PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
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00:00 (Applaudissements)
00:03 - Bravo !
00:04 - A l'arrivée !
00:05 (Applaudissements)
00:09 - Bonjour !
00:10 - Bonjour !
00:11 - Ça va bien ?
00:12 - Ah, toi, c'est bon !
00:13 - Oh là là !
00:14 - Ah, t'es la bonne personne !
00:15 - Oh là là !
00:16 - Faut pas que je me déconcentre, hein !
00:17 - Non, non, parce que...
00:18 Parce que vous vous sentez bon, vous êtes...
00:19 Vous êtes une fraîcheur de vie !
00:20 Vous êtes un Hollywood chungun !
00:21 (Rires)
00:22 - C'est donné, bien sûr, fri-dance en sucre, estimorol !
00:25 - Oui !
00:25 - Céguenel, comment allez-vous ?
00:26 - Ça va bien !
00:27 - J'ai une question à vous poser.
00:28 Je voulais savoir si on se parle.
00:30 - Oui, Madame Roya, je voulais savoir si, dans la semaine,
00:32 quand, voilà, vous parlez à Cyril au téléphone,
00:34 vous lui envoyez des messages...
00:35 - Une question de pensée, peut-être, non ?
00:36 - Non, non, non, non !
00:37 - Est-ce qu'il y a des messages ?
00:38 Est-ce qu'il y a des appels ?
00:39 - Non, non, non, je lui envoie le message du choix du sujet.
00:41 - Et est-ce qu'il vous répond, surtout ?
00:43 - Il dit oui, il dit toujours oui.
00:44 - Oui ?
00:45 (Rires)
00:46 - C'est vrai qu'elle est incroyable, parce qu'elle m'envoie...
00:47 - C'est pratique.
00:48 - Jeudi, je voudrais parler de ça.
00:49 - Oui !
00:50 - Mais il est aimable ?
00:51 Il vous envoie des smileys ou c'est minimum ?
00:52 - Non, non, non, c'est très professionnel.
00:53 - Très professionnel.
00:54 - OK.
00:55 - Il n'y a pas de tigre du Bengale, alors.
00:56 - Il est respectueux et très professionnel.
00:57 Très bien.
00:58 Comme toujours.
00:59 - Et j'ai dit à Ségolène comme je l'adorais.
01:00 - Franchement.
01:01 - Comme on était contents de l'avoir auprès de nous
01:02 et on prépare d'autres choses avec Ségolène.
01:03 Et on va voir, c'est quand ?
01:04 On ne fait pas la culture, aujourd'hui ?
01:05 - Non, la semaine prochaine.
01:06 - La semaine prochaine, on aura une petite, aussi,
01:07 petite "La Minute Culture" de Ségolène.
01:09 - Ah !
01:10 - En plus, il y aura l'électrification.
01:11 - C'est un petit venu.
01:12 - Et pour le même prix.
01:13 - Ah oui.
01:14 - On a un peu de temps à le dire.
01:15 Aujourd'hui, on va parler de la hausse du coût de la vie
01:16 et le taux d'inflation.
01:17 Alors, ça, on va vous dire où est l'arnaque
01:18 et Ségolène, elle va nous le dire.
01:19 - Oui.
01:20 Alors, c'est un sujet technique, un peu compliqué,
01:21 mais comme tous les jeudis, c'est un peu la séquence
01:22 d'éducation civique.
01:23 C'est-à-dire faire comprendre
01:24 que les gens qui sont en train de se faire
01:25 faire des choses,
01:26 c'est un sujet technique.
01:27 - C'est un sujet technique.
01:28 - C'est un sujet technique.
01:39 - C'est un sujet technique.
01:40 - C'est un sujet technique.
01:41 - C'est un sujet technique.
01:42 - C'est un sujet technique.
01:43 - C'est un sujet technique.
01:44 - C'est un sujet technique.
01:45 - C'est un sujet technique.
01:46 - C'est un sujet technique.
01:47 - C'est un sujet technique.
01:48 - C'est un sujet technique.
01:49 - C'est un sujet technique.
01:50 - C'est un sujet technique.
01:51 - C'est un sujet technique.
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01:53 - C'est un sujet technique.
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01:57 - C'est un sujet technique.
01:58 - C'est un sujet technique.
01:59 - C'est un sujet technique.
02:00 - C'est un sujet technique.
02:01 - C'est un sujet technique.
02:02 - C'est un sujet technique.
02:03 - C'est un sujet technique.
02:04 - C'est un sujet technique.
02:05 - C'est un sujet technique.
02:06 - C'est un sujet technique.
02:07 - C'est un sujet technique.
02:08 - C'est un sujet technique.
02:09 - C'est un sujet technique.
02:10 - C'est un sujet technique.
02:11 - C'est un sujet technique.
