• il y a 9 mois
Dr. Alain Toledano, président de l'institute de recherche Raphaël qui a mené une étude sur notre addiction au smartphone.

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00:00 - Docteur Alain Toledano, bonjour. - Bonjour.
00:02 - Vous êtes cancérologue, président de l'Institut Raphael, qui est un centre de recherche.
00:07 Vous avez mené une étude sur l'addiction aux écrans.
00:10 Vous avez interrogé plus de 20 000 personnes qui font partie de l'observatoire santé pro BTP.
00:16 Et franchement, quand j'ai lu les résultats hier, j'ai eu peur, je vous le dis.
00:21 7 personnes interrogées sur 10 ne peuvent plus se séparer de leur téléphone.
00:26 C'est ce qui ressort de cette étude.
00:27 On l'utilise du lever au coucher, aux toilettes, à table, et c'est même dangereux pour notre santé.
00:33 Docteur Alain Toledano, est-ce qu'on peut parler de drogue ?
00:37 Est-ce qu'on est devenu des drogués du smartphone ?
00:39 - Alors, on ne peut pas parler de drogue, puisqu'on en a aussi besoin.
00:42 Il y a des conduites positives.
00:44 Mais il y a plein d'usages problématiques.
00:46 Comme vous l'avez rappelé, beaucoup de gens veulent arrêter de s'en servir, mais n'y arrivent pas.
00:51 Et c'est vrai qu'on parle de téléphone, mais ce n'est plus un téléphone, c'est un réveil.
00:54 C'est un calendrier, c'est un ordinateur.
00:57 Donc, ces smartphones, on a regroupé tous les usages.
01:00 C'est ce qui rend de plus en plus difficile le fait de s'en passer.
01:03 - Alors, on n'est pas devenu des drogués, mais on est devenu addict ?
01:07 - On a une forme de conduite addictive.
01:09 C'est-à-dire que beaucoup de personnes, sur les 21 244 personnes qu'on a interrogées, n'arrivent pas à s'en passer.
01:16 On a 71% des personnes qui ont une forme d'anxiété quand le téléphone est loin d'eux.
01:22 Et beaucoup le consultent à tous les instants de la vie.
01:26 Alors, nous, on dit qu'il y a une personne sur deux, le matin au réveil.
01:29 Il y en a plus de 33% qui le prennent aux toilettes, qui le prennent à table quand ils sont en compagnie d'autres personnes.
01:36 Donc, ces rentrées, ça envahit nos vies avec des conduites antisociales, des comportements parfois dangereux,
01:43 puisque la moitié l'utilise au volant, par exemple.
01:46 - Et justement, on va revenir sur ce côté dangereux du téléphone portable.
01:50 Il y a beaucoup d'auditeurs qui réagissent ce matin.
01:53 On est avec Carlos Abovey, qui nous appelle au 01 42 30 10 10.
01:57 - Bonjour, il n'attendait pas le dernier moment pour nous appeler justement ce matin pour parler de l'usage du téléphone.
02:01 Bonjour, Carlos.
02:02 - Oui, bonjour.
02:03 - Vous, vous êtes de plus en plus intransigeant avec toutes celles et tous ceux que vous voyez au volant, notamment avec le téléphone.
02:09 - Oui, vraiment des comportements très dangereux, surtout des déboîtements inattendus.
02:17 Le fait qu'ils regardent constamment le téléphone.
02:19 - Ça, c'est sur la route. On parlait du restaurant aussi.
02:22 Ça vous agace de voir les gens qui ont le téléphone sur la table ?
02:25 - Oui, surtout quand vous êtes en déjeuner familial.
02:32 Les enfants sont constamment dessus, même voir des adultes.
02:36 - Vous ne l'avez pas interdit à table, vous, le téléphone ?
02:39 - On essaye. Les enfants, on les réprimande.
02:45 Après, les adultes, c'est peut-être un peu plus délicat.
02:48 - Compliqué de faire une réflexion à un adulte sur l'usage du téléphone, même si parfois, avec notre téléphone, on reste de grands enfants.
