Il sera à partir du 18 janvier au Grand Point Virgule pour son seul en scène "Tombé du ciel". Florian Gazan, Valérie Mairesse et Zize Dupanier lui ont laissé un message. Il raconte sa mésaventure à New York, pendant la Covid avec Florian Gazan. Il parle de son passé en tant que steward, de son ex qui l'a arnaqué, des Grosses Têtes... On retrouve les chroniques de Thaïs Vauquières et de Valéry Zeitoun
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00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 Alors moi je m'appelle Jean-Phil, et j'aime un petit village du nord, là-haut, là-haut, à la frontière, là-haut, t'sais,
00:00:14 là-haut qu'on a inventé la pédophilie, les enfants dans le jardin, hein, tout ça c'est nous.
00:00:19 Et moi si tu veux, au milieu de tout ça, j'ai vite senti que j'étais différent.
00:00:27 Mon huitième est une salade, et mon tout est un célèbre écrivain anglais, de qui s'agit-il ?
00:00:34 - Lewis Carroll. - Excellente réponse !
00:00:37 - Lewis Carroll ! - Bravo !
00:00:40 - Chapeau ! - Bravo !
00:00:43 - C'est votre première bonne réponse ! - Et t'as vu tout le monde, il font la fête comme si c'était un quiz !
00:00:54 Il y a des dimanches comme ça où on sait qu'on va passer un excellent moment.
00:00:57 Soyez-les bienvenus sur RTL, j'en profite pour vous souhaiter d'ores et déjà une excellente année 2024,
00:01:02 et elle va commencer de la meilleure des façons, puisque celui qui fait son bon dimanche show à mes côtés pendant une heure et demie,
00:01:08 c'est Jean-Phil ! Bonjour Jean-Phil !
00:01:10 - Bonjour Bruno ! - Ça y est, on dit plus le Jean-Sed, quand on dit juste le prénom, c'est que la personne est posée.
00:01:15 - Oui, c'est qu'on a gagné un step ! - Exactement, on est dans le game.
00:01:19 - Jean-Phil, je suis ravi de vous avoir, belle année à vous ! - Oui, belle année, et tous vos voeux de réussite, de bonheur, tout ce qui va bien !
00:01:26 - Et la santé, comme on dit dans ces cas-là ! - Parce que sur la santé, on ne sait rien !
00:01:30 - C'est vrai, c'est une année qui débute bien, puisqu'on va pouvoir aller vous applaudir au grand point virgule,
00:01:37 à partir du 18 janvier, c'est le nouveau spectacle de Jean-Phil, c'est votre troisième spectacle !
00:01:43 - Oui, c'est un faux troisième, c'est un vrai deuxième, mais c'est parce que le premier a été remasterisé.
00:01:49 - On ne le compte pas, le premier on ne le compte pas vraiment ?
00:01:51 - Si, on le compte, mais le premier, quand j'ai exposé, je l'ai professionnalisé, je l'ai remasterisé, que ça s'appelle maintenant !
00:01:57 - D'accord, très bien ! - Donc j'ai fait, avec deux, j'en ai fait un, et là, le deuxième, c'est une création, c'est nouveau, voilà, c'est ça !
00:02:03 - Bon, écrit par Jean-Phil, je sais que vous l'adorez, nous aussi, mais alors, il n'y a pas que nous !
00:02:07 Puisque vous savez qu'on accueille en général l'invité avec le comité d'accueil, Jean-Phil, et on demande à des personnes, voilà,
00:02:13 soit de nous donner des anecdotes, vous concernant, des personnes qui, je pense, sont censées bien vous connaître...
00:02:18 - Et qui j'ai couché forcément ? - Alors, pas forcément, je ne sais pas, vous vous positionnez comment par rapport à Valérie Mérez ?
00:02:23 - Oh, j'ai couché avec elle, oui, c'était pour la dépanner une fois, je me souviens !
00:02:28 - Elle a joué dans "Un couple magique" à vos côtés avec Stéphane Plaza, Valérie Mérez vous a laissé ce message !
00:02:35 - Coucou mon chéri Jean-Phil, c'est Valérie, Valérie Mérez, tu te souviens forcément de moi, puisque l'année dernière on était ensemble,
00:02:43 là tu vas être tout seul sur scène, ça va être triste d'être tout seul sur scène, hein ?
00:02:48 Oh, tu vas voir comment va te manquer cette troupe formidable qu'on était l'année dernière !
00:02:54 Mais en tout cas, je pense à toi très fort, et je t'embrasse, et fais un bon grand point virgule, bisous mon chéri !
00:03:01 - C'est compliqué l'exercice du seul en scène quand justement on s'amusait avec ses copains sur scène au théâtre ?
00:03:07 - Non, je dirais que c'est plus compliqué la vie en troupe quand on est habitué à être seul sur scène, c'est dans ce sens là,
00:03:12 parce qu'en plus le one est régi par des codes qui ne sont pas les mêmes que le théâtre,
00:03:17 par contre j'ai adoré travailler avec Valérie parce qu'elle m'a montré plein de choses du théâtre, puisqu'elle en est issue,
00:03:25 et c'était bien, mais après on était une troupe de cinq, mais essentiellement trois avec Stéphane et Valérie,
00:03:32 et Stéphane déjà prend beaucoup de place !
00:03:35 - Il a une hauteur sous plafond, loin, caresse de 2 mètres devant !
00:03:40 - Du coup il est toujours à fond les ballons, Stéphane à fond les ballons,
00:03:42 donc à un moment, j'aime bien quand on a des moments à fond les ballons, puis des moments où on se calme un peu, mais lui, il est là !
00:03:49 C'est pour ça que revenir seul sur scène, j'ai adoré cette expérience de théâtre, parce qu'en plus ça a été un succès fulgurant,
00:03:56 on a rempli des zéniths avec cette pièce de théâtre, enfin c'est un truc incroyable,
00:03:59 c'est même moi là, quand on faisait des zéniths, qui montrait le chemin à Valérie Méres, pour le micro casque et tout,
00:04:04 parce qu'elle n'est pas habituée justement, mais ça m'a appris énormément de choses,
00:04:09 pour ce spectacle que je vais faire là, d'être en troupe, et la façon d'occuper l'espace, les techniques théâtrales,
00:04:17 donc ça m'a beaucoup aidé, et Valérie m'a beaucoup aidé.
00:04:21 Le comité d'accueil de Jean-Phi Janssen avec Florian Gazan, qui a ce message pour vous.
00:04:25 Alors moi j'ai un souvenir avec Jean-Phi, qui est un souvenir aux Etats-Unis, c'était à New York,
00:04:31 on était partis fêter le Nouvel An avec quelques camarades, dont notre boss, éminent Laurent Ruquier,
00:04:38 et j'ai passé une bonne partie de ce séjour avec Jean-Phi aux Etats-Unis, où j'ai failli rester à vie en prison,
00:04:47 dans une jôle, à New York, ou peut-être à Guantanamo même, puisque j'étais en compagnie d'un dangereux terroriste,
00:04:56 je dis, monsieur Jean-Phi Janssen, et j'avoue que j'ai eu quelques frayeurs, notamment à l'aéroport international Kennedy,
00:05:03 pour rentrer en France, mais je pense qu'il faut que Jean-Phi vous explique tout ça.
00:05:08 A cause de lui, j'avoue, j'ai eu, et lui aussi je crois, une énorme flipasse. Hein Jean-Phi ?
00:05:15 - C'est ce que c'est que cette histoire ? - Un h-terroriste donc !
00:05:18 - Un h-terroriste, un h-terroriste ! En fait, on était aux Etats-Unis pour fêter la Nouvelle Année,
00:05:23 et c'était à New York, et on avait fait une... il y avait encore les histoires des masques,
00:05:28 où tu devais faire un test PCR 24 heures avant de partir et 24 heures avant de revenir.
00:05:33 Donc je m'en vais d'ici, je fais mon test, tout va bien, je monte dans l'avion, j'arrive là-bas, je retrouve les copains,
00:05:39 ils n'étaient pas très stressés du masque à New York à ce moment-là, moins que nous en tout cas,
00:05:43 nous on fait une soirée masquée, mais les masques là, comme ça, au niveau des yeux, des loups !
00:05:47 - Oui, des loups, des beaux, tu vois ! - Et moi, je crois que j'ai hurlé toute la soirée sur tout le monde,
00:05:51 "Apinuir ! Apinuir !" J'ai craché sur tout le monde !
00:05:54 Et le lendemain, on devait repartir, donc tout le monde va faire son test antigénique pour revenir,
00:05:59 et on était 11, tout le monde fait le test, tout le monde est négatif, sauf moi !
00:06:04 Positif ! Je dis "Oh non !" Alors Laurent Ruquier me dit "C'est des antigéniques, c'est pas très fiable,
00:06:09 tu devrais en refaire un !" Je dis "Oui, mais à chaque coup, c'est 150 balles, moi je suis pas Laurent Ruquier !"
00:06:15 Et je dis "C'est pour rembourser pour la sécu !"
00:06:17 Et donc je refais un test à 150 balles, et hop, positif ! Je me dis "Mais qu'est-ce que c'est que ça ?"
00:06:22 Et puis là, je vois bien mes copains qui commencent à se désolidariser un peu de moi,
00:06:25 en me disant "Non, non, on veut rentrer !" Je commence à bouffer tout seul, et tout seul !
00:06:29 Et je dis "Mais tu vois, t'es malade, t'es une merde !" J'ai devenu une merde dans 5 minutes !
00:06:33 Et je dis "Mais non, tu comprends, faut pas se faire manger avec toi, on prend un risque !"
00:06:37 Mais ça sous-entendait que je devais rester 7 jours sur place, dans un hôtel à what millions de dollars la nuit,
00:06:43 que moi je commençais les répétitions de théâtre avec Valérie Stéphane, que j'étais attendu,
00:06:47 et je me suis dit "Non, c'est pas possible, il faut que je rentre à ma maison,
00:06:50 je dois me rester à New York, même si je suis hôtesse multilingue et que je parle la langue !"
00:06:54 Et du coup, je me dis "Bon, je vais refaire un lendemain."
00:06:58 Bon, je retourne un lendemain, positif ! J'ai essayé, j'ai même essayé de coucher avec le mec qui faisait des trucs !
00:07:04 Il m'a mis son tuyau dans le nez, je lui ai dit "Si vous voulez on peut faire autre chose !"
00:07:08 Mais ça n'a rien fait ! Et du coup, à l'époque j'étais avec un petit copain qui était un peu geek,
00:07:13 parce qu'il était un peu jeune, et je lui ai envoyé mon test sur internet,
00:07:17 et je lui ai dit "Tu démerdes comme tu veux, mais ce truc doit revenir positif, négatif !"
00:07:21 - Mais non, vous avez trafiqué le test ? - Il m'a fait un photoshop sur mon test,
00:07:25 il était rouge, il est revenu vert, et je suis allé à l'aéroport avec ça !
00:07:29 Mais persuadé que le FBI m'attendait derrière une porte !
00:07:32 J'ai dit "Oh là là !" Et donc il fallait absolument que je rentre,
00:07:35 donc j'avais le masque et tout, j'avais mon test, et à l'aéroport j'étais avec Florian,
00:07:39 et je dis "Oh non, non, non !" Et puis je voyais des flics partout, des meulders esquelis,
00:07:43 "Oh là là !" Et on est arrivé à l'aéroport, et finalement tu t'aperçois qu'ils n'arrivaient rien à foutre de rien,
00:07:48 ils avaient juste besoin d'un papier où c'était écrit "négatif",
00:07:51 ils ont pris le papier et ils ont dit "Bienvenue à bord !"
00:07:53 Et hop je suis monté ! Par contre en rentrant je suis allé faire directement un PCR pour dire...
00:07:57 Et j'avais rien ! C'était vraiment pour faire chier à New York !
00:08:01 C'est qu'ils voulaient vous garder !
00:08:03 Comité d'accueil, on va finir avec Ziz Dupagnet, fidèle des grosses têtes, qui a pour vous ce message, écoutez.
00:08:08 Coucou les amis, c'est Ziz ! Eh oui mon petit Jean-Fifou !
00:08:13 On s'est rencontrés tous les deux, on a fait notre premier festival d'Avignon ensemble,
00:08:19 un coup de foudre on peut dire, sur le boulevard Carnot.
00:08:23 Il était là, dans son beau costume de Sea-Wart, oh qu'il était beau !
00:08:29 Il était sexy night ! Et moi dans mon costume de Miss Marseille 1974.
00:08:35 Ah ça a été, mais alors vraiment un coup de foudre et on s'est plus quittés.
00:08:41 J'avais une émission de radio à l'époque sur Diva FM, la radio italienne de Marseille.
00:08:46 Je l'ai invitée, c'est comme ça que j'ai dragué.
00:08:49 Et depuis, maintenant on peut dire qu'on est un vieux couple.
00:08:52 Mais je ne comprends pas, on n'a toujours pas consommé. C'est bizarre.
00:08:56 Enfin, il faudrait dire à Laurent Ruquier quand même qu'il nous écrive une pièce de théâtre pour tous les deux.
00:09:03 Un Sea-Wart et une hôtesse, un coup de foudre en altitude.
00:09:08 C'est une idée ça non ? Allez, les bises de Ziz !
00:09:13 C'est une idée en effet, pourquoi pas.
00:09:15 Une hôtesse qui a 10 heures de vol, elle est peut-être jeune.
00:09:19 C'est marrant qu'elle parle du festival d'Avignon parce que c'était vraiment vos débuts, on vous voyait tracter.
00:09:23 J'ai vu des images de vous habillant Sea-Wart pour votre premier spectacle.
00:09:26 On sera amené à reparler de vos débuts dans l'émission, mais on va surtout parler de ce nouveau salon scène
00:09:31 qui s'appelle "Jean-Phi tombé du ciel".
00:09:33 C'est Jean-Phi Janssen qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:09:36 On se retrouve dans quelques instants, à tout de suite.
00:09:38 Le saviez-vous ? Le bon dimanche chaud est la seule émission qui est aussi savoureuse avec une douzaine d'huîtres qu'avec un paquet de chips.
