pour l'avoir eu sur Montpellier,
32:23il est dans la continuité quand ça fonctionne.
32:27Donc il ne change pas,
32:29il veut laisser justement cette confiance
32:32sur le 15e de départ qui était présent
32:35avec une entrée du banc
32:37et notamment quand on voit le 7-1 imposé actuellement
32:42avec cette équipe de France.
32:44Ce 7-1 rentre au moment où on sait que l'Ecosse baisse pas vie,
32:49on le sait.
32:50C'est terrible, mais c'est presque culturel
32:53que l'Ecosse à la cinquantième,
32:55tu sais que les écossais,
32:57ils n'ont plus la profondeur d'effectif
33:00pour avoir le même rythme
33:02et que les titulaires commencent à fatiguer.
33:04Ce qui est bien normal avec ce jeu si énergivore,
33:06si autant basé sur la vitesse.
33:08C'est à ce moment-là que le 7-1 est rentré,
33:10que le pack remplaçant des finisseurs est rentré.
33:13Et là, ça a fait la différence.
33:15Regarde, et c'est à la 43e,
33:17et c'est à la 56e,
33:19et c'est à la 64e,
33:20rideau, terminado.
33:2219-3 en seconde période.
33:25En Irlande, ça a été avec une...
33:27Bon, malheureusement,
33:29l'entrée de Maxime Ducu
33:31plus tôt dans la partie,
33:33mais quand je vois Gégou rentrer au centre,
33:36il a été exceptionnel,
33:38parce qu'au niveau international,
33:40sans qu'il y ait un poste de centre
33:42et de troisième mise qui est différent.
33:44Gelon, c'est pareil.
33:46C'est la foule qui amène cette puissance.
33:49Et après, t'as Marchand, Baye,
33:51qui sont un peu les papas
33:53quand ils rentrent sur le terrain.
33:56Et je trouve que ça a été la même chose
33:59à la 50e,
34:00que dès quand les situations...
34:02Et Fabien Gatier missionne ses joueurs.
34:05Tu es remplaçant, ça ne veut pas dire
34:07que tu es au piqué,
34:09ou que tu n'as pas été bon,
34:11et que tu n'es pas dans le 15e de départ.
34:13C'est finalement presque plus valorisant
34:15dans son management d'être remplaçant,
34:17parce que c'est toi qui fais gagner le match.
34:19Donc missionne tous ses joueurs.
34:21C'est vrai que les finisseurs ont fait la diff.
34:23Oui, François ?
34:24Je m'intercale, parce que juste à l'instant,
34:26Antoine Dupont est re-rentré au vestiaire
34:29avec ses béquilles, salué par le public.
34:32Il a fait un petit signe de la béquille
34:34avant d'entrer dans le tunnel.
34:36C'était sympa.
34:37Il y a Jérôme Darré aussi qui est là,
34:39qui était avec lui.
34:40Il y a Fabien Gatier,
34:42qui est bien sûr tout sourire.
34:44Bref, les Français ont savouré.
34:47Il n'y en a plus beaucoup qui sont sur la pelouse.
34:49Il y a encore François Croce avec le trophée
34:51et sa petite fille.
34:52Je crois que c'est une petite fille qu'il a.
34:54Oui, c'est une petite fille.
34:56François Croce qui a soutenu son mémoire
34:58de podologie il y a quelques jours.
35:00Extraordinaire quand même ce garçon.
35:02Oui, tout à fait.
35:03Dimanche dernier.
35:04Dimanche dernier.
35:05Extraordinaire.
35:06Et c'est aussi cette génération
35:09qui est quand même à Dublin,
35:12discuter quelques minutes avec Louis Biel-Biarré.
35:14C'est un jeune garçon.
35:17On sent que tout est bien structuré.
35:22On va dire côté sportif.
35:24J'ai la sensation qu'on s'en va.
35:26C'est clair.
35:27C'est un sympa le petit moment aussi
35:29où Baptiste Serin et Ben Waid
35:30sont en train de faire des photos ensemble
35:33et discuter.
35:35Ça fait partie de la magie aussi de ce tournoi
35:38qui aura illuminé notre hiver,
35:39même si on est dans une soirée très hivernale ici.
35:41Au Stade de France.
35:44Mais c'est vrai que ça introduit le printemps
35:47et ça reste quand même toujours un moment magique.
