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00:49 Suite de 8e de finale de la Cannes 2023, le Chili national de la Guinée s'adjuge le duel des Guinéens disposant de Zalang national 1 but à 0, une première pour la Guinée qui accède en quarts de finale depuis 2015.
01:04 De l'autre côté à San Pedro, les pharaons du Nil sont tombés les armes à la main au tir au but 8-7 devant une très belle équipe de la RDC.
01:13 Bienvenue à Soir de Cannes, votre magazine de débrief des jours de match car le football se conjugue au temps de la Cannes sur RTI 2.
01:20 Horaire exceptionnel pour cette édition de Soir de Cannes. Jean-Christophe Grattecap, bonsoir.
01:25 Bonsoir Roméo.
01:26 On est passé par plusieurs émotions.
01:28 Oui, deux matchs au scénario différent, la qualification de la Guinée avec un but dans les dernières minutes du temps additionnel et puis la qualification de la RDC après une série de tirs au but interminables.
01:43 Rigaud Gervais, bonsoir.
01:45 Bonsoir Roméo.
01:46 La RDC, surprenant ou logique ?
01:48 Bon, je pense que c'est logique. Vu les parcours, je pense qu'ils ont fait trois matchs nuls. L'Egypte aussi a fait trois matchs nuls.
01:55 L'Egypte n'a pas été extraordinaire. On connaît cette Egypte, on sait que véritablement ils ont baissé d'un cran.
02:00 Il manque Mohamed Salah, on l'a vu. Et sans Mohamed Salah, l'Egypte ne peut pas… nous on nous dit qu'elle ne peut pas voler haut.
02:08 On a cru en Kabaskie, mais cette fois-ci, Dehiro est passé à Bourou. Donc c'est normal pour la RDC.
02:15 Magoua Diop, le Ciline national de Guinée qui valide sa qualification. Un pays de l'Afrique de l'Ouest qui rejoint le Nigeria.
02:24 Oui, un pays de l'Afrique de l'Ouest qui rejoint le Nigeria. Et puis un pays qui n'est pas dans le top 10 africain.
02:31 Aujourd'hui, on a eu deux pays qui ne sont pas dans le top 10 africain au classement FIFA, bien sûr, qui vont en quarts de finale, qui seront dans le top 8.
02:40 Ça veut quand même dire que si le continent, ça travaille, la Guinée travaille. Elle a su forcer son destin pour retrouver un niveau qu'elle n'avait plus atteint depuis 2015.
02:53 Et donc, depuis 2019, c'était comme un plafond de verre, un huitième de finale. Chaque fois, la Guinée était bloquée en huitième de finale.
03:01 Et bien là, cette fois-ci, elle a brisé ce plafond de verre. Avec bien sûr son coach Kabba Diawara, qui il y a deux ans, au Cameroun, était très malheureux.
03:09 Parce qu'il était tombé au même stade face à la Gambie. Il a été décrié dans son pays, traité de tous les noms.
03:14 Aujourd'hui, il démontre que c'est quand même un entraîneur de valeur. Je suis très heureux pour lui. Je suis très heureux pour le Sile National de Guinée.
03:23 C'est une très bonne équipe qui joue au football.
03:26 Comme on le voit sur les images, en fond, cette équipe de Guinée qui est passée véritablement dans un trou de souris.
03:32 Oui, elle est passée. Il a fallu attendre la dernière seconde, la dernière minute du temps additionnel.
03:40 Mais sur un joli but, d'ailleurs, marqué par Bayot après un pire instant d'équité.
03:46 Mais c'est une qualification qui est méritée, il me semble.
03:50 Parce qu'il y a eu plusieurs tournants dans ce match.
03:53 Notamment, effectivement, le fait que la Guinée équatoriale se retrouve à 10.
03:59 Mais je pense aussi, Maguor mettait en valeur le coach Kabba Diawara.
04:05 Je le mets aussi en valeur parce que, à un moment donné, il a su, quand la Guinée équatoriale s'est retrouvée à 10,
04:11 il a mis deux attaquants. Il est passé en 4-4-2.
04:16 Et je pense que le fait d'avoir joué avec deux joueurs dans l'axe, qui sont Guirassi et Bayot,
04:22 ça a été déterminant pour que la Guinée aille chercher cette victoire et cette qualification.
04:29 La Guinée qui se qualifie, mais qui bénéficie, on va dire, d'une supériorité numérique.
04:34 Et malgré le fait de jouer 11 contre 10, on n'a pas véritablement senti une Guinée qui était prête à faire la décision, Rigo Gervais.
04:42 Je pense que Kabba, c'est vrai qu'on entendait l'enfancer, mais je pense qu'il a été trop prudent.
04:48 Quand son équipe avait la supériorité numérique, il a fallu un peu, même si le jeu n'avait pas raté ce pénalty,
04:55 que la Guinée plie un barrage. Il devait oser tout de suite.
04:59 Il n'a pas osé automatiquement alors qu'il avait Kamano, son ex-capitaine, qui a connu une fortune de vert en racontant ce carton.
05:09 Il revenait de compétition. Donc il avait un banc de touche riche quand même, une bonne profondeur,
05:14 parce que Segou Guirassi revenait cette fois-ci, il a Nabi Keïta qui était là sur le banc.
05:20 Et tout de suite, j'ai vu qu'il a gardé cette même prudence après le carton rouge de Bikoro.
05:26 Et je pense qu'automatiquement, à partir de ce carton rouge, il devait lancer son banc de touche,
05:32 mais il a réagi un peu tardivement et ça a fallu lui coûter cher.
05:36 Heureusement qu'il a réparé, il a fait rentrer Segou Guirassi, il a fait rentrer Nabi, il a fait rentrer Kamano.
05:42 Et ça a changé la physionomie, ça a fait que le jeu de possession que la Guinée s'est fait, on l'a vu, face au Cameroun à l'ouverture.
05:50 On a vu une Guinée qui pouvait posséder le ballon, qui avait une bonne possession de balles.
05:55 Donc ils ont ouvert le jeu, ils ont commencé à jouer ce jeu de possession.
05:58 Et comme ils ont des latéraux qui peuvent partir, je pense que ce centre vraiment limité de Diakite a trouvé preneur à la personne de Bayo.
06:08 Comme le coach Grattacap nous disait, il a bien fait de maximiser son axe avec les deux attaquants nominaux,
06:19 Grattacap, Guirassi et Bayo. Ils savent beaucoup jouer de la tête. On voit sur le buque tout de suite Bayo.
06:25 C'est vrai que dans la combinaison, quand on a vu la combinaison, Bayo n'a jamais quitté l'axe.
06:32 Il est resté dans l'axe. Et là, il a anticipé devant le défenseur. Tout de suite, il a gagné son duel directement.
06:40 Je pense que cette supériorité numérique a permis à la Guinée d'avoir son ascendance.
06:49 Mais ce n'est pas seulement la supériorité numérique, c'est la gestion de son banc de touches.
06:54 Ça fait qu'il devait finir fort. Même s'ils allaient en prolongation, forcément cette équipe-là allait craquer.
06:59 Parce que les hommes du Kava Dara qui sont rentrés étaient plus frais et plus expérimentés.
07:04 C'était des hommes qui pouvaient apporter ce plus dont la Guinée avait besoin en ce moment-là.
07:09 Une Guinée qui a su faire jouer sa profondeur de banc de touches.