00:09:51 RTL tous les dimanches, c'est Bruno Guillon.
00:09:57 Et c'est Jean-Phi Janssen qui nous accompagne cet après-midi, Jean-Phi tombé du ciel.
00:10:02 On va venir vous accueillir et vous applaudir au grand point, virgule 3 ans après Jean-Phi décolle.
00:10:06 Vous changez de décor, nouveau spectacle.
00:10:08 Alors je vais essayer de faire un résumé.
00:10:10 Vous racontez votre arrivée inattendue dans le showbiz, les conséquences sur votre vie de Parisien gay de 50 ans, célibataire avec son chat.
00:10:15 C'est bien résumé ou pas ?
00:10:16 - Ah, avec sa chatte !
00:10:17 - Avec sa chatte, oui.
00:10:18 - Oui, c'est pas tout familial, c'est sa chatte.
00:10:20 - C'est à peu près ça.
00:10:22 Système synthétique, c'est ça.
00:10:24 Mais en fait, si tu veux, sur le premier spectacle, je dis toujours que j'étais pas attendu dans les avions,
00:10:30 parce que j'avais pas forcément les codes pour entrer Air France, et ma mère non plus,
00:10:33 parce que j'emmenais ma mère plusieurs fois en vol avec moi.
00:10:35 Et je dis, le deuxième, c'est Jean-Phi Janssen n'était pas attendu dans le showbiz,
00:10:38 parce qu'il avait pas les codes, et sa mère non plus.
00:10:40 - Mais c'est marrant parce qu'on parle de votre maman.
00:10:44 Vous parlez à chaque fois beaucoup de votre famille dans vos spectacles.
00:10:49 C'est un pilier important pour vous.
00:10:53 - Oui, et puis ça a été très formateur, ma famille, en fait.
00:10:57 C'est ce qui fait tout ce que je suis aujourd'hui.
00:10:58 Et en vieillissant, on a besoin de revendiquer d'où on vient,
00:11:01 et j'ai besoin de retourner souvent dans le Nord, de toucher la terre du jardin de mes parents.
00:11:04 Tu vois, donc il y a ce truc où on sent qu'on vieillit, donc on se rapproche.
00:11:09 Et puis, oui, la famille, c'est important, parce que toutes mes rêves viennent de la famille.
00:11:14 Et puis je suis tellement content du décalage de ma famille,
00:11:16 puisque j'ai la chance d'avoir une famille originale.
00:11:19 Je suis d'un milieu modeste, mais j'ai une sœur lesbienne, moi je suis homo.
00:11:23 Déjà, c'est pas vraiment une grande ouverture d'esprit pour rentrer dans ma famille.
00:11:26 - Mais justement, quand vous parlez de votre famille, que ce soit vos parents ou votre sœur,
00:11:29 vous ne les épargnez pas forcément.
00:11:31 Est-ce que les vannes que vous pouvez faire les concernant sur scène,
00:11:34 vous leur en parlez avant de les faire,
00:11:37 ou alors ils les ont découvertes, ces vannes, en venant vous voir, en disant "ben quand même".
00:11:40 - Non, les Trocars, ils les ont découvertes,
00:11:43 mais c'est plus ou moins la façon dont je m'adresse à eux.
00:11:46 Et quand je les chambre, c'est le genre de vanne qu'ils utilisent,
00:11:49 donc ils connaissent mon humour et ce genre d'humour.
00:11:52 Et ma mère m'a toujours dit "tu sais gamin, si tu me dézingues, ça fait rigoler, vas-y dézingue".
00:11:55 Donc je dézingue.
00:11:57 - Bon, et c'est arrivé dans le showbiz.
00:12:00 C'est donc un des éléments moteurs de votre nouveau spectacle,
00:12:03 la découverte d'un nouvel univers, la découverte de nouveaux personnages.
00:12:06 Le Jean Phil, aujourd'hui, il s'en est sorti comment de cette zone de turbulences ?
00:12:11 - Ah, il est arrivé, il était très intimidé, très impressionné au début.
00:12:14 Je me souviens, je crois, la première fois que je devais faire un essai aux grosses têtes,
00:12:18 que Laurent Ruquier m'avait sollicité, et que j'arrive,
00:12:21 et que pour moi, je sens que c'est une épreuve,
00:12:24 enfin c'est un passage obligé, mais c'est une deadline,
00:12:26 parce que si ça marche pas là, il faut que je retourne dans les avions.
00:12:30 Et là j'arrive, et il n'y a que des personnes qui m'impressionnent.
00:12:33 Dans les loges, il y a Ariel Dombal, il y a Bernard Mabie, il y a Christine Bravo.
00:12:37 Tu vois, déjà, moi j'arrive, et Laurent Ruquier n'est pas encore là.
00:12:40 Et je me souviens, je suis dans les loges, et il y a Christine Bravo qui dit "vous êtes qui vous ?"
00:12:43 Et je dis "bah oui, c'est moi, bonjour !"
00:12:46 J'ai failli prendre un plateau et servir des cafés à tout le monde,
00:12:49 j'étais pas à l'aise, et Laurent Ruquier est arrivé,
00:12:52 il dit "C'est Jean-Phil Janssen, je vous présente, c'est la nouvelle humoriste, faites lui un bon accueil."
00:12:55 Et Christine Bravo a eu cette phrase, elle m'a dit "défonce-moi la gueule".
00:12:59 Je dis "pardon ?" Elle m'a dit "défonce-moi la gueule, moi j'ai l'habitude, toi ça va t'aider."
00:13:03 Et donc sur le plateau, j'ai pu m'appuyer sur elle et la charrier,
00:13:06 et ça m'a donné une aisance que j'aurais peut-être pas eu si elle m'avait pas dit ça.
00:13:08 Donc je la remercierai jamais assez.
00:13:10 - C'est extraordinaire, c'est vrai que c'est un moteur de se retrouver dans les grosses têtes.
00:13:14 On parlait du showbiz, vous parlez de vos péripéties dans le monde du showbiz,
00:13:18 vous dites que vous êtes tombé du ciel dans le showbiz,
00:13:20 alors on va voir si vous avez des points communs avec le show business et ses clichés, cher Jean-Phil.
00:13:24 Est-ce que comme 99% des acteurs, vous avez déjà prononcé cette phrase...
00:13:31 On en parle après Khan ?
00:13:33 - Bah non, parce que Khan il veut pas de moi, je passe les chutes pour Khan, moi.
00:13:37 Ça viendra.
00:13:38 Est-ce que comme Mariah Carey, vous avez des exigences quand vous partez en tournée, Jean-Phil ?
00:13:42 Genre une liste avec "dans un jeu du papier peint de couleur fuchia, je veux..."
00:13:48 - Non, non, j'ai plus toutes ces petites fantaisies.
00:13:50 Vous savez, j'étais hôtesse de l'air avant, donc j'avais un cahier des charges
00:13:54 parce que j'arrivais dans un hôtel qui était forcément 4 étoiles, là.
00:13:56 Donc, mais là, on tournait, non.
00:13:58 Par contre, maintenant, oui, à partir de ce nouveau spectacle,
00:14:02 quand on est parti en rodage, j'ai eu mon petit caprice de vedette.
00:14:05 - Et alors c'est quoi ?
00:14:06 - C'était d'emmener ma chatte partout.
00:14:08 Voilà.
00:14:09 J'ai dit, j'impose ma chatte partout.
00:14:11 Donc, dans tous les hôtels, il y a ma chatte.
00:14:13 Mais ça va, c'est un petit caprice, hein, parce qu'elle est adaptable, la chatte.
00:14:17 - Elle est docile.
00:14:18 - Ouais, ouais.
00:14:19 - Votre chatte est docile.
00:14:20 Est-ce que, comme tous les artistes, vous avez un mentor sans qui vous ne seriez rien, Jean-Phil ?
00:14:23 - Euh... Oui.
00:14:25 Enfin, lui, c'est quelqu'un qui m'a inspiré.
00:14:27 - Ouais, ouais, ouais.
00:14:28 - Oui, oui, oui.
00:14:29 Moi, c'est Muriel Robin, clairement, qui m'a inspiré toute ma jeunesse
00:14:32 et qui m'a donné l'envie de faire ça.
00:14:34 - Et la première fois que vous l'avez rencontrée ?
00:14:36 - Ah ben, c'était au Grosse Tête et j'ai eu l'occasion de lui dire.
00:14:38 Donc, j'étais très content.
00:14:40 Moi, j'étais un peu déçu de sa réponse, mais j'étais très content
00:14:43 parce que, moi, j'étais pas en mode fan, mais je suis arrivé, j'ai dit
00:14:46 "Oh, mon Dieu, si je fais du théâtre jour/nuit, c'est incroyable !"
00:14:48 Elle m'a regardé, elle a fait "Oui, d'accord, et alors ?"
00:14:51 - Jean-Phil, est-ce que, comme tous les gens du Showbiz, vous vous êtes fait cambrioler récemment ?
00:15:00 - Euh... Vade Retro Satanès ?
00:15:02 - Oh, le ringard !
00:15:04 - Non, parce que, déjà, à part mon coeur, il n'y a pas grand-chose à vous dire.
00:15:08 - Je ne vous le souhaite pas.
00:15:10 - Ma voilée avait virginité déjà il y a quelques années
00:15:12 et c'est vrai que j'ai eu du mal à la retrouver.
00:15:14 - Jean-Phil, est-ce que, comme Gérard Depardieu,
00:15:16 vous avez peur d'avoir un complément d'enquête au cul ?
00:15:19 - Euh... Non.
00:15:23 - Non, ça va de ce côté-là ?
00:15:25 - Oui, bon, j'ai fait... Mais rien qu'il soit répréhensible.
00:15:28 - Non, non, non, non, on ne me reconnaît pas de toute façon.
00:15:30 - Jean-Phil, est-ce que, comme tous les gens du Showbiz,
00:15:32 on va se déchirer pour votre héritage ?
00:15:34 - Non, non, pour l'instant, non.
00:15:38 Je suis en train de constituer un patrimoine,
00:15:40 mais avant de commencer ce métier, il y a quand même beaucoup de casseroles au cul.
00:15:43 Et j'ai fini de rembourser les casseroles il n'y a pas très longtemps.
00:15:46 - Alors, j'ai appris ça dans l'émission de ma copine Faustine Bollard sur France 2.
00:15:50 En fait, ce qui vous a amené vraiment sur le terrain du One Man Show,
00:15:54 c'est un ancien pote, je suppose, avec qui vous aviez monté une affaire,
00:15:59 qui vous a planté. J'ai le son, j'ai l'extrait de l'émission.
00:16:03 - J'avais rencontré quelqu'un dans le sud.
00:16:06 On a ouvert des sociétés, des boutiques de fringues.
00:16:08 Au bout de trois ans, il s'est tiré avec la caisse
00:16:10 et je me suis retrouvé à la tête d'une tête colossale de 90 000 euros.
00:16:13 - 90 000 euros !
00:16:15 - Et là, c'est une cliente du magasin et elle me dit
00:16:17 "Moi, je te verrais bien ce que tu vas faire."
00:16:19 - Elle avait vraiment cette voix-là ?
00:16:21 - Oui, "Moi, tu verrais bien ce que tu vas faire."
00:16:24 - En fait, vous vous êtes retrouvé dans un avion suite à...
00:16:28 - Mon premier petit copain qui m'a renagué de 90 000 euros
00:16:31 après trois ans de vie commune.
00:16:33 Et là, je me retrouve à la rue sans rien.
00:16:36 Il m'a fait signer, en fait, c'est pas de l'argent que j'avais,
00:16:38 mais je lui ai signé que des co-emprunteurs de tout sur tous les prêts.
00:16:42 Et lui a organisé son insolvabilité, il est parti avec la caisse
00:16:46 et il m'a laissé payer toutes les dettes.
00:16:48 Et là, j'avais 22 ans.
00:16:50 - Petite question, maintenant que vous cartonnez que vous êtes une star,
00:16:53 est-ce qu'il a essayé de vous recontacter en mode
00:16:56 "Dis donc, tu te souviens ?"
00:16:58 - Alors, ce bâtard, non.
00:17:01 Parce que lui, à ce stade, c'est un escroc de grand chemin,
00:17:06 donc il a fait de la prison, il a la brigade financière,
00:17:08 donc ça, c'est là.
00:17:10 Mais sinon, ils sont tous revenus. Tous.
00:17:13 Tous mes ex sont venus.
00:17:14 Comme quoi la nature humaine, c'est vraiment des enculés, les gens.
00:17:17 Je te jure.
00:17:18 Ils sont tous avec la même excuse, c'est "J'ai changé, tu m'as connu,
00:17:21 j'étais pas trop bien, et moi aussi j'ai changé."
00:17:24 C'est dingue.
00:17:26 - C'est Jean-Phi, Jean-Seb, qui fait son bon dimanche show sur Instantel.
00:17:29 Alors, restez ici.
00:17:30 Nouvelle année, 2024.
00:17:32 Je peux vous dire qu'en termes d'effets spéciaux radiophoniques,
00:17:35 on vous a prévu une interview qui restera dans les annales, Jean-Phi.
00:17:40 Ou pas.
00:17:41 C'est l'interview tombée du ciel.
00:17:42 Ça va arriver dans quelques instants, à tout de suite.
00:17:44 - Pour trouver l'émission de Radio Parfaite, on a fait appel à 37 experts venus du monde entier.
00:17:55 Ils ont travaillé pendant 11 mois pour atteindre la quintessence de l'excellence.
00:17:59 Ensuite, on a tout jeté à la poubelle.
00:18:02 Et on a mis le bon dimanche show à la place.
00:18:04 Bruno Guillon, sur RTL.
00:18:07 - Merci de votre fidélité au bon dimanche show.
00:18:09 Il y a les sondages médiamétriques qui sont tombés cette semaine,
00:18:11 et vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter tous les dimanches.
00:18:13 Ça nous fait extrêmement plaisir.
00:18:15 Et c'est un plaisir que l'on partage aujourd'hui avec Jean-Phi.
00:18:18 Jean-Seine, tombée du ciel, c'est le nouveau spectacle de Jean-Phi.