35:50Je crois que c'était la 104ème ou 105ème confrontation
35:53entre les Français et les Écossais.
35:55Mais ça reste toujours des moments spéciaux.
35:59Et celui-ci, il rentre vraiment dans l'histoire.
36:02104ème.
36:04Oui, 104ème.
36:06Et c'est vrai qu'il y a toujours un truc
36:09qui est particulier pour le tournoi.
36:11Et c'est sympa de voir les Français avec le trophée,
36:13même si à une époque,
36:15et d'ailleurs dans celle qu'a connue aussi Julien,
36:19on se souciait très peu du trophée.
36:23C'est un truc qui s'est développé
36:25ces 15-20 dernières années.
36:28Mais en tout cas,
36:31ça vient quand même concrétiser.
36:34Physiquement, ça vient concrétiser
36:36et récompenser un beau travail.
36:39Et voilà, 2-3 mois de joueurs qui vont retrouver leur club
36:42avec le sentiment du devoir accompli.
36:44Et c'est pas mal.
36:46Oui, c'est vrai que ça fait plaisir.
36:48Merci en tout cas Jérôme de Bagnères de Bigorre
36:50d'avoir été avec nous.
36:51On accueille sur Sud Radio William.
36:52Salut William !
36:54Oui, salut à tous !
36:56Ça fait plaisir de t'avoir sur Sud Radio William.
36:58En direct de Brive.
37:00Ou de Malaise.
37:02Je ne sais plus où t'es exactement.
37:04De Brive.
37:05Exactement.
37:06Il est downtown.
37:08Ah oui, Brive downtown.
37:10Ça va faire.
37:11C'est le camp d'anniversaire de l'hiver.
37:13Comment il s'appelle ce...
37:15Il y a un bar très connu de rugby à Brive.
37:17Cardinal, non ce n'est pas Cardinal.
37:19La Charette.
37:21Il y a le Cardinal, non ?
37:23Le plus connu, c'est le Cardi quand même.
37:25Le Cardi, oui.
37:27J'ai un petit souvenir d'un maintien
37:30Brive Stade Français la dernière journée.
37:32C'était quelque chose.
37:34Brive est une ville de rugby, ça il n'y a pas de doute.
37:36On va parler évidemment de ton bonheur
37:38d'avoir vécu ce succès
37:40en écoutant Sud Radio Rugby.
37:42Mais on va parler aussi des joueurs.
37:43Des joueurs qui se sont illustrés.
37:45Parce que François le disait,
37:47Louis Galbiaret, tête bien faite,
37:49corps d'athlète, 21 ans, incroyable.
37:53Est-ce que c'est une première pierre pour ce groupe-là
37:55vers 2027 ?
37:57Est-ce que là tu sens que demain,
37:58si on jouait la Coupe du Monde,
38:00on aurait gagné ?
38:02On est clairement la meilleure équipe.
38:04Ce soir, ce qui est clair,
38:06c'est qu'à la fin du tournoi, la meilleure équipe a gagné.
38:08Donc là, il n'y a pas toujours de la logique dans le sport.
38:10Mais là, il y en a.
38:12Et on se projette vers 2027 parce qu'on gagne.
38:14Moi, j'ai du mal avec ces discours.
38:16On a perdu, mais on prépare.
38:18On prépare en gagnant.
38:20Et là, cette étape est importante parce que cette équipe
38:22a été capable d'aller au bout de quelque chose.
38:242023, on n'est pas allé au bout.
38:26Alors qu'on était favori, on était prêt.
38:28On a maîtrisé un événement ce soir qui n'était pas facile.
38:30Parce qu'il était un peu compliqué, un peu coquin à jouer
38:32quand même les écossais ce soir.
38:34Très agressif, je les ai trouvés.
38:36Alors que d'habitude, c'est ce qui leur manque.
38:38Donc on a réussi à s'en sortir.
38:40Et puis il y a des mecs qui sont très peu utilisés.
38:42Maxime Lucu, grand match.
38:44Grand match dans la gestion, dans l'engagement.
38:46Que des bons choix.
38:48Il a posé positivement dans tout ce qu'il a fait.
38:50Donc oui, je te rejoins sur le fait qu'on bascule sur 2027.