07:12 Mais le tableau de bord, il a ceci. 48% de possession des balles, 10 tirs, 2 corners et seulement 2 petits tirs cadrés.
07:20 Et parmi ces tirs cadrés qui ont essayé de faire mouche, ils ont 4 tirs cadrés. Il y a ce but-là de Mohamed Bayo.
07:27 Oui, ce but de Mohamed Bayo, mais ça a été vraiment difficile pour la Guinée.
07:32 Je pense que cette après-midi, la Guinée a proposé beaucoup plus de choses que la Guinée équatoriale.
07:41 La Guinée équatoriale s'est véritablement montrée dangereuse, je crois, après le carton rouge, dont a écopé Federico Bicoro.
07:54 Et quand elle s'est retrouvée à 10, là, elle s'est bien organisée et elle a obtenu ce qu'il fallait obtenir, c'est-à-dire ce pénalty-là.
08:04 Donc, ce pénalty manqué par Emile Onsuai, pour moi, c'est le tournant.
08:09 Parce que si ce pénalty-là, Emile Onsuai le mettait, la Guinée se retrouverait tout de suite en difficulté.
08:17 Parce que là, la Guinée équatoriale passerait devant, mais là, avec ce pénalty manqué, ils se sont rendu compte qu'ils venaient d'échapper à quelque chose de très malheureux.
08:30 Et donc, tout de suite, ils se sont remis dans le sens de la bataille.
08:34 Il est clair, comme l'a expliqué le coach, la Guinée qu'on a créée n'a pas pu tirer profit véritablement de sa supériorité numérique.
08:44 Mais elle s'est montrée quand même beaucoup plus dangereuse.
08:47 Elle s'est créée plus d'occasion de but.
08:50 Souvenez-vous quand même que El Makh pas mouri konate et ce but est refusé parce qu'il est rattrapé par Lavar, qui réussit à mettre en évidence une position de hors-jeu.
09:03 Et après cela, la Guinée pousse. La Guinée pousse.
09:06 On a cette tête de Girassi qui est déviée, celui-là-bas, par le gardien Jesuso Ueno.
09:12 Je pense même que c'est Jesuso Ueno qui a retardé l'échéance.
09:16 Et puis là où on s'y attendait le moins, peut-être la Guinée a eu le mérite de se calmer dans le temps additionnel.
09:24 Peut-être là avec l'entrée des remplaçants dont a parlé le coach Rigaud, François Camano, Nabi Keïta, Seru Girassi,
09:33 ils se sont sentis plus forts et donc ils ont posé leurs jeux.
09:37 Et vous avez vu que ce but-là, ce n'est pas une balle qu'ils ont balancée comme ça, ils ont construit de derrière.
09:43 Juste là, la balle arrive à Ibrahim Diakite, qui a fait un très bon match. Je pense qu'il a été désigné homme du match.
09:50 Et puis un centre vraiment extraordinaire qui se centre à Thierry, sur la tête de Mohamed Bayo, qui balle.
09:58 Réussi Jesuso Ueno au premier poteau. La Guinée mérite amplement cette qualification-là au bout du temps additionnel.
10:05 Et je termine en disant que je suis fier pour Kabba Diawara. Pourquoi ? En une minute et demie.
10:11 Je suis fier pour lui parce que ça fait la huitième fois à la Cannes que la Guinée passe la phase de poule.
10:20 La première fois qu'ils ont passé la phase de poule, c'est l'année où ils sont allés en finale en 1976.
10:27 Et la Guinée était entraînée par un entraîneur roumain du nom de Petre Mordoviano.
10:33 C'était l'entraîneur du Hafia. Il a été champion avec le Hafia en 1975 et finaliste avec le Hafia en 1976.
10:39 La même année, il a été finaliste de la Cannes avec la Guinée. Donc un roumain.
10:43 Et puis ensuite, il faut attendre jusqu'en 2004 pour voir la Guinée jouer les quarts de finale.
10:49 Et c'était avec Michel Dussier. En 2006, je me souviens, c'était au Caire, la Guinée a disputé les quarts de finale avec Patrice Neveu.
10:59 En 2008, c'est nous-mêmes qui les avons éliminés de la Côte d'Ivoire. C'était notre ancien coach, Robert Mouzaret, qui a dirigé la Guinée.
11:08 En 2015, Michel Dussier est revenu à la maison et il a conduit la Guinée en quarts de finale.
11:13 Et en 2019, pour passer cette phase de poule, c'était le belge Paul Poutre.
11:18 Donc jusque-là, c'était uniquement des entraîneurs non-guinéens.
11:23 Et puis, il y a aussi Kabba Diawara, qui est un national et qui donne aujourd'hui l'exemple qui fait comprendre à la Guinée qu'il faut un entraîneur national.
11:30 Il a réussi à passer ce match à élimination directe. Donc pour moi, il faut véritablement le mettre en valeur.
11:40 C'est un entraîneur qui a travaillé.
11:42 Et surtout, le fait qu'il soit un entraîneur local. On a compris votre appel du pied.
11:46 Et qu'il a obtenu des résultats.
11:48 Gratte-cap sur ce pénalty, c'est véritablement le tournant de ce match.
11:53 Un chouet, il prend sa responsabilité. Il est meilleur buteur. Il a 34 ans. Il a 5 buts.
11:58 C'est le leader d'attaque. Et puis malheureusement, c'est mal tiré. C'est une erreur de déconcentration.
12:04 Il y a plusieurs tournants dans ce match. J'ai dit tout à l'heure, on l'a dit, que l'exclusion pour moi est un tournant.
12:11 Et que le coaching de Kaba Diawara a permis à la Guinée de l'emporter notamment.
12:18 Mais effectivement, ce pénalty raté par un chouet aurait pu permettre à la Guinée équatoriale d'y croire.
12:26 Mais je pense qu'ils étaient à 10. Je ne sais pas si vous avez vu, mais physiquement, pour moi, ils ont eu beaucoup de mal à terminer le match.
12:36 Et la Guinée, en supériorité numérique, si elle allait aux prolongations, c'était évident qu'elle marque.
12:45 Donc après, pour en revenir, parce que ça n'entache en rien ce qu'a fait la Guinée équatoriale,
12:52 avec 7 points en face de groupe, 9 buts de marqué, 3 dents caissées, vraiment.
12:58 Mais je veux dire qu'à un moment donné, c'est la cohésion, la solidarité, l'esprit d'équipe, la qualité des joueurs.
13:08 Mais à un moment donné, il faut avoir un banc. Et cette équipe-là, j'ai regardé les compositions d'équipe,
13:13 c'est le quatrième match qu'elle faisait avec seulement 12 joueurs de concernés.
13:18 Donc sur le plan physique, ils ont flanché.
13:22 Alors après, pour en revenir aux pénaltys, s'il avait marqué, ils auraient duré, mais ça aurait été très compliqué pour eux quand même.
13:29 Après, est-ce que c'est une faute technique ? Écoutez, il ouvre un peu le pied, il tire sur le poteau.
13:34 Je ne pense pas que là-bas, on peut lui en vouloir.
13:39 Rigaud, là, sur ce pénalty, avant qu'on en arrive à votre avis sur Kaba, hors antenne, vous me disiez,
13:47 dans l'attitude du joueur, il y avait quelque chose qui indiquait le fait qu'il y avait trop de pression
13:52 et que ça allait être de façon désinvolte.