02:54 - Mais finalement, c'est aussi à nous de montrer l'exemple en tant qu'adulte, avant de donner des leçons à nos enfants, Dr. Eric Toledano.
03:01 - Oui, alors, Carlos a raison.
03:03 On a montré qu'on multipliait par 23 le risque d'accident lorsqu'on utilise son téléphone sur la route.
03:11 Donc effectivement, M. Carlos a raison.
03:14 Et puis, quand on regarde les gens qui l'utilisent à table,
03:18 beaucoup de personnes, aujourd'hui, utilisent leur téléphone alors qu'il y a du monde autour.
03:22 On appelle ça le "fubbing".
03:24 - Le "fubbing" ?
03:25 - Le "fubbing". Il y a des nouveaux mots qui ont émergé.
03:27 C'est-à-dire qu'en fait, c'est "phone" et "snob".
03:30 Et puis, on a appelé ça le "fubbing".
03:33 Et c'est 14% de la population.
03:35 On ne va pas faire attention aux autres, on regardera son téléphone.
03:38 - Et oui, et parmi les autres mots qui apparaissent, justement, il y a les "smombies" aussi.
03:42 J'ai noté, ce sont les gens qui traversent, par exemple, la route,
03:45 les yeux rivés sur le téléphone.
03:47 Et ça aussi, du coup, c'est dangereux pour notre santé physique.
03:50 - Exactement. Alors, c'est les zombies du smartphone.
03:52 On a appelé ça les "smombies".
03:54 Et donc, il y a de plus en plus de "smombies" et c'est une conduite dangereuse.
03:57 - Dr Alain Toledano, le téléphone, donc on le dit, c'est dangereux.
04:00 Ça peut provoquer des accidents.
04:02 C'est aussi, surtout, dangereux pour notre santé mentale.
04:05 C'est ce qu'on voit à travers cette étude.
04:07 - Oui. Tout le monde le sait aujourd'hui.
04:10 On va altérer notre relation à l'autre et au monde extérieur,
04:13 avec une forme de repli sur soi.
04:15 On va perdre de l'autonomie, avoir une anxiété, un sentiment d'insécurité.
04:20 Ça peut même aller jusqu'à la dépression.
04:22 Donc ça, c'est pour les troubles dits "psychologiques".
04:25 Et ensuite, sur le plan physique, on peut avoir une déficience visuelle
04:28 à cause du numérique, des douleurs osseuses, musculaires.
04:32 Et puis, on a augmenté l'obésité, on a baissé notre capacité à faire du sport,
04:37 notre activité physique.
04:38 Et tout ça, il faudra l'étudier dans le futur, ou bien changer nos habitudes.
04:42 - Et c'est encore plus dangereux pour les ados.
04:45 Vous dites que ça peut altérer certaines régions cérébrales du cerveau de nos ados.
04:50 - Alors l'étude qu'on a menée, c'est à partir de 18 ans.
04:53 Mais déjà, les jeunes adultes, on a vu que les conduites addictives
04:57 ont changé les comportements.
04:59 Et effectivement, un cerveau n'est pas mûr avant 20 ou 25 ans.
05:02 Donc on imagine, chez les plus jeunes, ce que ça peut faire.
05:04 - Alors franchement, quand on lit cette étude, Dr Toledano,
05:07 on se dit qu'il y a urgence à faire quelque chose.
05:10 Et on demande à nos auditeurs ce qu'il faut faire.
05:13 Vous nous appelez au 01 42 30 10 10, Zarak est avec nous.
05:16 - Oui, faire ou ne pas faire, parce que Zarak a carrément une idée.
05:19 Bonjour Zarak à Anthony.
05:21 - Bonjour.
05:22 - Zarak, vous avez carrément une idée.
05:25 Vous aimeriez carrément l'interdire dans les transports.
05:28 Vous n'en pouvez plus de voir des gens téléphoner sans oreillette
05:31 et on entend toute la conversation.