38:52Et on bascule surtout en gagnant.
38:54Et c'est quand même ce qu'on demande à Fabien Gatier
38:56avec l'effectif qu'il a et les moyens qu'il a aujourd'hui.
38:58Et une étape de passé.
39:00Une étape vers 2027.
39:02Mais il faudra confirmer en gagnant.
39:04Je pense qu'on s'approchera de la victoire finale en coup du monde
39:06en apprenant à gagner tout le temps.
39:08En créant cette habitude de la victoire.
39:10C'est intéressant que tu parles de Maxime Lucu.
39:12Puisque Maxime Lucu signe un magnifique 11 sur 11 au plaquage.
39:14Et Romain Intamac un 12 sur 12.
39:16On a donc une chaîne mère qui fait un 23 sur 23.
39:18Ce qui est...
39:20Faut le dire, faut pas banaliser ça.
39:22C'est pas normal.
39:24Notre paire de centre a très mal commencé.
39:26Le match a mis le temps.
39:28Elle est à 4 sur 8 et à 5 sur 8 au plaquage.
39:30Elle finit à 10 sur 15 pour Guelphicou.
39:32Et à 13 sur 18 pour Yoram Mouefana.
39:34Ce qui est quand même bien mieux en seconde période.
39:36Mais une charnière qui fait 23 sur 23 au plaquage,
39:38c'est quand même rare.
39:40On a une force exceptionnelle sur ce point là.
39:42Je voulais vous donner une petite statistique
39:44depuis l'arrivée de Fabien Gatier
39:46à la tête de l'équipe de France.
39:48Le premier tournoi était en 2020.
39:50L'équipe de France a fait deuxième en 2020.
39:52Deuxième en 2021.
39:54Grand Chelem en 2022.
39:56Deuxième en 2023.
39:58Deuxième en 2024.
40:00Et titre en 2025.
40:02L'équipe de France n'a fait que premier ou deuxième
40:04sur les six dernières éditions.
40:06Là où la France,
40:08avant l'arrivée de Fabien Gatier,
40:10n'avait plus obtenu une deuxième place depuis 2011.
40:12Donc on est véritablement
40:14sur une régularité qui est quand même
40:16là aussi à ne pas banaliser, François.
40:18Non, non, c'est clair.
40:20Mais sincèrement,
40:22je crois que c'est la
40:2445ème victoire aujourd'hui
40:26de Gatier.
40:28Je ne sais plus les chiffres
40:30mais en 78% du tournoi.
40:32Mais bon,
40:34il faut
40:36quand même se souvenir
40:38d'où on vient entre guillemets en termes de
40:40régularité. Donc ça, tant mieux.
40:42Ce qui est intéressant aussi c'est la
40:44stabilité en termes d'effectifs
40:46parce qu'il y a souvent eu
40:48des changements. Par exemple,
40:50dans d'autres temps, la défaite
40:52de Twickenham aurait amené
40:54une grande lessive.
40:56Il y aurait eu une grande lessive.
40:58Là, on est quand même sur un
41:00socle. Il y a beaucoup de choses qui
41:02parfois nous irritent
41:04sur la communication, etc.
41:06Mais quand même, ce qui est intéressant
41:08c'est qu'on sent, et je le disais tout à l'heure,
41:10que cette équipe nationale dégage un peu
41:12l'esprit club, on a l'impression.
41:14Quand on voit Baptiste Serin
41:16être là,
41:18participer aussi à la fête,
41:20on sent
41:22qu'il n'est pas là
41:24par hasard
41:26ou en tout cas comme un élément extérieur.
41:28On sent qu'il fait partie de ce groupe
41:30avec des hiérarchies
41:32et parfois ça sourit pas.
41:34Mais oui, on sent
41:36que ce qui a été instauré
41:38en tout cas aujourd'hui est un succès
41:40et on sait quand même
41:42qui l'a instauré.
41:44Ça fait partie
41:46d'une politique qui a été menée il y a quelques années
41:48et qui aujourd'hui est
41:50poursuivie et sincèrement
41:52il y avait
41:54un ancien président de la fédération qui...
41:56On a remis l'équipe de France au centre du rugby français.
41:58Véritablement. Tout à fait.
42:00Et ça, il ne faut pas oublier comment on l'a fait
42:02et qui l'a fait.
