Remaniement : est-ce vraiment le gouvernement le plus à droite de l'ère Macron ?

  • il y a 8 mois
Avec Bruno Millienne, député Modem de la 9e circonscription des Yvelines, et Nicolas Corato, fondateur Think Thank place de la République.

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : / https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel .
▪️ Instagram : / https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ .
▪️ Twitter : / https://twitter.com/SudRadio .
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##C_EST_DANS_L_ACTU_4-2024-01-13##

Category

🗞
News
Transcript
00:00 (Générique)
00:05 Le gouvernement Attal est-il plus à droite que les précédents ?
00:08 C'est la question qu'on va se poser avec nos deux invités qu'on accueille avec plaisir.
00:11 Nicolas Corato, bonjour à vous !
00:13 Bonjour Jean-Marie !
00:14 Et bienvenue sur Sud Radio, fondateur du think-tank Place de la République.
00:17 Nous sommes également avec Bruno Milienne, bonjour à vous !
00:19 Bonjour Jean-Marie !
00:20 Député modem de la 9e circonscription des Yvelines.
00:23 Modem c'est-à-dire centriste.
00:25 Pourtant quand on lit les analyses, notamment dans la presse, ce gouvernement ne penche pas au centre, il penche à droite.
00:31 C'est notamment à lire dans le Parisien Aujourd'hui, en France Aujourd'hui,
00:33 Emmanuel Macron qui a appelé juste avant l'annonce du gouvernement Nicolas Sarkozy par courtoisie, je cite,
00:39 pour le prévenir qu'il allait débaucher Rachida Dati.
00:42 C'est un gouvernement de droite ou pas ?
00:43 La photo est à droite.
00:45 La photo est à droite, maintenant moi j'attends les actes.
00:47 Vous dire qu'on est ravi de la photo, modem, ce serait vous mentir.
00:52 J'attends de voir maintenant l'efficacité et les réponses que va amener ce gouvernement.
00:59 On a trois ans et demi pour que les français s'aperçoivent que l'action politique est une action réelle
01:05 et qu'elle influe leur quotidien.
01:07 Donc moi ce que j'attends maintenant c'est des actes.
01:10 Des actes de droite, puisque la photo est à droite.
01:13 Pas forcément, non.
01:14 Écoutez, on peut être de droite ou de gauche, on peut éventuellement s'entendre sur un diagnostic.
01:19 Si le diagnostic est bien posé, derrière il faut amener les bonnes réponses.
01:22 Et c'est quoi le diagnostic ?
01:23 Le diagnostic sujet par sujet, on peut prendre tout ce que vous voulez comme sujet.
01:27 Il faut déjà poser le bon diagnostic sur les problèmes à résoudre.
01:30 Ensuite, il faut voir partout où on peut amener les réponses qui sont des réponses pragmatiques et réalistes.
01:35 Moi c'est ce que j'attends.
01:36 Mais ça vous êtes gentil Bruno Milian, mais ça ça vaut pour un gouvernement de droite, un gouvernement de gauche,
01:40 un gouvernement écologiste, ça vaut pour n'importe quel gouvernement.
01:43 Je vais vous prendre un exemple plus précis, si on prend le cas de Catherine Vautrin,
01:45 elle va avoir deux passages un peu difficiles.
01:48 La réforme de la ME si elle est maintenue, et la fin de vie.
01:51 Et là on verra effectivement les réponses amenées par les ministres.
01:54 C'est important de le rappeler, ça a failli être une première ministre,
01:57 elle y a été pressentie pour Matignon précédemment,
01:59 elle est désormais ministre du Travail et de la Santé.
02:04 Vous avez peur concrètement qu'elle soit trop à droite et qu'elle fasse obstacle à la légalisation de l'euthanasie ?
02:08 Mais on verra, c'est là, c'est dans les actes, dans ce qu'elle répondra.
02:12 Moi je ne vais pas présager à l'avance des actes que vont faire ces ministres.
