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Transcription
00:00 L'Afrique du Sud qui crée l'exploit de sortir les derniers demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde.
00:07 Le Maroc, les Lyon de l'Atlas qui sont à la porte.
00:09 On va commencer par en parler avec vous messieurs.
00:11 Bonsoir François Pinet.
00:12 Bonsoir.
00:13 Xavier Barret, victoire 2 à 0 de l'Afrique du Sud contre toute attente.
00:17 Debut inscrit en deuxième période par les Bafana Bafana.
00:20 Et c'est un autre favori, le Maroc, qui est à la porte ce soir François.
00:23 Oui, c'est vrai qu'on a vu, alors pour commencer évidemment,
00:27 on va commencer par quoi ? Par les Marocains, par cette énorme surprise,
00:30 peut-être avec la déception marocaine bien légitime,
00:33 même si je trouve que les Marocains ont mis du temps à poser leur jeu, tout simplement.
00:38 Ils se sont réveillés une fois que l'Afrique du Sud avait ouvert le score.
00:41 C'est vrai qu'on a eu une première mi-temps, alors certains diront tactique,
00:44 c'est vrai entre deux équipes qui ne voulaient pas se livrer.
00:46 Je comprends que le Maroc ne veuille pas se livrer
00:48 quand on voit la qualité offensive de cette équipe sud-africaine.
00:50 Donc ils avaient très clairement identifié qu'il y avait du danger
00:54 et notamment la rapidité d'exécution de ces joueurs sud-africains devant.
00:59 Donc ils ne se sont pas livrés, mais du coup ils ont fait un match un petit peu assipi.
01:02 Ils n'ont pas réussi à mettre du rythme, à mettre en danger ce très bon gardien Williams
01:07 jusqu'à l'ouverture du score où ensuite on a eu le réveil.
01:10 Il y a eu évidemment ce fait de jeu avec ce penalty d'Hakimi
01:12 qui aurait pu tout relancer, qu'il rate.
01:15 Mais peut-être que le Maroc va regretter de ne pas être entré plus tôt dans la partie,
01:19 de ne pas avoir joué son jeu comme on le voulait.
01:22 Le Maroc était aussi privé de deux joueurs majeurs, deux joueurs offensifs
01:25 et de leur explosivité, Bouffal et Ziyech.
01:27 Bouffal qui était plutôt remplaçant.
01:28 Ziyech, l'absence de Ziyech s'est fait ressentir.
01:31 Le remplaçant Adli n'a pas été au niveau.
01:33 Il est trop tant, même si c'est un très très bon joueur.
01:35 Et c'est vrai que Ziyech, sa patte gauche,
01:38 ses qualités pour justement mettre un peu le feu dans les défenses a manqué.
01:42 C'est un peu le remake de la finale de la dernière African Football League,
01:45 la première édition qui opposait les Mamelodys Sundowns
01:47 au Ouïda d'Athlétiques de Casablanca.
01:49 Et qu'est-ce qui avait gagné ? Les Mamelodys Sundowns.
01:51 Alors bien sûr, si c'est l'ossature de l'équipe sud-africaine,
01:56 ce n'est pas le cas pour le Maroc,
01:57 dont la plupart des joueurs jouent effectivement à l'étranger.
01:59 Mais on retrouvait un peu cette opposition de style.
02:02 Et à l'arrivée, cette fois-ci, le Maroc, encore une fois, échoue.
02:06 Je serais tenté de dire le WAC avait perdu cette finale
02:08 de l'African Football League contre les Mamelodys Sundowns.
02:11 Et il faut admettre qu'aujourd'hui, probablement sur le continent africain,
02:16 cette marque de fabrique, Mamelody Sundowns, Bafana-Bafana sud-africain,
02:19 c'est probablement ce qui se fait de mieux au niveau de la qualité du jeu.
02:23 Après, ils ont parfois pêché par naïveté
02:26 parce qu'ils n'ont pas ces confrontations très haut niveau
02:28 qu'ont certains joueurs marocains, ivoiriens, sénégalais,
02:31 qui évoluent dans les grands clubs européens.
02:32 Mais c'est une équipe qui a des yeux automatiques.
02:34 C'est une équipe qui se trouve les yeux fermés.
02:37 Déjà, tout le bloc défensif, les six de derrière,
02:40 à savoir la ligne de quatre, le gardien Ronwan Williams et le...