42:04Et sincèrement, tant mieux
42:06que ces jeunes joueurs arrivent à bénéficier
42:08de...
42:10En l'occurrence, ce n'est pas Voldemort, on peut le dire.
42:12De Bernard Laporte.
42:14Qui est poursuivi de façon
42:16claire
42:18par Florian Grille
42:20parce que aussi
42:22je pense que
42:24ça restera, je pense, le plus beau travail
42:26de Bernard Laporte à la tête
42:28de la fédération française de rugby.
42:30Il laissera en héritage
42:32quelques soucis, quelques casseroles
42:34mais ça, pour le coup,
42:36c'est une grande réussite et qu'il a remis
42:38il a réussi à remettre l'équipe de France
42:40au centre du rugby français
42:42parce qu'il a pu équilibrer
42:44les forces avec la ligue nationale de rugby aussi.
42:46Oui, mais tu as eu
42:48trois titres de champion du monde
42:50U20, une médaille d'Euro
42:52aux Jeux Olympiques
42:54et deux tournois des Six Nations.
42:56Et moi, ce que j'aime bien,
42:58c'est qu'on me parle des dettes de l'équipe de France
43:00mais qu'on parle aussi quand même de l'héritage
43:02sportif qui a été laissé parce que
43:04si aujourd'hui, la fédération
43:06gagne 8 millions d'euros
43:08plus la recette, plus plein de choses
43:10c'est parce qu'on a
43:12quand même un bon socle sportif
43:14c'est le travail
43:16unanime des clubs
43:18et il n'y a rien à dire
43:20mais quand même, aujourd'hui,
43:22Fabien Galtier continue
43:24une politique qui a été
43:26on a changé du tout au tout
43:28d'un fonctionnement
43:30entre club et fédération
43:32qui ne fonctionnait pas mais aussi
43:34d'une structure avec un vrai staff
43:36des moyens avec la politique des 42
43:38tout ça, ça a été
43:40des tractations
43:42mais sincèrement
43:44il faut aussi le dire
43:46parce qu'on s'en fout
43:48des copains
43:50qu'on a ou pas, c'est pas le problème
43:52mais la réalité, c'est quand même
43:54qu'aujourd'hui
43:56on est en train de récolter
43:58tous ces fruits qui ont été semés
44:00tout à fait
44:02et je pense que c'est bien aussi de le rappeler de temps en temps
44:04tout à fait
44:06alors on va basculer véritablement
44:08sur les joueurs, alors je vais vous proposer
44:10de faire des pastilles
44:12on appelle ça des pastilles dans notre jargon
44:14vous choisissez 3 joueurs
44:16que vous voulez pastiller, c'est à dire 3 joueurs
44:18que vous trouvez qui se sont illustrés
44:20aujourd'hui et parmi ces 3 joueurs là
44:22on fera un deuxième tour de table pour le joueur du match
44:24alors, 3 joueurs que vous voulez
44:26mettre en lumière côté équipe de France, bien évidemment
44:28quelles sont tes pastilles, toi William
44:30aujourd'hui, de but en blanc
44:32et on détaillera ensuite
44:36Guillard, le cul
44:38Guillard, le cul
44:40et
44:42Gelon pour la rentrée
44:44Guillard, le cul, Gelon
44:46Julien Thomas
44:48Je vais partir sur le capitaine
44:50Aldrit
44:52parce qu'il fallait quand même
44:54prendre son rôle à coeur
44:56Ficou
44:58je pourrais dire pourquoi
45:00et puis
45:02Guillard
45:04on développera donc sur Gaël Ficou
45:06François, quels sont les 3 joueurs
45:08qui se sont illustrés selon toi
45:10aujourd'hui, parmi tous ceux
45:14ce soir
45:16je dirais
45:18moi je vais illustrer Jean-Baptiste Gros
45:20non pas pour la prestation
45:22de ce soir mais pour son enchaînement
45:24de performances
45:26François Croce
45:28parce que pour moi il a été
45:30l'homme de place
45:32et quand même
45:38et puis après quand même Louis-Biel Biarré
45:40parce que même si ce soir
45:42il ne fait pas grand chose
45:44il met un bouchon énorme
45:46sur Finn Russell
45:48il est un finisseur
45:50et il a pris quand même une dimension incroyable
45:52et en plus en établissant
45:54un record et c'est quand même pas mal
45:56tes pastilles toi Quentin Cavanis ?