00:18:21 Ce sera au Grand Point Virgule à Paris à partir du 18 janvier.
00:18:24 Vous avez fait ce qu'on appelle la tournée de rodage.
00:18:26 C'est-à-dire que vous l'avez déjà jouée une quarantaine de fois en province.
00:18:29 Ça va ? Ça s'est bien passé ? Vous êtes content ?
00:18:31 - Ah oui, le retour des gens.
00:18:33 J'aime pas le mot de rodage parce que déjà je suis pas une voiture neuve.
00:18:36 - Oui, mais c'est le terme que j'ai écrit.
00:18:38 - J'ai demandé l'avion aux gens en province avant d'arriver à la capitale.
00:18:42 - C'est la capitale qui décide des tendances.
00:18:45 Et j'étais agréablement surpris du retour des gens.
00:18:48 Ça m'a juste permis de façonner, de remettre dans...
00:18:51 Il y a un ordre qui est plus efficace qu'un autre.
00:18:53 Mais sur les thématiques, j'étais bon.
00:18:56 - Il y a un truc qui m'épate, pour avoir la chance de connaître quelques humoristes,
00:19:01 c'est que votre spectacle, vous l'écrivez seul.
00:19:04 - Oui.
00:19:05 - Et ça c'est quand même assez rare pour être souligné.
00:19:08 - Oui, je dis pas qu'un jour j'aurai pas à faire appel à des auteurs
00:19:11 parce que je n'ai pas de complexe à le faire.
00:19:13 Mais pour l'instant, l'avantage d'être aux grosses têtes et d'y être de façon hebdomadaire
00:19:19 fait que j'ai une appréhension de ce que les gens attendent de moi.
00:19:23 Je sais exactement ce que le public aime de moi.
00:19:25 Et parce que je le vois, j'ai un retour immédiat.
00:19:28 Et quand je vais en province, je suis dans leur poste, je suis à leur télé,
00:19:31 ils me parlent de façon familière.
00:19:32 Donc ils me connaissent, ils me connaissent bien.
00:19:34 Je suis même surpris, ils me ressortent des vannes.
00:19:36 Donc je sais sur quel terrain il faut que j'aille pour les faire rire.
00:19:39 - Alors l'avantage parfois quand on écrit avec un co-auteur,
00:19:42 c'est qu'on peut tester des vannes sur la personne qui est en face de nous
00:19:45 et on se dit ça marche ou ça marche pas.
00:19:47 Vous du coup, quand vous écrivez seul, les vannes vous les testez directement sur scène
00:19:50 ou alors vous avez un premier cercle avec qui vous essayez de voir si ça fonctionne ?
00:19:55 - Non, je ne monte pas l'avis aux gens de me monter sur scène
00:19:59 parce que c'est le meilleur moyen de déstabiliser.
00:20:01 Donc j'y vais avec mon instinct en disant je sens que ça, ça va plaire.
00:20:05 Voilà, et je laisse trois chances à une vanne.
00:20:08 - D'accord.
00:20:09 - Quand je la teste.
00:20:10 Donc le premier jour je la teste, elle passe pas, je me dis bon je l'ai mal vendue.
00:20:13 Le deuxième jour je la retaille un peu, je la reformule.
00:20:16 Si elle passe toujours pas, je me dis bon c'est une question de timing,
00:20:18 tu l'as mise au mauvais moment.
00:20:19 Et si le lendemain quand je la replace, elle passe pas, je la supprime.
00:20:22 - Mais est-ce que vous avez gommé complètement le personnage de Seaworth ?
00:20:24 J'ai cru comprendre que dans le nouveau spectacle,
00:20:26 il y avait des anecdotes inédites d'avions
00:20:30 que vous racontez pendant une sorte d'entracte
00:20:32 où vous descendez dans le public.
00:20:33 - Exactement, ouais.
00:20:34 - Oui, parce que, et je me suis rendu compte,
00:20:36 c'est pas que je voulais gommer le Seaworth,
00:20:38 mais comme je raconte ma vie, le premier spectacle c'était "J'étais dans les avions",
00:20:41 là je suis dans le showbiz, donc je parle de ça.
00:20:44 Mais je me suis rendu compte sur cette tournée de rodage
00:20:46 que justement il fallait que je fasse des retours en arrière
00:20:48 et que je fasse des références au premier spectacle
00:20:50 parce que beaucoup de gens qui étaient dans la scène n'avaient pas vu le premier.
00:20:52 - Ouais, et ils vous ont peut-être découvert justement par rapport à la radio.
00:20:55 - Et ça, je me suis dit, ça veut dire que la cible s'est élargie
00:20:57 et que mon public s'est élargi,
00:20:59 donc je suis obligé de faire un petit retour en arrière
00:21:01 et dès le début du spectacle de préciser aux gens
00:21:03 que je suis une ancienne hôtesse de l'air à couilles
00:21:05 pour qu'ils comprennent tout ce que je vais leur dire après.
00:21:07 Et c'est vrai que j'ai un moment dans le spectacle
00:21:10 où je descends dans le public parce que j'aime bien aller au contact des gens,
00:21:13 j'aime bien les voir,
00:21:14 et c'est à ce moment-là que je leur livre des anecdotes inédites
00:21:18 sur des choses que je n'aurais pas pu dire au moment du premier spectacle
00:21:21 parce que j'étais encore salarié Air France,
00:21:23 puisque j'étais en sans solde,
00:21:25 et donc là je ne le suis plus,
00:21:27 donc j'ai une petite liberté de ton
00:21:29 qui me permet de raconter des choses que je n'aurais pas pu raconter avant.
00:21:31 - A quel moment vous vous êtes dit "bon ben justement,
00:21:33 maintenant je vais arrêter le métier de steward et je me lance à fond dans l'humour,
00:21:35 c'est bon, ça y est, je suis adobé, je peux y aller" ?
00:21:38 - A partir du moment où,
00:21:40 oui, après quelques émissions des Grosses Têtes,
00:21:42 j'ai bien senti que ça serait plus gérable les deux fronts
00:21:46 et que j'arrivais à la fin de mon congé sans solde
00:21:49 et je ne me voyais pas retourner dans les avions,
00:21:51 donc je dis "les Grosses Têtes !"
00:21:54 C'était compliqué !
00:21:56 Donc c'est à ce moment-là que j'ai fait le grand saut,
00:21:59 mais sans aucune garantie de rien,
00:22:01 mais je me suis dit "bon allez, je pense que je peux pérenniser ce qui se passe
00:22:04 et puis quitter les avions".
00:22:06 - "Tombée du ciel", c'est le nom du nouveau spectacle de Jean-Phi,
00:22:10 et alors là, attention, je vous prie de vous préparer un grand moment de radio.
00:22:14 "Tombée du ciel", voici l'interview.
00:22:16 L'interview "Tombée du ciel",
00:22:18 il y aura la vidéo sur les réseaux sociaux d'RTL.
00:22:21 À côté de mon bureau, il y a plusieurs ficelles.
00:22:23 À chaque ficelle est attachée une enveloppe.
00:22:26 Je vais couper une ficelle, l'enveloppe tombe.
00:22:28 Vous la récupérez, vous l'ouvrez,
00:22:30 il y a quelque chose à l'intérieur qui devrait vous évoquer un souvenir
00:22:32 et on en parle ensemble.
00:22:33 - Ah oui, d'accord.
00:22:34 - Ok ? On y va ?
00:22:35 - Ecoutez, c'est bon.
00:22:36 - Alors, je coupe la première ficelle.
00:22:37 Je n'y vais pas dans l'ordre, je coupe la première ficelle.
00:22:39 Il y a une enveloppe qui tombe.
00:22:40 - J'espère que ce n'était pas fragile ?
00:22:41 - J'espère pas.
00:22:42 C'est fait spécial, je peux vous dire.
00:22:44 - Ah oui, il y a du bouger.
00:22:46 - Le premier qu'on a, c'est un avion miniature.
00:22:52 - Mais ouais, ça ne parle pas du tout.
00:22:54 - Donc on en parlait.
00:22:56 Est-ce que dans un monde parallèle,
00:22:59 vous pourriez encore exercer ce métier de steward et être heureux ?
00:23:03 - Ah oui, parce qu'il me manque ce métier.
00:23:06 C'est un métier que j'ai adoré.
00:23:07 Je suis arrivé par hasard dans les avions,
00:23:10 mais j'ai vu le monde pendant 20 ans
00:23:12 et mes yeux ont vu ce que les vôtres ne verront jamais en une vie.
00:23:15 C'est-à-dire que j'ai un concentré du monde dans les yeux,
00:23:17 j'ai vu des monuments, je suis allé partout
00:23:19 et je n'aurais jamais pu le faire avec mes données personnelles.
00:23:22 C'était une vie de milliardaire fauché.
00:23:23 On est toujours allé aux hôtels,
00:23:25 je me suis dit "je veux assister chez eux".
00:23:27 Et puis on voit des choses magnifiques,
00:23:29 en plus il y a toujours plein de choses qui sont organisées pour les équipages,
00:23:31 et puis on a des tarifs référentiels partout.
00:23:33 Vraiment, non.
00:23:35 Le métier change,
00:23:37 donc je pense que c'est beaucoup moins agréable à faire aujourd'hui d'être dans un avion.
00:23:40 Parce que la géopolitique, les gens font la gueule,
00:23:42 les compagnies n'ont plus de sous, donc les escales sont réduites.
00:23:45 C'est moins marrant aujourd'hui qu'il y a 20 ans, je pense.
00:23:47 Moi je montais sur les tables,
00:23:48 maintenant je pense que quand tu arrives dans ta chambre d'hôtel à Rio,
00:23:50 tu es rincé et tu dis "pfff, je veux coucher".
00:23:52 Et les départs me manquent.
00:23:55 Partir loin, par exemple en plein mois de janvier,
00:23:58 partir à Rio, il fait 50 degrés, tu regardes avec des coups de soleil,
00:24:01 "attention mes coups de soleil", j'adorais ça.
00:24:03 Mais Jean-Phil, aujourd'hui avec la star que vous êtes devenu,
00:24:06 même si vous réservez un billet d'avion en seconde classe,
00:24:09 vous êtes tout de suite upgradé, on vous met en première.
00:24:11 Star ? Déjà je ne suis pas une star, je suis une vedette.
00:24:13 Ma mère dit "star c'est international, vedette c'est français".
00:24:16 Mais moi je m'y suis sur international, Jean-Phil.
00:24:19 Quand j'ai fait "Danse avec les stars" et que j'ai appelé ma mère,
00:24:21 parce que j'avais été prêt à danser avec les stars,
00:24:22 je lui ai dit "maman, je suis prêt à danser avec les stars".
00:24:24 Ma mère elle a fait "ah oui ? Mais quelle star tu vas danser ?"
00:24:27 L'interview est tombée du ciel, je coupe une autre ficelle.
00:24:32 C'est une autre enveloppe qui tombe un peu plus légèrement.
00:24:36 Qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur de cette enveloppe ?
00:24:40 Là ça va vous parler, évidemment.
00:24:43 C'est un petit chat.
00:24:44 J'aimerais qu'on parle de Duchesse, qui justement maintenant vous accompagne
00:24:47 et qui fait partie un peu intégrante de ce spectacle.
00:24:51 Oui, en fait c'est la chatte de mon ex.
00:24:54 Il m'a quitté, elle a emmené tous les meubles sauf la chatte.
00:24:57 Et donc un jour je suis rentré, il y avait la chatte.
00:25:00 Et j'ai dit "j'avais pas l'avis qu'elle allait avec un chat à l'époque,
00:25:03 puisque j'étais steward".
00:25:04 Donc je me suis dit "qu'est-ce que je vais faire ?"
00:25:06 Et je l'ai regardé, j'ai dit "bon écoute, on va faire des compromis.
00:25:09 Je vais te garder, mais ça se sous-entendrait que tu devrais être toute seule, souvent".
00:25:12 Donc elle a dit "miaou".
00:25:15 Et depuis ça fait 9 ans qu'on est ensemble et elle est contente.
00:25:19 Et donc quand vous partez en tournée, elle a sa petite caisse, sa petite boîte...
00:25:23 Oh ça fait très PD quand même !
00:25:26 Vous avez dit dans une interview que plus jeune, votre crainte,
00:25:29 et je vous cite, c'était de devenir un vieux PD avec un chat.
00:25:32 Ah oui, je suis devenu un vieux PD avec sa chatte.
00:25:34 C'est ça, et puisque...
00:25:36 Alors avant, pour la tournée théâtrale, j'ai tellement souffert de ne pas l'emmener
00:25:39 et de la laisser seule longtemps, parce qu'on partait 4-5 jours.
00:25:41 J'avais installé des caméras partout dans l'appartement.
00:25:43 Pour voir ce qu'elle faisait ?
00:25:44 Oui, et puis la caméra, elle suit la chatte.
00:25:46 Donc je vois où elle va.
00:25:47 La caméra, elle stimule avec un jeu laser aussi.
00:25:50 Elle a une fontaine à eau, puis elle a un distributeur de croquettes électroniques avec ma voix.
00:25:56 Ça balance les croquettes, ça fait "Duchesse à manger !"
00:25:58 Mais non !
00:25:59 Ah oui ?
00:26:00 Il va falloir faire un placement de produit avec un code promo, parce que c'est ça pour le coup.
00:26:03 Ah oui, mais...
00:26:04 Tombée du ciel, allez hop, une autre enveloppe.
00:26:07 Ah, celle-ci elle est tombée devant.
00:26:08 Je vous laisse la ramasser, Jophie.
00:26:10 Je vais s'ouvrir le pli.
00:26:12 C'est gentil, merci beaucoup.
00:26:13 Alors, on a quoi à l'intérieur de cette enveloppe ?
00:26:17 On a...
00:26:18 Ah, c'est un téléphone.
00:26:20 Oui.
00:26:21 Ah, c'est le...
00:26:23 C'est le banquier.
00:26:24 C'est le banquier.
00:26:25 Le banquier me dit que vous gardez votre boîte.
00:26:28 Vous avez un chèque de 150 000 euros signé Arthur.