13:55 Je pense qu'il était dans son match, mais je pense qu'en tant que leader d'équipe,
14:00 je ne sais pas ce que le chingum faisait dans sa bouche en ce moment.
14:04 Pour moi, il faisait deux choses à la fois. Il mangeait en même temps, il voulait tirer un pénalty.
14:07 Ça déconcentre. Ce sont des petits détails. Malheureusement, le football de haut niveau, c'est des détails.
14:13 Il faudrait que la concentration l'influise, plus aller seulement capter le pénalty.
14:20 Et non bouger sa mâchoire, manger un chingum et aller tirer.
14:24 Il n'a pas respecté véritablement ce pénalty-là et vraiment, il a pris le cash.
14:28 Parce que le pénalty, c'est vrai, on pense que c'est un geste technique, mais il est plutôt puisé dans le mental.
14:33 Et là, c'est un facteur important. Il ne faudrait pas envoyer des distractions.
14:38 Il faut vraiment être concentré sur son sujet.
14:40 Et là, je pense que le chingum, quand même, pourrait le distraire.
14:43 Si j'étais là, l'entraîneur, tout de suite, je me jetterais ça pour se concentrer sur ce pénalty.
14:48 Parce que ce pénalty valait son pesant d'or, puisqu'ils étaient réduits à 10.
14:52 Ils étaient réduits à 10 et par la grâce de Dieu, ils ont pu obtenir un pénalty.
14:56 Ils pouvaient couper les Angolais. Les Angolais étaient réduits à 10. Ils ont réussi à remonter.
15:00 Donc véritablement, cette guerre des chiffres-là pouvait passer à leur faveur.
15:05 Parce que dès qu'ils marquaient ce pénalty, ils rentraient dans la gestion du match.
15:08 C'était une de nos stratégies que l'entraîneur avait sorti.
15:11 Peut-être même faire rentrer des joueurs défensifs pour pouvoir gérer le 1-0.
15:15 Et peut-être ce 1-0 pourrait appeler encore un deuxième but, puisque le Guinée allait venir et être déséquilibrée derrière.
15:21 Avant donc qu'on ne passe à ce sujet, Maagwoir l'a signifié tout à l'heure,
15:25 Kabba Diawara peut être qualifié de facteur X et de leader naturel de cette équipe guinéenne.
15:32 On va d'ailleurs, avec le bon soin de Samassi Aboudraman, découvrir les réactions d'après-match de Kabba Diawara.
15:39 On savait le caractère historique que ce match devait avoir.
15:56 On savait que c'était la première fois depuis 1976 que la Guinée n'avait pas gagné de match direct.
16:06 Donc on l'a fait. On s'était promis ça avec les garçons, parce que ça fait deux ans qu'on bosse ensemble.
16:13 On avait dit que si on devait faire ça, il fallait que ce soit ici.
16:23 Parce qu'on s'était fait prendre il y a deux ans, et là on avait à cœur de réussir.
16:29 Même si la manière n'est pas belle, même si c'est à la dernière minute, on s'en fiche.
16:36 J'avais dit qu'il ne fallait pas le jouer, il fallait le gagner. Et c'est ça qu'on a fait.
16:39 On va voir l'état de fatigue des garçons. Parce que si je compte bien, on en est à notre quatrième match.
16:46 Même si on s'est bien préparé, même si on a bien travaillé, je pense que la fraîcheur va être importante sur la fin de cette canne.
16:55 Donc on va faire les soins demain. Je pense que je vais parler aux gars.
17:01 Ils vont être francs avec moi. Et ceux qui sont fatigués vont se reposer un petit peu. On verra bien en tout cas.
17:06 Le moral de la troupe est très bon. J'étais au WC avant de venir vous voir. Ça chante, ça crie.
17:13 Je sais qu'il y a de la fatigue, mais le moral est au beau fixe. Il faut voir si on peut récupérer les blessés.
17:19 C'est la première inquiétude. Voir l'état de forme de ceux qui ont joué quatre matchs maintenant.
17:25 Mais le moral est au top. Après une victoire comme ça, à l'arraché, dans le contexte que l'on connaît,
17:35 on arrive à gagner. Mais maintenant, il faut bien récupérer pour le prochain match.
17:41 Chaque jour, ce sont quelques milliers de kilomètres parcourus pour vous apporter une eau pure et légère,
17:54 indispensable à une bonne santé. Vous livrer une part de bien-être est ma meilleure récompense d'une journée de travail ardue.
18:01 Céleste, pure et légère.
18:06 Kabba Diawara, qui a fondu en larmes en conférence de presse et même juste après le coup de sifflet final.
18:13 On se souvient de ses jets de bouteilles l'an dernier, sinon à la dernière édition au Cameroun,
18:18 lorsqu'il se faisait sortir en huitième par la Gambie. Rigaud Gervais, c'est l'homme de la situation.
18:24 Il a su trouver les ressources mentales nécessaires pour permettre à cette Guinée-là, comme il a dit,
18:30 après 1976, de gagner un match à élimination directe en Cannes.
18:34 Je pense qu'ils ont été aussi patients avec lui, il faut le reconnaître. C'est ce que je dis toujours.
18:41 Quand un entraîneur est dans le djibout, surtout un entraîneur local, il faut le soutenir.
18:46 Il a fait son plan de travail. C'est vrai que ça n'a pas plu à certains joueurs qui étaient des cadres,
18:51 qui étaient là, qui n'appellent plus, tel que Kamara De Laes Roma, le milieu de terrain.
18:55 Il se disait que c'était des joueurs qui n'arrivaient pas à fondre dans le maillot chose guinéen.
19:03 Et là, il a pris des décisions. Il ne faut pas oublier aussi que la Fédération guinéenne a connu beaucoup de problèmes.
19:09 Ils étaient sous normalisation, on ne savait pas qui était le président, ils ont eu des difficultés
19:14 pour pouvoir trouver le président de la Fédération. Et lui, le sélectionneur, il travaillait dans quelques conditions.
19:18 Comment il préparait cette Coupe d'Afrique sans un président de la Fédération ?
19:22 Donc il a eu des difficultés. C'est vrai qu'au début, comme vous l'avez dit, il a été conspiré.
19:27 Mais au-delà de ça, il s'est fait une carapace. Et de cette carapace, il sort aujourd'hui pour dire aux Guinéens
19:35 qu'il est dans le bon temps. Parce que quand tu vois des nouveaux joueurs comme Dayo, des jeunes comme Agibou
19:41 qui va enclencher l'action, comme Diakite qui fait le centre. Cette action-là parle, parle de Kabba Diawara.
19:49 Et véritablement, il allait chercher ces jeunes-là. Il les a entretenus, ces jeunes étaient là.
19:54 Mais quand même, les autres entraîneurs ne leur faisaient pas confiance. Il est venu.
19:58 Vous voyez que Nabi Keïta sort du banc des touches alors que c'était le leader de l'équipe.
20:04 Les titulaires inamovibles qui ont été bousculés dans la Girassi.
20:08 On sait ce que Nabi Keïta avait dit en Guinée. Voilà, c'est le yéyatouré. Donc tu ne peux pas mettre
20:14 un yéyatouré sur le banc. On connaît tous Girassi, on le voit en Allemagne. Voilà, donc il les a pris en main
20:22 et il est en train de faire passer son message. Donc c'est véritablement un leader, c'est un rassembleur.