45:58moi je vais mettre
46:00Thibaut Flamand qui a fait 19 plaquages
46:02dans ce match
46:04Lucu qui m'a impressionné
46:06et Moé Fana
46:08alors on va attaquer d'abord par la singularité
46:10de toi Julien
46:12tu choisis Gaël Ficou
46:14alors qu'on l'a dit en terme de stat de plaquage
46:16il n'a pas été exemple de tout reproche aujourd'hui
46:18pourquoi tu choisis Gaël Ficou aujourd'hui ?
46:20je choisis Gaël Ficou
46:22du fait que je ne voulais pas dire Moé Fana
46:24avec deux essais
46:26et qu'il a été exceptionnel ce soir
46:28Moé Fana mais pour moi
46:30cette complémentarité Ficou-Moé Fana
46:32il a excellé Moé Fana grâce à Ficou
46:34par l'expérience du retour de Ficou
46:36par le patron
46:38dans cette ligne de 3 quarts
46:40par la sagesse
46:42par le tempérament
46:44de gérer un petit peu
46:46j'ai vu quand même une ligne de 3 quarts
46:48avec Gaël Ficou au centre
46:50et notamment qui a décanté des situations
46:52avec son talent Gaël Ficou
46:54qui n'est pas non plus
46:56la vieille branche à sortir
46:58de l'équipe
47:00mais c'est lui qui a mis en lumière
47:02son compère
47:04numéro 12
47:06tu vois plus de complémentarité avec Moé Fana
47:08Ficou-Moé Fana
47:10que Barassi-Moé Fana par exemple
47:12je les ai trouvés
47:14plutôt intéressants
47:16plutôt intéressants
47:18et surtout Gaël Ficou
47:20je pense dans le registre aussi
47:22de Papa
47:24à rassurer Moé Fana
47:26même cette ligne de 3 quarts
47:28je sentais que c'était plus serein
47:30il y a eu
47:32un Gaël Ficou qui a été
47:34plutôt patron même dans
47:36les discours du vestiaire
47:38donc pour moi c'est lui qui a fait
47:40briller Moé Fana ce soir
47:42je reviens aussi
47:44sur le choix de Mickaël Guillard
47:46c'était ton choix William si je ne me trompe pas
47:48si l'un de vous partagez le choix de
47:50Mickaël Guillard aussi
47:52c'est William
47:54et François
47:56je crois François
47:58non j'ai pas mis Guillard
48:00j'ai mis Jean-Baptiste Gros
48:02on va l'évoquer Jean-Baptiste Gros
48:04d'abord Mickaël Guillard
48:06pourquoi Guillard encore une fois selon toi
48:08William
48:10parce que c'est un joueur
48:12qui est suivi depuis quelques temps par le 15 de France
48:14qui a eu une progression énorme
48:16il y avait un club à Lyon
48:18qui souffrait un peu sur l'identité depuis 2-3 ans
48:20c'est un des seuls mecs qui a toujours été bon
48:22qui a toujours été combattant
48:24qui a toujours été costaud
48:26qui était sous coté je pense depuis
48:2818-24 mois
48:30et qui a prouvé en fait qu'il n'était pas du tout là
48:32par hasard, à un moment on s'est dit
48:34Guillard va jouer parce que Meafoo est blessé
48:36Meafoo est revenu on se posait la question
48:38est-ce que Meafoo même pas à 100% va jouer
48:40mais en fait il a réglé le problème
48:42c'est le numéro 5
48:44avec lequel on est allé gagner en Irlande
48:46c'est le numéro 5 titulaire pour le match
48:48qui nous permet de remporter le tournoi
48:50destination et quand on sait l'importance
48:52d'un numéro 5 dans l'organisation
48:54que ce soit en mêlée, que ce soit sur les phases
48:56de conquête et surtout sur sa capacité
48:58à se déplacer, en Irlande il fait 15 sur 15 en défense
49:00mais c'est énorme
49:02et alors il a des mensurations qui sont
49:04moins imposantes qu'à Meafoo
49:06mais si on regarde les statistiques de Mead Parkour
49:08je ne suis pas sûr qu'il en fasse beaucoup moins
49:10c'est un mec qui est hyper dynamique, qui avance tout le temps
49:12qui avance dans tout ce qu'il fait
49:14et qui est avec des airs un peu