00:26:34 C'est une de vos premières apparitions à la télé.
00:26:36 C'était en 2006 dans "Apprendre OLC".
00:26:40 Et vous avez gagné un peu de choses.
00:26:42 Vous avez fait quoi de l'argent ?
00:26:44 Il faut savoir qu'à ce moment-là,
00:26:46 je n'ai plus de soucis, mais j'ai des huissiers au cul depuis des années.
00:26:49 Pour les histoires de...
00:26:52 Ça m'a permis de rattraper une vie financière normale, en fait.
00:26:55 De tout régler, et ça m'a permis de pouvoir négocier toutes les dettes.
00:26:58 Parce que tu sais, en France, quand tu es endetté,
00:27:00 rien n'est fait pour que tu t'en sortes.
00:27:02 Tout est fait pour t'enfoncer la tête.
00:27:03 C'est des dettes à des taux d'intérêt à 18-19%,
00:27:06 donc tu vois, les huissiers, tu payes,
00:27:07 avant de toucher le capital, tu payes que des intérêts.
00:27:09 Et là, j'ai eu l'argent, d'un coup.
00:27:11 Et je suis allé voir tous ces huissiers, tous ces organismes en disant
00:27:13 "Voilà, maintenant j'ai l'argent.
00:27:15 Moi, je veux bien tout régler, mais vous me faites péter tous les taux d'intérêt.
00:27:17 Sinon, je continue à payer 100 euros pendant 250 ans."
00:27:20 Et donc, j'ai pu tout négocier et rattraper une vie normale.
00:27:22 Mais alors, on parle de télé avec Arthur.
00:27:24 Moi, je crois qu'on a quand même une anecdote, tous les deux, également, Jean-Phi.
00:27:28 Je crois qu'on a fait une émission de télé ensemble,
00:27:30 dans mes tout débuts à la télé,
00:27:32 où je faisais des essais en tant qu'animateur,
00:27:34 et vous étiez candidat.
00:27:36 C'était quelle émission ?
00:27:37 Une émission qui s'appelait "Le quatrième duel",
00:27:39 il y a très longtemps.
00:27:41 Ah oui, c'est vieux !
00:27:43 C'était il y a 20 kilos, pour moi.
00:27:45 C'est pour ça que vous m'avez pas reconnu.
00:27:47 Allez, un autre objet tombé du ciel.
00:27:51 Ça, évidemment, c'est très radiophonique.
00:27:53 Il faut nous faire confiance.
00:27:55 Visuellement, c'est joli.
00:27:57 C'est un micro, une bonnette d'RTL.
00:27:59 "Grosse tête" depuis 2014.
00:28:03 Vous disiez que Laurent vous avait invité au "Grosse tête".
00:28:05 Comment vous l'avez rencontré, Laurent ?
00:28:07 C'est Vincent De Dienne qui a parlé de moi à Laurent,
00:28:10 parce qu'on avait fait un festival ensemble.
00:28:12 Il lui a dit "tu devrais aller voir ce style artiférien à Avignon".
00:28:16 Laurent Ruquier a envoyé une de ses collaboratrices voir le spectacle.
00:28:20 Il fallait savoir que le spectacle marchait,
00:28:22 mais je n'y allais pas à la salle pleine.
00:28:24 Il faut se reconnaître.
00:28:26 Sa collaboratrice m'a dit "Laurent Ruquier aime beaucoup ce que vous faites".
00:28:30 J'étais content de le savoir, mais ça n'a rien changé.
00:28:34 C'était en juillet à Avignon.
00:28:36 Il m'a appelé en octobre.
00:28:38 Ça a pris un peu de temps pour que je vous appelle,
00:28:40 parce qu'il a fallu qu'on vienne enquêter RTL,
00:28:42 parce que vous n'êtes pas connu.
00:28:44 Je leur ai dit que quelqu'un qui était "steward",
00:28:46 qui était ch'ti et qui était gay,
00:28:48 avait forcément des choses à raconter.
00:28:50 C'est comme ça que c'est sorti.
00:28:52 La dernière.
00:28:54 On va couper.
00:28:56 C'est celle-ci, c'est pour vous.
00:28:58 Je sais ce qu'il y a dedans,
00:29:00 donc je préfère que ce soit vous qui l'ouvriez.
00:29:02 Vous faites ce que vous voulez avec,
00:29:04 mais de base, a priori, non.
00:29:06 Vous avez retrouvé mon objet.
00:29:08 Déchiré, déchiré d'un coup.
00:29:10 Donc il ne finit pas.
00:29:12 Alors, il y a quoi à l'intérieur ?
00:29:14 Ah, du maroilles !
00:29:16 C'est une identité, ça !
00:29:18 Qu'est-ce qui reste du nord du Jean-Phil aujourd'hui ?
00:29:20 J'ai envie de dire tout, quasiment.
00:29:22 L'accent.
00:29:24 Je leur vendis tout le temps cet accent,
00:29:26 parce que c'est une carte postale, je trouve,
00:29:28 de le garder.
00:29:30 Vous me parlez sans accent, maintenant.
00:29:32 Alors, c'est un peu plus compliqué,
00:29:34 mais je peux également, certes, y arriver.
00:29:36 Mais c'est tout de même
00:29:38 très invalidant pour moi, voyez-vous.
00:29:40 Par contre, si je dois aller à la banque
00:29:42 négocier un découvert, je ne veux pas y aller en disant
00:29:44 "Eh, je peux avoir 2000 !"
00:29:46 Excusez-moi, serait-il possible
00:29:48 d'aller me faciliter le caisse ? Je vous remercie vivement.
00:29:50 Jean-Phil Jansel
00:29:52 fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:29:54 "Tombée du ciel", c'est au grand point-virgule.
00:29:56 À partir du 18 janvier prochain,
00:29:58 les jeudis, vendredis, samedis
00:30:00 et dimanche,
00:30:02 vous êtes de passage sur Paris, allez applaudir Jean-Phil.
00:30:04 C'est l'ami de la maison, vous le savez,
00:30:06 il est avec nous, on va se retrouver dans quelques instants.
00:30:08 Et c'est Valérie Zetoun qui, comme chaque dimanche,
00:30:10 va venir nous rejoindre pour sa première chronique de l'année.
00:30:12 A tout de suite.
00:30:14 Aujourd'hui, le bon dimanche chaud
00:30:20 reçoit le meilleur invité
00:30:22 qu'il n'ait jamais eu.
00:30:26 C'est complètement faux.
00:30:28 On repassera ce jingle la semaine prochaine.
00:30:30 Bruno Guillon sur RTL
00:30:32 jusqu'à 15h30.
00:30:34 Ça fait plaisir quand même.
00:30:36 C'est Jean-Phil Jansel qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:30:38 Jean-Phil "Tombée du ciel",
00:30:40 "Tombée du siècle",
00:30:42 c'est le nouveau spectacle de Jean-Phil.
00:30:44 On le disait, ça va se jouer au grand point-virgule.
00:30:46 Alors si je lis la présentation du spectacle,
00:30:48 Jean-Phil, il y a écrit
00:30:50 dans le dossier "Jean-Phil Jansel
00:30:52 tombe du ciel et analyse
00:30:54 en face à face sa nouvelle vie
00:30:56 médiatique et toutes ses conséquences".
00:30:58 C'est un petit peu une introspection
00:31:00 finalement ce spectacle.
00:31:02 Oui, une introspection, ça veut dire qu'on rentre dedans, c'est ça ?
00:31:04 Oui, mais dedans votre esprit.
00:31:06 Oui, dedans moi.
00:31:08 Ce sera l'occasion pour nous de faire une interview analyse,
00:31:10 un peu une interview de psy,
00:31:12 mais ce sera juste après notre ami Valéry Zetoun.
00:31:14 Valéry qui, comme chaque dimanche,
00:31:18 vient nous parler
00:31:20 notamment de musique.
00:31:22 Merci Valéry d'être là, bonne année.
00:31:24 Bonjour, tout mes vieux, tout mes vœux.
00:31:26 Vous pouvez parler de...
00:31:28 Bonne année Valéry.
00:31:30 Je vous donne un scoop, vous entendrez
00:31:32 peut-être bientôt Jean-Phil
00:31:34 sur un single.
00:31:36 Ah oui, oui, ok.
00:31:38 Une grande voix de la chanson française.
00:31:40 Un petit présentier pour remplacer Barbara.
00:31:42 Ça va pas, Scott ?
00:31:44 Je travaille avec une artiste
00:31:46 qui a créé un personnage
00:31:48 complètement dingue qui s'appelle Kelly Duchuc.
00:31:50 Vous pouvez aller la voir.
00:31:52 C'est une super comédienne qui s'appelle
00:31:54 Lucie Fabry.
00:31:56 Et Kelly a décidé de chanter.
00:31:58 Et dans les singles
00:32:00 que Kelly fait, il y aura un single
00:32:02 avec Jean-Phil. J'ai eu le droit de balancer, non ?
00:32:04 Oui, oui, vous avez le droit de balancer, bien sûr.
00:32:06 C'est un grand plaisir de le faire.
00:32:08 On a le scoop du Jean-Phil chanteur.
00:32:10 Valéry, on parle de quoi aujourd'hui ?
00:32:12 Écoutez, je vais vous parler de l'artiste
00:32:14 qui m'a fait aimer les artistes et pour ça, je vais vous raconter
00:32:16 ma vie. Une fois n'est pas coutume.
00:32:18 Ça va être long.
00:32:20 Non, non, non, rassurez-vous.
00:32:22 Le 19 mars 1980,
00:32:24 vous voyez, ça date, j'ai 14 ans.
00:32:26 Je suis au collège
00:32:28 et comme beaucoup de mes potes,
00:32:30 j'ai un sac US Vert orné
00:32:32 de pins, siglés "Peace and Love"
00:32:34 pour aller en cours.
00:32:36 Je porte des Stan Smith blanches usées,
00:32:38 un jean slim et un blouson
00:32:40 en cuir vieilli.
00:32:42 Je passe ma vie chez le disquaire à acheter des vinyles
00:32:44 parce que la musique, c'est ma vie.
00:32:46 La musique me définit.
00:32:48 J'écoute Pauly.
00:32:50 Je flirte sur l'incroyable
00:32:54 Babushka de Kate Bush.
00:32:56 Et je danse
00:33:00 le ska sur Madness dans les mêmes
00:33:02 booms que celle de Sophie Marceau.
00:33:04 Bizarrement, alors que mes parents m'ont biberonné au 3B
00:33:10 Brel, Brassens, Barbara,
00:33:12 je n'écoute quasiment pas de variété
00:33:14 française. A peine un petit
00:33:16 téléphone et son argent trop cher
00:33:18 qui fait que je me prends pour un grand contestataire
00:33:20 du haut de mes 14 piges.
00:33:22 Ce 19 mars 1980,
00:33:30 ma mère regarde le candidat
00:33:32 François Mitterrand à la présidence
00:33:34 de la République qui fait le gîte
00:33:36 et d'antenne 2 discuter avec des
00:33:38 journalistes assommants pour
00:33:40 l'adolescent que je suis.
00:33:42 - Il n'y a plus de notre entretien, ça s'achève là.
00:33:44 - Il est 13h27 déjà, monsieur.
00:33:46 Nous allons jusqu'à 13h34 et nous avons
00:33:48 encore à parler sport.
00:33:50 - Et tout un coup, miracle, un jeune qui me ressemble,
00:33:52 qui est habillé comme moi,
00:33:54 qui ne se sent pas concerné comme moi par cette
00:33:56 discussion d'adultes responsables
00:33:58 va renverser la table.
00:34:00 - Alors maintenant, si je ne peux rien dire avant la fin de l'émission,
00:34:02 je ne parle pas pour vous, monsieur Mitterrand, parce que moi j'avais pris
00:34:04 plein de notes en venant dans votre formation.
00:34:06 - Vous n'aurez pas le temps. - Non, je n'aurai pas le temps, je le sais déjà que j'ai pas le temps.
00:34:08 J'ai juste le temps de me mettre en colère.
00:34:10 - Non, c'est le système de l'information française qui fait comme ça.
00:34:12 - Mon attention est totale.
00:34:14 Je le regarde avec envie, admiration,
00:34:16 parce qu'il bouscule l'ordre établi
00:34:18 et impose ma voix de jeune
00:34:20 dans ce débat d'adultes.
00:34:22 Daniel Balavoine a déjà triomphé dans
00:34:24 Starmania avec Quand on arrive en ville.
00:34:26 - Quand on arrive en ville,
00:34:28 tout le monde change de trottoir.
00:34:30 - SOS d'un terrien en détresse.
00:34:32 - Grand loto
00:34:34 de l'univers.
00:34:38 Et il a aussi cartonné en solo
00:34:40 avec son tube Le chanteur.
00:34:42 - Et partout dans la rue,
00:34:44 je veux qu'on parle de moi,
00:34:46 que les filles soient nues.
00:34:48 - Mais là je n'ai pas un chanteur français prometteur
00:34:50 dans ma télé. Là, j'ai un jeune
00:34:52 comme moi qui se rebelle, c'est à peine
00:34:54 croyable, devant un François Mitterrand
00:34:56 tout de même très impressionnant.
00:34:58 - Je peux dire une chose importante.
00:35:00 Vous avez parlé pendant 10 minutes au moins
00:35:02 de l'affaire Georges Marchais, dont tout le monde se fout
00:35:04 strictement, je vous signale que la jeunesse française
00:35:06 se fout strictement de ce que M. Marchais faisait pendant la guerre.
00:35:08 Ça lui est complètement égal.
00:35:10 Ça intéresserait plus la jeunesse de savoir ce qui se passe et comment
00:35:12 le parti communiste encaisse de l'argent
00:35:14 pour le dépenser après, notamment à la mairie de Bagnolet.
00:35:16 - Il est en colère, mais il est aussi touchant.
00:35:18 - La seule chose que je peux vous dire,
00:35:20 M. Mitterrand, j'en profite de vous avoir parce que
00:35:22 je suis fier d'être là, je peux vous le dire.
