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00:00 Donc le Nigeria qui a validé sa place pour le stade d'Alassane Ouattara dimanche prochain.
00:04 Et encore une fois, quel match, quel demi-final face aux Sud-Africains,
00:08 les Bafana Bafana qui quittent la compétition et ils la quittent plutôt la tête haute.
00:12 C'est vrai qu'on ne les attendait sans doute pas en demi-final.
00:16 Défaite au tir au but face au Super Eagle,
00:18 ce qui tenteront donc de décrocher les Nigeriens en leur 4e étoile continentale dimanche.
00:23 A part une première mi-temps un peu ennuyeuse,
00:25 ça a été un match qui restera peut-être dans les annales de la canne, de cette canne là en tout cas.
00:31 Une bonne publicité pour l'arbitrage vidéo parce qu'on était à 2-0 à un moment donné avec le but d'Ozimene
00:37 et finalement l'arbitre est revenu sur la faute qui était réelle
00:41 dans la compagne sur Persi Tao, le joueur sud-africain.
00:45 On s'est retrouvé à un but partout et on était tout proche de la victoire sud-africaine.
00:49 Moi j'ai trouvé que le Nigeria avait mal débuté la partie
00:52 et que le sud-africain avait été bien meilleur en première période.
00:55 En fait chaque équipe a eu ses temps forts.
00:57 Je trouve que le Nigeria a logiquement ouvert le score également
01:00 avec encore une fois un gros travail d'Ozimene qui obtient le pénalty.
01:03 Il faut quand même saluer même s'il n'est pas efficace sur cette compétition
01:06 parce qu'il n'en est qu'à un seul but.
01:08 Honnêtement il a un travail énorme sur le front de l'attaque donc il est indispensable à cette équipe.
01:15 Ce n'est pas lui qui tire les pénaltys, c'est Trosté Kong, mais quand même c'est lui qui l'obtient.
01:19 Et puis c'est vrai qu'il y a eu, on n'était pas loin évidemment de la qualification de l'Afrique du Sud
01:23 parce qu'on se souvient de ces tirs au but.
01:25 Moi je pense que les sud-africains ont peut-être trop attendu les tirs au but en prolongation
01:29 en imaginant que leur gardien Williams allait faire la même chose que lors de la quarte finale.
01:34 Finalement c'est un autre gardien qui a été le héros et c'est un gardien qui joue en Afrique du Sud.
01:39 C'est ça la petite histoire Noa Bali qui est un gardien qui ne devait pas être au départ titulaire
01:45 et finalement l'entraîneur du Nigeria a choisi, et c'est un choix fort, de le mettre titulaire pour cette compétition
01:51 et ça lui a réussi parce qu'il est vraiment plutôt bon depuis le début.
01:54 Oui, il y a eu dans ce match des gardiens d'ailleurs, il y a eu finalement un peu un renversement des rôles.
02:00 On pensait que dans cette série de tirs au but et même sur l'ensemble de ces exercices,
02:06 Ranoan Williams était au-dessus des autres et en fait le Nigeria qui par le passé a déjà eu des très grands gardiens de but.
02:11 On pense à Peter Moufai par exemple et puis bien sûr Vincent Eniama qui avait été d'ailleurs pris
02:16 Marc-Vivien Foué du meilleur joueur africain de Ligue 1.
02:19 Là ils ont avec Noa Bali qu'on ne connaît pas trop en Europe puisqu'effectivement il joue à Chippa United
02:28 qui n'est pas un club de premier plan en Af-Sud.
02:30 Ils ont réussi effectivement à faire la différence.
02:33 Maintenant ce jeu du Nigeria est un jeu assez stéréotypé je trouve, cette défense à trois golgothes.
02:40 Mais solide, trois-trois.
02:41 Oui, c'est quand même une défense extrêmement solide.
02:43 C'est quand même une équipe qui au début a démarré petitement avec ce match nul contre la Guinée équatoriale
02:48 et qui petit à petit est montée en puissance.
02:50 Alors oui il y a de la solidité mais c'est normal pour arriver au bout il faut de la solidité.
02:54 Ils ont trouvé de la solidité en jouant aussi à trois derrière avec Basset qui a été intégré dès le deuxième match justement contre la Côte d'Ivoire.
03:00 C'est comme ça qu'ils ont changé le profil.
03:02 Ils ont des latéraux très intéressants, Aina est très intéressante.
03:05 Oui et après à gauche ça peut changer comme c'était le cas aujourd'hui.
03:08 Mais en fait José Pesero il a fait ce que font tous les entraîneurs de Ligue 1 quand ils sont en difficulté.
03:15 Il renforce sa défense et il compte sur le talent individuel de ses attaquants.
03:18 Alors forcément quand on a des attaquants...
