Pas question de faire de l’Europe un bouc émissaire. Voilà le mot d’ordre du chef de l’État, ce mardi 30 janvier lors de son voyage de deux jours en Suède. Emmanuel Macron, qui observe à distance la crise des agriculteurs français, a estimé qu’« il faut restaurer la vérité » car « ce serait de la facilité de tout mettre sur le dos de l’Europe ».
Il faut dire que cette visite d’État intervient alors que le gouvernement français doit annoncer de nouvelles mesures en faveur des agriculteurs dans la journée, après plusieurs jours de grogne généralisée.
Il faut dire que cette visite d’État intervient alors que le gouvernement français doit annoncer de nouvelles mesures en faveur des agriculteurs dans la journée, après plusieurs jours de grogne généralisée.
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00:00 Sans politique agricole commune, nos agriculteurs n'auraient pas de revenus.
00:04 Pour beaucoup d'entre eux, ils ne pourraient pas vivre.
00:06 Et donc j'entends beaucoup de choses, mais il faut restaurer la vérité.
00:10 Nous avons une politique européenne forte,
00:12 qui permet d'ailleurs et qui est un soutien très important aux revenus de nos agriculteurs.
00:17 Nous avons beaucoup oeuvré ces dernières années au niveau français et européen pour améliorer ce revenu.
00:21 Et si on regarde les chiffres en moyenne d'ailleurs, prenez les années 21-22, il s'est beaucoup amélioré.
00:26 Simplement, des filières sont en difficulté et des inégalités se sont accrues au sein des filières.
00:32 Et donc c'est ça qu'il faut travailler.
00:35 Et quand on regarde les choses, les fruits et légumes, le maraîchage, la viticulture dans certaines régions,
00:40 je pense en particulier l'héros, le gars, l'élevage.
00:48 La volaille a connu des difficultés ces derniers mois,
00:51 mais je pense que ce serait de la facilité de tout mettre sur le dos de l'Europe.
00:55 Et donc, nous, nous allons continuer le travail pour vérifier et utiliser nos lois pleinement,
00:59 pour protéger les agriculteurs, les transformateurs aussi, et faire que tout cela soit juste dans les négociations.
01:08 Il faudra aussi que ce soit un débat européen, car il ne vous a pas échappé que certains de nos distributeurs
01:13 ont organisé par des grandes centrales européennes le contournement de la loi française.
01:17 Solution, ce n'est pas moins d'Europe, c'est parfois plus d'Europe.
01:19 Une Europe, en tout cas, moins tatillonne pour embêter ceux qui travaillent au quotidien
01:24 et plus claire pour réguler les intérêts qui se constituent.
01:27 Merci.
01:29 [SILENCE]