Amélie Oudéa-Castéra peut-elle obtenir la confiance des syndicats ?

  • il y a 9 mois
Avec Eric Revel et Arlette Chabot

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-01-15##

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Transcription
00:00 - A 8h23, Elisabeth Lévy, qui nous a interpellé en quelque sorte sur l'entrée en matière de Rachida Dati.
00:10 Il y a une autre entrée en matière qui n'a pas été quand même très brillante ce week-end, c'est le moins qu'on puisse dire,
00:16 parce que c'est Amélie Oudea Castera, la ministre des Sports et de l'Éducation Nationale,
00:23 sur ses explications un peu embrouillées sur le fait que ses enfants soient dans le privé, au lit à Stanislas, à Paris, et non pas dans le public.
00:34 On pose cette question ce matin, selon vous, est-ce qu'elle peut obtenir la confiance des syndicats dans le monde de l'enseignement ?
00:40 Après, ce qu'elle a dit, elle s'est mise à dos ces syndicats, Éric Revelle.
00:46 - Donnez-moi un ministre de l'Éducation Nationale qui aurait voulu faire des réformes, qui a la confiance des syndicats de toute façon.
00:52 - Gabriel Attal. Sans vouloir l'encenser, mais...
00:56 - Attendez, Patrick, Gabriel Attal, c'est le roi du diagnostic, il pose des diagnostics, et voilà.
01:05 Et en fait, on n'a pas le temps de tirer le bilan de ce qu'il fait, puisqu'il est déjà passé à un autre ministère, si vous voulez, jusqu'à Matignon.
01:10 Non, mais où la maladresse est quand même double, bon, c'est d'abord sur le fond, pardon, mais quand Amélie Oudea Castera utilise l'argument de dire
01:20 "il manquait des profs dans le public, donc j'ai mis mon enfant Vincent, l'aîné, dans le privé",
01:26 ben oui, mais le problème, madame, c'est que vous condamnez la politique de l'Éducation Nationale mise en place par Attal,
01:33 par les ministres de l'Éducation des gouvernements Macron qui vous ont succédé.
01:37 Donc en fait, vous attirez l'attention sur l'échec des ministères d'Éducation Nationale précédents.
01:42 Puis autre chose, ce que révèle l'IB, je ne sais pas si c'est vrai ou pas, mais l'IB a l'air de dire qu'en fait,
01:47 ils ont vérifié auprès de l'école publique en question où étaient scolarisés les enfants de madame Oudea Castera,
01:54 et visiblement, ce n'est pas la raison pour laquelle il a quitté...
01:58 - Il ne manquait pas d'enseignant ? - Non, il ne manquait pas d'enseignant, visiblement, je ne sais pas si c'est vrai ou pas.
02:02 Donc, alors, peut-être que madame Schiabo va nous dire que c'est un sparadrap qui va lui coller aux pattes pendant longtemps,
02:08 - Qu'est-ce que j'en pensais ? - J'en sais rien, j'en sais rien.
02:10 - Ce qui est étonnant, c'est qu'elle savait parfaitement que cette question lui serait posée,
02:13 puisqu'il y avait des révélations dans Mediapart, et que le jeu habituel, dès qu'un ministre de l'éducation est nommé,
02:19 c'est de savoir où scolarisent-ils ses enfants ?
02:22 Et, à Pendia, il y avait eu le même problème, puisque ses enfants étaient scolarisés à l'école ADAC.
02:27 - Luc Ferry, François Bayrou, Jean-Michel Blanquer, bien sûr.
02:31 - Donc, ça, c'est quelque chose, effectivement, auquel il faut être préparé.
02:35 Donc, visiblement, elle était préparée, avec l'envie de dire "mais je vais vous expliquer ce qui s'est passé",
02:40 seulement, effectivement, il manquait une phrase, et vous avez fait tout à fait allusion,
02:44 parce qu'une des priorités de Gabriel Attal, c'était justement de mettre un prof en face de chaque élève.
02:49 Donc, de résoudre ce problème du non-remplacement des profs absents.
02:54 - Elle aurait dit "ça remonte à longtemps", puisque...
02:58 - Mais bien sûr, non, mais elle pouvait très bien...
03:00 Elle a le droit de scolariser ses enfants où elle le veut, comme l'ont fait ses prédécesseurs ou d'autres membres des gouvernements.
03:06 Après, la grosse bêtise, c'est de ne pas avoir dit "je comprends donc la difficulté des parents,
03:13 et nous sommes, et Gabriel Attal, bien entendu, a été l'un des premiers à dire qu'il fallait traiter d'urgence ce sujet".
03:21 C'est ça qui manque dans sa réponse, et qui pose, effectivement, un problème.
03:25 - Oui, et qui interpelle, en fait, beaucoup le grand public, parce que le grand public se dit "oui, ils nous disent de mettre nos enfants dans l'école publique, etc."
03:34 Et on sait que beaucoup, dès qu'ils le peuvent, ils vont dans les meilleures écoles, ou dans le privé, y compris, d'ailleurs, aussi, les gens de gauche.
03:41 - Mais c'est ça, mais c'est là la faute de com', pardon Patrick, mais c'est ça la faute de com',
03:46 parce qu'on lui a dit "tu te mets du côté des parents, et tu vas dire", lui on s'en doute, il s'est conseillé,
03:52 "comme les parents, il manque des profs, donc on va dans le privé, c'est la raison pour laquelle..."