05:33 - Exactement. Nous n'avons plus qu'à fermer les yeux.
05:36 Et puis il faut vendre l'historique qu'il pourrait y avoir.
05:39 C'est un magazine comme "Enquête d'action"
05:42 ou alors "Envoyé spécial" par exemple.
05:45 - Hum. Vous ?
05:46 - Alors si c'est pas ça,
05:48 c'est de parler trop fort le double de la voix
05:51 qui n'aurait pas dû avoir lieu d'être.
05:54 J'estime que c'est un peu trop exagéré.
05:57 Lorsqu'ils mettent leur musique à fond la caisse,
06:01 normalement le portable devrait être réglé sur 1
06:05 au niveau de la force du volume
06:09 afin de pouvoir ne pas ennuyer, déranger les voyageurs
06:14 qui sont autour.
06:15 - Alors justement, Zarak, vous, quand vous prenez les transports,
06:17 est-ce que vous vous permettez de faire une petite réflexion
06:19 à ceux que vous croisez
06:21 et qui justement mettent le son un petit peu trop fort
06:23 ou parlent trop fort ?
06:25 - Quand vous leur faites ce genre de réflexion,
06:28 alors là vous en prenez plein la tartine.
06:31 - À la poire !
06:32 - Voilà, là, ça y est, c'est la grande galère,
06:35 je sais ce que je veux, moi je t'emmerde, enfin bref.
06:38 - Ouais, tous les nid d'oiseaux.
06:39 - Toutes les nids d'oiseaux, il faut voir comment ça sonne.
06:41 - Et effectivement, merci beaucoup Zarak pour votre témoignage.
06:43 Quand on voit cet état d'agressivité que ça provoque,
06:47 est-ce qu'il faut interdire le téléphone,
06:50 Dr Toledano, l'interdire dans certains espaces,
06:53 par exemple dans les transports en public ?
06:55 - Alors là, on vient de parler du téléphone
06:57 et d'une conduite antisociale, finalement.
07:00 On vit pas avec les autres, on ne se soucie pas de l'autre.
07:03 Le sujet, c'était plutôt les addictions
07:06 et l'usage problématique de ceux qui se connectent
07:08 un peu trop à leur smartphone.
07:10 Alors après, il faut se méfier des interdits,
07:12 il y a des bonnes manières d'utiliser ces médiateurs
07:15 qui nous permettent d'avoir accès à la connaissance, à Internet,
07:18 et donc plutôt que d'interdire, il faut réfléchir nos usages.
07:23 - Il faut revenir, oui, sur comment on l'utilise,
07:26 je reviens sur cette notion d'interdiction,
07:28 parce qu'en Seine-et-Marne, le maire de Seine-Port, lui,
07:31 veut interdire le téléphone devant les écoles,
07:34 chez les commerçants, ou quand on marche dans la rue.
07:37 Bonne ou mauvaise idée ?
07:39 - En tout cas, ça a le mérite de nous faire toucher du doigt
07:42 le fait qu'il faut changer nos pratiques.
07:45 On est obligé de réguler, parce qu'aujourd'hui,
07:47 on va capturer l'attention de chacun,
07:49 et on va plus se préoccuper uniquement des images,
07:52 mais plus des mots, des conversations, de la relation à l'autre.
07:55 Donc il faut repenser cette vie sociale.
07:57 Après, de là à l'interdire, c'est un sujet à débattre.
08:01 - Alors, on va voir avec vous comment justement
08:03 revoir nos usages avec le téléphone.
08:05 On va d'abord reprendre Gérard, qui nous appelle au 01 42 30 10 10.
08:09 - Oui, Gérard, qui nous dit qu'on s'est peut-être là,
08:11 avec ce téléphone, créé des faux besoins.
08:14 Bonjour Gérard.
08:15 - Oui, bonjour Romain, bonjour à tous.
08:18 - Vous, vous nous appelez là avec le téléphone portable,
08:20 si je vous le shippe et si je vous l'enlève,
08:22 est-ce que vous ressentez un manque ?
