Un hommage nationale dont on ne parle pas à gauche, la déflagration de l'affaire Judith Godrèche et un sénateur avec le pantalon sur les chaussettes

  • il y a 7 mois

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, l'hommage national aux victimes françaises des attaques du 7 octobre, de la présence polémique des membres de La France insoumise, de l'affaire Judith Godrèche et un sénateur avec le pantalon sur les chaussettes.

Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2

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00:00 *Musique*
00:02 8h42 à la Une de la Presse ce matin, la revue de presse d'Olivier Delagarde.
00:06 Olivier, l'hommage national aux victimes de l'attaque terroriste du 7 octobre.
00:10 - Et ce qui frappe tout d'abord c'est leur jeunesse,
00:12 parce que vous les découvrirez en photo à la Une du Parisien aujourd'hui en France.
00:16 Cliché de 18 d'entre eux disposés un peu comme sur un pellemel d'une chambre d'étudiants.
00:21 Ils sourient, ils respirent la santé, une forme d'insouciance.
00:26 Ils sont morts dans des conditions atroces il y a quatre mois précisément aujourd'hui.
00:30 Quatre mois, c'est long.
00:32 Pourquoi a-t-il fallu attendre aussi longtemps pour organiser cet hommage national ?
00:36 S'interroge Marc Nobel dans La Croix.
00:38 L'historien peu convaincu par l'argument de prudence mis en avant par l'Elysée.
00:43 Le journal qui rappelle aussi que le renoncement du président de la République
00:46 à participer à la marche contre l'antisémitisme
00:49 a été douloureusement vécu par nombre de juifs.
00:52 Mais ça c'est le passé.
00:54 L'hommage commencera à 11h45, raconte Ludwig Gallet dans Le Parisien.
00:58 Emmanuel Macron commencera par aller voir les familles des victimes déjà installées dans la cour.
01:03 Puis il prononcera un discours d'une vingtaine de minutes
01:05 qui s'inscrira dans la permanence républicaine de lutte contre l'antisémitisme.
01:10 François Hollande sera là, Nicolas Sarkozy lui sera absent,
01:14 retenu à regret par un déplacement à l'étranger, fait savoir son entourage.
01:19 - Mais c'est évidemment moins l'absence d'un ancien président
01:22 que la présence d'une délégation d'insoumis qui retient l'attention.
01:26 - Toute honte but, s'indigne Cécile Cornudet dans Les Echos.
01:30 En première page, l'opinion dénonce aussi l'indécence de LFI.
01:35 Le Figaro rappelle que cinq familles franco-israéliennes en deux liers
01:39 ont écrit au président de la République pour qu'il interdise
01:42 la présence des troupes de Jean-Luc Mélenchon.
01:45 Entre indécence, absence de respect, relativisme et négationnisme,
01:48 la France insoumise s'est illustrée par des propos gravissimes, écrivent-ils.
01:53 Alors face à cette levée de bouclier, on était impatients ce matin
01:56 de lire les explications de la presse de gauche,
01:58 dans L'Humanité par exemple, mais... rien. Pas un mot.
02:02 Dans Libération alors, mais... non. Rien. Pas un mot non plus.
02:08 Des journaux qui estiment donc qu'un hommage national à des victimes juives
02:12 n'est pas une information suffisamment importante
02:14 pour être portée à la connaissance de leurs lecteurs.
02:17 On passe à ces révélations du journal Le Monde.
02:19 - Oui, c'est sur le site du journal, ce matin,
02:21 Judith Godrech a décidé de porter plainte contre Benoît Jacot.
02:25 On a déjà parlé de cette affaire ici même, il y a deux semaines.
02:28 L'actrice a finalement décidé de sortir de son silence
02:31 pour dénoncer l'emprise qu'a eue le cinéaste sur elle quand elle était adolescente.
02:36 Elle porte plainte pour viol avec violence.
02:39 Crime passible de 20 ans de réclusion,
02:42 même si dans ce cas il est probablement frappé de prescription, précise Le Monde.
02:46 Reste ce récit à peine soutenable, où Judith Godrech raconte par le détail
02:50 comment Benoît Jacot lui faisait subir des rapports sexuels sadomasochistes.
02:54 On se demande soit dit en passant où est son papa psychologue,
02:57 à qui la petite Judith demande benoîtement ce que veut dire "pervers".
03:01 Rencontrée par Le Monde, Benoît Jacot, lui, nie l'ensemble de ses accusations.
03:06 Il insiste sur le caractère amoureux de cette relation longue.
03:11 Il avait 39 ans, elle en avait 14.
03:14 Autre affaire dans le canard enchaîné ce matin.
03:16 Après le dégoût, cette affaire-là devrait plutôt vous faire sourire.
03:20 En revanche, elle n'amuse pas du tout la présidence du Sénat.
03:23 Une secrétaire médicale de la Haute Assemblée fait chanter tout le monde
03:27 car elle a en sa possession une vidéo sur laquelle on voit un sénateur
03:33 ayant occupé de haute fonction le pantalon sur les chaussettes.
03:38 Si, une femme qu'on aperçoit dans un miroir immortalise la scène avec son téléphone,
03:43 tout en se réjouissant à haute voix d'une intimité partagée.
03:46 Alors le canard, qui n'a pas de pudeur de gazelle,
03:49 explique que cette séquence privée entre adultes consentants ne regarderait personne
03:53 si elle n'était pas devenue un moyen de pression assez puissant pour déstabiliser le Sénat.
03:58 L'hebdomadaire ne nous dit pas de qui il s'agit,
04:01 mais soyez sûr que quelques rouletabilles des alcos vont enquêter
04:06 sur ce mystère de la Chambre haute.
04:08 Tout cela nous ferait presque oublier que nous n'avons toujours pas de gouvernement au complet.
04:13 Ça va faire un mois et ça devient presque une blague.
04:15 En fait, c'est le retour de François Bayrou qui complique tout, affirme le Figaro.
04:19 Le sort d'Amelie Boudéa-Castera, lui, serait scellé,
04:22 tout le monde serait d'accord pour la remettre au sport et au giro.
04:24 Mais Bayrou n'atterrirait pas forcément à l'éducation.
04:28 On lui confierait plutôt un grand ministère de la réforme de l'État et de la simplification.
04:34 Alors qui pour l'éducation nationale, me direz-vous ?
04:37 Eh bien le président a une autre idée en tête, glisse mystérieusement.
04:42 Un familier de l'Élysée, il paraîtrait que nous allons être étonnés.
04:46 Le suspense est à son cours.
04:48 - En formation d'Europe 1, il s'agirait de Sébastien Lecornu,
04:51 lui-même de la dissuasion nucléaire à la réforme du BAC.
04:53 Tout va bien, c'est normal, vive la France.
04:55 Merci beaucoup Olivier Delagarde.

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