02:42 Très bon gardien d'ailleurs, Williams.
02:43 Il est sans doute le demi-air de cette couenne.
02:46 Et le quatre, Tobeo Mokwena, qui est un joueur extraordinaire.
02:51 Extraordinaire joueur.
02:53 Je ne sais pas s'il va encore rester longtemps en Afrique du Sud,
02:55 mais c'est probablement le meilleur joueur à prendre pour un club européen aujourd'hui.
02:59 Mais voilà, tout ce bloc-là, c'est des joueurs qui jouent ensemble toute l'année.
03:03 Donc, quand ils se retrouvent en équipe nationale,
03:05 il leur manquait quoi au Mamelody Sundowns ? Un avance-centre.
03:08 Eh bien là, ils ont celui des Orlando Pirates,
03:10 qui est un des deux grands clubs rivaux de Johannesburg.
03:13 Le Mamelody Sundowns joue à Pretoria.
03:16 Et donc, ils ont su gérer cette situation.
03:19 Et si on regarde bien leur premier tour,
03:22 on dit que c'est une surprise.
03:23 Mais au premier tour, ils perdent contre le Mali, mais...
03:25 C'est longtemps indécis le match.
03:26 Et il y a un Penalty raté contre le Mali.
03:28 Exactement.
03:29 Il y a un Versito qui rate le penalty.
03:29 En tout début de match.
03:31 Ils passent 4-0 à la Namibie.
03:32 Et au troisième match, ils font jouer les remplaçants.
03:34 Ils finissent à 0-0.
03:35 Contre la Tunisie.
03:35 Donc, ils ont un premier tour qui est finalement assez bien maîtrisé.
03:37 Alors que le Maroc avait eu cette alerte contre les Léopards du Congo,
03:41 où ils avaient eu beaucoup de mal à arracher un but.
03:42 Et pourtant, ils savaient à quoi s'attendre, les Marocains.
03:44 L'Afrique du Sud, c'est une équipe qu'ils avaient rencontrée
03:46 lors des éliminatoires de la Cannes en France.
03:47 Et qui les avait battus.
03:48 Ils les avaient battus.
03:48 Seuls, ils peuvent les avoir battus depuis le demi-final de Cologne.
03:50 Mais ils le savaient.
03:51 Mais d'ailleurs, ça s'est senti.
03:52 Et quand je répète un petit peu ce que j'ai dit.
03:54 Mais ça s'est senti dans le jeu du Maroc.
03:56 On sentait qu'ils craignaient véritablement cette équipe.
03:59 Et je pense qu'ils n'ont pas été surpris
04:01 de la qualité des joueurs sud-africains.
04:03 Ils ont juste été piégés, effectivement, sur une action remarquable.
04:06 Et là, c'est pour souligner ce que disait Xavier.
04:09 Là, on sent la connexion des joueurs.
04:11 Le premier but est superbe dans sa conception.
04:13 C'est magnifique.
04:14 On sent que c'est préparé, que c'est bien huilé.
04:17 Et super Hugo Bross, on va dire.
04:19 Celui qui avait fait gagner la Cannes avec le Cameroun en 2017.
04:23 Qui se retrouve en quart de finale avec cette équipe sud-africaine.
04:26 Mais avant cette compétition, on le disait.
04:28 Ça peut être une équipe qui pouvait créer la surprise.
04:32 Alors là, c'est une énorme surprise, évidemment.
04:33 Puisque les Marocains, vu sur le papier, vu les individualités,
04:37 ils se devaient sans doute d'être en quart de finale.
04:40 Mais au final, quand on regarde le match, il y a une certaine logique.
04:43 Moi, j'en avais fait mon outsider numéro un.
04:45 Et si on regarde la dernière Cannes à laquelle ils ont participé.
04:48 Donc, ils n'y étaient pas en 2022 au Cameroun.
04:50 Mais ils étaient en 2019 en Égypte.
04:52 Et ils éliminent les Pharaons en huitième de finale.
04:54 Chez eux, devant leur public.
04:56 Donc, c'est une équipe qui, lorsqu'elle est là, bien préparée,
04:59 elle est capable d'aller très loin.
05:01 Donc, moi, cette sélection sud-africaine,
05:05 elle avait fort à faire face aux Marocs favoris de la compétition.
05:09 Elle a répondu présente.
05:10 Et ce n'est pas une surprise complète de les retrouver là.

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