02:12 - C'est un sujet technique.
02:13 - C'est un sujet technique.
02:14 - C'est un sujet technique.
02:15 - C'est un sujet technique.
02:16 - C'est un sujet technique.
02:17 - C'est un sujet technique.
02:18 - C'est un sujet technique.
02:19 - On a vu que la hausse des prix est à 3%.
02:25 - C'est un cauchemar.
02:26 - C'est beaucoup plus.
02:27 - C'est un cauchemar.
02:28 - Les prix alimentaires ont augmenté entre 10 et 25%.
02:31 - Absolument.
02:32 - Les prix de l'énergie ont augmenté de 20%.
02:33 - Absolument.
02:34 - Les prix du carburant, on en a parlé.
02:35 - Absolument.
02:36 - Les prix du carburant, on en a parlé.
02:37 - Absolument.
02:38 - Les loyers, les charges, etc.
02:39 - Les loyers, les charges, etc.
02:40 - Les loyers, les charges, etc.
02:41 - Donc vous voyez qu'il y a une forme d'arnaque.
02:42 - Oui, bien sûr.
02:43 - Donc vous voyez qu'il y a une forme d'arnaque.
02:44 - Le chiffre de l'inflation, c'est le chiffre de la hausse du coût de la vie.
02:50 C'est ça que je voulais vous expliquer.
02:51 Qu'est-ce que c'est que le taux d'inflation ?
02:53 Le taux d'inflation, c'est un chiffre théorique qui est donné par l'INSEE, c'est-à-dire l'Institut
02:58 de la statistique, donc un chiffre officiel qui est donné tous les mois et tous les ans.
03:02 Qu'est-ce qu'il vous dit ce chiffre aujourd'hui ? C'est que l'année dernière, les prix ont
03:06 augmenté d'un peu plus de 5% et qu'en 2023, ils ont augmenté de 4,9%.
03:13 Est-ce que quand vous faites les courses, les prix n'ont augmenté que de 4,9% ?
03:18 - Non.
03:19 - Pour l'alimentaire ?
03:20 - Et pourtant, ce chiffre est très important parce que c'est là-dessus qu'on se base
03:23 pour augmenter le salaire minimum, pour augmenter les retraites, etc.
03:28 C'est-à-dire qu'on se fait quand même bien avoir au passage.
03:31 - De forme positive.
03:34 - Et pourquoi cette différence ? Parce que c'est un chiffre théorique qui est calculé
03:40 à partir de 21 groupes de produits.
03:43 - Mais ça ne veut rien dire.
03:44 - Mais vous ne dépensez pas la même chose selon que vous gagnez un SMIC ou selon que
03:48 vous gagnez 10 fois le SMIC.
03:49 - Vous voulez parler de Valérie Béry ?
03:50 - Et pourtant, c'est… Non, je parlais de la ministre de l'Éducation avant.
03:55 Et pourtant, c'est exactement la même structure, comme si vous preniez le même caddie.
04:00 Or, moins vous gagnez, plus vous dépensez proportionnellement en alimentation, en électricité,
04:08 si vous habitez en milieu rural, vous avez plus de transports, si vous avez des enfants,
04:12 vous allez dépenser plus en alimentation, etc.
04:15 Donc, en fonction de la taille de la famille, de votre niveau de vie, de l'endroit où
04:19 vous habitez, si vous êtes propriétaire, vous dépensez pas pareil que si vous êtes
04:23 locataire, etc.
04:24 Voyez bien que vous n'allez pas avoir la même consommation.
04:26 Donc, ce qui est intégré dans ce chiffre, c'est aussi des prix qui baissent, par exemple,
04:33 ou des prix que vous n'allez pas vous utiliser en fonction de vos revenus.
04:36 Par exemple, il y a aussi des prix de l'équipement électroménager, de l'informatique, des
04:42 produits textiles, des produits de loisirs, le coût de l'hôtel, le coût des transports
04:47 en avion, etc.
04:48 Mais quand vous êtes avec des niveaux moyens ou modestes, vous ne faites pas ces dépenses.
04:56 Et donc, la vérité, c'est qu'il faudrait tenir compte, c'est-à-dire produire un indice
05:03 des prix en fonction des tranches de revenus.
05:06 – On voit que personne ne le fait.
05:07 – Parce que ça permet d'écraser la vérité.
05:11 Et donc, de moins indexer, de faire une pression à la baisse sur les revendications d'augmentation,
05:20 etc.
05:21 Et la seconde chose que vous pouvez observer, c'est que quand ça baisse, c'est tout de
05:26 suite répercuté.
05:28 C'est-à-dire là, il nous dit, c'est l'année prochaine, -3 %, c'est au cours
05:32 d'année, et il baisse tout de suite le taux.
