Exclusion du député Thomas Portes : «Un rappel au règlement suffisait», conteste Sandrine Rousseau

  • l’année dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr

Retrouvez "Le grand rendez-vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-grand-rendez-vous
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Votre collègue Sandrine Rousseau justement de la NUPES, Thomas Porte, qui avait été votre porte-parole
00:05 et qui s'est fait photographier le pied sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt,
00:09 a été sanctionné de 15 jours de suspension.
00:12 Alors votre groupe, la NUPES, a dit la sanction est excessive.
00:16 Mais qu'aurait été selon vous une juste sanction par rapport à ce geste ?
00:21 Moi je pense qu'un rappel à l'ordre ou un rappel au règlement suffisait.
00:24 Enfin je veux dire, il n'y avait pas besoin d'exclure un député pendant 15 jours.
00:27 Je rappelle que le précédent, dans l'Assemblée nationale, concernait le député de Fournasse
00:33 qui lui a eu un propos qui tombait sous le coup de la loi.
00:35 C'est-à-dire qu'en fait, il était au-delà de la loi.
00:38 Ça, ça n'est pas au-delà de la loi et ça n'est pas dans un hémicycle.
00:41 Vous avez exclu l'Assemblée, si je ne me trompe pas, à cause du tumulte à l'Assemblée,
00:44 non pas pour son propos, vous me corrigerez.
00:46 Sur le fait que ça avait suscité du tumulte, mais précisément,
00:52 je pense que c'était déjà une argucie pour ne pas aller sur le fond de la chose qui était excéterrastique.
00:56 Alors que dans ce cas-là, donner un coup de pied sur la tête potentielle de ministre, c'est...
01:00 Déjà, il n'a pas donné un coup de pied, il a juste le pied sur un ballon.
01:02 Le ballon, normalement, c'est un reflet à ça.
01:04 Non, non, mais après, c'est un tweet maladroit, je ne vais pas vous dire le contraire.
01:06 Enfin voilà, mais franchement, l'impression que j'ai eue au moment où ça s'est passé,
01:13 c'est que vraiment, LREM trouvait enfin le prétexte sur lequel appuyer quelque chose.
01:19 Ça ne donne quand même pas une image très digne d'un élu,
01:21 d'avoir cette attitude avec l'écharpe tricolore.
01:25 Oui, enfin, moi, je vais vous dire, je reçois des tweets de pas mal de gens,
01:30 y compris de députés qui, franchement, ne sont pas très à leur honneur.
01:34 Là, il s'est mis en scène, sain de son écharpe tricolore,
01:38 et il n'a pas présenté ses excuses après la question qui lui a été posée.
01:42 Il n'a pas voulu le faire.
01:44 Oui, mais parce que c'est...
01:45 Vous vouliez présenter, vous dites que c'est maladroit,
01:49 donc il aurait dû présenter ses excuses et en passer à autre chose.
01:52 Voilà, on était pris dans le feu de quelque chose.
01:55 Il n'a pas voulu le faire parce qu'il estime que c'est un droit à la caricature.
01:57 Moi, je pense que son tweet était maladroit,
02:00 je pense que son tweet était maladroit,
02:03 mais que ça ne nécessitait en aucune manière,
02:07 et je le dis de manière solennelle,
02:09 pour moi, ça ne nécessitait en aucune manière une exclusion.
02:11 Mais est-ce que de manière aussi solennelle,
02:12 on peut rappeler qu'on est dans un pays où il y a des intimidations d'élus,
02:15 des menaces, et que dans ce contexte-là,
02:18 voir un élu avec le pied, pardonnez-moi, sur un ballon,
02:20 on l'effigie comme d'un ministre,
02:22 c'est peut-être plus qu'une maladresse dans un pays
02:24 qui connaît quand même des intimidations et des menaces, je le rappelle.
02:27 Oui, mais on a tous des intimidations et des menaces,
02:30 tous, on en reçoit...
02:32 - On les condamne tous. - Ça fait partie...
02:33 Mais non, mais moi, par exemple, j'ai déposé cinq plaintes,
02:36 il y en a une qui a donné lieu à des travaux d'intérêt généraux de plus de 100 heures,
02:40 c'est tout. Aujourd'hui, il n'y a rien.
02:42 Il n'y a rien, donc pourquoi tout à coup, là, maintenant,
02:45 soudain, cette espèce d'emballement ?
02:47 Moi, je pense qu'il y avait vraiment une volonté aussi de dire
02:52 "Regardez, c'est eux le problème"
02:54 pour détourner l'attention de tout le monde du problème principal
02:57 qui est aujourd'hui la réforme des retraites
02:59 et que LREM assume cette stratégie, à la limite, pourquoi pas ?

Recommandée