• il y a 5 ans
Alors qu’Emmanuel Macron publie ce mardi 5 mars dans 28 pays européens une tribune intitulée «Pour une renaissance européenne» en proposant une Europe de «libertés, de protection et de progrès», une question se pose : avec qui la construire ? «Avec une majorité d’Européens ![px_nbsp:nbsp]» répond notre invité, Mounir Mahjoubi.

«[px_nbsp:nbsp]C’est pour ça que cette tribune est dans tous les pays en même temps. C’est un appel au débat, un appel à la mobilisation générale (…) Cette tribune, elle dit à chacun qu’il peut changer l’Europe autour de lui, pas une fiction qui serait Bruxelles, mais l’Europe autour de lui.» 

Depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron nourrit de grandes ambitions pour l’Europe, ambitions qui ne se réalisent pas toujours.

La France n’est-elle pas un peu seule pour cette volonté de relancer l’Europe ?

«Non, je ne crois pas. Regardez par exemple l’impact de l’interview accordée à la Rai en Italie, message d’amour de la France à l’Italie. Le lien fort, historique entre la France et l’Italie est non-négociable. Si de façon momentanée on peut avoir quelques froideurs avec le gouvernement actuel, le lien qui nous lie à ce pays, lui, nous dépasse.» 

Il ajoute: «Ce qui était devenu compliqué dans cette Europe devenue trop complexe, c’est qu’on ne savait plus vers quoi on allait. A chacun des nouveaux sujets – fiscalité, protection des frontières – n’étant pas capables de dire, en commun, quel était notre projet, nous sommes à chaque fois allés soit vers l’échec, soit vers le minimum viable (…) Sur l’immigration, nous, les Européens, nous avons fait une faute car nous étions incapables de mener en commun une politique d’immigration.» 

A ce sujet, le Président propose notamment de remettre à plat l’espace Schengen et de mener une politique d’asile commune. Est-ce que c’est faisable ? «C’est une nécessité absolue qu’on soit capable d’avoir des règles communes», tranche Mounir Mahjoubi.

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