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Transcription
00:00 On accueille notre deuxième invité. Bonjour Jean-Philippe Tanguy.
00:02 Bonjour Salima Boum.
00:03 Merci de votre présence député Rassemblement National.
00:06 Justement, on va vous faire réagir.
00:07 Alors là, dans les mots, on a besoin de nos agriculteurs.
00:10 Il faut retrouver notre souveraineté, diminuer le recours,
00:13 donner plus de marge de manœuvre, s'attaquer aussi à l'administration.
00:17 Vous diriez la même chose, mais est-ce que vous faites confiance
00:20 justement dans l'application de ces mots en acte ?
00:22 Non mais pas du tout. Écoutez, franchement,
00:26 moi j'admire le calme des agriculteurs qui écoutent le Premier ministre
00:28 parce que tout ce que décrit Gabriel Attal, c'est le macronisme depuis 7 ans.
00:32 C'était avant lui le hollandisme avec M. Macron, ministre de l'économie.
00:35 Et c'est toute la construction européenne depuis au moins 1992,
00:39 on ne peut pas dire avant l'acte unique 1986.
00:41 C'est-à-dire, il dénonce la concurrence déloyale.
00:43 La concurrence déloyale, elle est inscrite dans les traités européens
00:46 puisqu'elle consiste à ouvrir, à croire que le doux commerce,
00:49 comme disent les macronistes, va améliorer le monde
00:52 et va mettre tout le monde entier en concurrence.
00:53 Et donc nos agriculteurs sont en concurrence avec l'Amérique du Sud,
00:57 avec le Vietnam, avec tous les pays qui n'ont évidemment pas eu de normes.
01:00 Et ensuite, les traités européens organisent la concurrence déloyale
01:04 au sein de la communauté européenne, au sein du marché commun
01:07 qui aurait dû unir les économies entre elles, qui aurait dû les harmoniser.
01:11 Mais non, surtout depuis l'élargissement à l'Est.
01:14 Et maintenant, on nous parle, M. Attal, M. Séjourné, son ministre,
01:18 nous parle d'élargissement à l'Ukraine.
01:20 Organise la concurrence, non pas déloyale, abrupte, sauvage,
01:24 la plus injuste possible, avec des gens qui ne respectent aucune de nos normes
01:28 et même qui vivent du fait, maintenant, puisque c'est organisé,
01:32 moi j'ai été attentif à ce qu'il disait au Brésil.
01:34 Le Brésil aujourd'hui organise en fait sa production agricole
01:37 en sachant que l'ancien champion agricole qu'était la France se désarme.
01:42 Donc on est tellement dirigé par des imbéciles, excusez-moi,
01:45 que nos principaux concurrents anticipent les erreurs de nos gouvernements
01:50 pour affaiblir notre agriculture.
01:51 - Qu'est-ce qu'il faut faire, M. Tanguy ? Il faut fermer les frontières ?
01:53 - Mais pas du tout. J'entendais, j'aime bien Carl Olive,
01:56 vu ce qu'on a en Macronie, c'est le meilleur, si je puis dire.
02:00 Mais nous exportons nos vins, par exemple,
02:04 parce que c'est l'exemple qu'il donnait, nos vins de Bordeaux,
02:06 depuis le Moyen-Âge.
02:08 C'est un produit d'excellence reconnu dans le monde entier depuis le Moyen-Âge.
02:11 Nous n'avons pas besoin de libre-échange pour exporter nos vins, nos cognacs,
02:15 nos champagnes. Il n'y en a pas assez, vous le savez.
02:17 De toute façon, on n'a même pas assez de cognacs et de champagne
02:19 pour satisfaire la demande mondiale.
02:21 Tout ça, c'est du baratin. La France a des produits d'excellence...
02:23 - Un baratin imbécile ? Vous y allez fort, Tanguy ? Pardonnez-moi.
02:27 - Non, non, non. Ce qu'on va fort, c'est la situation...
02:29 - Il faut trouver des solutions ?
02:31 - Moi, la situation auxquelles font face nos agriculteurs,
02:33 mais tous ceux qui produisent en France,
02:35 c'est une situation où on avait de l'or dans les mains,
02:37 le travail de générations entières, qui faisait des produits d'excellence,
02:40 reconnus dans le monde entier. Il n'y a pas beaucoup de pays
02:43 qui attirent des touristes du bout du monde pour venir découvrir
02:46 la gastronomie d'un pays. Il n'y a pas beaucoup de pays.
02:48 C'est pas grâce aux agriculteurs, c'est pas grâce à Emmanuel Macron.
02:50 De l'or dans les mains, ils ont tout saccagé avec des doctrines
02:55 qui non seulement sont incohérentes économiquement,
02:57 qui n'ont aucun sens, je vais les montrer avec l'évent,
02:59 on n'a pas besoin de traités libre-échange pour exporter des produits d'excellence,
03:03 mais qui ont saccagé le travail des autres et qui en ont enrichi d'autres.
03:07 - Vous voulez dire... - L'étape ultime du macronisme,
03:09 c'est à qui sert le macronisme ?
03:11 Ça sert des gens qui s'en mettent plein les poches.
03:13 - Non, non, attendez, Jean-Philippe Tanguy, il y a d'autres choses.
03:15 - Je vais finir cette phrase. On voit depuis deux ans
03:17 jamais l'alimentation n'a été aussi chère
03:20 et jamais les agriculteurs n'ont si peu vécu de leur travail.
03:23 - L'exécutif joue contre les intérêts de la France ?
03:25 - Bien sûr. - Ça vous paraît évident.
03:27 - On fait des grands groupes agroalimentaires.
03:30 - Justement, avoir des grands groupes agroalimentaires dans une autre nation,
03:33 moi je connais parfaitement le Japon,
03:35 les grands groupes japonais c'est au profit des japonais.
03:37 En France, les multinationales françaises c'est au profit de tout le monde,
03:40 sauf des français. Et je redis ma phrase,
03:42 jamais l'alimentation n'a été aussi chère en France,
03:45 jamais les agriculteurs n'ont si peu vécu de leur travail.
03:48 Ce seul paradoxe explique le désordre économique qu'est la Macronie,
03:51 c'est-à-dire la confiscation du travail.
03:53 Il ne s'agit pas de subvention de chèques,
03:56 la politique du chèque, le travail des agriculteurs,
03:58 le travail des pêcheurs, le travail des artisans.
04:01 Notre industrie est confisquée par des gens qui, eux,
04:03 ne travaillent pas beaucoup et qui s'en mettent plein les poches.
04:05 Ce que Marine Le Pen avait dit les programmateurs.

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