00:35:24 On ne s'en aperçoit peut-être pas, mais vous ne pouvez
00:35:26 pas imaginer ce que c'est pour un jeune d'avoir la possibilité
00:35:28 de parler une minute. C'est pour ça que j'avais peur
00:35:30 de ne pas pouvoir parler. Parce que ça n'arrive jamais.
00:35:32 - À partir de ce jour,
00:35:34 je me suis intéressé à Daniel Balavoine
00:35:36 qui m'a fait comprendre la différence
00:35:38 entre un chanteur et un artiste.
00:35:40 Je me suis mis à l'écouter
00:35:42 et à mon grand enchantement,
00:35:44 il a enchaîné
00:35:46 les tubes avec "Mon fils, ma bataille".
00:35:48 - J'ai jugé les lois
00:35:50 Ça me fait pas peur
00:35:52 C'est mon fils, ma bataille
00:35:54 - Je ne suis pas un héros
00:35:56 - Je ne suis pas un héros
00:35:58 Mais faut pas...
00:36:00 - La vie ne m'a pas fait
00:36:02 - Mais faut pas...
00:36:04 - La vie ne m'apprend rien
00:36:06 - Mais je ne peux pas, je ne suis pas
00:36:08 Et je reste...
00:36:10 - Sans suivront "Sauver l'amour", "L'Aziza",
00:36:12 "Aimer est plus fort que d'être aimé"
00:36:14 - Aimer est plus fort que d'être aimé
00:36:20 - Mais Balavoine est beaucoup plus fort
00:36:22 qu'une machine à tubes. Il est le premier
00:36:24 parrain des Restos du Coeur avec "Coluche".
00:36:26 Il est concerné par les grandes causes humanitaires
00:36:28 des années 80, à l'instar
00:36:30 des grands artistes anglo-saxons.
00:36:32 C'est un coeur grand ouvert, un artiste
00:36:34 qui a mal aux autres, comme disait Jacques Brel.
00:36:36 Balavoine, c'est James Stewart
00:36:38 dans "La vie est belle" de Capra.
00:36:40 Balavoine, c'est Robin Desbois.
00:36:42 Une sorte d'ange à la voix divine
00:36:44 envoyée du ciel pour rappeler aux
00:36:46 hommes leur humanité.
00:36:48 Pour rappeler aux puissants qu'il faut s'occuper
00:36:50 des plus démunis. Pour rappeler au monde
00:36:52 qu'il n'est pas tout à fait juste,
00:36:54 mais qu'avec de la bonne volonté
00:36:56 et l'amour de son prochain, on peut essayer
00:36:58 de faire bouger les choses.
00:37:00 Ça s'appelle l'espoir.
00:37:02 Mais le ciel devait être tellement débordé
00:37:04 ce dimanche 14 janvier 1986
00:37:06 qu'il a rappelé
00:37:08 à lui ce mec exceptionnel.
00:37:10 Je me souviens, j'avais 20 ans
00:37:12 et à l'annonce de sa disparition,
00:37:14 j'ai chialé comme un môme qui aurait perdu
00:37:16 son meilleur pote.
00:37:18 Dès comme lui, il n'y en a plus, le moule est cassé
00:37:20 et c'est bien dommage. Bon dimanche !
00:37:22 C'était il y a 38 ans.
00:37:26 Et le souvenir de Balavoine
00:37:28 et R.D. Libille.
00:37:30 On se souvient tous.
00:37:32 Thierry Sabine Balavoine
00:37:34 du Dakar.
00:37:36 Merci pour ce bel hommage
00:37:38 Valérie.
00:37:40 Dès que vous avez les maquettes de Jean-Phi,
00:37:42 vous nous faites écouter.
00:37:44 Avec grand plaisir. Ça nous fera un passage sur RTL,
00:37:46 ça va blaser.
00:37:48 Allez, vous restez sur RTL,
00:37:50 c'est Jean-Phi Janssen qui fait son bon dimanche show.
00:37:52 A tout de suite !
00:37:54 Quand le bon dimanche show commence,
00:37:56 le monde entier se tait et l'écoute.
00:37:58 Chut, Marcel !
00:38:00 C'est évidemment faux,
00:38:02 mais on dit ce qu'on veut.
00:38:04 Chut, Marcel ! Deuxième fois !
00:38:06 Le bon dimanche show sur RTL.
00:38:08 Jean-Phi fait son bon dimanche show sur RTL,
00:38:10 tombé du ciel.
00:38:12 Le nouveau spectacle de Jean-Phi va se jouer
00:38:14 au Grand Point Virgule.
00:38:16 Le premier jour,
00:38:18 on va voir la première émission de Jean-Phi.
00:38:20 C'est un spectacle qui est très bien fait.
00:38:22 Ça va se jouer au Grand Point Virgule,
00:38:24 ça va se passer à Paris, et puis après,
00:38:26 ça va partir en Provence.
00:38:28 Mondial ! Worldwide !
00:38:30 Oui, ça va se dire bien !
00:38:32 Jean-Phi, parmi les thèmes que vous abordez dans le spectacle,
00:38:34 on trouve votre scolarité dans un pensionnat catholique.
00:38:36 Vous en gardez quel souvenir,
00:38:38 dans cette période ?
00:38:40 Ça a façonné mon homosexualité.
00:38:42 L'image que j'ai eue de la femme, moi,
00:38:44 de la 6ème année terminale, c'est des bonnes sœurs avec des culottes comme ça,
00:38:46 qui étaient pendues dans la cour de l'école.
00:38:48 Donc, non,
00:38:50 j'en garde un bon souvenir, parce que c'était austère,
00:38:52 il y avait de la discipline,
00:38:54 mais j'avais des profs formidables,
00:38:56 et j'ai que des bons souvenirs.
00:38:58 Et pourtant, j'étais en internat, donc en pensionnat.
00:39:00 Et je me suis bien marré, en fait.
00:39:02 Et puis, un des sujets,
00:39:04 également, dans Jean-Phi,
00:39:06 "Tombée du ciel",
00:39:08 c'est la cinquantaine.
00:39:10 Ça vous fait chier de vieillir ou pas ?
00:39:12 C'est la ménopause, quand même ! Je le sens bien !
00:39:14 Je sais que le matin...
00:39:18 Ça me fait peur de vieillir.
00:39:20 Dans ma tête, je sais que je suis un gamin.
00:39:22 En fait, ce qui me fait peur, c'est
00:39:24 un jour, de perdre mes parents.
00:39:26 Ça arrivera, mais tant que je suis encore leur fils,
00:39:28 je suis un gamin.
00:39:30 Le jour où je ne serai plus le fils de mes parents, je serai un adulte.
00:39:32 Et ça me fait peur de devenir adulte.
00:39:34 Donc, j'y pense
00:39:36 souvent, mais c'est vrai que
00:39:38 après, ma tête, tu vois,
00:39:40 je m'en fous de vieillir. Je veux rester frais.
00:39:42 Je ne veux pas rester jeune, je veux rester frais.
00:39:44 Je ne veux pas être une vieille crevette,
00:39:46 une vieille crevette biarose.
00:39:48 C'est pour ça que, depuis que j'ai l'âge de 30 ans, je fais des trucs sur ma gueule.
00:39:50 J'ai 13 mois sur la gueule en injection, quand même !
00:39:52 Mais du coup, c'est... Mais voilà,
00:39:58 pour rester frais, pour rester dans la course !
00:40:00 Et quand je vois ce qu'il y a autour de moi,
00:40:02 je me dis, ça va, je suis encore dans le peloton de tête, quand même !
00:40:04 Parce que, j'ai eu la chance
00:40:06 de garder mes cheveux
00:40:08 en vieillissant, parce que ça, ça...
00:40:10 C'est un marqueur fort !
00:40:12 Je vais garder mes cheveux,
00:40:14 je vais rester bon, fité,
00:40:16 ça dépend, c'est un peu yo-yo, mais je me tiens.
00:40:18 Je tiens les murs, voilà. Mais il y en a,
00:40:20 ils ont démissionné depuis longtemps.
00:40:22 - Alors, Thierry, juste avant, vous parliez de vos parents,
00:40:24 tout à l'heure, je vous disais qu'on allait faire une interview-analyse,
00:40:26 puisque je redonne le texte de présentation
00:40:28 de votre spectacle, que l'on reçoit en général
00:40:30 avant de recevoir l'invité.
00:40:32 "Jean-Phi, Jean-Seine, don du ciel et analyse, en face à face,
00:40:34 sa nouvelle vie médiatique et toutes ses conséquences."
00:40:36 Eh bien, nous avons demandé
00:40:38 à un psy, cher Jean-Phi,
00:40:40 d'écrire les questions qui vont nous apporter
00:40:42 des réponses sur vous. On les a lues,
00:40:44 on les a jetées,
00:40:46 et on en a écrits d'autres.
00:40:48 C'est votre interview-analyse
00:40:50 du Bon Dimanche Show.
00:40:52 Alors, normalement, je me devrais de prendre une pipe,
00:40:54 mais comme je ne fume pas, je vais prendre une vapoteuse.
00:40:56 [Rires]
00:40:58 [Rires]
00:41:00 "Jean-Phi,
00:41:02 vous parlez beaucoup de votre mère,
00:41:04 dans le spectacle. Est-ce que vous avez
00:41:06 soigné votre complexe d'Oedipe ?"
00:41:08 - Ben non, parce que je suis du Nord, je couche avec ma mère, moi.
00:41:10 [Rires]
00:41:12 - Ça fait des années, là !
00:41:14 - Non, pas vraiment.
00:41:16 Je suis très
00:41:18 proche de ma mère. C'est une muscle.
00:41:20 Son avis est important, en fait.
00:41:22 Et puis, c'est mon baroubette, ma mère.
00:41:24 Quand j'écris un sketch, je lui dis
00:41:26 "Si elle rigole, il va marcher.
00:41:28 Si elle ne rigole pas, il faut que je réécrive."
00:41:30 Parce que ma mère, c'est les gens. C'est le bon sens.
00:41:32 - Et si jamais, demain, quelqu'un fait plus rire
00:41:34 votre mère que vous, vous êtes jaloux ?
00:41:36 - Ah oui, mais ça n'arrivera pas.
00:41:38 C'est moi qui n'arrive plus à rigoler, maman.
00:41:40 - Interview analyse, je retire sur ma bouffette.
00:41:42 [Musique]
00:41:44 [Musique]
00:41:46 "Jean-Phil, vous avez passé des années de votre vie dans un avion.
00:41:48 Mais qu'est-ce que vous fuyez ?"
00:41:50 - Ah, je te le disais !
00:41:52 A l'époque, c'était les huissiers, les dettes.
00:41:54 Tu sais, je me souviens
00:41:56 que quand j'ai commencé Air France,
00:41:58 à l'époque, il n'y avait pas
00:42:00 Internet dans l'avion comme maintenant.
00:42:02 Tu partais en vol, tu étais coupé du monde.
00:42:04 Et quand la porte de l'avion s'est fermée, je disais
00:42:06 "Les huissiers ni les administrations peuvent plus m'appeler."
00:42:08 Tu vois, donc c'était une parenthèse
00:42:10 suspendue dans le temps.
00:42:12 Et puis après, au-dessus
00:42:14 des nuages, le soleil brille tout le temps,
00:42:16 il fait beau tout le temps. Et puis,
00:42:18 il y a des gens qui sont allés à des confidences dans l'avion
00:42:20 qui n'auraient sûrement jamais dit ça s'ils avaient été au sol avec moi.
00:42:22 Tu vois, et d'ailleurs, il y a une thèse
00:42:24 qui a été écrite là-dessus. Il y a des gens
00:42:26 qui, comme ils ne se tracent pas leur milieu, ils sont stressés
00:42:28 et tout ça, il y a des hommes d'affaires qui s'épanchent
00:42:30 et qui font des confidences dans l'avion.
00:42:32 J'ai recueilli des confidences incroyables.
00:42:34 Jean-Phi...
00:42:36 [Rires]
00:42:38 Vous vous êtes mis
00:42:40 à nu pour la bonne cause
00:42:42 dans Star à nu. - Avec vous ?
00:42:44 - Tout à fait !
00:42:46 - C'est parce que votre pudeur
00:42:48 est ailleurs ?
00:42:50 - C'est quoi la pudeur ? - La pudeur,
00:42:52 c'est ne pas vouloir se montrer nu face aux gens.
00:42:54 - Ah ! Ça !
00:42:56 - Euh... Ben quand on m'empêche,
00:42:58 je le fais pas, mais si je peux le faire, je le fais.
00:43:00 [Rires]
00:43:02 - Jean-Phi, vous vivez...
00:43:04 [Bruit de bouche]
00:43:06 avec votre chatte Duchesse.
00:43:08 - Ouais. - Quand est-ce que vous vous dites
00:43:10 heureusement qu'elle sait pas parler ?
00:43:12 - Ah oui, ça leur a du dos à balancer.
00:43:14 - Oh ! [Rires]
00:43:16 - T'as vu le plus de trucs à Paris.
00:43:18 - Euh... Non, non, mais...
00:43:20 Mais elle parle déjà. Moi, elle me parle.
00:43:22 - On se comprend. - Jean-Phi, dernière
00:43:24 question, analyse. - Oui, je vous en prie.
00:43:26 [Bruit de bouche]
00:43:28 - Jean-Phi,
00:43:30 est-ce que vous riez pour ne pas pleurer ?
00:43:32 [Rires]
00:43:34 - Ah, tu la prends bien dans la gueule, celle-ci.
00:43:36 - Alors, je pense que je fais rire
00:43:38 pour ne pas avoir à parler de moi,
00:43:40 et que faire rire, c'était une façon de séduire
00:43:42 sans avoir à jouer sur mon physique.
00:43:44 - J'aime l'idée. Bravo.
00:43:46 L'interview est terminée, et dans quelques instants, on va parler
00:43:48 de critique. Est-ce que vous êtes sensible
00:43:50 aux critiques ? Est-ce que, quand vous avez
00:43:52 fait votre premier spectacle,
00:43:54 les petits mots qu'on pouvait laisser
00:43:56 sur les sites, vous alliez
00:43:58 les voir en vous disant "Ah, tiens..." ?
