• il y a 11 mois
Près d'une semaine après le début du mouvement, les actions coups de poing se multiplient. Les agriculteurs demandent des moyens à l'État et se soulèvent contre certaines normes. Le mouvement a été marqué ce mardi par la mort d'une agricultrice et de sa fille, sur un point de blocage dans l'Ariège.  

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Transcription
00:00 Oui, ça y est, ils viennent d'arriver en tracteur. Il y en aurait environ 400, peut-être davantage.
00:05 Il faut se dire que c'est environ 4 à 5 fois plus que les mouvements habituels.
00:09 Les voici, ces tracteurs de tout le département du Barin, vous l'avez dit,
00:14 et tous rejoignent effectivement ce mouvement de colère.
00:18 Ils n'en peuvent plus, notamment des normes imposées aux agriculteurs français.
00:23 On va justement en parler avec le secrétaire régional des jeunes agriculteurs du Barin.
00:32 Pourquoi vous rejoignez ce mouvement de colère ?
00:34 Vous aussi, vous êtes dans cette revendication de moins de normes, de plus de souplesse ?
00:41 Oui, alors effectivement, je rejoins le mouvement, comme tous mes collègues,
00:43 parce qu'on a une lame de fond qui est là depuis 10, 15 ans.
00:48 On répète les mêmes choses, on dit qu'on a besoin de soutien,
00:50 et là on sent qu'on est repris médiatiquement, on est suivi par les consommateurs.
00:55 Donc c'est le moment, on décide de tous se réunir pour redire et répéter ce qu'on dit depuis 10 ans.
01:00 Mais vous, dans votre quotidien, qu'est-ce qui vous pose problème concrètement ?
01:03 Moi, je demande juste d'avoir les moyens de m'adapter.
01:06 Au final, on a des gros enjeux pour l'environnement, des grosses ambitions pour l'agriculture.
01:11 Et je demande d'avoir les moyens au final d'investir et pouvoir suivre ce qu'on demande à l'agriculture.
01:16 Donc ça veut dire beaucoup plus de souplesse en termes de normes françaises, c'est ça ?
01:19 Oui, je demande plus de souplesse parce que, par exemple, sur les calendriers d'épandage des fluents,
01:25 aujourd'hui, c'est un calendrier qui définit ça.
01:28 Et au final, si on avait une écologie de terrain et pas de papier,
01:31 on pourrait avoir plus de souplesse et répondre effectivement aux enjeux,
01:35 et pas juste répondre aux ambitions des bureaux et des lois et des décrets qui sont faits à Paris.
01:42 Merci beaucoup Thomas.
01:43 Regardez, des agriculteurs dans leur tracteur continuent à arriver.
01:46 L'idée, c'est de bloquer cet A35 jusqu'à demain soir.
01:50 Il y a des bras zéros, il y a des bancs, tout est prêt pour paralyser cette ville de Strasbourg,
01:55 puisque tous les véhicules sont censés passer, rentrer et sortir par cet A35.
02:00 Et à partir de maintenant, ce ne sera plus possible.

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