03:57 Bon, ok, donc elle s'adresse au plus grand nombre, c'est-à-dire aux parents.
04:00 Sauf que quand on est ministre, d'accord, il faut s'adresser aux parents, mais il faut penser qu'on est aussi le ministre des enseignements.
04:05 Et comme elle voit aujourd'hui les syndicats d'enseignants, on va voir comment elle s'en sort.
04:10 - Non mais vous avez raison Patrick, l'hypocrisie aussi des élites de gauche.
04:14 Monsieur Jérôme Gage, vous savez, l'ancien patron du département de l'Essonne, socialiste, bon teint, donnant des leçons à la terre entière,
04:23 le saint-juste de ce qui reste du parti socialiste, il s'est fait rattraper par la patrouille, vous avez vu ?
04:28 C'est-à-dire qu'on lui pose la question, il dit "non mais c'est un scandale, un ministre de l'éducation mettant ses enfants dans une école privée".
04:34 Puis la journaliste lui dit "et vous alors votre fils ?"
04:36 "Ah non mais moi c'est récent, il est récemment dans une école privée où il était dans une école privée".
04:42 Non mais attendez...
04:43 - Non mais en plus ce n'est pas interdit d'avoir ses enfants dans le privé.
04:49 - Mais c'est d'honneur de leçon, si à gauche ça va, ça va.
04:51 - Encore un mot, Emmanuel Macron a dit l'autre jour, aurait dit, lors du Conseil des ministres, "allez-y, soyez des révolutionnaires".
05:01 - Des soldats de l'en-deux, oui.
05:03 - C'est ce qu'il a dit, non ?
05:04 - Oui, oui, c'est ce que je disais.
05:06 - Alors mais en même temps il leur a dit "il faut faire les choses dans l'ordre", etc.
05:10 Donc c'est un peu contradictoire, enfin c'est dû en même temps, non ?
05:13 - Oui, oui, enfin bon, est-ce que...
05:15 Alors on va écouter, il donne une conférence de presse demain, le président de la République, à 20h30, 21h, je ne sais plus.
05:20 - 20h15, oui.
05:22 - 20h15, bon juste pendant les 20h, bon très bien, il va nous parler de la nation, paraît-il, voyez.
05:29 Donc Emmanuel Macron, après cette prie pour un philosophe et un grand politique, se prend maintenant pour Ernest Renan,
05:37 il va nous faire un nouveau discours sur la nation.
05:40 Mais franchement, tout ça est usé, enfin Arlette Chabot, tout ça est usé !
05:45 - Arlette Chabot, qu'est-ce que vous en pensez, ce choix aussi de cet horaire, vous qui suivez les conférences de presse des présidents ?
05:49 - C'est inédit, parce que généralement c'est l'après-midi, parce qu'on s'ouvre les programmes de prime time des chaînes généralistes.
05:56 - Oui mais ce n'est pas bête, finalement, de se dire "je fais ça au moment où il y a plus de ventes devant la télé".
06:00 - Elle va être transmise que sur les chaînes infos, cette conférence de presse.
06:03 - Non, non, je pense que les chaînes généralistes vont sûrement, vraisemblablement, j'imagine.
06:08 En tout cas, France Télévisions, évidemment, parce que c'est la chaîne du service public, retour à la conversation précédente.
06:15 Ce que je trouve intéressant, c'est que les soldats de l'an 2 qui sauvent la révolution, révolution, vous savez c'était le titre du livre d'Emmanuel Macron,
06:22 - En 2016. - Pour 2017, pour sa campagne, effectivement, la révolution.
06:27 Donc ça signifie, on revient à l'origine du macronisme, sauf que la composition du gouvernement montre bien qu'on n'est pas dans l'origine du macronisme,
06:36 avec un gouvernement qui va justement du centre droit à carrément la droite.
06:43 Donc il y a une évolution du macronisme, un peu de gauche, non mais très peu, c'est la portion congrue que ma main.
06:50 Donc il y a une évolution, il y a effectivement une réorientation du macronisme, au moment où effectivement il dit qu'on va revenir aux origines et à la révolution.
06:59 Et entre nous, je n'ai pas trouvé vraiment Emmanuel Macron révolutionnaire depuis 6 ans.
07:04 - Merci Arlette Chabot, Eric Revelle, Arlette Chabot et tout à l'heure aussi Elisabeth Lévy.
07:13 Dans un instant, Jean-Jacques Bordin qui va poser toutes les questions, toutes les questions qui fâchent à Sylvain Maillard, c'est le patron du groupe Renaissance à l'Assemblée.
07:19 Et vous pourrez réagir à 0826 300 300 à propos d'Amélie Oudéa Castérat, de Macron le révolutionnaire, et puis de tous les autres sujets dans l'actualité,
07:29 comme par exemple sur Nordal Lelandais aussi, peut-être que vous avez envie de revenir effectivement au sujet.
07:35 Il est devenu papa tout en étant en prison, et bien sûr il a eu énormément de rapports sexuels avec beaucoup de femmes depuis qu'il est emprisonné.
07:44 Alors ce n'est pas complètement illégal, sauf que ça pose quand même beaucoup de questions et de problèmes.
07:48 Et puis évidemment pour les familles c'est indécent, bien sûr, c'est insupportable.
07:51 8h31

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