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Transcription
00:00 On va commencer bien sûr par la qualification des éléphants,
00:02 au dépend de la République démocratique du Congo,
00:04 si les Ivoiriens ont souvent tremblé, c'est vrai,
00:07 ces derniers matchs pour arracher leur qualification.
00:09 Cette fois, ça a été un petit peu plus tranquille, Xavier, face à la RDC.
00:13 Oui, ils ont mieux maîtrisé le match,
00:15 même s'il y a eu cette petite alerte en début de rencontre.
00:17 Après, ils ont eu des occasions en fin de première période
00:19 qu'ils n'ont pas réussi à transformer.
00:21 Ils frappent incroyablement les pieds sur le poteau,
00:23 et avec Aler aussi.
00:24 Et puis après, en deuxième période, ils ont eu cette récompense,
00:27 cette juste récompense avec ce très beau but.
00:29 C'est une Côte d'Ivoire qu'on sent assez sereine maintenant.
00:33 Après tout ce qu'elle a vécu, en fait,
00:34 on a le sentiment que ces joueurs, ils disent,
00:36 "De toute façon, il ne peut plus rien nous arriver."
00:38 Et maintenant, ils ont trouvé une vraie sérénité dans le jeu
00:41 et qui a été justement récompensé,
00:42 parce que je pense qu'ils étaient vraiment meilleurs.
00:44 De la sérénité, de la maîtrise aussi, peut-être, François ?
00:46 C'était le meilleur match de la Côte d'Ivoire
00:48 de très, très loin depuis le début de la compétition.
00:51 C'est vrai qu'on a retrouvé aussi du jeu.
00:53 Il y a de la maîtrise, mais il y a aussi du jeu.
00:55 On a vu quelques séquences assez percutantes de la part des Ivoiriens.
01:00 Je pense que les choix d'Emers Fahé sont payants aussi ce soir,
01:04 parce que titularisé à l'air, on sait qu'il est arrivé en méforme,
01:07 qu'il était blessé, il n'a pas pu jouer les matchs du premier tour.
01:11 Finalement, il a été très précieux quand il est entré en jeu.
01:13 Là, c'était sa première titularisation.
01:15 C'est lui qui marque ce but, pas très académique, mais si important.
01:18 Et honnêtement, je ne pensais pas qu'il allait tenir autant de temps sur le terrain.
01:22 Mais il n'est sans doute pas à 100 %.
01:23 Ça ne ressemble pas à un aller à 100 %, ça c'est très clair.
01:27 Mais il a cette capacité aussi quand même de conserver le ballon,
01:31 être très présent dans le domaine aérien.
01:32 Il aurait pu marquer un deuxième but, bien évidemment.
01:35 Et puis, je pense qu'il donne beaucoup de confiance à ses coéquipiers.
01:39 Je trouve qu'aussi le choix de mettre Radingra,
01:40 qui avait été buteur lors du match contre le Mali, titulaire aussi,
01:44 lui qui est un jeune joueur qui met un peu le feu dans les défenses,
01:46 ça a été récompensé.
01:48 Donc, en fait, pour l'instant, les choix d'Emers Fahé sont à chaque fois récompensés.
01:51 Quand il fait rentrer des joueurs, ça fonctionne.
01:53 Là, il les a titularisés, ça a fonctionné.
01:55 - Il y a d'autres choix dont on parlait en rentaine, Xavier,
01:58 mais les choix de titulariser à nouveau Gradel ou encore Série,
02:02 de les avoir relancés finalement.
02:03 - Ça, c'est vraiment le propre du succès du duo, effectivement, Fahé-Demel,
02:09 qui ont relancé, après la phase de poule compliquée,
02:13 qui ont relancé effectivement Jean-Michaël Série et Max Alain Gradel.
02:17 Maintenant, pour revenir sur...
02:18 - Max Alain Gradel, 36 ans.
02:19 - 36 ans, Max Alain.
02:20 - Sur le cas de Sébastien Allaire,
02:22 c'est un peu une victoire posthume quand même de Jean-Louis Gassé.
02:25 Parce que Jean-Louis Gassé avait construit son équipe autour de Allaire
02:29 en voulant s'appuyer sur Allaire.
02:31 Et en fait, il est tombé parce qu'il n'a pas pu le faire.
02:34 Et qu'à l'arrivée, il y a eu cette qualification vraiment chanceuse
02:37 parce que la Côte d'Ivoire n'avait pas pu aligner ses meilleurs joueurs.
02:40 Et là, on voit que malgré quatre suspendus,
02:43 l'effectif est riche et l'effectif est riche,
02:45 mais Allaire, en fait, est unique.
02:48 Un peu comme Giroud en équipe de France.
