• il y a 8 mois
La simple évocation de la présence du collectif « Les Soulèvements de la Terre » au Salon de l’Agriculture a aggravé une crise que le chef de l’État souhaitait justement apaiser.

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Transcription
00:00 Ça commence très mal.
00:02 Le principal syndicat agricole, FNSEA, ne participera pas au grand débat d'Emmanuel Macron.
00:06 On peut dire que le salon de l'agriculture s'ouvrira demain sur un énorme couac.
00:11 [Musique]
00:36 Il y aura donc un débat autour d'Emmanuel Macron après-demain en ouverture du salon de l'agriculture.
00:42 Un échange avec un grand nombre d'agriculteurs, mais aussi des représentants de la grande distribution,
00:47 des industriels, des ONG, parlés pour désamorcer, tenter d'apaiser.
00:51 [Musique]
01:12 Faire ça à une journée de l'ouverture, c'est complètement hors sol.
01:18 N'importe quel pays ne ferait pas cette connerie-là, vous m'excuserez.
01:22 Aucun des gens aujourd'hui qui sont défendus par le Conseil d'État,
01:26 qui sont complètement blacklistés partout.
01:29 Et la différence, vous avez en face des agriculteurs qui sont aimés par 90% de la population.
01:33 Mais c'est tout, c'est son choix.
01:35 Et quand on me dit sur des plateaux, ça s'est toujours bien placé au salon,
01:39 on va voir ça samedi.
01:40 Moi, je ne vous dis qu'une chose, avec ma petite expérience, on va le voir samedi.
01:44 [Musique]
02:11 Je n'irai pas à ce grand débat, je l'ai indiqué hier soir.
02:14 Comme vous, je trouve que ce qui se passe est incompréhensible
02:19 et le cynisme qui prévaut à tout ce que j'observe est intolérable.
02:24 [Musique]
02:32 On considère que c'était une invitation qui était inopportune,
02:36 compte tenu du contexte, mais au-delà du contexte,
02:38 compte tenu de la nature de ce que sont les soulèvements de la terre.
02:41 D'ailleurs, ce n'est pas une organisation, c'est une archipelle de gens
02:44 dans le modèle d'expression et plutôt le cocktail monotope.
02:49 Donc, on ne discute pas avec ces gens-là, c'est très bien ainsi.
02:51 Donc, vous vous désolidarisez de cette idée.
02:53 Mais je trouve que ce n'est pas la question de se désolidariser.
02:56 L'Élysée hier a exprimé le fait qu'il trouvait qu'effectivement, ça avait créé trop d'émoi.
03:01 Et donc, je ne reviens pas là-dessus.
03:02 Les soulèvements de la terre, je l'ai dit, nous dénonçons leur idéologie
03:06 et nous condamnons leur méthode.
03:08 Comment peut-on faire dans un pays qui se fracture sur un sujet
03:12 comme celui de l'agriculture, comme sur d'autres,
03:14 pour restaurer l'unité dont le président de la République est garant ?
03:17 Eh bien, c'est en mettant ces messieurs et ces dames des soulèvements de la terre
03:22 face aux agriculteurs, qui sont leurs compatriotes,
03:25 qui sont des Français qui, chaque jour, se battent pour faire leur métier
03:32 et résister à tout un tas de contrats qui s'exercent sur eux.
03:35 C'est en confrontant les positions clivées qu'on arrive, par le dialogue, à trouver l'apaisement.
03:41 Et donc, l'intention qui était celle du président de la République
03:44 est évidemment une intention tout à fait louable.
03:48 [Logo de l'Ontario]
03:53 [SILENCE]

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