• il y a 9 mois
David Belliard, adjoint EELV en charge des Transports à la mairie de Paris, était l'invité ce lundi du Live Switek. Il a confirmé que le triplement du tarif visiteur de stationnement pour les SUV dans la capitale serait bel et bien appliqué en septembre prochain.

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Transcription
00:00 La voiture, elle a évidemment des utilités majeures dans une ville comme Paris, par exemple sur les personnes en situation de handicap.
00:06 Personne ne dit qu'il faut du zéro voiture.
00:09 Par contre, oui, ce que nous disons, c'est qu'il faut changer la manière d'utiliser sa voiture dans une ville comme Paris.
00:15 L'autosolisme par exemple, le fait d'utiliser sa voiture seule, 80% des véhicules qui roulent à Paris ont une seule personne à l'intérieur.
00:23 Ça, effectivement, c'est un problème.
00:25 C'est qu'aujourd'hui, nous avons besoin, effectivement, de réduire la place de la voiture.
00:29 Mais comment vous la réduirez ensuite ?
00:30 De réduire sa circulation.
00:31 La question, c'était ça.
00:32 Le premier des éléments, vous savez, c'est le premier des leviers.
00:35 Tous les urbanistes vous le diront.
00:36 Le premier des leviers, c'est qu'il faut retirer de la place pour la voiture.
00:40 Donc, vous allez continuer à supprimer des places de parking.
00:42 Vous retirez le nombre de véhicules qui sont en circulation.
00:46 De la même manière, si vous donnez de la place, par exemple, pour les piétons ou pour les vélos, c'est exactement ce qu'on est en train de voir à Paris.
00:52 Vous permettez aux gens de pratiquer soit la marche à pied, soit le vélo.
00:56 Et donc, ça augmente la pratique de ces mobilités-là.
01:00 Donc, moins de place et des routes plus étroites.
01:01 Mais est-ce que les transports alternatifs, vous les trouvez adéquats, suffisants ?
01:05 L'offre de bus, elle est quand même dégradée.
01:08 Il y a beaucoup, beaucoup de monde dans les transports publics, notamment dans les métros, aux heures de pointe.
01:13 Est-ce que vous ne mettez pas la charrue avant les banlieues ?
01:14 Est-ce qu'il ne faut pas d'abord développer les alternatives et ensuite prendre les mesures restrictives ?
01:18 Les alternatives, elles existent.
01:19 Vous dire qu'elles sont aujourd'hui à un niveau de qualité satisfaisant, non.
01:23 Et je fais mise.
01:24 Parce qu'en fait, c'est la galère dans les transports en commun.
01:26 Et d'ailleurs, ça fait partie des combats que nous menons.
01:28 Effectivement, ce n'est pas nous qui avons la main.
01:30 Mais ce n'est pas pour ça que je me dédouane.
01:32 Ce n'est pas pour ça que je me dédouane des responsabilités.
01:34 On met 450 millions d'euros pour financer les transports en commun.
01:37 Donc, on a effectivement un peu notre rond de serviette autour de la table.
01:41 Mais ce n'est pas nous, aujourd'hui, qui prenons les décisions.
01:43 Les métros, c'est que oui, nous avons un problème.
01:45 Un problème notamment de chauffeurs, de conducteurs.
01:48 Sur la question des bus, c'est la raison pour laquelle nous avons mis en place,
01:52 et j'ai participé avec Jean Castex, à mettre en place une convention entre Paris
01:56 - Il est à la Tp !

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