00:44:00 - Oui, quand on commence sur tout, et puis
00:44:02 il peut y avoir 50
00:44:04 critiques excellentes, s'il y en a une mauvaise, on va retenir
00:44:06 que celle-là. Donc, après,
00:44:08 on apprend à se détacher de tout ça.
00:44:10 J'apprends à être objectif.
00:44:12 Il y a de la critique qui est
00:44:14 constructive, et après,
00:44:16 il y a de la méchanceté gratuite. Il faut juste essayer d'analyser.
00:44:18 Mais,
00:44:20 dans l'ensemble, les gens sont bienveillants, mais c'est vrai que
00:44:22 quand il y a une mauvaise critique, ça plombe.
00:44:24 - Oui, ça fait mal. Alors, nous,
00:44:26 ce qu'on s'amuse à faire dans le Bon Dimanche Show, et je vous rassure,
00:44:28 on le fait avec tous les invités qui passent ici, sur ce fauteuil,
00:44:30 c'est qu'on va récupérer
00:44:32 des critiques sur qui est un film,
00:44:34 qui est un spectacle, qui est un livre.
00:44:36 Et on s'amuse à récupérer les critiques,
00:44:38 mais celles qui tombent à côté. Soit
00:44:40 méchante, mais à côté. Soit bonne, mais
00:44:42 à côté. Parce que ça peut faire
00:44:44 monter ou baisser une note.
00:44:46 On va vous faire écouter ces critiques. Ce sont les critiques
00:44:48 du web. Ça arrive dans quelques minutes sur RTL.
00:44:50 A tout de suite.
00:44:52 [Musique]
00:44:54 - Une équipe de choc. Le talent,
00:44:58 l'exigence et les dernières technologies
00:45:00 de pointe, au service de la perfection.
00:45:02 Tout ça, ça sera
00:45:04 pour plus tard. Pour l'instant, c'est le Bon Dimanche Show.
00:45:06 [Musique]
00:45:08 - Jean-Phi fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:45:10 Tombée du ciel. C'est le nouveau spectacle
00:45:12 à ne pas rater cette année de Jean-Phi
00:45:14 au Grand Point Virgule.
00:45:16 On le disait, c'est
00:45:18 du pur Jean-Phi, puisque
00:45:20 vous écrivez l'intégralité de vos spectacles
00:45:22 seul. C'est combien de temps de boulot
00:45:24 et surtout, comment vous travaillez à l'écriture d'un spectacle ?
00:45:26 Est-ce que vous laissez des notes sur votre téléphone ?
00:45:28 Genre, vous voyez un truc, vous écrivez,
00:45:30 vous laissez une note audio sur le dictaphone ?
00:45:32 - Quand j'entends quelque chose qui me fait rire ou que je lui dis quelque chose
00:45:34 qui fait rire, je note les trois mots-clés sur mon téléphone.
00:45:36 Je m'envoie mon numéro,
00:45:38 je m'envoie plein de trucs. J'ai plein d'histoires
00:45:40 comme ça. Après, j'écrivais beaucoup.
00:45:42 Quand j'ai une idée, j'ai un cahier
00:45:44 à la maison et je note.
00:45:46 C'est pas un sketch,
00:45:48 c'est un début de quelque chose, mais j'avais
00:45:50 une espèce de banque de données.
00:45:52 Et après, quand j'écris,
00:45:54 je me pose pas à la table en disant "ça y est,
00:45:56 il faut écrire". Non, c'est quand ça vient.
00:45:58 En général, j'aime bien être stimulé.
00:46:00 J'aime bien qu'il y ait du monde avec moi.
00:46:02 Ou que j'ai un retour immédiat
00:46:04 de mes vannes. Il y a quelqu'un
00:46:06 qui synthétise ce que je dis.
00:46:08 - L'avoir monté sur scène,
00:46:10 vous avez déjà testé ce spectacle
00:46:12 en province. Vous êtes du genre
00:46:14 tracker. Est-ce que quand vous êtes
00:46:16 remonté sur scène, vous flippez un peu ou pas ?
00:46:18 Ou ça y est maintenant, c'est fait ?
00:46:20 - Non, j'ai toujours peur de monter sur scène
00:46:22 5 minutes avant. C'est pour ça que je fais
00:46:24 toujours un shot de "Voix de coeur remontée sur scène".
00:46:26 Parce que je suis polonaise !
00:46:28 Et du coup, je fais ça,
00:46:30 ça me détend. Et puis là,
00:46:32 je sors d'une vie de troupe.
00:46:34 On se reposait les uns sur les autres. Là, j'y retourne seul.
00:46:36 J'avais la peur d'y retourner seul.
00:46:38 - On parle de vie de troupe parce qu'on
00:46:40 parlait de cette pièce qui a cartonné
00:46:42 avec Valérie Miresse et avec
00:46:44 Stéphane Pladla. Je vous parlais tout à l'heure
00:46:46 des critiques. Alors, vous venez nous voir pour votre
00:46:48 deuxième spectacle. On s'est dit que ce serait pas mal
00:46:50 de faire un flashback sur le premier. Je suis
00:46:52 allé sur Amazon voir les critiques
00:46:54 de votre premier one-man show laissés par rapport au DVD.
00:46:56 Donc vous savez comment ça se passe. On achète
00:46:58 le DVD et puis si on aime, on met 5 étoiles.
00:47:00 Si on n'aime pas, on met 1 étoile. Et puis on explique
00:47:02 pourquoi on aime ou on n'aime pas. Ça s'appelle les critiques
00:47:04 du web. Je pourrais vous les lire telles quelles,
00:47:06 mais somme toute, ça n'aurait pas d'intérêt. Nous, ce qu'on aime
00:47:08 faire, c'est qu'on les a traduites dans une autre langue.
00:47:10 Donc c'est des critiques laissées en français, bien sûr.
00:47:12 Mais on les a traduites avec un logiciel.
00:47:14 Je vous les fais écouter dans une autre langue. À l'oreille,
00:47:16 vous me dites "Ouais, ça c'est bien, ça c'est moyen".
00:47:18 Vous avez été steward, donc si ça se trouve, ça va
00:47:20 vous parler. Et puis après,
00:47:22 on va découvrir la vraie critique laissée
00:47:24 en français. La première, on l'a traduite en polonais.
00:47:26 Écoutez.
00:47:28 Bonne ou mauvaise critique ?
00:47:40 C'est du polonais, c'est du polonais.
00:47:42 Mais sans vodka.
00:47:44 C'est polonais, c'est ma mère, ça doit être bon.
00:47:46 C'est une bonne critique.
00:47:48 Olivier777 vous a mis 5/5
00:47:50 avec cette critique.
00:47:52 J'ai acheté le DVD pour offrir à un ami qui m'a proposé
00:47:54 de le regarder avec lui. C'était il y a 4 ans.
00:47:56 On se marie l'été prochain.
00:47:58 Bonne critique ?
00:48:00 Deuxième critique,
00:48:02 on l'a traduite en estonien.
00:48:04 C'est rien de bon l'estonien.
00:48:18 Mauvaise critique ?
00:48:20 C'est une bonne critique.
00:48:22 Elle s'appelle Sophie d'Avril.
00:48:24 Elle a laissé cette critique.
00:48:26 Critique numéro 3,
00:48:42 on l'a traduite en chinois.
00:48:44 Ça parait toujours convivial le chinois,
00:48:46 mais il te la met toujours à l'envers.
00:48:48 Je dirais que c'est mauvais.
00:48:50 Pedro du 64 vous a mis 1/5.
00:49:00 Entendez bien parce qu'il cite un autre nom.
00:49:02 Et je vais le dire volontairement comme c'est écrit.
00:49:04 Entre lui et Danny Boom,
00:49:06 il commence à y en avoir un peu ras-le-bol
00:49:08 de l'hégémonie du Nord-Pas-de-Calais
00:49:10 dans le milieu de l'humour.
00:49:12 Oui, c'est écrit "hégémonie",
00:49:14 mais pas Danny Boom, visiblement.
00:49:16 La bande dernière,
00:49:18 on l'a traduite en islandais.
00:49:20 Bonne mauvaise critique.
00:49:30 C'est bon, c'est bon.
00:49:32 Julia Osterman vous a mis 5/5.
00:49:34 Elle a écrit
00:49:40 Je me souviens, une petite salle de merde,
00:49:42 au début tu fais toutes les petites salles.
00:49:44 Il y avait froid dans la loge et tout.
00:49:46 C'est le DVD.
00:49:48 Personne ne voulait faire un DVD
00:49:50 parce que le DVD était un marchand de fin de vie.
00:49:52 Et moi je suis allé chez Universal,
00:49:54 je lui ai dit "je veux un DVD".
00:49:56 Ils m'ont dit "non, on ne fait plus de DVD".
00:49:58 Je me suis dit "mais moi, mon public, ma mère,
00:50:00 elle a encore un magnétoscope".
00:50:02 Donc je me suis dit "moi, elle va acheter le DVD,
00:50:04 mon public a besoin d'un support".
00:50:06 Et on a fait un DVD, on n'a vendu plus de DVD.
00:50:08 La critique a été laissée par Mimi Galet.
00:50:10 On l'a traduite en russe.
00:50:12 Bonne ou mauvaise critique ?
00:50:18 Je suis ukrainien, donc je dirais que cette critique est mauvaise,
00:50:20 elle est russe.
00:50:22 Elle est mauvaise.
00:50:24 Elle est géniale parce qu'elle vous met 2/5,
00:50:26 donc ça plombe la note.
00:50:28 Mais vous allez voir le contenu de la critique.
00:50:30 Je rappelle qu'elle parle de votre premier spectacle.
00:50:32 Mimi Galet a écrit
00:50:34 "Tout ça pour ça".
00:50:36 C'est Jean-Phi, Jean-Seb qui fait son
00:50:42 Bon dimanche show sur RTL.
00:50:44 On se retrouve dans quelques instants.
00:50:46 Jean-Phi, tombée du ciel, c'est le nouveau spectacle de Jean-Phi
00:51:02 qui sera sur scène à partir du 18 janvier
00:51:04 à Paris, au Grand Point-Virgule, avant de venir chez vous.
00:51:06 Mais là, il joue tous les week-ends,
00:51:08 à partir du jeudi jusqu'au dimanche.
00:51:10 Vous montez sur la capitale, comme on dit.
00:51:12 Alors vous, vous descendiez à la capitale,
00:51:14 moi je montais dans le sud-ouest.
00:51:16 Prenez un moment pour aller applaudir Jean-Phi, le nouveau spectacle
00:51:18 est exceptionnel. Je voudrais quand même qu'on revienne
00:51:20 juste avant les infos de 15h,
00:51:22 sur "Au sol et en vol",
00:51:24 qui a été votre premier spectacle.
00:51:26 Vous avez défendu Avignon,
00:51:28 dont on parlait tout à l'heure.
00:51:30 C'est pas facile de faire Avignon, il faut se mettre à la place
00:51:32 des nouveaux comédiens. Ils sont 65 000
00:51:34 à essayer de vendre leur spectacle,
00:51:36 pour essayer de gratter 10, 20 spectateurs.
00:51:38 - Tu te prostitues en donnant du feu, pour faire venir les gens.
00:51:40 - Et donc, grâce à ce premier spectacle,
00:51:44 vous gagnez les tremplins de l'humour.
00:51:46 Le mot de truc comédie conteste,
00:51:48 le prix "coup de coeur" et "Grand Montagne",
00:51:50 je ne les cite pas tous. Ça commence à marcher
00:51:52 à ce moment-là. Vous réalisez
00:51:54 encore que ça commence à partir ?
00:51:56 À quel moment vous vous êtes dit
00:51:58 "il se passe vraiment quelque chose" ?
00:52:00 - Quand j'ai gagné les "Printemps du rire",
00:52:04 c'était un gros festival,
00:52:06 où là j'ai pu le mesurer,
00:52:08 parce qu'on était 900 candidats au départ,
00:52:10 avec des duels qui font qu'on s'est éliminés
00:52:12 les uns les autres, et on finissait,
00:52:14 et j'ai fini finaliste.
00:52:16 Je n'ai pas gagné, mais j'étais finaliste.
00:52:18 Et donc, le finaliste avait le droit
00:52:20 de jouer la première partie
00:52:22 de Baptiste Le Caplin, à l'époque.
00:52:24 C'est marrant, c'est au Casino Barrière de Toulouse.
00:52:26 J'étais très impressionné devant Baptiste Le Caplin,
00:52:28 et c'est ma première partie,
00:52:30 et les gens ne sont pas forcément accueillis avec une première partie,
00:52:32 parce que ce n'est pas mon public qui m'en choisit.
00:52:34 Là, je sentais bien, mais j'ai senti que
00:52:36 les gens étaient plus attentifs à ce que je disais,
00:52:38 et...
00:52:40 Mais...
00:52:42 C'est toujours bizarre. Le moment où je l'ai senti,
00:52:44 je ne sais pas, parce que quand j'ai commencé
00:52:46 le théâtre à Paris, j'ai dit "je prends deux ans de temps seul derrière France",
00:52:48 j'arrive, paf, c'est les attentats,
00:52:50 les salles de théâtre sont vides en six mois.
00:52:52 Là c'était compliqué pour moi de dire
00:52:54 "mais t'es sûr que tu veux faire ça ?"
00:52:56 - En même temps, avec la période des attentats, c'était peut-être mieux d'être sur scène
00:52:58 que dans un avion, quoi qu'il arrive.
00:53:00 - De toute façon, mais...
00:53:02 Mais les salles étaient vides, je devais de l'argent au théâtre
00:53:04 tous les mois. Moi, pendant deux ans,
00:53:06 au réveil matin, c'était la banque. "Je vous enseigne votre compté débiteur."
00:53:08 "Oui, je vais le rebiter."
00:53:10 "Je vais le rebiter."
00:53:12 C'était compliqué.
00:53:14 Et après, je ne sais pas, j'ai senti que je devenais
00:53:18 le boucher à voyer, à partir du
00:53:20 troisième Avignon, en fait.
00:53:22 Le troisième Avignon, parce que le premier était une catastrophe.