02:18 Le président a été clair hier, il me semble, il allait demander des ministres au travail,
02:21 des ministres qui ne soient pas gestionnaires, mais qui soient révolutionnaires.
02:24 Et ben allons-y ! La vraie révolution, ce serait une action concrète sur le terrain.
02:28 Moi il y a plein de choses que j'ai demandé depuis plus de deux ans,
02:31 que vous n'avez toujours pas,
02:32 et que je n'ai toujours pas, qui sont des choses concrètes pour les français.
02:34 Donc on verra.
02:35 On verra ça. Nicolas Corrato.
02:37 Oui, la question est bizarre.
02:39 Vous nous demandez aujourd'hui si ce gouvernement est de droite,
02:41 moi j'ai quand même l'impression que depuis 2017,
02:43 ni de gauche ni de droite est en fait un coup de barre à droite.
02:48 Vous dites ça parce que vous êtes de gauche, absolument.
02:50 Quels que soient les castings d'ailleurs des gouvernements,
02:52 mais je vous rappelle la prise de fonction du Premier ministre Edouard Philippe,
02:56 Premier ministre, premier Premier ministre,
02:58 D. Macron, qui déclarait "je suis un homme de droite".
03:01 Et si on fait le bilan des grandes réformes de ce double quinquennat jusqu'à présent,
03:06 on a plutôt une balance qui penche à droite.
03:10 Madame Borne, qui est une femme dite de gauche,
03:13 a conduit une politique de droite.
03:15 La réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage,
03:17 la loi sur l'immigration,
03:19 ne peuvent pas être qualifiées de réformes dites de gauche.
03:22 Très bien. Clément Beaune, l'une des figures de la gauche macroniste,
03:25 n'est plus là. Il a perdu même la mairie de Paris pour plus tard.
03:27 Mais encore une fois, ça va plus loin que le casting.
03:29 Je pense que dans la macronie, les actes dépassent le casting.
03:33 Et que d'une certaine manière, cette fonction de dépassement
03:35 qui qualifie le macronisme,
03:37 pousse aussi les hommes à dépasser aussi leurs origines
03:41 et leurs orientations politiques.
03:43 Et on a vu des hommes de gauche, je pense par exemple à Monsieur Dussopt,
03:46 mener des réformes qui sont typiquement des réformes de droite,
03:49 comme la réforme des retraites.
03:51 C'est une critique de ma part.
03:52 Je pense qu'à un moment, le macronisme devra assumer son orientation politique.
03:56 Et ce qui manque aujourd'hui dans les déclarations de Monsieur Attal,
04:00 c'est justement de préciser quelle est la ligne politique de son gouvernement
04:04 et quel est le programme.
04:05 Vous attendiez des actions, quel est le programme concret
04:07 qu'il prévoit pour les Français ?
04:09 - Sauf qu'Olivier Dussopt, on le rappelle,
04:11 c'est le ministre qui a fait passer la réforme des retraites.
04:13 Il venait de la gauche, il n'est pas reconduit au gouvernement.
04:16 Pareil pour Clément Beaune, ministre des Transports,
04:18 qui a freiné des quatre fers finalement
04:20 et mangé son chapeau finalement sur la loi immigration.
04:23 Il n'est pas reconduit.
04:24 Ça ressemble quand même à une purge, pardon.
04:26 - Non mais vous voyez bien que...
04:27 Enfin, évidemment vous allez dire
04:29 "C'est pas étonnant de la part d'un centriste".
04:31 Ok, très bien.
04:32 Mais vous voyez, moi je ne suis pas d'accord sur le diagnostic.
04:34 On a vécu pendant près de 40 ans
04:36 sur cette espèce de bascule un coup à droite, un coup à gauche
04:40 qui nous a amené finalement vers pas grand chose.
04:43 Je ne devrais pas le dire parce que je ne sais pas
04:45 quelles décisions j'aurais prises à la place des gens
04:47 qui étaient au pouvoir avant, qu'ils soient de droite ou de gauche.
04:49 Mais force est de constater que quand on est arrivé,
04:51 on a trouvé un État dans un État un petit peu lamentable.
