Invitée du Meilleur de l'Info, la secrétaire générale Synergie-Officiers Gaëlle James est revenue sur les craintes liées à la multiplication des armes imprimées en 3D : «Elles ne sont pas très fiables. Les délinquants savent que l'arme peut exploser entre les mains de la personne [qui la tient]».
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00:00 C'est inquiétant, encore une fois, il ne faut pas tomber dans le pessimisme,
00:03 mais même si le ministère de l'Intérieur a un oeil attentif sur cette nouvelle technologie,
00:07 comme vous le dites, néanmoins il faut y faire attention parce qu'effectivement,
00:12 ce genre d'arme, en tout cas fabriquée par la 3D, n'est pas tracée.
00:16 C'est la base, le marquage, c'est quand même la base, avec l'année, le modèle, le calibre,
00:21 le nom du fabricant, etc. le petit poinçon pour dire "voilà, cette arme a été testée".
00:25 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, ça nous échappe un petit peu.
00:30 Après, elles ne sont quand même pas très fiables, c'est-à-dire qu'il y a le risque,
00:35 et ça, ils le savent les délinquants, que l'arme puisse exploser entre les mains de la personne.
00:42 Mais en revanche, pour nous, service de police ou de police judiciaire,
00:47 de retracer, de retrouver l'auteur ou même le revendeur de cette arme, c'est très difficile.
00:52 - C'est vrai que ça, c'est un peu la même chose, mais...
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