05:34 Mais on n'est pas encore à cette baisse.
05:36 Et inversement, quand les prix augmentent, vous avez vu, c'est tout de suite.
05:40 – C'est tout de suite, on attend que ça se répercute, c'est-à-dire la hausse des
05:45 taux d'intérêt sur les livrets d'épargne.
05:47 Deuxième chose, il baisse sur les livrets d'épargne populaire, mais c'est scandaleux.
05:52 Vous savez combien il faut gagner, quel est le plafond de revenus pour avoir le droit
05:58 d'ouvrir un livret d'épargne populaire ?
06:00 Qui sont les gens qui ont le droit d'ouvrir ce livret d'épargne ?
06:02 – Il est plus modeste.
06:03 – Il est plus modeste ?
06:04 – Oui.
06:05 – 1 800 euros par mois.
06:07 – Donc, tous les gens qui vont gagner moins de 1 800 euros par mois, qui mettent 90% de
06:14 leur revenu dans l'énergie, dans l'alimentation, c'est-à-dire des prix qui ont explosé
06:19 de plus de 20%, vont en plus se voir retirer 1% de rémunération de leur épargne.
06:25 Et en plus, on leur annonce 10% d'augmentation de l'électricité.
06:29 Donc ça, vous voyez, ça c'est tout à fait, quand même tout à fait anormal.
06:33 – Il ne faudrait pas sortir du marché européen de l'énergie ?
06:35 – Absolument, c'est pour ça que je viens à la question de l'énergie.
06:39 – C'est impressionnant que nous sommes nous qui les perverses au marché.
06:41 – Et juste pour terminer sur l'alimentation, avant de passer à l'énergie, c'est que
06:47 on a observé, mais c'est des statistiques officielles, que l'augmentation des prix
06:51 de l'alimentation était due pour les deux tiers à l'augmentation des marges des profits
06:58 de l'industrie agroalimentaire et des grandes surfaces de distribution.
07:01 Ce n'est pas honteux ça ?
07:02 – Ce n'est pas honteux.
07:03 – En décembre, les clémentines qui étaient achetées 1 euro aux agriculteurs, elles
07:12 étaient vendues 9 euros sur les marchés.
07:14 Vous avez vu, entre 8 et 9 euros.
07:17 – Et les clémentines ce week-end ?
07:19 – Là aussi, il y aurait de quoi… qu'est-ce que demandent les associations de consommateurs ?
07:23 C'est que ces profits et ces marges soient rendus publics pour que les citoyens puissent
07:27 voir que ça fasse une pression à la baisse et qu'elles soient réglementées.
07:30 C'est-à-dire qu'on leur dit que ce n'est pas plus de 5%, ce n'est pas plus de 10%,
07:33 ce n'est pas plus que vos coûts de transport, etc.
07:36 Donc qu'est-ce qui s'en met plein les poches ?
07:38 Les transports, les grandes surfaces, les supermarchés et l'industrie agroalimentaire.
07:45 – La papaye à 12 euros.
07:47 – Il ne faut pas acheter de papaye, ça vient d'où la papaye ?
07:51 – La papaye, papaye est maman.
07:52 [Rires]
07:53 [Applaudissements]
07:54 Alors il y a ma mère qui m'écrit, ne prenez pas mal, parce qu'elle vous kiffe.
07:59 – Ma mère dit les choses, le problème c'est un peu…
08:05 – On est jugé en direct, c'était trop compliqué.
08:08 – Elle dit c'est super, j'adore Ségolène, elle vous adore.
08:10 – Oui.
08:11 – Non mais vraiment.
08:12 – Mais, mais, mais.
08:13 – Pourquoi Ségolène, elle ne nous disait rien quand elle était au gouvernement ?
08:16 – Ah, ah, ah.
08:17 – Mais si, je le disais déjà.
08:18 – Elle n'est pas d'Ukraine.
08:19 – Mais bien sûr, j'ai même annulé l'éco-tax.
08:24 – Non, non, ne t'y plus à ma mère, allez-y, ne me parlez plus.
08:27 – J'ai pas fait la taxe carbone, au contraire je l'ai enlevée quand j'étais ministre.
08:30 – Tu peux la secouer un peu.
08:31 – Là c'est une nouvelle taxe qui arrive.
08:32 – Ne t'hésite pas, tu peux la secouer un peu.
08:33 [Rires]
08:34 – Non, non, c'est vrai, j'ai toujours dit ça d'ailleurs, même pendant ma campagne
08:39 de 2007, je parlais déjà de l'indice des prix.
08:41 – Voilà, de la vanne.
08:42 – Il y avait d'ailleurs un indice indicatif des prix qui avait été fait à un moment.
08:45 – T'entends ça ?
08:46 – Bon, parlons de l'électricité, parce que vous avez entendu que 80% des Français
08:49 ont été effarés.
