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NewsTranscription
00:00 - On a vigoureusement démenti l'invitation des soulèvements de la terre.
00:02 Il était même en colère Emmanuel Macron.
00:06 Mais finalement, il y a un communiqué des soulèvements de la terre
00:08 qui confirme avoir été contacté par les cabinets de Gabriel Attal et de Pascal Canfoy.
00:12 Est-ce que vous n'assumez pas cette invitation ?
00:16 - Je crois que ce que je peux vous dire, c'est que le président de la République,
00:18 c'est lui qui a demandé la dissolution des soulèvements de la terre au Conseil des ministres,
00:22 compte tenu des actes qu'ils avaient commis à Sainte-Soline
00:25 et continuement sur un certain nombre de sujets,
00:28 qui a été évoqué dans un brief presse, l'idée qu'il pouvait être invité.
00:33 Mais enfin, moi ce que je sais, c'est qu'aucune invitation n'a jamais été formulée aux soulèvements de la terre.
00:38 Et que le président de la République a eu raison de le rappeler hier.
00:40 - Quelqu'un est en train de mentir.
00:42 - Comment ?
00:42 - Quelqu'un est en train de mentir.
00:43 Eux confirment qu'il y a eu une invitation.
00:45 Nos journalistes, si je peux me permettre, ont appelé l'Élysée à la fin de la semaine.
00:49 Ce sont des conseillers de l'Élysée, précisément conseillers techniques et conseillers de presse,
00:52 qui ont annoncé l'invitation des soulèvements de la terre, qui l'ont confirmé cette invitation.
00:56 - Monsieur Mille, soit cette invitation, vous ne l'assumez pas,
00:59 soit les conseillers, et c'est plus grave, peut-être, prennent seuls des initiatives.
01:03 - Il peut arriver que certains évoquent des sujets et que ce n'ait pas été validé en termes d'invitation.
01:08 Ce que je peux vous dire, c'est que le président du salon et son organisation
01:11 n'ont pas été mandatés pour inviter les soulèvements de la terre.
01:14 Deux, que le président de la République a redit ces choses-là hier.
01:17 Troisièmement, compliqué de donner crédit totalement à une association ou à un espèce de groupement
01:23 dont la seule œuvre, c'est de lancer du cactel monotophe.
01:25 Il y a un moment où on sait où les gens...
01:27 - Et qualifiés d'éco-terroristes par le ministre de l'Intérieur.
01:29 - Ils ont quand même les actes qu'ils posent.
01:32 D'ailleurs, ils l'ont dit hier, je crois, dans un communiqué, en disant "nous, on ne veut pas débattre de toute façon".
01:36 Nous, notre mode, c'est l'action.
01:37 Enfin, l'action, il manque trois petits points.
01:39 Violente, parce qu'à quel moment l'action a été autre chose que violente.
01:43 Donc, que le soulèvement de la terre essaye de jouer avec tout ça.
01:46 Mais enfin, la parole du président de la République, elle s'est exprimée sur ce sujet-là.
01:49 Elle s'est exprimée à Sainte-Soline, quand nous avons fait droit à la demande des agriculteurs
01:53 pour lutter contre les violences, parce que c'est ça qu'on a fait.
01:55 On a défendu des biens et des personnes.
01:58 Et qu'elle s'est poursuivie au moment où Gérald Darmanin,
02:01 je soutenais d'ailleurs tout à fait son initiative et demandais les soulèvements de la terre.
02:04 C'est les actes qui comptent dans cette affaire-là.
02:06 C'est une affaire d'invitation, il faut qu'on la mette derrière nous.
02:07 - Mais parfois, les paroles comptent.
02:08 C'est-à-dire que si vous aviez très rapidement dit "ils ne sont pas invités",
02:11 pas du tout, on se désolidarise.
02:13 - Ça a été très rapidement dit qu'ils n'étaient pas invités.
02:16 - Tu as mis le feu aux poudres, monsieur le ministre.
02:19 - Non mais, que ce qui avait été dit dans la brief presse ait pu susciter l'émoi.
02:23 La vérité, c'est qu'ils n'ont pas été invités.
02:26 - Tout simplement parce qu'il ne s'agit pas d'un groupe respectable dans la vie publique ?
02:30 - Je ne sais pas ce que c'est que ce groupe.
02:31 Oui, pour moi, c'est un groupe qui ne dialogue pas par postulat.
02:36 Et j'ai toujours été comme ça, avec des gens qui disent "sois tu es d'accord avec moi,
02:40 soit je t'impose mon point de vue par la violence".
02:43 C'est impossible en démocratie, sinon c'est la tyrannie qui s'organise.
02:46 Le débat, ce qu'on a entre nous, ce n'est pas "sois tu es d'accord avec moi et je te laisse passer,
02:51 soit tu n'es pas d'accord avec moi et je t'entrave".
02:53 Ça ne peut pas marcher comme ça.
02:54 Donc les soulèvements de la terre, ils n'ont qu'un motif,
02:57 ils l'ont fait au Lyon-Turin, ils l'ont fait à l'Azad de Nantes,
03:02 ils le font sur les réserves de substitution.
03:04 Ce sont des gens qui ne veulent pas dialoguer
03:06 et dont le moteur principal est la violence pour imposer des points de vue.
03:10 Et donc on ne dialogue pas avec ces gens-là, c'est aussi simple que ça.
03:13 Et pour moi, c'est aussi simple que ça.
03:15 Et donc c'est comme ça que le président de la République,
03:17 c'est ce qu'il a dit hier et c'est ce qu'on a fait.
03:19 Alors on peut regretter qu'on n'ait pas…
03:21 Alors il faut regarder bien les attendus du Conseil d'État
03:23 parce qu'il dit quand même qu'il y a des actes répréhensibles dans les modalités d'action.
03:27 Après en droit, il dit ce qu'il a à dire, c'est le Conseil d'État, je ne vais pas le commenter.
03:30 Enfin quand même, on a posé un acte.
03:31 On n'a pas tous les matins au Conseil des ministres des actes de dissolution d'associations.
03:35 C'est suffisamment rare pour quand même le signaler.
03:37 Ça a été fait par le président de la République et demandé par le président de la République.