20:27 C'est quelqu'un qui est en train de fusionner avec la nouvelle génération et l'ancienne génération
20:32 en étant ce manager-là qui est en train de bâtir quelque chose tout doucement.
20:36 Et véritablement, je pense que les Guinéens devaient le laisser continuer.
20:40 Quel que soit ce qui va arriver dans la suite de la compétition, il faut le laisser continuer son travail.
20:46 Parce que c'est comme ça qu'on travaille. C'est ce qui a fait que le Sénégal aujourd'hui soit sur le toit de l'Afrique.
20:51 Il faut le laisser travailler et je suis content pour lui, mais que ça ne soit pas une fin en soi.
20:56 Parce qu'il peut faire mieux, il peut aller loin. Parce que je le vois encore dans les chiffres pour dire
21:02 qu'on n'a jamais fait tant, tant, tant. Non, il faudrait qu'il soit encore gourmand.
21:07 Il faudrait qu'il soit gourmand pour faire plus que ça. Parce que cette équipe-là a encore une grosse maille de progression.
21:11 C'est maintenant que Segu Girassi est guéri. Donc ça veut dire que son attaque serait en forme.
21:16 C'est maintenant que Naby Guetta est en train d'avoir du temps de jeu. Le temps de jeu qu'il n'avait pas dans son club.
21:22 C'est maintenant que les jeunes-là, comme Agibou et autres, sont en train de s'affirmer réellement.
21:27 Vraiment monter en puissance et je pense qu'ils peuvent faire mieux.
21:31 Il faut qu'ils jouent clairement ces chances pour entrer en demi-finale.
21:35 D'accord. Pour être complet sur cette rencontre Guinée-Equatoriale-Guinée, c'est une très belle victoire du Sili.
21:43 Sili qui signifie "éléphant". On espère qu'un éléphant en appellera un autre.
21:47 Mais pour l'instant, Maguadiop au bord des plages de San Pedro, un géant d'Afrique est tombé.
21:54 Un géant d'Afrique est tombé ce soir. L'Egypte, quand même, c'est 13 demi-finales de Cannes.
22:00 10 finales, 7 titres. C'est quand même un événement.
22:07 L'Egypte est restée fidèle à elle-même. L'Egypte sort sans perdre de match.
22:12 Comme elle est capable de gagner un tournoi sans gagner de match.
22:15 Elle a aligné 4-0 cette équipe.
22:17 Voilà, c'est typique de l'Egypte. Une équipe qui est capable de gagner un tournoi sans gagner un match.
22:24 Et là, elle sort d'un tournoi sans perdre un match.
22:27 C'est comme ça. C'est l'histoire de l'Egypte qui est là.
22:31 Elle est tombée aujourd'hui sur une équipe qui l'a prise à son propre jeu.
22:37 C'est-à-dire une équipe qui a pratiquement le même parcours qu'elle.
22:43 Une équipe qui est incapable de gagner aussi, mais qui ne perd pas.
22:47 C'est-à-dire la réputée démocratie du Congo, qui se retrouve en quarts de finale sans avoir gagné un seul match à la Cannes.
22:53 Est-ce que vous voyez ? Donc, ils ont bien imité l'Egypte.
22:58 Ils savaient que si l'Egypte les tirait jusqu'au tir au but, l'Egypte aurait un avantage psychologique.
23:06 Parce qu'il y avait dans le but ce gardien-là qui a fait ses preuves, Gabaski.
23:12 Et donc, autant Gabaski s'est préparé, autant les Congolais se sont préparés.
23:18 Je pense que Sébastien Dessab a fait un très bon travail psychologique sur ces jeunes-là.
23:24 Il leur a fait comprendre que c'était possible. Ils ont vraiment bousculé cette équipe égyptienne.
23:29 Pour moi, ils ont été beaucoup plus entreprenants. Ils auraient mérité la victoire.
23:33 Si ce n'était pas l'Egypte, c'est soi. Ils gagnaient ce match.
23:36 Mais ils ont eu à faire une équipe qui a du métier. Malgré ça, ils s'en sortent au tir au but de très belle manière.
23:42 Je suis content pour Sébastien Dessab et je suis content pour cette équipe de République démocratique du Congo
23:49 qui retrouve ces niveaux-là parce que quand même, ça commence à dater.
23:54 Que la République démocratique du Congo puisse faire ses preuves sur le continent.
23:59 Depuis cette génération exceptionnelle de 68 qui a fait titre en 68, finale en 72, titre en 74
24:06 et qui a joué la Coupe du Monde en 74, depuis cette période, elle n'a jamais vraiment dominé l'Afrique.
24:12 J'espère que c'est le début d'une belle histoire.
24:14 Le début d'une belle histoire amenée par Dessab, un entraîneur qui est arrivé quand même sur la pointe des pieds.
24:20 Le Congo qui avait des raisons de douter, qui a ouvert le score.
24:23 Vous l'avez dit en commentaire, il fallait terminer cette première période avec cet avantage.
24:27 Le Congo qui s'est fait rejoindre enfin de première période avec l'aide de la VAR sur ce pénalty.
24:33 Le Congo qui a su résister et créer des problèmes à cette équipe égyptienne.
24:36 Oui, le Congo qui n'a pas craqué, qui a toujours été présent dans le match.
24:42 Avec, c'est vrai, une bonne assise défensive, un bon jeu dans les couloirs comme ils en ont l'habitude.
24:50 Dans leur 4-2-3-1, ils passaient bien par les couloirs, les doublettes latérales,
25:00 les éliés, ça combinait bien, mais ils ne tenaient pas assez le ballon.
25:05 Bakongou ne jouait pas bien son rôle de pivot, donc le ballon revenait.
25:11 Ils ont quand même eu une première mi-temps difficile, malgré le fait qu'ils pouvaient être dangereux
25:19 sur des contre-attaques ou sur des actions rondement menées.
25:23 Mais ils ont tenu la dragée haute à cette équipe d'Egypte.
25:27 C'était équilibré. En deuxième mi-temps, ça a été un peu la même chose.
25:32 Ils ont répondu présent, c'était très équilibré.
25:37 Je pensais que l'Egypte allait prendre le dessus sur le plan athétique, sur le plan physique.
25:43 Mais c'est même le Congo qui a mieux fini sur la deuxième mi-temps de la prolongation,
25:50 à ma grande surprise. Après, il y a eu un élément aussi qu'il ne faut pas oublier,
25:54 c'est que l'Egypte a été retrouvée à 10.
25:58 Donc sur le plan physique, ça a été plus compliqué.
26:02 Ils ont voulu aller à la série de tir au but, en comptant une nouvelle fois sur la performance
26:08 de leurs gardiens, le Kabaski.
26:10 Mais cette fois-ci, c'est Mbassi, le héros du soir.
26:18 Le héros du soir, Mbassi, qui n'était pas forcément obligé de voter ce pénalty.
26:23 C'est vrai que l'Egypte était en infériorité numérique.
26:27 Rigaud Gervais, une équipe de la RDC, qui avec encore une fois une profondeur de bonne touche,
26:34 a failli faire la décision en fin de seconde période.
26:37 Je pense que Dezab gère bien ses hommes.
26:40 Je pense qu'il a du beau monde.
26:42 Le Congo est un pays à fort potentiel de joueurs de football.
26:46 Je pense qu'il essaie d'exploiter ça au maximum.
26:50 Ce que je comprends dans leur match, c'est qu'on peut jouer cette Coupe d'Afrique sans gagner des matchs
26:56 et puis avancer, sans aussi perdre des matchs.