49:16de mec un peu à la cool mignon
49:18qui est hyper raide dans tout ce qu'il fait
49:20qui est dur sur les 1 contre 1
49:22qui est hyper dur sur
49:24toutes ces phases de soutien
49:26donc moi je suis hyper content et je suis convaincu
49:28que c'est le numéro 5
49:30qu'il peut falloir l'équipe de France
49:32avec un profil un peu différent de ce qu'on avait prévu
49:34c'est intéressant parce que c'est vrai que c'est un profil de sauteur en touche
49:38et c'est vrai qu'avec la blessure de Charles Olivon
49:40la blessure en début
49:42de tournoi destination
49:44de Thibaut Flamand
49:46il fallait un numéro 5 sauteur
49:48qui puisse être à l'aise
49:50sur ce point là
49:52ce qui n'est pas la qualité première d'Emmanuel Meafoo
49:54ce n'est pas un deuxième ligne sauteur
49:56Oui mais Alexandre
49:58il y a la complémentarité
50:00avec Flamand
50:02plus longiligne et plus aérien
50:04mais par contre il fallait aussi
50:06du déplacement
50:08le jeu que propose maintenant l'équipe de France
50:10et Guillard est là
50:12il est au travail aussi
50:14de l'ombre et besogneux
50:16mais c'est surtout un axe droit de la mêlée
50:18et c'est vrai que
50:20soit tu mets un tournage comme on avait
50:22des Paul-Louis de l'MC
50:24ou des Meafoo pour l'instant sur le banc
50:26et quand on avait
50:28évoqué notamment Fabien Gatier
50:30qui disait je donne le maillot
50:32c'est à toi de le saisir et de le prendre
50:34et maintenant
50:36c'est ton match
50:38il a su le faire dès le premier match
50:40il a su s'imposer et je crois bien
50:42que Gatier lui donne confiance au total
50:44François
50:46tu as spontanément
50:48évoqué Jean-Baptiste Gros
50:50qui c'est vrai
50:52a pris le maillot dans ce tournage destination
50:54sans l'ombre d'un doute
50:56Oui alors si tu veux
50:58il avait eu des blessures
51:00qui avaient un peu contrarié
51:02parfois son
51:04on va dire son épanouissement
51:06en bleu mais là c'est quand même
51:08sa dixième titularisation
51:10consécutive pour
51:12Jean-Baptiste Gros, il n'a pas fait le match
51:14de sa vie ce soir mais quand même
51:16je trouve qu'il a pris une dimension
51:18et ce soir et dans le tournoi
51:20supplémentaire
51:24je trouve que la palette pour
51:26Fabien Gatier elle s'étoffe
51:28c'est un peu ce qui avait manqué à la Coupe du Monde
51:302023, le match de l'Uruguay
51:32il avait révélé quand même
51:34que nos remplaçants
51:36n'étaient peut-être pas au niveau des titulaires
51:38là il y a une densité
51:40qui est quand même en train de...
51:42on monte en homogénéité
51:44dans l'effectif
51:46et quand tu
51:48changes Gros pour Baye
51:50après finalement on a l'impression
51:52qu'il y a une continuité alors que parfois
51:54on a eu la sensation notamment lors
51:56de la Coupe du Monde 2023
51:58qu'il y avait un petit décalage
52:00et là je trouve que
52:02c'est un des enseignements et il incarne
52:04on va dire l'épanouissement
52:06de certains qui étaient peut-être
52:08sur le mandat précédent encore
52:10en développement
52:12c'est vrai que c'est possible
52:14un petit
52:16stat sur François Croce
52:1814 plaquages de moyenne
52:20nous disait Quentin en rentaine
52:2270 plaquages dans le tournoi, 2 pénalités
52:24sifflées contre lui seulement quand on voit le nombre
52:26de regroupements auxquels il participe
52:28le tournoi de François Croce
52:30deuxième petit tour de table
52:32on va le commencer
52:34avec toi William, le meilleur joueur
52:36du tournoi Destination côté équipe de France
52:38qui est-il ?
