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Transcription
00:00 millions de la classe accrochés, un partout, ils avaient pourtant ouvert la marque par
00:04 l'intermédiaire d'Ashraf Hakimi, c'était dès la 6ème minute de jeu, mais les Léopards
00:09 congolais qui se sont bien repris et qui ont égalisé sur un but de Silas, c'était à
00:13 un quart d'heure du terme, Bakambu qui a même loupé un pénalty en première période
00:17 pour les Congolais.
00:19 Comment expliquer que le Maroc, qui après avoir débuté tambour battant cette rencontre,
00:24 n'ait pas réussi à mettre autant de rythme sur la suite de ce match ?
00:28 Il y a deux explications selon moi.
00:32 La première, c'est tous ces problèmes techniques qui ont fait que la première mi-temps était
00:37 très hachée, ils ont dû laisser beaucoup d'énergie.
00:40 Et puis, leur jeu qui est très énergivore finalement, ils étaient fatigués au bout
00:47 de la première mi-temps.
00:49 Ils n'ont plus existé au bout de la… Dès le retour des vestiaires, ils ont commencé
00:53 à être progressivement plus faibles physiquement que les Congolais qui ont mieux terminé.
00:59 Et à force de reculer, ils ont pris un but, ils auraient pu en prendre un second pendant
01:05 les dernières minutes.
01:06 Ils s'en sortent bien, les Marocains, parce que ce match-là, les Léopards doivent le
01:10 gagner.
01:11 Il y a le pénalty manqué, enfin pas transformé par Cédric Bakambu.
01:14 Oui, Bakambu, on peut dire manqué.
01:15 Vous l'avez dit, oui.
01:17 Mais il y a surtout une équipe du Maroc qui effectivement se délite au fil du temps.
01:22 Ils partent très fort et puis, je serais tenté de dire, ils n'en ont plus dans les
01:26 chaussettes.
01:27 Ça vient de quoi ? Problème physique, la chaleur ?
01:28 Ou alors, ils jouaient très tôt en début d'après-midi.
01:30 Effectivement, on sait que ces matchs de début d'après-midi sont souvent plus compliqués
01:34 pour les équipes, surtout les équipes qui ont l'habitude de jouer avec beaucoup d'intensité.
01:37 Mais je pense aussi qu'il y a un élément qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'entre
01:40 la Tanzanie, ils font une démonstration, mais à 11 contre 10 pendant une grande partie
01:45 du match.
01:46 Donc forcément, quand vous êtes en plus des techniciens de la qualité des Marocains,
01:49 à 11 contre 10, vous la faites très facilement la différence.
01:51 Là, vous êtes face à des Congolais qui, eux, en plus, n'ont pas gagné lors de la
01:55 première journée, qui doivent gagner et qui veulent gagner, qui ont des vraies qualités
01:59 athlétiques, une vraie détermination.
02:01 Eh bien, le Maroc s'est rendu compte que c'était beaucoup plus compliqué.
02:03 Et puis, beaucoup de nervosité aussi.
02:05 17 fautes côté Marocains.
02:07 Et puis, il y a eu cette altercation entre le sélectionneur marocain Wally Dreygraghi
02:12 à la toute fin du match avec le capitaine de la RDC, Chancel Mbemba.
02:17 Il y a eu vraiment de la nervosité dans ce match côté marocain.
02:20 Oui, il y a eu des interventions dès le début du match.
02:23 D'ailleurs, Romain Saïs, le capitaine marocain, fait une faute.
02:25 Il n'est pas sanctionné, mais il doit prendre un carton.
02:28 Il s'en sort bien.
02:29 D'autres joueurs marocains seront ensuite sanctionnés.
02:32 Je pense qu'il y avait un peu de suffisance de la part des Marocains.
02:35 Parce qu'effectivement, ils arrivent avec ce statut de demi-finalistes de la Coupe du
02:38 Monde.
02:39 Ils gagnent 3-0 le premier match.
02:40 Et derrière, tout le monde dit "Bon, ben voilà, c'est les grands favoris.
02:43 Ils sont déjà lancés."
02:44 Et je pense que dans leur tête, quelque part, il l'était un petit peu.
02:47 J'imagine que Wally Dregraghi, ce résultat, ça l'arrange peut-être.
02:51 Ça va calmer tout le monde.
02:52 Voilà, il va pouvoir reprendre les choses en main en disant "Attendez les gars, on n'a
02:55 pas gagné.
02:56 Il va falloir vous remettre un peu au boulot."
02:58 Attention, lui-même, il était très excité aujourd'hui.
03:00 Parce que c'est vrai, je pense qu'en fait, c'est toute la difficulté avec cette équipe
03:03 marocaine.
03:04 Quand elles n'arrivent pas à s'exprimer, il y a de la nervosité.
03:08 Il y a toujours de la nervosité.
03:10 Ils font des fautes, des petites fautes.
03:12 Parce que dès l'instant où ils n'arrivent pas à poser leur jeu, ils font des fautes.
03:15 Et je pense aujourd'hui, effectivement, la difficulté, c'est qu'ils ont été marqués
03:18 très tôt, dès la première occasion quasiment sur un corner avec déjà une largesse défensive
03:23 congolaise.
03:24 Et ensuite, après, ils n'ont pas su tuer le match.
03:27 Ils n'ont pas su garder le pied sur le ballon.
03:29 Donc, du coup, ils ont été un peu nerveux.
03:31 Wally Dregraghi lui-même était particulièrement nerveux, je l'ai trouvé aujourd'hui.
03:36 Contrairement au premier match où effectivement, c'était bien passé.
03:38 Et Wally Dregraghi, il s'est expliqué sur cette fameuse altercation, cette bagarre
03:42 générale qu'il y a eu à la fin du match, notamment cette altercation avec Shantel Mbemba.
03:48 Je vous propose de l'écouter.
03:49 Ça arrive dans le football.
03:51 J'ai beaucoup de respect pour Mbemba.
03:53 À l'arrivée, peut-être c'est l'adrénaline.
03:56 C'est l'adrénaline qui l'a fait répondre comme ça.
04:00 Mais il n'y a pas de souci.
04:01 Ce qui est un peu dommage, c'est ce que j'ai dit à mes joueurs.
04:03 Après, il fallait rester beaucoup plus calme.
04:04 On n'a pas donné une belle image, ni nous, ni le Congo, sur ça.
04:08 Il fallait rester calme.
04:09 C'est le deuxième match.
04:10 Après, peut-être qu'avec la chaleur, la tension a été un peu élevée chez tout
04:15 le monde.
04:16 Mais ce n'est pas un exemple.
04:17 Il n'y a pas de souci entre Mbemba et moi ou l'équipe.
04:20 On avance.
04:21 C'est passé maintenant.
04:22 Voilà pour ces regrets du sélectionneur marocain.

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