04:55 Parce qu'on s'amusait à défaire ce que l'autre avait fait, etc.
04:58 Tout ça par pure idéologie.
05:00 Est-ce qu'on ne pourrait pas, pour une fois,
05:02 tous, les forces républicaines, se mettre autour de la table,
05:06 partager un diagnostic et partager des réponses ?
05:09 C'est ça l'idée de l'axe central et du centrisme.
05:11 Qu'est-ce que vous entendez par "force républicaine" ?
05:13 Quant aux réformes de gauche, je suis désolé,
05:15 il y a des réformes qui vous paraissent à droite.
05:17 Mais je vais vous prendre...
05:18 Alors c'est des petites réformes,
05:19 mais sur la vie quotidienne des Français,
05:21 ça a une importance capitale.
05:22 Demandez aux femmes monoparentales
05:26 dont les maris ne payaient pas les pensions alimentaires
05:29 le fait qu'elles les reçoivent maintenant directement par la CAF
05:31 et que c'est la CAF qui se charge d'aller récupérer l'argent auprès du mari indigent.
05:35 Ça, pour ces femmes-là, c'est une vraie réforme.
05:39 Quand on a supprimé une partie des cotisations salariales pour les salariés
05:44 et que l'augmentation de salaire en net,
05:46 alors c'est pas l'État d'augmenter les salaires du privé,
05:48 vous êtes d'accord avec moi ?
05:49 - C'est de l'argent pour la sécurité sociale, monsieur le député.
05:51 - Oui, mais malgré tout, c'est du pas au voir d'achat.
05:52 Vous ne pouvez pas dire à chaque fois...
05:53 - C'est des droits en moins.
05:54 - A chaque fois qu'on fait quelque chose de social...
05:56 - C'est de la retraite en moins, c'est de la sécurité sociale en moins.
05:58 - Si on regarde les programmes de gauche, excusez-moi Nicolas,
06:01 mais c'est beaucoup, beaucoup d'argent en moins.
06:03 Moi, j'ai assisté aux propositions sur le dernier PLF.
06:06 Ce n'était que des dépenses.
06:07 - Projet de loi de finances.
06:08 - Il n'y avait pas de recettes.
06:09 Donc, il y a un moment, il faut qu'on sorte de cette ambivalence.
06:12 Je vous le promets, j'en suis sincèrement persuadé.
06:15 Cette ambivalence droite-gauche pour aller sur des choses réelles.
06:19 Qu'il faille mettre un petit peu plus de social sur les 3 ans et demi qui viennent,
06:22 alors là, vous me trouverez toujours à vos côtés pour le dire.
06:25 - Est-ce que vous avez le gouvernement qui va le faire ?
06:26 - Il va falloir qu'il le fasse.
06:28 Il y a un moment où les gouvernements, quelle que soit leur appartenance politique
06:31 ou leur idéologie, vont être obligés de gouverner,
06:34 surtout en période de transition comme on est,
06:36 mutation écologique, mutation énergétique,
06:38 mutation dans les métiers,
06:40 ils ne vont pas pouvoir se permettre de ne faire que de l'idéologie.
06:42 Ils vont être obligés de prendre les situations telles qu'elles existent dans le pays
06:46 et y apporter des réponses concrètes et de bon sens.
06:51 Et ça, fatalement, à chaque fois, vous direz "Ah, là, ils ont fait un truc de droite.
06:55 Ah, là, ils ont fait un truc de gauche.
06:57 Ah, non, ils ont fait un truc qui va dans le sens qu'il faut pour les citoyens."
07:00 - Nicolas Corrato, Gabriel Attal, qui confirment la volonté de baisser les impôts pour les classes moyennes,
07:04 ça c'est de droite ou c'est de gauche ?
07:05 - C'est une politique qu'on peut qualifier de droite.
07:08 - De baisser les impôts, c'est de droite ?