26:59 Ils n'ont pas juste là gagné, mais ils se qualifient, ils jouent pour la qualification.
27:04 Quand il leur faut un point, ils jouent juste pour avoir un point et puis passer.
27:08 Donc, véritablement, ils sont en train de faire une bonne Coupe d'Afrique.
27:10 Ce qu'ils ont reçu dans ce match, c'est calquer les Égyptiens.
27:14 C'est difficile de jouer contre les Égyptiens et les Cabarenais, parce que s'ils te laissent le jeu,
27:18 ils cherchent le déséquilibre.
27:20 Dès que tes latéraux vont s'emporter, aller vers l'avant pour vouloir faire des centres,
27:24 eux passeront par les ailes pour te planter aussi une contre-attaque.
27:28 Donc, à l'image des Nigériens hier, ils ont calqué aussi le jeu des Égyptiens en étant en place.
27:35 Et tant qu'ils étaient en place, ils ne pouvaient pas créer ce déséquilibre-là.
27:38 Malheureusement, il y a eu ce geste sur le jeu des têtes, sur le bilan galéateur.
27:43 On a vu que quand même le défenseur, dans son geste, a concédé un pénalty.
27:49 Parce qu'il y a eu un excès dans le geste.
27:54 Il a tenté gravement à la santé de l'autre.
27:58 Donc, véritablement, c'était un pénalty mérité.
28:01 Mais on a vu que ce Congo-là, défensivement, est en place autour de Bemba, le capitaine.
28:06 Chancel Bemba.
28:07 Et ça, c'est important pour une équipe.
28:09 Cette assise défensive, aujourd'hui, est retrouvée du Congo.
28:13 Le Congo n'a pas le souci d'attaquants.
28:15 C'est toujours une bonne équipe.
28:18 Mais toujours, ils étaient désorganisés sur le plan défensif.
28:21 Et à Bemba, ils sont en train de reconstruire cette défense-là.
28:25 Et ça fait que tout le monde a ce souci-là, après la perte du ballon, de rééquilibrer le repositionnement défensif.
28:33 Et ça fait que le Congo prend moins de buts.
28:36 Le Congo est stable défensivement.
28:37 Le Congo, comme il y a des faits des Jeux, il peut faire des exploits.
28:42 On a vu sur le but qu'ils ont marqué.
28:44 Individuellement, c'est un pays à fort potentiel pour les joueurs offensifs.
28:48 Véritablement, je pense que c'est qui est en train d'exploiter ce potentiel du football congolais.
28:54 On lui souhaite encore plus de chance, surtout pour les Jeux d'avenir.
28:58 Parce qu'ils ne vont pas se contenter de pouvoir avoir toujours des marques nulles.
29:04 Parce que les autres vont les étudier.
29:06 Les autres vont venir contre tout ça.
29:08 Mais quand même, on sent qu'il y a une défense qui est en place.
29:12 Et en tout cas, il faut que ce Congo-là reste dynamique.
29:16 Et cette fois-ci, au moins que le Congo ait des envies d'aller en finale.
29:21 Parce que ce que je repense à ce genre d'équipe, dès qu'ils arrivent en quarts de finale,
29:26 ils se disent que le plafonnement est trop.
29:28 Comme on l'a vu pour la Guinée équatoriale, la Namibie et autres.
29:33 Il faut avoir beaucoup plus d'ambition.
29:35 Parce que cette canne-là, c'est la canne des surprises.
29:40 C'est la canne des surprises.
29:42 Maghla Diop, une équipe de l'Egypte qui à ses plus belles heures en 2006, 2008, 2010,
29:48 avait une ossature composée d'un joueur du Zamalek et du Al-Ali.
29:51 Là, il y a beaucoup plus de joueurs expatriés.
29:54 Trezegré de Trabzonsport, Mohamed Moustafa de Nantes,
29:57 Fatih de Al-Waqqa, El Neni de Arsenal et Ghazi de Al-Hitiyad.
30:02 On va dire que l'exportation des joueurs égyptiens
30:06 commence à desservir le niveau de l'équipe nationale.
30:09 Parce qu'il n'y a plus cette osmose lorsqu'on jouait pratiquement tous dans le championnat local.
30:13 Je ne crois pas.
30:15 Je pense qu'aujourd'hui, il a manqué Mohamed Salah.
30:19 Il a manqué ce joueur-là qui faisait la différence pour eux.
30:23 Sinon, si les onze qui étaient alignés, il y a six qui jouent au pays.
30:28 Ça fait quand même plus de la moitié.
30:30 Ça veut dire qu'ils sont toujours dans le même schéma.
30:34 Mais tous ceux que vous citez, ils sont tous pratiquement partis du pays.
30:39 Ça aussi, il faut le souligner.
30:41 Ce ne sont pas des binationaux qui sont allés chercher en Europe
30:44 ou qui ont été formés par d'autres personnes.
30:46 Ce sont des joueurs qui, la plupart, quasiment, ont été formés au pays.
30:53 Mohamed Salah, on a l'impression qu'il est Salah.
30:56 C'est en Angleterre qu'il a commencé à jouer au football.
30:59 C'est bien en Égypte.
31:01 Donc, non, je pense qu'ils sont toujours dans un bon schéma.
31:09 Là, pour moi, ce n'est pas dramatique pour eux, cette élimination.
31:15 Elle est mieux que la déroute à domicile de 2019.
31:21 La FIPA, l'Afrique du Sud.
31:22 Voilà, et puis bon, ça lui a souvent souri, les tirs au but.
31:26 La dernière fois, ils ont réussi ça face à la Côte d'Ivoire.
31:31 Les Ivoiriens ont pleuré.
31:33 Aujourd'hui, il faut qu'ils se rendent compte quand même
31:35 que ça représente une défaite aux tirs au but.
31:37 Oui, parce que moi, je me souviens très bien.
31:40 J'ai toujours pleuré face à l'Égypte en 98.
31:42 Ils nous tapent aux tirs au but.
31:44 En 2006, ils nous tapent aux tirs au but.
31:46 En 2021, ils nous tapent aux tirs au but.
31:48 Mais il faut quand même qu'un jour, ils sachent ce que ça fait
31:51 de ne pas perdre un match et d'être éliminé.
31:54 C'est comme ça aussi que les grandes équipes se construisent.
31:59 Là, avec la douleur qui vient, vous allez les voir.
32:02 La prochaine Cannes, ils auront un nouvel état d'esprit.
32:05 Mais aujourd'hui, vraiment, je voulais souligner que
32:08 pour la journée d'aujourd'hui, c'est la victoire de deux entraîneurs.
32:12 C'est ça, ça c'est leur victoire.
32:14 Il faut le reconnaître.
32:15 Kabba Diawara et Sébastien Dessab.
32:18 Quelle est la touche de Dessab justement au niveau de la RGF ?
32:20 Dessab a ressuscité le football congolais.
32:24 C'est une équipe qui était dans le gouffre.
32:27 Parce qu'après l'élimination, pour les éliminatoires de la Coupe du Monde
32:31 face au Maroc, l'équipe n'existait plus.
32:35 Pratiquement, tout le monde avait perdu confiance.
32:39 Et il a fallu que Dessab arrive.
32:41 Tous ces joueurs que vous voyez là, c'est Dessab qui allait leur parler.
32:45 Certains avaient déjà pris des distances avec la sélection.