52:40François Croce
52:42j'ai aimé son... il est utile
52:44c'est marrant parce qu'à chaque début de compétition
52:46il y a toujours la question
52:48qu'est-ce qu'on fait en 3e ?
52:50Aldry, t'es titulaire
52:52qu'est-ce qu'on fait ?
52:54Boudon s'était imposé avec son côté un peu
52:56animal où en fait il cabosse tout le monde
52:58et puis François Croce
53:00c'est le mec à chaque début de compétition
53:02on se pose des questions puis finalement c'est souvent le meilleur
53:04au stade Toulousain c'est le mec qui est en 1er
53:06sur la feuille de match et je me demande
53:08si pour Fabien Galtier c'est pas le 1er choix
53:10quasiment des 15 petit à petit
53:12parce qu'on a besoin de joueurs efficaces
53:14qui font très peu de fautes
53:16et je trouve qu'il a progressé
53:18c'est un mec qui réussissait tous ses plaquages
53:20ça fait 10 piges qu'il n'est pas un mec en défense
53:22je le trouve de plus en plus fort
53:24sur les plaquages offensifs
53:26et sur la capacité à plaquer, relever, contester
53:28plaquer, relever, avancer sur le contre-hook
53:30il est de plus en plus
53:32complet
53:34et c'est dur parce que
53:36à chaque compétition les gens se posent la question
53:38et il arrive à éteindre la concurrence
53:40à chaque fois donc vraiment très fort
53:42en tant que joueur de rugby et dans la tête
53:44hyper fort parce que
53:46il arrive encore à progresser à chaque compétition
53:48il est de plus en plus fort, de plus en plus propre
53:50et c'est vraiment un joueur majeur qui serait titulaire
53:52dans n'importe quelle sélection
53:54sur la période de rugby
53:56Donc ton choix c'est François Croce
53:58François Triot, quel est le tien ?
54:00Moi c'est Yoram Moefana
54:02d'abord
54:04il a enchaîné 5 titularisations
54:06et je crois que pour moi
54:08il a définitivement éteint
54:10toute concurrence
54:12sur le poste de premier centre
54:14s'il est à ce niveau là
54:16il est un alliage
54:18de force
54:20et de vitesse
54:22d'explosivité, c'est un puncher
54:24et c'est pas que
54:26un centre troisième ligne
54:28il peut faire autre chose, il a marqué deux essais ce soir
54:30et je trouve qu'il est en train
54:32de prendre une dimension supplémentaire
54:34grâce à l'union Bordeaux-Bec
54:36dans lequel il arrive à exploiter
54:38aussi ce potentiel
54:40dans cette équipe et puis également en équipe de France
54:42moi je trouve qu'il a franchi un cap
54:44et qu'il a vraiment marqué des points
54:46Donc
54:48tu fais ce choix là
54:50toi François, Yoram Moefana
54:52et William fait le choix de François Cross
54:54le meilleur joueur du tournoi
54:56à côté équipe de France
54:58Je serais bien parti sur Flamand mais il a manqué des matchs
55:00donc du coup je vais suivre William sur François Cross
55:02François Cross aussi pour toi
55:04et puis enfin Julien Thomas
55:06C'est vrai
55:08Je vais partir sur Biel Biarré
55:10c'est quand même la pépite
55:12il a quand même
55:14égalisé
55:16il a égalisé Yann Smith
55:18Tout à fait
55:20donc quand on connait
55:22un petit peu le registre des Eliés
55:24que ce soit des finisseurs
55:26ce qu'on leur demande d'être
55:28à la fois sprinteur
55:30à la fois aérien
55:32parce que maintenant dans les couloirs
55:34ils ont des ballons à venir chercher
55:36dans le ciel et puis surtout aussi
55:38dans la couverture
55:40donc à son jeune âge
55:42et puis surtout le peu d'expérience
55:44il commence à prendre vraiment
55:46une place dans ce canot de France
55:48Biel Biarré je trouve qu'il nous a fait
55:50un tournoi destination remarquable
55:52Et Sam Prendergast
55:54qui a été élu révélation du tournoi
55:56C'est la première fois que ce titre
55:58est donné et donc c'est
56:00l'irlandais qui l'a eu