07:09 - Oui, parce que quand vous baissez les impôts, vous baissez les recettes de l'État
07:13 et donc vous baissez, par exemple, les moyens que vous attribuez aux services publics,
07:16 alors que les Français demandent beaucoup plus de services publics et plus de protection
07:20 - Ils ne demandent pas qu'on augmente les impôts, par contre.
07:21 - Ils ne demandent pas qu'on augmente les impôts, par contre.
07:24 - Non, mais bien sûr que les Français ne demandent jamais qu'on augmente les impôts,
07:27 mais là aussi, c'est une question de responsabilité.
07:29 C'est-à-dire qu'à un moment, on ne peut pas avoir une majorité qui nous dit
07:32 "Le problème, c'est la dette"
07:34 et le MoDem a depuis toujours une cohérence sur ce sujet-là
07:37 et nous dit en même temps "Il y a une dette abyssale, on ne peut plus rien faire
07:41 et on va baisser les impôts encore de 2 milliards."
07:44 Il y a un moment où il faut être cohérent et responsable.
07:47 - Donc, il a tort de vouloir les baisser ?
07:48 - Donc, pour vous, il a tort de vouloir les baisser, Gabriel Attal ?
07:50 - Moi, je pense qu'il a tort de vouloir...
07:52 L'idée aujourd'hui, en France, de dire "On va baisser les impôts"
07:55 sans expliquer quoi que ce soit d'ailleurs,
07:57 sans expliquer à quoi sert cette baisse d'impôts,
07:59 c'est à mon avis, à minima, incohérent.
08:02 Et je ne comprends pas d'ailleurs, d'une certaine manière,
08:05 l'unité de cette majorité entre des gens qui sont plutôt responsables, je pense,
08:09 au camp de M. François Bayrou, qui a toujours été très clair
08:11 sur le risque endémique de la dette, chose que je partage parfaitement,
08:15 et une grande partie de cette majorité qui semble ne plus avoir du tout d'avis
08:19 sur la question. Il y a un vrai sujet sur la trajectoire budgétaire de ce pays.
08:26 Je pense que M. Bruno Le Maire n'est pas du tout aligné avec son Premier ministre.
08:30 - Donc, si j'écoute Nicolas Corato, Bruno Milien,
08:33 ça ne donne pas beaucoup de raison à ce gouvernement de droite
08:36 de danser sur sa jambe gauche, il n'en a même pas les moyens ?
08:39 - Il va falloir, de toute façon, parce que...
08:41 - Il n'a pas les moyens ?
08:42 - Mais non, mais il faut trouver les moyens.
08:44 Nous, on a amené au Modem quelques idées qui n'ont pas été retenues,
08:47 vous le savez très bien, avec Jean-Paul Matéi,
08:50 notamment sur les dividendes, notamment sur le rachat d'actions.
08:54 Tout ça, ça a été balayé, on va le remettre sur la table.
08:57 On est là pour amener des actions concrètes pour trouver de l'argent pour l'État,
09:01 de manière à pouvoir assurer aussi les comptes de la Sécurité sociale,
09:04 parce qu'il ne vous aura pas échappé que notre population vieillit,
09:07 que la Sécurité sociale, à un moment ou un autre, va se retrouver en déficit chronique.
09:10 Et puis, Nicolas Corato, merci de mettre en avant la responsabilité du Modem
09:14 en matière de dette, mais pendant les retraites,
09:18 personne n'a repris réellement, avant que la loi soit votée,
09:22 le fait que François Bayrou avait noté une chose qui était très importante,
09:25 c'est pas tant le paiement des retraites qui nous pose un problème,
09:28 c'est les recettes !
09:29 Et les recettes, c'est un problème démographique.
09:32 Voilà, donc on perd 30 milliards, il nous manque 30 milliards de recettes
09:36 par an sur les retraites.
09:37 - Et donc on doit faire quoi ?
09:38 - C'est pour ça que le gouvernement a pris la responsabilité
09:41 de reculer l'âge de la retraite de deux ans.
09:43 C'est pas populaire, il n'y avait pas réellement d'autre choix,
09:46 et c'est pour ça que nous étions d'accord, nous, au Modem.