08:24 - Ah, complètement, complètement.
08:26 C'est ce que j'ai dit tout à l'heure à la tandardiste.
08:29 Non, ben oui, on s'est créé des faux besoins,
08:31 parce que moi, le premier,
08:33 bon, avant de m'installer l'appli Facebook,
08:36 je suis tout le temps, pratiquement, je suis tout le temps dessus.
08:39 Et en fin de compte, ça a, disons que,
08:42 même si mon smartphone tombe en panne,
08:45 bon, ben je ressens comme un manque.
08:47 C'est-à-dire que je me dis, bon, ben,
08:49 il y a sûrement des messages qui sont tombés,
08:51 voilà, puis en même temps, j'ai un manque de communication.
08:54 Alors évidemment, au niveau incivilité,
08:57 bon, ben, il y a un manque de communication,
09:00 les gens sont complètement dedans.
09:02 Moi, dehors, je ne l'installe pas,
09:04 bon, sur mon téléphone ou mon téléphone,
09:06 mais sinon, je ne l'utilise pas.
09:08 - Oui, vous avez dit aussi que quand vous ne recevez pas de messages
09:10 ou des notifications Facebook ou même des SMS,
09:13 vous ressentez comme une frustration.
09:15 C'est quoi, Gérard, vous avez l'impression de ne pas être aimé ?
09:17 - Oui, exactement.
09:19 - Oui, ben, voilà, c'est un petit peu,
09:21 c'est un peu le slogan de, comment on dit, "taxi driver".
09:24 On a besoin d'exister, quoi, en fin de compte.
09:27 Et voilà, maintenant, chaque personne a ce terrible besoin.
09:30 Alors ça peut être d'envoyer des photos
09:33 de ce qu'il va déjeuner, enfin bon.
09:35 - De ce qu'il fait, oui.
09:37 - Voilà, c'est très superficiel,
09:39 mais on se demande s'il y avait une vie avant, quoi, en fait.
09:42 - Merci, Gérard, pour votre appel.
09:44 - Et c'est très intéressant ce que dit Gérard.
09:46 Ça rejoint d'ailleurs pas mal de choses de votre étude
09:48 sur cette frustration et puis cette peur
09:50 de ne pas être aimé et d'être isolé, docteur Tomé-Dano.
09:53 - Exactement, exactement.
09:55 D'abord, Gérard a décrit le sentiment d'anxiété
09:57 quand on est séparé de son portable.
09:59 Ça s'appelle la nomophobie.
10:01 Ça concerne 60% des personnes.
10:03 - C'est un nouveau trouble.
10:04 - Exactement, alors que ce soit pour des raisons
10:06 d'une batterie ou d'un wifi qui ne marche pas.
10:08 - Ou l'oublier à la maison, faire demi-tour.
10:10 - Ou l'oublier à la maison, et voilà.
10:12 Donc on en se sent mal.
10:14 Ensuite, on peut avoir la peur d'être exclu socialement,
10:16 de ne pas être sage, de rater des conversations.
10:18 Et ça, ça s'appelle la fomophobie.
10:20 Et c'est exactement 60% des personnes également.
10:23 Et donc on voit arriver ces nouveaux troubles.
10:25 Après, il y a des mots...
10:27 - J'en ai noté un autre, parce que le nom est sympathique,
10:30 on va essayer de le donner.
10:32 La tasagoraphobie.
10:34 - La tasagoraphobie, alors ça correspond à ces 7% des personnes
10:37 qui ont peur d'être ignorées.
10:39 Beaucoup de gens qui vont vouloir être aimés,
10:41 se scénariser sur les réseaux,
10:43 vont penser, en fait, ils vont confondre être aimé et être liké.
10:46 Et donc on va avoir des conduites pathologiques
10:49 par rapport à ce ressenti.
10:51 - Alors la question, docteur Toledano,
10:54 vous qui êtes docteur, comment on fait pour ne pas tomber dans ces troubles-là,
10:57 et pour se désintoxiquer un petit peu de ces usages addictifs ?