32:49 C'est lui qui allait leur parler, qui les a remobilisés
32:51 et qui a redonné confiance, non seulement à tous ces jeunes là,
32:55 mais aussi à toute la nation congolaise.
32:58 Et aujourd'hui, tout le monde reconnaît le travail qu'il est en train de faire.
33:01 Je souhaite que ce travail soit validé par des lauriers.
33:05 Donc aujourd'hui, vraiment, c'est la victoire de deux entraîneurs.
33:08 Comme quoi, au football aussi, avoir un bon entraîneur c'est important.
33:13 Ma gloire à Diop et ses sous-entendus. On a bien compris.
33:16 Déjà, Christophe Grattecap, un léopard blessé,
33:21 deux fois plus dangereux quand on a été sauvé
33:24 pratiquement dans les derniers instants en face du pool.
33:26 Là, on arrive au tir au but et face à un spécialiste en matière,
33:30 on arrive à le terrasser. Il faut se méfier de cette RDC.
33:34 Bien sûr, il faut se méfier.
33:36 Et puis, ce sont des signes aussi, quand on se qualifie comme ça difficilement.
33:43 Et puis, je pense que ça, au niveau de la cohésion du groupe,
33:47 ça fortifie un groupe de se qualifier difficilement.
33:53 Et je pense qu'au niveau confiance, le cursus a augmenté.
33:59 Et je pense que ce match-là, RDC Guinée, il va être équilibré.
34:04 Il y avait deux belles équipes.
34:07 Mais je pense que la RDC, sur ce qu'elle le montre,
34:11 effectivement, sur le plan défensif, où elle a été solide aujourd'hui,
34:17 en caissant qu'un but sur un pénalty,
34:21 avec les arguments offensifs qu'elle a,
34:25 elle peut être dangereuse.
34:27 Il ne faut pas se donner de limites.
34:31 Je pense que le discours de Sébastien Dessabre,
34:34 dans un premier temps, il va falloir récupérer,
34:37 parce que c'est les prolongations, c'est 120 minutes,
34:40 c'est les tirs au but, c'est une grosse charge sur le plan émotionnel.
34:46 Donc, il faut récupérer et puis travailler,
34:50 mais surtout ne pas douter, ne pas se donner de limites,
34:56 parce que la RDC peut aller loin, si offensivement.
35:02 Ce qui lui manque un peu, c'est peut-être un bac en plein forme,
35:07 ou quelqu'un pour le remplacer, Fiston Mahélé,
35:12 dans l'axe pour aller encore plus loin.
35:17 Quand vous dites Fiston Mahélé, je vois le sourire de Rigaud Gervais.
35:21 Rapidement, sur ces quarts de finale, c'est RDC-Guinée,
35:26 rapidement, avantage entre les deux sélectionneurs
35:29 qui aujourd'hui ont montré véritablement l'impact sur leur équipe.
35:32 Rapidement, Rigaud Gervais.
35:34 Je veux voir un peu qui a faim que l'autre.
35:38 Avantage pour la RDC, c'est parce qu'ils sont solides défensivement.
35:43 Ils sont solides défensivement et la Guinée,
35:48 je pense que s'ils sont ambitieux, qu'ils veulent pousser la demi-finale,
35:53 je pense qu'ils ont des chances, mais avantage RDC.
35:56 Magoula Diop, en 10 secondes, Kabba Diawara, des sabres.
35:59 Oui, la Guinée qui tape le Nigeria, un amical qui résiste au Cameroun,
36:05 qui a réussi à se qualifier aujourd'hui,
36:07 qui se qualifie de belles manières devant un ancien quart de finale.
36:11 Je pense que cette belle histoire, elle a le mérite de continuer.
36:14 Et puis en plus, c'est une équipe très joueuse.
36:16 Elle fait plaisir à voir, à regarder.
36:19 Une équipe joueuse.
36:20 On espère que les éléphants de Guinée détiendront sur les éléphants de Côte d'Ivoire.
36:25 On en arrive donc à cet avant-match sénégal-côte d'Ivoire
36:29 qui aura lieu au stade Charles Konambani de Yamoussoukro.
36:33 Et aujourd'hui en conférence de presse,
36:35 on a pu recueillir les sentiments, les réactions des différents staffs.
36:41 Et ceci a été un reportage de Mouyabi Diabate.
36:44 C'est l'équipe du Sénégal qui a débuté la traditionnelle conférence de presse d'avant-match.
36:50 Aliusissé et Moussa Diakate se sont présentés face à la presse.
36:54 Moins détendu et moins serein qu'il est d'habitude au vu de son langage corporel.
36:58 Aliusissé s'attend à un match compliqué face aux éléphants.
37:01 Mais selon lui, il fera tout pour passer ce cap ivoirien.
37:05 C'est une nouvelle compétition qui commence face à une très belle équipe,
37:08 certes qui a perdu ses deux derniers matchs contre le Nigeria et contre la Guinée et contre le Real.
37:15 Qu'on aura aujourd'hui envie en réalité de voir son public se rattacher, se racheter.
37:20 Nous en sommes conscients.
37:22 Mais comme je l'ai dit, nous avons aussi des arguments à faire valoir.
37:26 A nous de nous concentrer sur l'essentiel, c'est-à-dire le jeu.
37:29 L'environnement, on la connaît.
37:31 L'hostilité aussi qu'il y aura dans ce match-là, on connaît.
37:33 Mais je crois que ce qui est important, c'est focus sur le match, focus sur notre plan de jeu.
37:38 Et effectivement, nous avons des arguments à faire valoir sur ce match-là.
37:41 Et nous avons le désir aussi, nous, de nous qualifier de la même façon que la Côte d'Ivoire.
37:45 La Côte d'Ivoire a été préparée pour aller au bout de cette compétition-là.
37:49 Mais nous, nous sommes formatés aussi pour défendre notre trophée.
37:53 En 22 matchs, le Sénégal ne compte que trois petites victoires contre la Côte d'Ivoire.
37:58 Pour Moussa Diakate, lui et ses coéquipiers, feront tout pour réduire l'écart.
38:02 On respecte énormément cette équipe de la Côte d'Ivoire.
38:04 On connaît leur individualité, on connaît aussi ce collectif.
38:07 Et comme le coach l'a précisé tout à l'heure, c'est une équipe qui est programmée pour remporter cette Coupe d'Afrique.
38:13 Donc, énormément de respect pour cette équipe-là.
38:16 Mais je pense que la meilleure chose pour préparer ce match, et le but, c'est forcément de gagner ce match.
38:20 Après le Sénégal, c'était logiquement autour de la Côte d'Ivoire.
38:23 Dans son nouveau costume de sélectionneur ivoirien, Faye Emes était accompagnée des séries Jean-Michael.
38:30 D'entrée de jeu, le patron de l'encadrement technique ivoirien a fait un éclat-ci si l'éventuel arrivé déverait nard.
38:38 J'avais vraiment d'autres préoccupations et d'autres choses à regarder que les rumeurs sur l'arrivée d'Hervé.
38:46 S'il était venu, j'aurais aucun souci avec ça. Après, il n'est pas là, donc on ne va pas parler de lui parce qu'il n'est pas là.
38:51 Je n'ai pas l'habitude de parler de ceux qui ne sont pas là, mais sincèrement, j'avais vraiment d'autres choses à penser que de regarder si Pierre, Paul ou Jacques allaient venir prendre ma place.