09:49 Mais on a plein de solutions à amener, il faudrait qu'on soit enfin écoutés.
09:53 - Dernière question à tous les deux, parce que c'est quand même le symbole
09:56 de cette matinée, c'est la polémique du jour.
09:58 Je le rappelle, la ministre de l'Éducation nationale,
10:00 la nouvelle ministre Amélie Oudéa Castellar, qui assume avoir scolarisé
10:02 ses enfants dans le privé, parce que je cite,
10:04 l'aîné qui était dans le public avait, je cite encore,
10:07 des paquets d'heures de cours qui n'étaient pas remplacés.
10:10 Est-ce que vous saluez sa sincérité, Nicolas Corrado ?
10:13 Est-ce que vous trouvez ça choquant ?
10:15 - D'abord, moi, je considère que tous les citoyens, y compris les ministres,
10:19 sont libres de leur choix, notamment de choisir le type d'école
10:22 dans lequel ils mettent leurs enfants, qu'ils soient ouvriers ou ministres.
10:25 Donc j'ai pas, moi, de critique personnelle.
10:28 - C'est pas honteux de mettre ses enfants dans le privé ?
10:30 - C'est un choix personnel, et il faut respecter les choix personnels.
10:32 D'ailleurs, si aujourd'hui, y compris on finance l'école privée en France
10:35 avec des fonds publics, c'est qu'on a fait un choix politique.
10:38 - Il faut le rappeler. - Je pense qu'il faut le respecter.
10:41 Après, que la ministre nous explique que dans le public,
10:44 il y avait beaucoup de profs absents et qu'il y en a moins dans le privé,
10:47 ça pose une question à la ministre, et plus à la citoyenne.
10:50 C'est-à-dire que, maintenant qu'elle est en fonction,
10:52 qu'elle nous démontre qu'elle pourra réduire l'absentéisme dans le public,
10:56 qui n'est pas uniquement fixé sur un problème de statut,
11:00 ou sur un problème d'origine des profs,
11:02 mais peut-être sur un problème structurel d'organisation de l'éducation nationale
11:05 et de financement de ce service public.
11:07 - Alors ce sera sûrement, évidemment, dans la pile de ces dossiers.
11:10 Autre question pour vous, elle est importante quand même Bruno Milienne.
11:13 Vous avez dit que la photo penchait trop à droite
11:15 et que vous n'étiez pas ravi de ce nouveau gouvernement.
11:17 S'il n'y a pas de secrétaire d'Etat modem annoncé, ou pas plus qu'avant,
11:20 est-ce que vous serez encore dans la majorité ?
11:22 - Je ne pense pas qu'on quittera la majorité comme ça.
11:25 - Même s'il n'y a pas de secrétaire d'Etat modem ?
11:27 - Attendez, on va voir, on n'en est pas là.
11:29 Non mais il faut attendre 8 à 10 jours.
11:31 Je n'ose imaginer, sincèrement,
11:33 que le président de la République et le Premier ministre
11:35 ne rééquilibrent pas ce gouvernement tel qu'il apparaît aujourd'hui.
11:40 Il reste encore les ministres délégués, les secrétaires d'Etat à nommer.
11:43 Alors certes, c'est moins important que des ministres de plein exercice,
11:46 mais quand même, ça donnera une couleur définitive à ce gouvernement.
11:50 En tout cas, la photo sur le papier.
11:52 Je les en joins fortement à ne pas nous oublier.
11:54 - Sinon, point de suspension, on aura bien compris.
11:57 - Voilà, point de suspension.
11:58 - Merci Bruno Milienne, député modem des Yvelines.
12:00 Merci à vous également Nicolas Corato, fondateur du Think Tank Place de la République.
12:04 Il est 8h47 sur Sud Radio.
12:06 Ce gouvernement penche-t-il davantage à droite que les précédents ?
12:09 Vous répondez non à une nette majorité d'entre vous sur Twitter.

Recommandée