02:49 C'est un joueur au profil très particulier.
02:51 Et quand vous développez un jeu autour de ce genre de profil,
02:54 vous ne pouvez pas le remplacer.
02:55 Vous avez d'autres très bons attaquants.
02:57 On a vu que des garçons comme Crassau, comme Kouamé ont fait ce qu'ils ont pu.
03:01 Ils ont mouillé le maillot, mais ils n'ont pas cette même spécificité.
03:04 Et c'est de là, je pense, que vient une grande partie des difficultés
03:07 de la Côte d'Ivoire au premier tour.
03:08 - On va retrouver messieurs Cédric Ferreira, qui était au stade ce soir
03:11 dans ce stade à la Sanuatara, qui a donc assisté à la qualification,
03:15 à la victoire de la Côte d'Ivoire, je vous rappelle, face à la RDC.
03:19 Victoire méritée, victoire logique pour vous aussi, Cédric.
03:23 - Oui, enfin, on a assisté à une rencontre solide de la part des éléphants ivoiriens.
03:30 Effectivement, c'est une victoire logique.
03:33 Pas de scénario ahurissant, pas de retournement spectaculaire de situation,
03:37 mais une victoire sur la plus petite démarche.
03:39 1-0 qui a fait exploser de joie, forcément, ce stade à la Sanuatara.
03:44 Comme en 2015, année du dernier titre de champion d'Afrique de la Côte d'Ivoire,
03:48 les éléphants ont éliminé la République démocratique du Congo.
03:51 Il y avait eu cette première période dominée par la Côte d'Ivoire,
03:53 avec deux occasions juste avant la pause par Sébastien Allaire et Franck Kessier.
03:58 Ça frappe sur le poteau.
03:58 Et puis, en deuxième période, les léopards congolais ont eu bien du mal à se montrer dangereux.
04:03 Et ce but est intervenu à la 65e minute.
04:06 Sébastien Allaire, enfin titulaire, lui, qui était très attendu.
04:10 Il était blessé au début du tournoi.
04:12 Il a été très précieux une nouvelle fois.
04:14 Et puis, en fin de rencontre, le sélectionneur des léopards congolais,
04:17 Sébastien Dessabre, a bien tenté quelques remplacements tactiques
04:20 pour donner un nouveau souffle à son équipe.
04:22 Mais la Côte d'Ivoire était vraiment très solide.
04:23 Elle a su gérer sa petite avance jusqu'au coup de sifflet final,
04:27 jusqu'à cette joie collective où tout le banc ivorien, évidemment,
04:31 a couru sur la pelouse pour féliciter les joueurs.
04:34 Du côté des léopards congolais, évidemment, beaucoup de déception.
04:37 Et puis ensuite, ce stade des BMP qui a dansé comme un seul homme,
04:40 encore une fois sur le célèbre tube ici, coup de marteau.
04:43 La Côte d'Ivoire qui va jouer la finale maintenant de sa Coupe d'Afrique.
04:47 Des nations.
04:48 Il y a ce proverbe ivorien qui dit "qu'abri mort n'a plus peur du couteau".
04:53 C'est pour faire référence à cet état d'esprit qui anime les Ivoiriens,
04:56 eux qui sont revenus de très loin, qui auraient pu imaginer voir la Côte d'Ivoire
05:00 en finale après avoir perdu 4-0 contre la Guinée équatoriale.
05:03 Il y a eu le miracle contre le Sénégal, un nouveau miracle contre le Mali,
05:06 mais cette fois, pas de miracle, une prestation solide.
05:09 Rendez-vous maintenant dimanche contre le Nigeria pour cette finale.
05:12 Cette génération ivoirienne a l'occasion d'offrir un troisième titre
05:16 de champion d'Afrique à la Côte d'Ivoire et de prolonger un peu plus
05:20 la liesse actuelle dans tout le pays.
05:22 Cédric, vous parliez de coup de marteau, croyez-moi, vous avez bien fait d'en parler
05:26 parce que je vous lance le défi ce soir, d'ici dimanche,
05:29 d'ici la spéciale de dimanche, de nous faire un sujet.
05:31 Il ne veut pas chanter là ?
05:32 Non, pas de chanter.
05:33 Il ne veut pas chanter coup de marteau ce soir ?
05:35 Mais je veux qu'il aille nous faire un sujet, qu'il aille dans les rues d'Abidjan
05:38 et qu'il nous fasse profiter justement dans l'ambiance autour de ce tube
05:43 de la Côte d'Ivoire.
05:45 C'est le défi que je vous lance ce soir et on attend votre sujet dimanche.
05:47 Et vous lancerez votre sujet en chantant.

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