39:05 Pas la suite, Emes, Faye et son joueur ont promis tout donner pour être au rendez-vous de l'événement.
39:11 On a bien préparé le match, donc on va venir avec nos armes et avec beaucoup de confiance parce qu'on se doit de montrer un autre visage,
39:21 que ce soit au monde du football, que ce soit à nos supporters, que ce soit à notre peuple.
39:26 Pour moi, ce sera inadmissible qu'un joueur de la Côte d'Ivoire ne change pas d'attitude et ne soit pas sur la même longueur d'onde que moi sur le plan d'envie.
39:37 Nous sommes recentrés sur nous-mêmes, essayer de faire notre meilleur coup de pas pour voir ce qui a marché, ce qui n'a pas marché.
39:44 Après, c'est vrai que c'est une compétition, donc tout peut arriver. Donc je veux dire que oui, ça a été vraiment très difficile dans ce moment-là.
39:54 Nous sommes déjà projetés vers ce match contre le Sénégal et nous avons à cœur de tout donner.
40:02 38 ans après leur dernière confrontation en Coupe d'Afrique des Nations, la route des deux nations, le Sénégal et la Côte d'Ivoire, se croisent à nouveau,
40:10 mais cette fois avec en ligne demi les quarts de finale.
40:16 Ça, c'est ma sœur Denise et moi c'est Soraya. Voici Maman, un vrai rayon de soleil. Elle nous combat toujours de bons plats. Voici Chris, notre frère.
40:27 Maman, c'est notre meilleure amie. Elle nous aime beaucoup et nous aussi nous l'aimons.
40:35 Aujourd'hui encore, devenu grand, Maman sait comment nous faire partager de bons moments en famille.
40:42 Maman, c'est toi qu'on préfère.
40:45 Merci donc à Mouyabi d'y abattre notre reporter depuis Yamoussoukro.
40:50 Selon certaines indiscrétions, Jean-Christophe Grattecap, "Papgey", la sentinelle devant la défense sénégalaise ne s'est ni entraînée hier et aujourd'hui.
41:00 C'est qui sous-entend peut-être son absence dans ce 11 de départ. C'est un handicap réel pour cette équipe du Sénégal ?
41:07 Je ne pense pas. Si je ne joue pas, celui qui va jouer à sa place sera aussi bon. J'en suis persuadé. Ils ont un très bel effectif.
41:16 Ce n'est pas l'absence d'un joueur qui va changer le collectif sénégalais et sa performance.
41:24 Donc, s'il ne joue pas, ce sera un autre qui jouera. Le match ne va pas se résumer à l'absence de Papgey.
41:32 Du côté ivoirien, on a rassuré que Adengra et Sébastien Allure feront bel et bien partie du groupe qui sera au stade Charles Konan-Obani de Yamoussoukro.
41:47 C'est une véritable bonne nouvelle pour les éléphants du Côte d'Ivoire.
41:50 Ils ne sont pas encore prêts. Physiquement, ils ne sont pas prêts. Donc, ce n'est même pas la peine de prendre des risques avec eux.
41:58 On peut faire comme ce que Kaba a fait aujourd'hui avec Siru Girassi et Nabi Keïta qui étaient blessés avant la compétition.
42:07 Ils sont dans le groupe. On regarde et à un moment donné, on essaie de voir s'ils peuvent entrer.
42:12 Peut-être qu'on ne peut même pas avoir besoin d'eux au cours de ce match-là.
42:16 Moi, je pense simplement que c'est un match où il faut bien défendre. Il faut bien défendre et je pense qu'il faut d'abord changer le gardien de but.
42:25 Votre appréciation, Yahya Fofana, Exit.
42:29 Changer le gardien de but. Parce que si c'est pour venir faire les mêmes choses que Jean-Luc Gassé, je pense que ce n'est pas la peine.
42:35 Ça ne créera pas ces chocs psychologiques-là. Il faudra changer le gardien de but.
42:38 Vous voyez qui a la place ?
42:40 Badra, parce qu'il a l'expérience de la Canne. Et puis jouer une défense avec trois actions.
42:47 Je vois Willy Boli encadré par Evan Ndika et Ousmane Diomande.
42:55 Et puis maintenant, sur le côté latéraux, à gauche, je mettrais Dialoïs Maëlle-Chester.
43:02 Et puis à droite, je mettrais Serge Aurier.
43:06 Maintenant, je garde les trois milieux de terrain.
43:08 Et devant, je joue avec des attaquants. Je joue avec Christian Kwame.
43:16 Et puis à côté de lui, je mets Max Gradel.
43:18 Pour moi, c'est le match des anciens.
43:20 C'est ceux-là qui ont la psychologie de la Canne.
43:23 Et c'est ceux-là qui peuvent résister à l'Égypte, au Sénégal.
43:28 Parce que je dis qu'il faut bien défendre. C'est un match, il ne faut pas encaisser.
43:33 Même si on ne marque pas, ce n'est pas grave. Il ne faut pas encaisser des buts.
43:37 Il faut bien défendre et il faut surtout des joueurs qui ont l'expérience de la Coupe d'Afrique des Nations.
43:41 Exactement.
43:42 On vous a bien compris, Malgrado.
43:44 Rodrigo Gervais, on a vu ce joueur, Céry Jean-Michael, en conférence de presse.
43:49 Généralement, ce n'est pas une obligation de le retrouver dans le 11 de départ.
43:53 Mais il a martelé que les Ivoiriens ont fait leur meilleure couple.
43:57 C'est une nouvelle motivation. C'est une nouvelle compétition qui commence.
44:01 Vous y croyez, en cette volonté ivoirienne de véritablement se faire pardonner ?
44:06 Il faut y croire parce que je pense que c'est un derby sous-régional.
44:10 En termes de derby, l'entrepreneur sénégalais le reconnaît.
44:13 Il sait que ce ne sera pas facile pour eux parce que c'est un derby.
44:17 Un derby, ça ne demande pas à une équipe d'être en forme.
44:19 Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne.
44:21 Et un derby, je pense que le deuxième homme est vraiment important.
44:27 À un moment du match, ça serait un fait de jeu.
44:30 Imaginez que la Côte d'Ivoire obtienne une pénalité à la cinquième minute
44:34 et que le Sénégal a copié un carton rouge.
44:36 Vous voyez que c'est un autre match qui va se jouer.
44:39 Il sait que c'est équilibré.
44:42 Maintenant, ce que je dis, on ne peut pas se mobiliser comme ça
44:46 et puis les joueurs ne vont pas être déterminés.
44:49 Nous, on peut tout faire, mais on ne peut pas donner cette détermination aux joueurs.
44:52 C'est à eux de se révolter sur le terrain.
44:55 C'est vrai, on va parler des systèmes, mais le système qui l'anime, c'est un entraîneur.
44:59 Il faut qu'il mette un système que lui-même maîtrise
45:02 parce qu'il ne faudrait pas placarder le système de jeu pour faire plaisir
45:06 soit à la presse ou bien aux gens et que tu ne sais pas animer.
45:10 Il faut un système de jeu assez ténant et aboutissant.
45:14 C'est une variante.
45:16 Donc, sur le plan offensif, il faut le maîtriser.
45:19 Sur le plan défensif, il faut le maîtriser.
45:21 Il faut le faire par rapport surtout à l'adversaire.
45:24 L'adversaire, le Sénégal, c'est une équipe qui sait jouer.