03:20 Est-ce qu'elle compte trop cette équipe-là sur le talent d'un...
03:22 Ozymen, Moisès Saïman, Lukman Adebola qui est très bon aussi, qui a marqué deux fois ou trois fois même déjà dans cette canne.
03:28 C'est des joueurs bourrés de talent donc effectivement quand vous avez des attaquants de cette envergure
03:34 et que vous avez une défense avec trois joueurs à plus d'un mètre 90 en défense...
03:42 Donc forcément...
03:44 Après il faut comprendre aussi que quand on est le Nigeria et qu'on arrive à la Coupe d'Afrique des Nations
03:47 honnêtement on n'en faisait pas un des favoris parce que les résultats précédents n'étaient pas bons.
03:51 En qualification de Coupe du Monde ils restaient sur deux matchs nuls je crois.
03:55 Contre le Ghana.
03:57 Ils n'avaient pas vraiment réussi cette préparation.
03:59 L'entraîneur Pesero il était très contesté.
04:02 Même à un moment donné la fédération en fin d'année dernière pensait à le remplacer tout simplement.
04:07 Mais ils n'avaient pas les moyens justement de lui payer pour qu'il s'en aille.
04:11 Donc lui je le comprends.
04:13 Il arrive, on lui dit tu as une défense vraiment qui ne fonctionne pas.
04:17 Et bien il change le gardien et ça fonctionne.
04:20 Et il passe à cette défense à trois en cours de compétition assez rapidement.
04:23 Et il est en fin de contrat je crois toujours.
04:25 Oui alors c'est un entraîneur itinérant.
04:27 Il a beaucoup beaucoup voyagé déjà.
04:29 Mais s'il arrive à accrocher une Coupe d'Afrique des Nations
04:31 forcément sa cote va remonter.
04:33 Ils trouveront peut-être les finances pour le prolonger.
04:37 Le Nigeria qui va donc disputer sa 8ème finale de Coupe d'Afrique des Nations tout de même.
04:41 On les citait davantage parmi les outsiders en début de compétition.
04:47 On ne les mettait pas vraiment au même rang que les Marocains, les Sénégalais, les Algériens.
04:51 On les voyait peut-être un peu plus de cette favoris.
04:53 Moi je les mets toujours parmi les favoris les Nigériens.
04:55 Parce qu'en 20 participations ils sont quand même allés 15 fois en demi finale.
04:59 Donc quand le Nigeria est là, parce que parfois il ne se qualifie pas, ça peut arriver.
05:03 Ou par le passé en tout cas.
05:05 Maintenant ils sont là presque à chaque fois.
05:07 Le Nigeria c'est 200 millions d'habitants.
05:09 C'est des footballeurs dans tous les grands clubs européens.
05:13 Aussi en Amérique, au Moyen-Orient, partout.
05:15 Donc après le problème c'est un choix de riches que doit faire le sélectionneur.
05:18 Et c'est là où c'est important qu'ils puissent travailler avec une certaine sérénité.
05:21 Ce qui n'était pas forcément le cas de Rose et Peseiro.
05:23 Mais là voilà ça a fonctionné tant mieux pour eux.
05:25 N'oubliez pas quand même que Bonnyface par exemple,
05:27 qui est un des très bons attaquants très cotés actuellement,
05:29 qui jouait au Bayer Leverkusen, n'était pas là parce qu'il était blessé.
05:32 Il y a Mofi qui a été rappelé au dernier moment.
05:35 Le niçois qui est d'ailleurs rentré.
05:38 Qui a fait ses débuts aujourd'hui.
05:40 Donc il y a effectivement en termes d'attaque,
05:42 on sait qu'il y a de la densité du côté du Nigeria.
05:45 C'est vrai que ce n'est pas le Nigeria qui a remporté la Coupe d'Afrique des Nations en 1994.
05:49 Avec Djé Djé Okocha par exemple au milieu de terrain.
05:52 C'est sûr qu'il y a moins d'étincelles.
05:53 Donc ça plaît moins à Xavier et ça je le comprends.
05:55 Mais en même temps, c'est un Nigeria solide,
05:58 qui est monté en puissance et qui sur ses rencontres finalement n'a rien volé du tout.
06:03 Si elle est là aujourd'hui en finale, c'est tout à fait logique.
06:06 On peut rajouter le forfait de Ndidi aussi,
06:08 le milieu de terrain qui était passé par l'Eister.
06:11 Mais ils ont des solutions, ils ont tellement de bons joueurs,
06:14 qu'ils peuvent faire trois équipes.
06:16 Et on aura le temps d'en parler de cette affiche de cette 34e édition.
06:20 Côte d'Ivoire, Nigeria, dimanche 21h, coup d'envoi, heure de Paris.
06:24 On sera là évidemment pour en parler.