• il y a 11 mois
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr

Retrouvez "Le grand rendez-vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-grand-rendez-vous
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 On parle de ceux qui sont expulsables, il y a évidemment ceux que vous comptez régulariser dans les métiers en tension.
00:06 Est-ce que vous avez le chiffre, Olivier Dussopt ?
00:08 Nous avons réuni... Nous sommes très précautionneux et vous savez que le projet de loi, la loi telle qu'elle a été adoptée,
00:15 fait l'objet d'un recours, d'un examen au Conseil constitutionnel.
00:18 D'abord parce que des députés et des parlementaires d'opposition ont saisi le Conseil constitutionnel,
00:22 mais surtout parce que le président de la République s'était engagé à soumettre le texte intégralement au Conseil constitutionnel.
00:27 Ceci étant, et en attendant la décision du Conseil constitutionnel, sous réserve de celle-ci, nous avançons.
00:33 Avec Gérald Darmanin, nous avons réuni les préfets cette semaine.
00:35 Il réunit les préfets très régulièrement, il m'a invité à participer à cette réunion pour avancer, voir comment nous allons mettre en oeuvre ces dispositions.
00:42 Nous estimons qu'il y a environ 10 000 personnes par an qui pourront bénéficier.
00:46 Et de qui parlons-nous ? Parce que là aussi, il faut être le plus clair, le plus précis possible.
00:50 10 000 clandestins dans les métiers en tension ?
00:53 Pardonnez-moi, mais je vais être plus précis que ça.
00:56 Nous parlons d'hommes et de femmes qui travaillent et qui ont des contrats de travail.
01:01 Parce que ça peut paraître étonnant.
01:02 Mais qui sont en situation irrégulière.
01:03 Mais ça peut paraître étonnant, mais nous avons dans notre pays des personnes qui sont en situation irrégulière,
01:08 c'est-à-dire qui n'ont pas titre de séjour, qui n'ont normalement pas le droit d'être là, mais qui travaillent légalement.
01:12 Je ne parle pas de travail clandestin, de travail au noir, pour dire les choses.
01:15 Mais ils sont clandestins, ils sont en situation irrégulière.
01:17 Très souvent, ce sont des personnes qui ont signé leur contrat de travail à un moment où ils avaient un titre de séjour.
01:22 Et ce titre de séjour n'a pas été renouvelé.
01:24 Et très souvent aussi, ce sont des hommes et des femmes qui travaillent dans des métiers en tension.
01:28 On a aujourd'hui 7% de chômage.
01:30 Je pense que nous reparlons d'emplois. 7% de chômage, un peu plus.
01:33 Et nous avons encore 350 000 emplois vacants et des secteurs qui peinent à recruter.
01:37 Et il y a des secteurs, des métiers, devrais-je dire, dans lesquels la main d'œuvre non européenne,
01:42 parce que je précise aussi quand nous parlons de travailleurs étrangers, nous parlons de travailleurs non européens.
01:47 Les Européens ont une liberté de circulation et de travail où la main d'œuvre non européenne est prépondérante
01:53 et très importante. Je prends deux exemples.
01:55 Les commis de cuisine et les femmes et les hommes de ménage.
01:59 Plus souvent des femmes, nous le savons.
02:00 Au niveau national, c'est 26% des emplois qui sont occupés par des étrangers non européens.
02:05 Alors que la moyenne des emplois en France occupés par des non européens, c'est 3,5%.
02:10 Donc nous avons besoin de cette main d'œuvre et notre objectif, c'est de permettre à des hommes et des femmes
02:14 qui travaillent, qu'ils soient intégrés, d'être régularisés. C'est ce que nous pensons.
02:17 En 23, c'était combien cette année écoulée ?
02:20 En 23, il n'y avait pas la disposition qui a été adoptée.
02:23 Vous avez régularisé combien de personnes ?
02:24 Il y a ce qu'on appelle la circulaire valse.
02:26 La circulaire valse permet des régularisations par le travail, y compris dans des métiers qui ne sont pas en tension.
02:30 C'est 7 à 8000 personnes par an. Et là, nous sommes sur 8 à 10 000 de plus.
02:35 Parce que nous avons, nous devons, quand je dis que nous devons, c'est une forme de devoir moral et de sécurité.
02:42 A la fois reconnaître des efforts d'intégration par ces hommes et ces femmes qui travaillent bien souvent dans des métiers difficiles.
02:46 Le travail soutient l'intégration, Olivier.
02:48 Le travail est la langue. Et nous devons aussi apporter de la sécurité aux employeurs.
02:53 Parce que souvent, les employeurs concernés ne savent pas marquer une des leurs.
02:55 Mais leurs travailleurs sont réguliers.
02:57 Vous êtes un homme de gauche. Normalement, je devine, vous devriez préférer une augmentation du salaire de ces métiers sous tension
03:02 plutôt que d'aller chercher à l'extérieur des gens qui sont prêts à le faire à bas salaire.
03:05 Nous n'allons pas chercher à l'extérieur. Nous parlons de gens qui travaillent déjà sur le territoire.
03:09 Et l'un n'est pas incompatible avec l'autre.
03:12 J'ai parlé de commis de cuisine.
03:13 Le secteur HCR, hôtellerie, café, restaurant, est un des secteurs qui a révisé sa convention collective sur les salaires de la manière la plus importante depuis la crise du Covid.
03:22 C'est 16% d'augmentation en moyenne. Donc, ça n'est pas incompatible.
03:25 Bien. On va marquer une pause.

Recommandations