56:02Ouais
56:04C'est peu discutable
56:08Il était en concurrence avec Mickael Guiard par exemple
56:10Ouais bah écoute
56:14En accueil
56:16Dominique de Bonpass
56:18Salut Dominique
56:20Oui bonsoir
56:22Merci d'être avec nous Dominique
56:24Dans un instant tu vas participer au Qui je suis
56:26Le dernier Qui je suis de ce tournoi destination
56:28On va le faire dans quelques instants
56:30Mais d'abord je voudrais avoir ton ressenti
56:32Ca fait une heure que le match est terminé
56:34Désormais la France, si vous l'avez manqué
56:36s'est imposée dans le tournoi destination
56:38avec un succès face à l'Ecosse
56:4035 à 16
56:42Comment tu as vécu ça
56:44et quelles émotions tu as ressenti ce soir
56:48On a eu une première mi-temps difficile
56:50parce que les écossais
56:52sont tellement joueurs, tellement imprévisibles
56:54que c'est des empêcheurs de tomber en rond
56:56et la deuxième mi-temps
56:58je crois qu'ils n'avaient plus d'essence dans le moteur
57:00et nous peut-être que
57:02on subissait un peu les conséquences du match
57:04en Irlande parce qu'on a laissé de l'énergie aussi
57:06je pense
57:08et je pense qu'on avait la pression aussi
57:10parce qu'il fallait gagner
57:12et sécuriser en marquant le bonus offensif
57:14mais là
57:16la rentrée
57:18du pack
57:20de Charles Leclerc
57:22a fait la différence
57:26Pardon de qui ?
57:28Des Charles Leclerc
57:30Ah oui, je me suis dit
57:32il y a un parallèle à la F1
57:34j'étais sur Charles Leclerc
57:36qui est en Australie actuellement
57:387ème et 8ème
57:40sur la grille Ferrari
57:42J'ai buggé l'espace
57:44d'un instant, tu m'excuseras Dominique
57:46C'est la culture générale Alex
57:48Toutes mes excuses
57:52Bon quand même, cette équipe de France
57:54qu'on vient de voir
57:56elle ne va pas aller dans sa globalité en Nouvelle-Zélande
57:58c'est un peu dommage ou pas ?
58:00Parce que c'est ça la prochaine étape
58:02pour l'équipe de France
58:04c'est cette tournée en Nouvelle-Zélande, 3 matchs
58:06Oui, c'est surtout pour les Néo-Zélandais
58:08parce que
58:10pour le public Néo-Zélandais
58:12si les Néo-Zélandais
58:14quand ils viennent en tournée en automne
58:16ils viennent avec leur équipe
58:18de finisseurs
58:20comme c'est le mot à la mode
58:22on serait peut-être pas content
58:24c'est un peu dommage parce qu'on est dans la dynamique de la victoire
58:26ça aurait été bien de pouvoir projeter un peu
58:28et montrer à l'hémisphère sud
58:30ce qu'on a dans le ventre
58:32C'est vrai que ça aurait été
58:34ça aurait été sympa
58:36la prochaine étape pour cette équipe de France
58:38c'est un déplacement
58:40en hémisphère sud
58:42en Nouvelle-Zélande
58:44C'est vrai François
58:46il n'y aura pas les joueurs qualifiés
58:48en finale
58:50c'est la finale qui est seulement concernée cette année
58:52Ouais et sincèrement
58:54on peut
58:56se poser la question de savoir si Antoine Dupont
58:58ne serait pas parti en Nouvelle-Zélande malgré tout
59:00pour le test 2 ou 3
59:02il n'aura pour l'instant jamais joué en Nouvelle-Zélande
59:04donc on peut imaginer que
59:06même s'il avait fait la finale
59:08peut-être qu'il y aurait eu
59:10un aménagement
59:12ça fait partie des choses qu'on peut penser
59:14depuis sa blessure la semaine dernière
59:16qui va le laisser loin des terrains
59:18pendant quelques mois
59:20mais c'est vrai que
59:22le problème des calendriers
59:24c'est une finale Toulouse-UB
59:26il te reste 5 joueurs du 15e AD
59:28oui oui c'est ça
59:30il y aura Ficou
59:32il y a Ficou et puis
59:34il y a les 4 rochers plus gros
59:36et Dumorin
59:38et Dumorin
59:40et Julien Dumorin
59:42bien sûr il peut pas arrêter comme ça
59:44il peut pas arrêter son sélection