45:27 Ils savent attaquer dans l'axe, sur les deux côtés avec ça et puis ça et puis ça.
45:31 Ils savent aussi attaquer dans l'axe parce que ça et ça rentrent à l'intérieur
45:35 pour devenir des bons meneurs de jeu, pour laisser la place aux latéraux qui arrivent.
45:39 Il faut avoir un système de jeu défensivement qui répond à tout ça
45:43 et qui est capable surtout que le Sénégal soit fragile sur les côtés.
45:48 Surtout le côté droit avec Ypid Yata.
45:50 Avec Ypid Yata.
45:51 Voilà.
45:52 Et proposer quelque chose qui va les faire mal sur les côtés
45:55 parce que si Kalidou, qui n'est pas aussi fort dans les déplacements,
46:00 arrive à les couvrir une fois sur les côtés, deux fois sur les côtés,
46:03 après ce n'est plus le même Kalidou.
46:05 On a vu un peu contre les autres équipes comment ça s'est apaisé un peu sur eux.
46:09 Donc véritablement, je pense que c'est ce système-là qui doit pouvoir répondre
46:12 à ces exigences-là, à ces petits détails-là, que ce soit pour nous.
46:17 Mais il serait important pour les éléphants de faire une très bonne première mi-temps.
46:20 Parce que cette première mi-temps, nous, on vient d'un moment faible.
46:24 Ça veut dire qu'on n'est pas en forme.
46:26 Eux, ils sont en forme.
46:27 Donc ça veut dire qu'ils vont bien rentrer dans le match.
46:29 Nous, on va douter un peu en rentrant dans le match.
46:31 Donc c'est de réussir cette approche-là, ce décollage-là.
46:35 Une fois que ce décollage est réussi, la confiance va changer de camp
46:38 et la méfiance aussi va changer de camp.
46:40 C'est là que les éléphants pourront faire mal.
46:43 Donc, véritablement, c'est sous cette stratégie, sous ces petits secrets-là,
46:48 ces petits détails-là, que l'entraîneur doit vraiment travailler
46:52 et puis vraiment croire que c'est un derby.
46:55 Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne et il n'y a pas de favoris dans un derby.
47:00 Et surtout, dans le cadre de la Côte d'Ivoire et du Sénégal,
47:03 on a vu, on n'a pas beaucoup gagné 3 à 0, 4 à 0,
47:08 mais le seul but, on le rappelle, en 1986,
47:12 c'était cette tête plongeante d'Abdoulaye Traoré
47:15 contre le Sénégal de Jules Boukandé.
47:17 Pourquoi pas tuer aussi le Sénégal de Sadio Mane ?
47:20 Un but que Abdoulaye Traoré dit Ben Badi aurait sorti sur ses différentes pages
47:25 pour motiver cette équipe de Côte d'Ivoire.
47:28 Gratte-cap, Fayet et Merce qui a été peut-être un peu ébranlé par,
47:34 je ne vais pas dire l'affaire, mais la rumeur,
47:37 Hervé Renard qui s'est très vite estompé.
47:40 Cela peut perturber quand même ce technicien-là qui vient de prendre en main
47:45 un vaisseau qui tanguait mais qui a besoin d'être mis à flot ?
47:49 Bon, le perturber, je ne sais pas,
47:52 mais peut-être qu'effectivement ça a touché son amour propre.
47:58 C'est-à-dire qu'on le positionne à l'intérim sur un jour,
48:03 si Hervé Renard était venu, il ne serait pas là.
48:06 Donc peut-être que ça a dû le toucher, peut-être,
48:10 mais après il faut faire vite passer à autre chose.
48:13 Quand vous avez un match, un huitième de finale à préparer contre le Sénégal,
48:18 il faut, après avoir perdu 4-0 contre la Guinée équatoriale,
48:23 il faut faire abstraction de tout ça.
48:26 Donc il s'est mis rapidement au travail.
48:29 J'espère pour lui qu'il va sortir une équipe solide.
48:37 Et surtout, après tout ce qui a été dit, je ne vais pas répéter,
48:41 mais ce qu'il y a, c'est mettre un dispositif et surtout l'état d'esprit qui va avec.
48:46 J'espère que le staff et même les joueurs ont regardé le match Nigeria-Cameroon hier
48:53 et se sont inspirés de l'état d'esprit de l'équipe du Nigeria,
48:58 qui a proposé un bloc solide, infranchissable, Cameroon zéro occasion.
49:05 Et puis sur les contre-attaques, ils ont été très efficaces.
49:09 Mais ça, il faut avoir l'état d'esprit, être capable que tout le monde
49:13 mette avec un bloc compact une ligne de cinq, une ligne de quatre et un attaquant.
49:18 Félicitations au Nigeria.
49:21 Et si le staff et les joueurs ont regardé ça, s'ils s'inspirent de ça,
49:25 surtout en début de match, s'ils montent une solidité comme celle-là,
49:30 effectivement, s'ils durent dans le match, ils peuvent gêner le Sénégal
49:36 et trouver des ouvertures dans le dos des pistons
49:40 et faire valoir aussi les qualités qu'ils ont,
49:43 parce qu'il y a des joueurs de qualité dans cet effectif-là.
49:46 On a des joueurs de qualité, Magula Diop, trois mots envers les éléphants de Côte d'Ivoire, trois adjectifs.
49:53 Premier match de la Côte d'Ivoire-Lacan, 1965, Côte d'Ivoire-Sénégal, triplé du Lyon.
50:00 Donc c'est là que notre histoire Lacan a commencé.
50:04 En 1986, vous avez parlé d'Aboula et Traoré.
50:08 Je dirais simplement à ces jeunes-là, il ne faut pas qu'ils soient les premiers à perdre à Lacan face au Sénégal.
50:15 On bétonne derrière et puis si on ne marque pas, ce n'est pas grave,
50:19 mais ce match-là, on ne prend pas de but et après on va au tir au but, s'il le faut.
50:24 C'est de jouer ensemble et puis d'aller chercher ça ensemble.
50:29 Le maître mot, c'est bien sûr la cohésion, la détermination,
50:34 supporter un jour, supporter toujours, tous derrière les éléphants de Côte d'Ivoire.
50:39 Ce lundi donc à 17h sur RTI 1, vous aurez Cap Vert-Mauritanie.
50:44 Le plateau débute à 15h05 et puis sous le coup de 20h, vous aurez Sénégal-Côte d'Ivoire.
50:51 Merci de nous faire confiance, merci de faire confiance à Soir de Cannes.
50:56 Le rendez-vous de débrief d'un jour de match, c'est bien sur RTI 2, en avant pour la victoire.
51:01 Allez les éléphants !
51:04 Lundi 29 janvier 2024 sur les chaînes du groupe RTI.
51:09 17h Cap Vert-Mauritanie, 20h Sénégal-Côte d'Ivoire.
51:15 RTI, diffuseur officiel de la Cannes Total Énergie 2023.
51:26 La Cannes, c'est chez nous !
51:30 RTI, diffuseur officiel de la Cannes.
51:35 RTI, diffuseur officiel de la Cannes.
51:39 RTI, diffuseur officiel de la Cannes.
51:44 RTI, diffuseur officiel de la Cannes.
51:49 RTI, diffuseur officiel de la Cannes.
51:54 RTI, diffuseur officiel de la Cannes.
52:00 RTI, diffuseur officiel de la Cannes.
52:04 [Musique]
52:07 [SILENCE]