Région-Aboisso/Interview avec Janvier KOUAWO, ancien international

  • il y a 7 mois
Les matchs de la coupe d’Afrique sont suivis de près par des millions d’Ivoiriens. Parmi eux des anciennes gloires du football. A Adiaké, l’AIP a rencontré un ancien sociétaire du Stade d’Abidjan, Ancien international, Janvier Kouawo.
Il donne son avis sur la CAN et des astuces pour que les éléphants soient auréolés d’un troisième titre continental.

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00:00 Les matchs de la Coupe d'Afrique des Nations de football sont suivis de près par des millions
00:08 d'ivoiriens. Parmi eux, les anciennes gloires du football. A Adiake, l'AIP a retrouvé pour vous
00:14 cet homme, ancien soucitaire du stade d'Abigan, ancien international, Jean-Vieux-Koaho. Il vit
00:22 à fond la Coupe d'Afrique. Dans cet entretien que vous suivrez, l'ancien capitaine du stade
00:28 d'Abigan donne son avis sur la canne et des astuces pour que les éléphants soient auléolé
00:33 d'un troisième titre continental.
00:37 Mon plus grand souvenir en tant que footballeur était le match contre le Kaloumstar en Coupe des Clubs Champions en 1970,
00:50 sur le stade de la Guinée, le 28 septembre, où le président Sekou Touré était lui-même au terrain.
00:56 C'est un souvenir inoubliable. La Coupe d'Afrique de l'UFOA en 1977, à Dakar, sur un terrain neutre.
01:05 J'étais capitaine.
01:07 La force. On avait une équipe de frères. Il y avait la cohésion. On jouait ensemble.
01:23 Ils étaient vraiment une cohésion normale et qui donnait l'envie de jouer. En tant que capitaine, tout ce que je disais,
01:29 ils exécutaient. C'est à moi seulement qu'ils demandaient s'il y avait un interlocuteur
01:37 auprès des dirigeants, c'est moi. Et cette force m'a donné du courage.
01:41 C'était Kofi Kouadio, Thinozof, qui était notre gardien.
01:46 Discipline, respect, écoute. Sans ça, on ne peut rien. Même dans la vie civile, sans ça, on ne peut rien.
02:00 C'est cette discipline qui donne l'envie de faire tout ce qu'on veut. Les dirigeants parlent, l'entraîneur parle,
02:08 mais le capitaine étant là, quand je dis, je les appelle, je dis, ce sourisseau, il y a des nôtres.
02:14 On est sur le terrain, nous allons jouer pour mouiller le maillot. Mouiller le maillot, et le maillot, c'est le maillot de la Côte d'Ivoire.
02:30 C'est un plaisir inoubliable, parce que 84, 40 ans, le plaisir pour moi, parce que voir la canne ici, je ne sais pas comment le dire,
02:42 c'était le plus grand plaisir que nous ayons eu cette année.
02:52 Le match, ils doivent l'aborder. D'abord, penser à la Côte d'Ivoire, aux Ivoiriens, au mal qu'ils ont.
02:58 Ils doivent l'aborder avec toute la volonté. Ne pas se jeter dans le match, non. Toute la volonté.
03:08 La volonté pour dire aux Ivoiriens qu'ils ont envie de jouer. Parce que la tactique collective, nul.
03:19 Sporadiquement, il y a des individualités, mais ça ne paye pas. La tactique collective, nul.
03:24 Alors, si cela se fait, ils doivent l'aborder sereinement. Ils viennent et disent "nous sommes venus, nous venons pour gagner".
03:31 Ce serait difficile, mais il faut qu'on le fasse. Et puis jouer collectivement, sans pression.
03:44 Une bonne équipe nationale doit partir d'un championnat national qui nous donne l'envie de voir nos joueurs sur place, comme à l'époque.
03:52 Parce que nous faisons un championnat, le meilleur buteur du championnat, le meilleur gardien, qui n'est pas dans l'équipe.
03:59 Alors, vous appelez ça quoi ? C'est pour ça que j'appelle les espadriers. Au moins, le statut doit être basé nationalement.
04:07 Et puis maintenant, si on peut amener quelques-uns, il n'y a pas de problème. On les appelle pour faire l'équipe nationale.
04:14 Parce qu'il y a une cohésion, il y a l'automatisme. L'automatisme dans un match.
04:21 A yeux fermés, à Vincent, à Pomélie, à Chaudzadi, et on s'en va. A yeux fermés.
04:29 Moi, c'est ce que je vois. Et je l'ai toujours dit, on m'a même posé la question, ça je suis là dessus.
04:34 Je suis là dessus.
04:36 Je suis là dessus.
04:38 Je suis là dessus.
04:40 ♪ ♪ ♪

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