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NewsTranscription
00:00 Voilà du rythme et de l'ambiance à l'ivoirienne, tout simplement pour célébrer la Cannes.
00:07 Il disait dans cette chanson fière de Biord "mouillez le maillot" et oui, tout comme bien sûr les joueurs sur le terrain,
00:13 nous à la RTI, on mouille aussi le maillot, tout simplement pour que vous soyez très à l'aise,
00:18 que ce soit sur toutes nos chaînes et aussi sur le digital.
00:21 Lui, il est de RTI Info, Frédéric Goré-Bille, journaliste web à RTI Info.
00:26 Avec lui, on va surfer un peu sur le net pour savoir ce qui s'est passé.
00:30 Bonjour et bienvenue.
00:31 Bonjour.
00:32 Je dirais bienvenue à la maison, bienvenue dans la maison.
00:35 Exactement.
00:36 Puisqu'il est déjà dans la maison.
00:38 Alors, le pool du match Côte d'Ivoire-Mali, les réseaux sociaux ont explosé avant, pendant et après.
00:46 C'est le lieu de le dire, explosion de joie, effusion de joie, galégresse sur tous les réseaux sociaux,
00:54 notamment sur Titok, qui est devenu le réseau social le plus utilisé aujourd'hui,
01:00 l'un des réseaux sociaux le plus utilisé en Côte d'Ivoire.
01:02 Surtout avec les lives.
01:03 Avec les lives, des vidéos de joie, d'explosion dans les familles, comme dans la rue.
01:08 Tout le monde, des plus petits jusqu'au plus grand, tout le monde était dans la fête.
01:14 Et c'était de bonnes guerres parce que ce match, on pouvait perdre tout le match sur ce lieu.
01:21 Merci Frédéric Goré-Bille.
01:23 Merci, mon ami.
01:24 Alors, c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de reconnaissance, surtout.
01:32 Ce sont les deux derniers matchs qui nous ont fait oublier, bien sûr, l'étape avec le Nigeria,
01:38 et surtout l'étape avec la Guinée équatoriale, et des postes de remerciements comme celui à Sébastien Allaire.
01:44 Oui, s'il y a quelqu'un qui a été célébré sur les réseaux sociaux,
01:47 c'est vrai que toute l'équipe avait à leur tête le coach MS Fayé.
01:52 Sébastien Allaire a eu les faveurs du public ivarien parce que c'était l'atout numéro un.
01:58 N'oublions pas qu'il revient de blessure.
02:01 Il a joué sur un pied, mais quel abattage, quel culot.
02:05 Il a maintenu à lui seul toute la charnière centrale du Mali.
02:08 Il n'a pas permis à ce que cette charnière-là puisse monter et jouer plus haut.
02:13 Il a stabilisé cette défense-là et je crois que ce qui devait arriver est arrivé.
02:18 Deux coups de pâques dans les ailes des aigles.
02:21 Ce n'est pas un jeu de mots.
02:22 Deux coups de pâques dans les ailes des aigles.
02:25 Non, mais ça passe.
02:26 Donc Sébastien Allaire a été remercié et avec lui, également le "rourou",
02:31 comme l'a dit tout à l'heure N'Gambley, le "rourou", Diakite Oumar, avec lui, Adengra,
02:36 des remplacements.
02:38 Franck Kessier aussi.
02:39 Franck Kessier, exactement.
02:40 Des remplacements qui ont eu...
02:42 Le coach a eu le nœud creux pour faire ces remplacements-là.
02:46 En fin de match, les gens se demandaient "mais pourquoi attendre la 85ème minute pour mettre Adengra ?"
02:51 Eh bien, Dieu se le savait, Adengra est rentré.
02:53 Et dans la dernière minute du match, du temps réglementaire, il a planté ce but qui nous a libérés.
02:59 Et après, le second est venu dans la prolongation.
03:02 Oui, où la tension était vraiment...
03:06 Oui, c'était insoutenable.
03:08 On avait peur parce qu'on jouait à 10 depuis la 40ème minute.
03:11 On jouait à 10 dans ce premier mi-temps.
03:13 Et comme on a toujours gagné le Mali, je l'ai dit ici,
03:18 sur ce plateau, le Mali n'est jamais venu à bout de la Côte d'Ivoire.
03:22 Eh bien bon, la tradition a été respectée.