11:02 - D'abord, il faut en parler, il faut comprendre le phénomène,
11:04 et comprendre ce qui se passe.
11:06 L'addiction, c'est la perte de la liberté de s'abstenir.
11:09 Donc on est en train de perdre une liberté.
11:11 Comment marche notre cerveau ?
11:13 Notre cerveau, il est récompensé.
11:15 Quand on vous met un like, on vous aime,
11:17 vous avez une forme de récompense.
11:18 - Mais concrètement, ça veut dire quoi ?
11:19 Ça veut dire, allez, je me fixe un laps de temps dans la journée
11:23 où je ne consulte pas mon téléphone,
11:25 où je fais une cure de désintox totale pendant une semaine ?
11:28 - Fixez des temps d'une heure, de deux heures,
11:31 où vous ne regardez pas votre smartphone.
11:33 Vous débranchez des applications que vous n'utilisez pas.
11:36 Désactiver les pouches, mettre l'écran en noir et blanc.
11:39 Préserver ses temps de sommeil,
11:41 parce qu'aujourd'hui, on est en train d'empiéter sur le sommeil
11:43 et ça donne des troubles de la santé.
11:45 Arriver à reprendre plaisir, à appeler un ami
11:47 plutôt que de lui envoyer un message texto ou un SMS.
11:50 A diversifier ses sources, c'est-à-dire acheter un réveil,
11:53 acheter un appareil photo,
11:54 et ne pas tout concentrer sur son smartphone.
11:56 Il faut une rééducation, une éducation des jeunes et des populations.
11:59 - Et ça, c'est quelque chose qu'on doit faire nous, personnellement,
12:03 ou c'est au pouvoir public et aux médecins de s'emparer de cette question ?
12:06 - Moi, je pense que la santé est l'affaire de tous,
12:08 c'est pas l'affaire des médecins, la santé, c'est pas l'absence de maladie.
12:11 Donc, il faut que tout le monde puisse travailler
12:13 pour la santé la sienne et celle des autres.
12:15 - Moi, je pense aux grands-parents et aux parents qui s'interrogent toujours
12:18 sur le premier téléphone.
12:19 C'est quoi l'âge, le conseil que vous pourriez donner
12:22 pour l'achat du premier téléphone ?
12:24 Il y a pas de passage au collège ?
12:26 - Alors, comme il n'y a pas de consensus sur le sujet,
12:28 je crois qu'il faut être précautionneux.
12:30 Les enfants ne sont pas les mêmes.
12:31 Si on a un usage régulé, pas problématique,
12:34 le téléphone rend service.
12:35 Et on peut avoir, effectivement, quelques réseaux sociaux.
12:38 À partir du moment où vous n'excédez pas un certain temps,
12:41 que vous restez concentré, que vous prenez plaisir autrement,
12:44 il faut pas le diaboliser, il faut apprendre à l'utiliser.
12:47 - Merci beaucoup, docteur Alain Toledano,
12:50 pour tous ces conseils, ces explications.
12:53 Juste, avant de vous laisser partir,
12:55 j'ai envie de savoir combien de temps vous passez sur un téléphone par jour ?
12:58 - Alors, en tant que médecin, en communiquant avec mes pattes sange,
13:01 je suis à 7h30.
13:02 - 7h30 !
13:03 - Parce qu'il fallait choisir entre la disponibilité et la liberté.
13:06 J'ai un usage très urgent.
13:07 - Oui, mais il y a déjà eu une heure pour la préparation de cette interview.
13:10 - Par exemple.
13:11 - C'est aussi ça.
13:12 - Mais vous explosez les scores et les moyennes de votre étude.
13:14 - C'est pathologique.
13:15 - Merci.
13:16 - Merci beaucoup et bonne journée.
13:17 - Bonne journée à vous.
13:18 - Président de l'Institut, Raphaël, et cette étude,
13:20 on va vous la relayer, bien sûr, sur France Bleu Paris.

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