Dans une note transmise mercredi, et que BFMTV a pu consulter, les services du renseignement observent que le mouvement de colère des agriculteurs fédère de plus en plus de participants, et s'inquiètent d'un "risque de dérapages" s'il dure.
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00:00 Il y a donc, du côté des services de renseignement territoriaux, la crainte de dérapage, avec une idée très simple,
00:07 plus on attend, plus le gouvernement tarde à apporter sa réponse, plus il y a des risques de dérapage.
00:12 Effectivement, parce que comme à chaque fois qu'il y a un mouvement social en France, les policiers du renseignement territorial
00:17 essayent d'évaluer la menace, le risque de trouble à l'ordre public, tout cela pour, comment dirais-je, organiser un peu la réponse policière.
00:25 Et ce que notent ces policiers dans cette note qu'on a pu consulter, c'est d'abord que les actions sont de plus en plus suivies,
00:32 la mobilisation du monde agricole s'étend au niveau géographique, disent les policiers, avec une attention du renseignement
00:38 sur d'éventuelles actions qui pourraient avoir lieu prochainement à Paris.
00:42 "Il est possible qu'une action coup de poing puisse prendre corps à Paris la semaine prochaine", dit la note du renseignement territorial.
00:48 Les policiers expliquent aussi que les agriculteurs attendent à la fois des mesures, mais aussi une visite du Premier ministre, pourquoi pas,
00:55 en Occitanie, et vous le disiez, Maxime, à l'instant, c'est en fait ce délai d'attente entre ce qui se passe maintenant sur le terrain et la réponse politique,
01:02 délai d'attente qui laisse craindre aux responsables syndicaux d'être débordés par leur base.
01:08 Et on peut parler peut-être de ce qui va se passer à Rennes cet après-midi avec une action interrégionale qui est prévue avec le renfort de professionnels
01:15 d'autres corps de métier, comme le BTP ou les marins-pêcheurs, et à d'autres endroits, comme à Orange ou Avignon, une convergence avec les Gilets jaunes
01:24 est possible, ça fait partie des craintes des policiers, des risques de troubles à l'ordre public sont envisagés à Montpellier aussi, par exemple.