00:53:24 En plus, il pleuvait, mes cobages qui pissent pendant tout le mois.
00:53:26 Je collais mes affiches le matin, le soir, elles étaient par terre.
00:53:28 Il y avait cinq personnes dans la salle.
00:53:30 C'était une discothèque.
00:53:32 Le deuxième, c'était sa vivoté. Et le troisième, j'ai senti
00:53:34 qu'il y avait un boucher à oreilles qui s'était fait
00:53:36 et que j'avais une place à Avignon.
00:53:38 - Comme quoi, il ne faut jamais rien lâcher.
00:53:40 On ne lâche rien. On a encore une demi-heure de Bon Dimanche Show.
00:53:42 Et Dieu sait qu'il va s'en passer des choses après 15h.
00:53:44 Thaïs Wauquière viendra nous rejoindre.
00:53:46 Elle va faire votre portrait, Thaïs. Et puis, dans quelques instants...
00:53:48 - Elle aime pas, cette fille. Elle aime pas bien.
00:53:50 (rires)
00:53:52 - On la garde, parce qu'elle a des dossiers sur nous.
00:53:54 - Allez, vas-y, on va voir.
00:53:56 - Je suis dans la crâne d'un Me Too, donc je la laisse avant elle.
00:53:58 - Je comprends.
00:54:00 - Mais je ne serai pas seul pour poser des questions.
00:54:02 Vous aurez Yann Barthez, Léa Salamé, Anne-Elisabeth Lemoyne,
00:54:04 Bruce Toussaint, Jean-Pierre Etchabache
00:54:06 et Denis Droignard. Oui, parce que nous, ce qu'on aime bien
00:54:08 faire, c'est du recyclage. On est très
00:54:10 écolos en 2024. Donc, je récupère
00:54:12 les questions des autres, parce qu'en plus, elles sont bonnes.
00:54:14 C'est le Bon Dimanche Chaud d'RTL. On reprend après les infos.
00:54:16 Il est 15h.
00:54:18 - RTL.
00:54:28 14h15 à 30.
00:54:30 Le Bon Dimanche Chaud.
00:54:32 Avec Bruno Guillon.
00:54:34 - Et avec Jean-Phi,
00:54:36 qui nous fait le plaisir de nous accompagner en ce dimanche
00:54:38 après-midi. Jean-Phi, tombée du ciel.
00:54:40 C'est le nouveau spectacle de Jean-Phi Janssen.
00:54:42 Ça se joue au Grand Point,
00:54:44 virgule, à Paris. Très belle
00:54:46 scène.
00:54:48 - Oui, c'est vrai.
00:54:50 - Mais très belle scène
00:54:52 également. J'ai eu
00:54:54 le résultat de vos analyses. Écoutez, félicitations.
00:54:56 - En ce moment, je suis en pleine forme.
00:54:58 C'est la cinquantaine.
00:55:00 Il faut observer tout ça, vous savez. - Oui, oui.
00:55:02 Ah ben, il y a tous les tests inhérents à la cinquantaine.
00:55:04 - Ah ben oui. - On le sait. Il faut faire attention
00:55:06 de ce côté-là.
00:55:08 Jean-Phi, tombée
00:55:10 du ciel. Alors, je le disais tout à l'heure, juste avant
00:55:12 les infos, nouvelle année, bonne résolution, cher
00:55:14 Jean-Phi. Au bon dimanche chaud, on est écolos.
00:55:16 On a décidé de privilégier le
00:55:18 recyclage. Et notamment le recyclage
00:55:20 de questions qui n'ont été que très peu
00:55:22 utilisées. Et pour cause, souvent, les questions
00:55:24 elles ne sont posées qu'une seule fois. On s'est dit
00:55:26 c'est quand même dommage. Donc,
00:55:28 la plupart des questions,
00:55:30 on s'est dit, elles peuvent être utilisées pour un autre
00:55:32 artiste et c'est ce qu'on va faire.
00:55:34 La première question qui va vous être posée,
00:55:36 Jean-Phi, elle vous est posée par
00:55:38 Yann Barthès. Alors attention, au départ, c'est une question
00:55:40 pour Julien Doré, mais vous faites comme si c'était pour vous.
00:55:42 - Vous reprenez les pestacles ?
00:55:44 J'ai dit "pestacle" parce que ce sont les
00:55:46 pestacles. - Vous reprenez les pestacles ?
00:55:48 Donc, Jean-Phi, ça y est,
00:55:50 retour à Paris. - Oui, oui, je reprends les pestacles.
00:55:52 Parce que je pense que ma vie, c'est le
00:55:54 pestacle. Et puis la vie, c'est un
00:55:56 pestacle. - Alors, autant
00:55:58 vous avez arrêté le métier de
00:56:00 steward pour être humoriste.
00:56:02 Vous vous voyez arrêter le métier d'humoriste un jour ou pas ?
00:56:04 - Ah non.
00:56:06 Non, non, non. - Là, il n'y a plus
00:56:08 de plan B maintenant ? - Ah bah non !
00:56:10 Non, non, non. Pas la prostitution,
00:56:12 mais je vieillis quand même, tu vois.
00:56:14 - Ah, donc s'il n'y a pas de plan B, il y a un plan cul. C'est ça que vous voulez dire ?
00:56:16 - Oui, si il faut coucher,
00:56:18 c'est pas grave.
00:56:20 Ah non, non. Et puis,
00:56:22 c'est un métier qui fait beaucoup de doute.
00:56:24 Mais par contre, cette adrénaline,
00:56:26 non, il n'y a pas beaucoup de métiers qui te l'offrent.
00:56:28 - Mais du coup, je voudrais qu'on revienne sur la création
00:56:30 de ce nouveau spectacle. Parce que
00:56:32 le premier a cartonné,
00:56:34 vraiment. Ça a été
00:56:36 vraiment la découverte de ce Jean-Phi
00:56:38 qui remplit de gigantesques salles.
00:56:40 Ça met une certaine forme de pression quand on
00:56:42 écrit le deuxième, ou pas ? - Bah ouais, parce qu'en plus, le premier,
00:56:44 on compare constamment. On se dit "Ah, le premier, c'est le bébé,
00:56:46 et puis je l'avais dans ma tête depuis des années,
00:56:48 c'est des anecdotes que je racontais, que j'avais..."
00:56:50 Mais...
00:56:52 Il a tellement bien marché qu'on se dit
00:56:54 qu'on doit avoir la recette du succès pour le deuxième.
00:56:56 Il ne peut pas faire moins bien. C'est comme un tube,
00:56:58 voilà. Et donc, je m'étais mis un peu beaucoup la pression
00:57:00 par rapport à ça. Et puis, finalement, à un moment, je me suis dit
00:57:02 "Mais fais ce que tu as toujours su faire,
00:57:04 c'est raconte ta life, ta vie, elle est rigolote."
00:57:06 Je me lève le matin en me disant
00:57:08 "L'aventure est au coin de la rue". Alors des fois, ça mène dans des conditions
00:57:10 carabistouillées, mais des fois, je vis des trucs formidables.
00:57:12 Mais... Eh ben, continue
00:57:14 à faire ça. Et là,
00:57:16 je m'aperçois que pour les gens,
00:57:18 pour les gens, quand j'étais dans l'avion,
00:57:20 j'étais un témoin de ce qui se passait de l'autre côté, parce que
00:57:22 l'avion, ça fascine. Donc j'étais un témoin de ce qui se passe dans l'avion.
00:57:24 Je suis comme eux, mais dans l'avion. Et là, pour les gens,
00:57:26 j'ai remarqué que je suis comme eux, mais dans le showbiz.
00:57:28 Parce que j'ai une vie classique avant.
00:57:30 Donc, je suis un espèce de
00:57:32 témoin de ce qui se passe de l'autre côté.
00:57:34 - Et d'ailleurs, depuis que vous avez arrêté le métier de Stewart,
00:57:36 il y a un classement qui est sorti cette semaine, je ne sais pas si
00:57:38 vous l'avez vu, le classement
00:57:40 des compagnies les plus sûres
00:57:42 dans le monde. Et en France, ça chutait à la 15ème place.
00:57:44 - Ah ben, depuis que je n'y suis plus, ils font plus attention.
00:57:46 - Et c'est ça, ils vont toujours faire un concert en l'air.
00:57:48 - Ils sont toujours dans les avions. Je descendais, je regardais les roues,
00:57:50 je regardais les colis, tout.
00:57:52 Mais depuis que je suis parti, c'est vrai, ils sont en restriction.
00:57:54 - Mais cela dit, je continue
00:57:56 la partée rapide sur
00:57:58 votre métier de Stewart. Vous avez vu, comme tout le monde,
00:58:00 ces images qu'ont fait le buzz, là, il y a
00:58:02 quelques jours, de ce vol Alaska Airlines,
00:58:04 où la porte s'est
00:58:06 arrachée en plein vol. Vous avez eu à vivre
00:58:08 un événement aussi
00:58:10 dingue pendant un vol ou pas ?
00:58:12 - Oui, enfin non, aussi dingue,
00:58:14 parce que là, c'est dingue. Et leur chance a été
00:58:16 que l'avion n'était pas aussi haut, parce que sinon,
00:58:18 c'est une dépressurisation, ils étaient tous aspirés, ils se sont
00:58:20 (bruit de jet)
00:58:22 - On en a à faire le bruit de l'aspiration ?
00:58:24 - Ah oui,
00:58:26 j'ai vu des femmes de 130 kilos passer dans des hublots
00:58:28 comme ça, c'est aspiré, mais c'est une violence.
00:58:30 Et là, on voit que c'est des Japonais,
00:58:32 ils sont comme ça, ils ont un masque,
00:58:34 ils attendent, mais 5000 mètres
00:58:36 de plus haut, ils étaient (bruit de jet)
00:58:38 - Mais quand on est Stewart, il arrive ce genre
00:58:40 de truc, vous ne pouvez pas ne pas paniquer, c'est pas possible ?
00:58:42 - Alors, on peut paniquer,
00:58:44 mais si tu veux, tous les ans, on nous fait des exercices
00:58:46 de maintien de compétence, pour nous former
00:58:48 à certains automatismes qu'on récupérerait
00:58:50 si on avait ce genre de situation, en cas de stress.
00:58:52 Donc, on fait des exercices en cabine
00:58:54 avec du feu, des cagoules,
00:58:56 on éteint des feux de four, on éteint des feux de siège,
00:58:58 on saute dans des toboggans,
00:59:00 on fait des défibrillateurs semi-automatiques sur les gens,
00:59:02 on fait des... Tu sais, quand je suis rentré
00:59:04 à France, il y a 30 ans, 20 ans,
00:59:06 - T'étais grand - 98, oui.
00:59:08 Les hôtesses avaient des stages
00:59:10 pour apprendre à se maquiller.
00:59:12 Aujourd'hui, on a des stages
00:59:14 avec le GIGN pour immobiliser les passagers indisciplinés.
00:59:16 Tu vois que le monde a changé.
00:59:18 - Ça a évolué. Je vous confirme, ça a évolué.
00:59:20 - Tu peux avoir une sale gueule, mais il faut mettre tes gens partout.
00:59:22 - Interview recyclé, j'ai récupéré une question,
00:59:26 très bonne question, Cléa Salamé avait posé
00:59:28 à Thomas Pesquet sur
00:59:30 France Interview, écoutez.
00:59:32 - Merci d'être avec nous ce matin. Si vous étiez un livre
00:59:34 et un défaut, vous seriez quoi ?
00:59:36 - C'est France Inter, on sent que...
00:59:38 - Merci !
00:59:40 - Bah oui, bah là, écoutez, il va falloir répondre.
00:59:42 Si vous étiez un livre et un défaut, ce serait quoi ?
00:59:44 - Alors ce serait Oui Oui, la gentillesse.
00:59:46 - D'accord, très bien, je prends.
00:59:48 La troisième question, c'est
00:59:50 Anne-Elisabeth Lemoyne qui l'avait
00:59:52 posée à Timothée Chalamet, le célèbre
00:59:54 acteur franco-américain.
00:59:56 Et c'était sur France 5.
00:59:58 - Quel est le comédien qui vous a
01:00:00 le plus inspiré,
01:00:02 dont le parcours vous fascine le plus ?
01:00:04 - Un comédien qui vous inspire ?
01:00:08 - Un comédien, oui, oui, oui.
01:00:10 - Vous avez fait un peu de cinéma
01:00:12 avec Danny Boon,
01:00:14 comme on disait tout à l'heure.
01:00:16 - Oui, oui, bah...
01:00:18 - Dans "L'acheter de famille".
01:00:20 - "L'acheter de famille", lui, m'a ouvert les portes, m'a montré un monde
01:00:22 qui m'a fasciné. Pourtant, c'est 4 minutes
01:00:24 du film, mais ça m'a fasciné.
01:00:26 Le cinéma. Mais...
01:00:28 J'aime bien les...
01:00:30 J'aime bien les actrices françaises, moi.
01:00:32 J'admire les actrices françaises.
01:00:34 D'ailleurs, c'est une copine, mais
01:00:36 les Sandrine Bonner, les Isabelle Huppert,
01:00:38 c'est l'actrice française
01:00:40 Sophie Marceau, que j'ai eue à bord.
01:00:42 Parce que, oui,
01:00:44 l'avantage d'avoir été hôtesse de l'ère première classe,
01:00:46 c'est que je n'ai eu plein du showbiz.
01:00:48 Et je peux te dire que ceux qui m'ont fait chier quand j'étais dans l'avion,
01:00:50 je les fais chier aujourd'hui dans le showbiz.
01:00:52 - C'est vrai ? Vous en avez eu
01:00:54 des chiants ? Des connus chiants ?
01:00:56 - Ah, oui. Ah, oui, oui, oui.
01:00:58 Je peux vous en citer quelques-uns ?
01:01:00 - Ouais, ouais, je veux bien, ouais. - Une qui n'est pas très grande.
01:01:02 Tu sais, pas très grande.
01:01:04 - Elle est méchante !
01:01:06 - Elle était méchante à bord, oui.
01:01:08 - Ah, oui.
01:01:10 - OK. - Et il y a des autres aussi.