03:24 Bien sûr.
03:25 Et on a battu le Mali.
03:26 Le Mali qui demeure un pays frère.
03:29 Oui, c'est un pays frère.
03:30 Pareil.
03:31 Les gens ont voulu transposer ce match de football-là sur un autre terrain.
03:36 Non, on ne joue pas sur ce terrain.
03:39 C'est toujours protégé.
03:40 C'est pourquoi, quand on marque un but,
03:42 avant, quand un footballeur marque un but, il enlève son maillot.
03:46 Il y avait des messages politiques.
03:47 La FIFA a pris la décision de sanctionner ces actes-là
03:51 parce que le sport doit être en dehors de la sphère politique.
03:55 Et la FIFA milite dans ce sens-là.
03:59 Bien sûr.
04:00 C'est vrai que nous, notre joueur, on enlève son maillot,
04:01 mais c'était juste là.
04:02 Non, c'était juste là.
04:03 C'était le fouet.
04:05 Merci beaucoup.
04:06 On a fait des récats.
04:07 Alors, on poursuit.
04:08 C'est vrai que dans cette envie de titiller un peu,
04:10 dans cette envie de faire montre de sa bonne guerre envers ses adversaires,
04:16 il y a par exemple ce qu'ils ont appelé le baptême du coach malien.
04:21 Elbiset Couchel a été baptisé Saint-Thomas parce qu'il n'a pas voulu croire.
04:26 Il a été baptisé Do.
04:28 Il est né à Biguin et il est venu prendre son baptême.
04:32 C'est de bonne guerre.
04:33 On l'aime bien,
04:34 mais c'était une manière pour nous de titiller le malien.
04:38 Nous sommes des voisins.
04:39 C'est vrai qu'il y a le débit, mais la coque va toujours être plus de dessus.
04:42 Sur les images, vous voyez qu'il était baptisé par son coach adjoint.
04:46 Et nous, nous avons profité pour le titiller avec ces images-là.
04:50 Bien sûr.
04:51 Comme on l'a dit, c'est de bonne guerre.
04:53 L'entraîneur, le sélectionneur malien, Eric Seccouchel,
04:56 on l'a dit, qui est né ici.
04:57 Il est né à Biguin, du père français du maire malien,
05:01 mais il est né à Biguin.
05:02 Et qui connaît bien aussi des Jouois ivoiriens.
05:05 Exactement.
05:05 Il a joué avec lui.
05:07 Donc, c'est notre frère.
05:10 Non, c'est un Ivoirien, comme le né d'Angeles,
05:12 qui a voulu mettre le gourou,
05:13 comme on le dit de façon triviale à Bobo, dans le Rambam.
05:16 Bien sûr.
05:16 Dieu était divin.
05:18 Je ne sais pas si vous allez me recevoir.
05:20 Est-ce que le sénateur est resté en l'état,
05:22 si vous allez me recevoir aujourd'hui à Martinus?
05:24 Non, ce n'est pas...
05:25 Moi, je reçois toujours mes esclaves.
05:27 Ça va, ça peut aller.
05:28 Il n'y a pas de problème.
05:28 On fait un coucou aussi à Bissouma.
05:31 Et au chef du village de Begafla,
05:33 qui vous suit chaque matin.
05:35 Merci beaucoup.
05:37 À la suite de cet élément,
05:39 on va passer à cette belle ambiance.
05:41 Exactement.
05:42 Qu'il y avait dans les gradins.
05:44 C'est une grosse mobilisation pour accompagner le CNSE.
05:47 Avant de parler du CNSE, on parle des Royaux.
05:49 Oui, des Royaux.
05:50 L'idée est venue de Sylvain de Cavaillès,
05:53 Abba Sylvain de Cavaillès,
05:55 plus connu sous le pseudonyme de Sigouraud,
05:57 l'un des luttes vocales du groupe Yodé et Sigouraud,
06:01 qui a sonné la mobilisation,
06:04 qui a demandé à tous ceux qui faisaient du Royaux
06:06 de se joindre à nous.
06:07 Parce qu'il faut le dire,
06:08 c'est vrai qu'on a gagné le Sénégal
06:09 lors du match des huitième de finale.
06:12 Mais le public sénégalais,
06:14 n'étant pas chez lui à Dakar,
06:17 nous a supplantés,
06:18 nous a dominés littéralement.