08:50 – Effarés, c'est effaré.
08:51 – Ils attendent l'annonce de hausse de 10% jusqu'à 10% d'une nouvelle taxe sur
08:58 l'électricité, comme si la taxe carbone et les gilets jaunes n'avaient pas servi
09:02 de leçon.
09:03 Alors on voit bien déjà l'opération de communication qui se prépare, vous voulez
09:06 que je vous la raconte ?
09:07 – Oui, oui, oui.
09:08 – Donc ils nous disent 10%, 10%, 10%.
09:11 Donc ils vont annoncer un peu moins.
09:13 – Combien ?
09:14 – Ils vont annoncer 8,8 etc.
09:15 Tout en nous disant que l'inflation n'est qu'à 4.
09:18 Déjà ça ne devrait pas être plus de 4.
09:19 – Oui, parce que c'est tout d'intérêt sous prétexte que l'inflation sera à 3.
09:25 Donc ça ne devrait déjà pas être plus de 3.
09:27 Alors ils nous disent 10%, vous voyez, ça a failli être 10%, mais finalement c'est
09:32 que 9,5%.
09:33 Vous vous rendez compte comme on est gentil ?
09:35 – Allez, pas tard.
09:36 – Donc vous allez voir, attendons le chiffre.
09:38 Et à ce moment-là, il faudra répondre, non, d'abord vous dites c'est 3, et ça devrait
09:42 être 0.
09:43 Je vais vous expliquer pourquoi ça devrait être 0.
09:45 – 0, c'est ce qu'on veut.
09:46 – C'est que quand il y a eu le bouclier tarifaire, c'est-à-dire au fond que l'État
09:52 a gelé et a remboursé, c'est un peu technique mais c'est un peu complexe, a remboursé
09:57 jusqu'à 13 milliards parce que les prix de l'énergie étaient très élevés et
10:01 pour maintenir les prix plus bas, il a remboursé une différence.
10:05 Aujourd'hui les prix de l'énergie au niveau mondial ont baissé et sont revenus
10:09 au niveau d'avant.
10:10 – Au niveau de la mer, crise de la mer.
10:11 – C'est-à-dire que si, et donc l'État là va économiser 13 milliards.
10:15 – Voilà.
10:16 – C'est-à-dire que s'il remet une taxe, en fait, c'est qu'il va rattraper une
10:20 partie de la décision de baisse qu'il avait faite.
10:23 Donc aujourd'hui les prix sont revenus au niveau d'avant, il n'y a aucune raison
10:27 de mettre une taxe.
10:29 Et donc la décision à prendre c'est de rendre ça transparent pour que les Français
10:33 comprennent, mais surtout en effet c'est de sortir du marché européen de l'électricité,
10:37 ça je le dis depuis le début, on n'y était pas quand j'étais ministre de l'énergie,
10:40 dans ce marché ultra-libéral où on impose la concurrence de tous contre tous, et on
10:45 est obligé, sauf quand il faut s'aligner vers le haut, et aujourd'hui la France qui
10:49 produit de l'électricité moins chère que les autres pays européens est obligée
10:53 de s'aligner, c'est-à-dire d'aligner ses prix au plus haut niveau, c'est-à-dire
10:58 notamment au niveau du prix du gaz.
11:00 Ça veut dire que nous, nous payons, nous les Français, nous payons la production d'électricité
11:06 et nous sommes obligés de repayer une deuxième fois pour nous aligner sur les prix européens
11:11 les plus élevés.
11:12 Et donc les Espagnols sont sortis de cette mécanique.
11:15 Et nous, nous devons absolument aussi sortir de cette mécanique.
11:19 Et ça va être un des enjeux de la campagne pour les élections européennes.
11:23 Voilà, j'ai fini.
11:24 Merci Ségolène.
11:25 Merci Ségolène.
11:26 Et elle l'avait dit, maman elle l'avait dit quand elle était au gouvernement Ségolène.
11:39 Voilà.
11:40 Et surtout je l'ai fait.
11:41 Parce que j'ai supprimé la taxe, le co-taxe.
11:43 Je vais vous dire un truc sur ma mère.
11:45 Oui.
11:46 Elle aime bien sa mère.
11:47 Non mais elle vous adore.
11:48 C'est bien je pense.
11:49 Les fils qui aiment leur mère c'est bien.
11:51 Bah oui, à l'époque, je vous le dirais.
11:54 Elle n'a pas voté pour moi aussi.
11:55 Non.
11:56 La prochaine fois.
11:57 La prochaine fois.
11:58 Merci Ségolène.
11:59 Merci.
12:00 Merci.
12:00 Merci.
12:01 Merci.
12:02 Merci.
12:03 (Applaudissements)
12:04 [Musique]