06:20 On entendait que les tambours sénégalais
06:21 au stade de Yamsoukro,
06:23 ce n'était pas normal.
06:23 Nous sommes chez nous, la canne est chez nous
06:25 et nous devons être à même de battre
06:28 les équipes tant sur le terrain
06:30 que dans les gradins.
06:31 Et avec cette mobilisation,
06:33 je pense que Boaké a connu une autre ambiance
06:35 et c'est à tout l'honneur.
06:37 Nous voulons leur faire un clin d'œil
06:38 et les Ivariens sur les réseaux sociaux
06:40 ont apprécié cet apport inestimable
06:43 des Royaux.
06:44 - Dans tout cas, c'était un bel apport
06:46 pour accompagner le CNSE,
06:48 qui fait aussi un travail magnifique
06:49 depuis toutes ces années.
06:50 - Oui, le CNSE,
06:52 le Comité national de soutien aux éléphants,
06:53 qui était mis en minorité
06:54 et qui a dit qu'il n'y avait pas de...
06:57 Bon, non, pas rentrer dans la polémique,
06:58 il n'y avait pas de moyens,
06:59 mais cette fois-ci,
07:00 c'est vrai que les gens les ont trouvé mitigés,
07:02 mais nous voulons les saluer
07:03 parce qu'ils ont fait un travail formidable
07:06 dans le stade de Boaké.
07:07 - Et ils sont tout de même là.
07:08 - Exactement.
07:09 - Ils ne sont pas des milliers,
07:09 donc ils font avec ce qu'ils sont.
07:12 - Ils ont les moyens,
07:13 surtout ils ont les moyens.
07:14 - Oui, en tout cas, merci d'accompagner
07:16 chaque année les éléphants.
07:18 C'est bien de mettre ce comité en place
07:21 pour pouvoir accompagner nos pachydèmes
07:23 et avec le CNSE, et les royaux,
07:25 et la population, et le pays,
07:27 et les réseaux sociaux.
07:29 Tout ça pour accompagner, bien sûr, nos éléphants.
07:32 Qu'est-ce qu'on peut dire pour conclure maintenant
07:33 sur tout ce qui s'est passé, bien sûr,
07:35 sur les réseaux sociaux
07:36 entre le Mali et la Côte d'Ivoire ?
07:37 - Oui, à un moment,
07:39 on s'est déplacés sur nos terrains,
07:41 mais le sport nous a toujours amenés...
07:46 - Le sport est fédérateur.
07:47 - Exactement, et c'est un facteur de cohésion.
07:49 Vous le faites bien de le mentionner,
07:51 c'est un facteur de cohésion sociale,
07:53 d'intégration sous-régionale.
07:55 Et c'est vrai que nous sommes multitiés,
07:57 mais le sport reste le sport,
07:59 le football reste le football,
08:00 le fair-play a gagné, la Côte d'Ivoire a gagné,
08:02 mais nous restons des voisins,
08:03 nous restons des frères,
08:04 puisque nous partageons la même sphère géographique
08:06 et les mêmes populations
08:08 de part et d'autre des frontières.
08:10 Et donc, nous pouvons dire que la Côte d'Ivoire a gagné
08:14 et nous allons gagner le Mercredi.
08:15 - Merci beaucoup, merci.
08:17 Le sport, c'est le fair-play,
08:18 sur le terrain et hors du terrain.
08:20 Merci beaucoup, Spaderic.
08:21 - Oui, je voulais demander à tout un chacun
08:23 de ne pas tomber dans les agressions verbales
08:28 sur les réseaux sociaux.
08:29 Il y a les dilettes, ça c'est joli,
08:31 c'est pas joli à voir.
08:32 Nous devons rester là,
08:33 parce que la canne c'est joli
08:34 et c'est la canne de l'hospitalité.
08:36 - Bien sûr, la canne de l'hospitalité.
08:38 C'était la joie, bien sûr, partout,
08:40 que ce soit en Côte d'Ivoire,
08:41 même aussi à l'extérieur.
08:43 On va repartir encore avec ces images
08:45 qui nous permettent de voir la ferveur,
08:47 la liesse populaire à la suite.
08:49 Et puis, c'est bien sûr cette qualification
08:51 des éléphants de Côte d'Ivoire
08:52 au demi-final, tout simplement, on regarde.
08:55 Mince.