01:01:12 Mais, euh...
01:01:14 Après, moi,
01:01:16 non, par contre, je dois dire que je laisse la chance
01:01:18 aux gens. Parce que je le vois, moi, aujourd'hui,
01:01:20 en le vivant, je vois ma personne, des fois, tu es dans un avion,
01:01:22 ça a momenté, tu n'es pas bien, tu as pris un problème
01:01:24 avant, tu peux ne pas être bien.
01:01:26 Donc, mais c'est quand tu as
01:01:28 ces gens plusieurs fois dans ta vie à bord,
01:01:30 et c'est le même comportement... - Là, tu dis, il y a un problème.
01:01:32 - Il y a un souci. - Oui, je vois bien.
01:01:34 - Il y a un souci. - On a récupéré une question
01:01:36 de Bruce Toussaint. Alors, il l'avait posée
01:01:38 à Nicolas Sarkozy sur BFM TV, mais ça pourrait
01:01:40 vous correspondre aussi, écoutez.
01:01:42 - Ce que je voulais dire, c'est qu'il a fallu aussi
01:01:44 inventer une nouvelle forme de vie publique.
01:01:46 Parce que ce n'est plus la même
01:01:48 existence publique pour vous.
01:01:50 - Bah oui. Parce que forcément, maintenant
01:01:52 que vous êtes connu, c'est plus pareil, Jean-Philippe.
01:01:54 - Oui, c'est... - Le comportement des gens à votre regard,
01:01:56 c'est plus la même chose. - Bah, au début,
01:01:58 au début, j'étais étonné, moi.
01:02:00 J'avais pas mesuré ce côté
01:02:02 de notoriété. Donc, quand les gens me parlaient
01:02:04 dans la rue, ils me parlaient, parce qu'ils m'entendent à la radio.
01:02:06 - Ouais. - Donc, je me dis,
01:02:08 s'ils me parlent comme ça, c'est que je les connais.
01:02:10 Au début, j'étais là.
01:02:12 Alors, je réfléchis, je dis, t'es un ami de ma mère,
01:02:14 qu'est-ce que... Ils me disent, "ça va ?"
01:02:16 Ça me laisse le temps de réfléchir. Et puis, ils me disent,
01:02:18 "Oh, génial, grosse tête !"
01:02:20 Voilà, ça, j'ai appris. Et après,
01:02:22 c'est qui...
01:02:24 C'est qui m'approche, pourquoi ?
01:02:26 J'ai déjà eu, en plein acte sexuel,
01:02:28 à la maison, un garçon qui m'a demandé
01:02:30 si je pouvais lui faire gagner la valise.
01:02:32 C'est compliqué, ça aussi !
01:02:36 J'adore cette anecdote !
01:02:42 Bon, la dernière question, on l'a récupérée
01:02:44 chez Denis Brognard. C'est une question
01:02:46 qu'il a posée dans
01:02:48 Koh Lanta, Vietnam. Mais il va falloir
01:02:50 répondre. - Qu'est-ce que vous auriez
01:02:52 en plus dans cette équipe,
01:02:54 s'il y avait plusieurs garçons ?
01:02:56 - Ah ben, c'est une force de trappe !
01:02:58 Jean-Phi ! "Tombée du ciel", c'est le nouveau spectacle
01:03:04 de Jean-Phi, Jean-Ced. Il était avec nous jusqu'à
01:03:06 15h30, c'est le bon dimanche chaud sur RT.
01:03:08 A tout de suite !
01:03:10 Il est beau, il chante
01:03:16 bien, lui, il sent le bon !
01:03:18 Il cuisine divinement bien,
01:03:20 et pas trop épicé ! Il est talentueux !
01:03:22 Mais c'est bête, il a pas pu
01:03:24 venir aujourd'hui. Donc on a pris Bruno
01:03:26 Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
01:03:28 Le bon dimanche chaud de Jean-Phi, Jean-Ced,
01:03:32 Jean-Phi, "Tombée du ciel", à ne pas rater
01:03:34 à partir du 18 janvier prochain
01:03:36 au Grand Point Virgule à Paris
01:03:38 et ensuite, évidemment,
01:03:40 une tournée dans toute la France. Les gens
01:03:42 ont hâte de vous applaudir. Dans ce
01:03:44 spectacle, on le disait, vous
01:03:46 parlez de cet âge
01:03:48 qui nous suit tous. - D'accord.
01:03:50 - Voilà, le côté
01:03:52 qu'il génère. Et cette angoisse de vous voir
01:03:54 coller une étiquette de vieux con, quelque part.
01:03:56 Parce que quand on vieillit, on a peur de ça.
01:03:58 - Bah oui, et puis des fois je me surprends
01:04:00 à dire des choses que je reproche à mon père.
01:04:02 À l'époque, je disais "ça vieux con"
01:04:04 et je m'aperçois que je dis les mêmes choses aujourd'hui.
01:04:06 - Et bah justement, je vous arrête
01:04:08 maintenant Jean-Phi, parce que dans quelques instants,
01:04:10 on a votre interview vieux con.
01:04:12 On a
01:04:14 une interview vieux con, je vais vous citer des trucs
01:04:16 genre des phrases de tonton
01:04:18 qu'on peut entendre le soir du 31.
01:04:20 Vous savez, le frère de notre père qui dit des trucs,
01:04:22 on dit "bah quand même, c'est un peu moyen, on va voir si vous les faites
01:04:24 vous aussi". C'est un test, attention, c'est gradué.
01:04:26 Ce sera dans quelques instants. - Je comprends.
01:04:28 - Mais pour l'instant, c'est quelqu'un que vous connaissez
01:04:30 bien, Thaïs. Thaïs Wauquière
01:04:32 qui vient nous rejoindre comme chaque dimanche.
01:04:34 Belle et heureuse année, Thaïs.
01:04:36 - Merci, mais je suis au téléphone.
01:04:38 - Oh mince ! - C'est trop bien fait.
01:04:40 - T'es dingue.
01:04:42 - J'ai vu que tu savais pas ce que c'était "pudeur". Je préfère
01:04:44 t'expliquer les trucs. Alors oui, allô maman ?
01:04:46 Allô maman ?
01:04:48 - Elle est moche, mais qu'est-ce qu'elle est drôle.
01:04:50 - Je savais que j'allais me reprendre une dans l'autre sens.
01:04:52 Comme on disait l'autre soir.
01:04:54 Oui, maman, ça va ?
01:04:56 Bonne année à toi aussi, voilà. Mais c'était
01:04:58 il y a deux semaines. Pour l'ange chinois,
01:05:00 t'es en avance, ça fait plaisir. Tu préférais
01:05:02 le souhaiter à ta famille d'abord ?
01:05:04 D'accord, maman. Ok, d'accord, ça marche.
01:05:06 T'es choqué des passe-droits qu'ont les artistes ?
01:05:08 T'as pas bien venu ? Ah bah oui, y'en a un
01:05:10 qui craint en ce moment, ouais, bien sûr. En plus, Macron le défend
01:05:12 en scandale. Eh oui, oui. Ok. En plus,
01:05:14 il est Premier ministre ? Je comprends pas.
01:05:16 Ah non, maman, c'est... Non, non, c'est pas
01:05:18 Yvan Attal, c'est Gabriel Attal. Excusez-moi.
01:05:20 Non, non, non, non. Le fils de...
01:05:22 Non, non, c'est pas son fils. Mais c'est un fils, c'est Gainsbourg.
01:05:24 Bon, écoute, c'est compliqué. Maman, je te laisse. Je suis avec
01:05:26 Jean-Phil Janssen. Si, tu sais, il est dans la Bologna Ruquier.
01:05:28 Très marrant, blond.
01:05:30 Il fait des blagues de cul, un peu.
01:05:32 Stevie Boulay en drôle. Voilà !
01:05:34 C'est bon, elle vous remet. Super.
01:05:36 Ok, allez, je te laisse. Elle vous embrasse, hein.
01:05:38 Jean-Phil, je suis trop contente de vous voir.
01:05:40 Parce que, bah, moi, je vous aime beaucoup. Et puis,
01:05:42 vous êtes un peu le pote qui a tout le temps le sourire.
01:05:44 Après, je pense que c'est parce que c'est coincé, mais...
01:05:46 Euh... J'ai lu...
01:05:48 J'ai lu quelque part que vous étiez
01:05:50 le soleil du Nord. C'est pas beau, ça ?
01:05:52 Ça existe pas, mais c'est beau, quoi.
01:05:54 Voilà, je pense que la personne
01:05:56 pensait faire un compliment, mais ça reste...
01:05:58 C'est genre, Jean-Phil, vous êtes les olives de la Quiche Lorraine.
01:06:00 Vraiment, vous êtes top.
01:06:02 Moi, je trouve que, voilà, le soleil du Nord,
01:06:04 c'est un peu comme les candidats de la Starac.
01:06:06 On les voit non-stop pendant une saison, et après, ça a du mal à percer.
01:06:08 Euh...
01:06:10 Vous êtes donc, Jean-Phil, vous êtes de maubeuge
01:06:12 et homosexuel. Ah ! On s'est pas aidé.
01:06:14 À la base, hein. C'est... Voilà.
01:06:16 C'est presque aussi dur que traductrice en Corée du Nord.
01:06:18 Comme quoi, hein.
01:06:20 D'ailleurs, elle l'aurait même confiée à Yann Moix sur le moment du docu.
01:06:22 Le seul truc qui me fait tenir, c'est de savoir qu'il y a
01:06:24 pire que moi, miskine Jean-Phil.
01:06:26 Euh... Donc, vous avez été...
01:06:28 Vous avez été steward.
01:06:30 Donc, vous dites hôtesse de l'air avec des couilles.
01:06:32 Puisqu'avant tout, poète. Et puis,
01:06:34 moi, si j'étais hôtesse,
01:06:36 je ferais des vannes pour faire flipper les gens qui ont peur de l'avion.
01:06:38 Franchement, je me ferais plaisir. Je sortirais
01:06:40 de la cabine en chialant, en chuchotant. Comment je pouvais savoir
01:06:42 qu'ils étaient tous les deux allergiques aux fruits de mer ?
01:06:44 Voilà. Je foutrais des réveils avec la trotteuse
01:06:46 en disant "Vous entendez pas un tic-tac ?"
01:06:48 Et puis, ceux qui sont près des portes, à mi-vol,
01:06:50 j'irais les voir et je leur dirais "Vous vous souvenez si j'ai fermé ?"
01:06:52 "Bon, bah, tenez, au cas où." Voilà.
01:06:54 Alors, justement, moi, j'ai peur de l'avion,
01:06:58 mais je crois que j'aurais aimé vous avoir comme stewards, vraiment.
01:07:00 Peut-être pas sur un long courrier,
01:07:02 parce que j'ai besoin de dormir un petit peu, mais un Paris-Nice,
01:07:04 moi, je vous prends direct.
01:07:06 C'est que du bonheur. C'est genre le Jamel Comedy Club,
01:07:08 sauf que t'arrives à un autre endroit.
01:07:10 Et qu'en plus, si t'es joueur, à la fin, au portique,
01:07:12 on peut t'offrir un toucher rectal. Donc vraiment, c'est tout ce que j'aime.
01:07:14 Et en parlant de rapport intime, mais cette fois
01:07:18 consenti, vous avez déclaré chez le journaliste Jordan Deluxe.
01:07:20 Pardon.
01:07:22 Je me suis fait rire. Le journaliste Jordan Deluxe.
01:07:24 C'est excellent, cette vanne.
01:07:26 Donc vous êtes allé chez Jordan Deluxe, tout court,
01:07:28 et vous auriez dit que vous aviez eu des relations intimes
01:07:30 avec deux personnalités connues.
01:07:32 Est-ce que vous voulez pas nous donner l'exclu ?
01:07:34 Franchement, Jean-Phil, s'il vous plaît,
01:07:36 on en a besoin. Voilà.
01:07:38 Jordan, il a tous les scoops. Nous, on n'a rien.
01:07:40 D'accord ? Et en plus, il y a toutes les images d'Aphida Turner
01:07:42 qui s'étouffe avec son entrée sur Étienne, Étienne.
01:07:44 Nous, on n'a rien. D'accord ?
01:07:46 Nous, on est le dimanche à 14h. La dernière fois que j'ai dit que j'étais dans le Bon Dimanche Show,
01:07:48 les gens ont compris. Dimanche Show, ils ont cru que c'était sur 10 pingouins.
01:07:50 Ils étaient plus intéressés.
01:07:52 Moi, j'en ai marre. Voilà.
01:07:54 Et en parlant de bande qui a du mal à marcher tout seul,
01:07:56 vous êtes chez les Grosses Têtes,
01:07:58 et vous êtes donc sociétaires.
01:08:00 Lorsqu'on tape votre nom, les internautes cherchent aussi
01:08:02 Valérie Mérez, Caroline Diamant,
01:08:04 Bernard Mabie et Téna Pence, protection futurinaire.
01:08:06 Alors oui, parce que le public des Grosses Têtes,
01:08:10 on peut pas dire que c'est les Gen Z, c'est pas des TikTokers.
01:08:12 Mais vous, par contre, vous êtes connus des petits
01:08:14 comme des grands, puisque vous avez participé
01:08:16 à Apprendre Roi les C.
01:08:18 Comme vous avez pris les 150 000,
01:08:20 vous avez dit "je vais faire recherche appartement".
01:08:22 Puis vous vous êtes dit "l'appart est un peu grand,
01:08:24 qu'est-ce que je pourrais faire ? Danse avec les stars".
01:08:26 Et comme vous vouliez voir ces stars d'un peu plus près,
01:08:28 stars à nus, donc logiquement, voilà.
01:08:30 Maintenant que vous êtes à poil, on va vous retrouver
01:08:32 dans le Frenchy Shore, à la rentrée.
01:08:34 Vous savez d'ailleurs, je sais pas si on vous l'a dit,
01:08:36 mais maintenant vous êtes connus. Vous êtes pas obligés de faire toutes les émissions.
01:08:38 On vous a bien, hein, vraiment.
01:08:40 Donc en fait, vous êtes une sorte
01:08:42 d'ambassadeur du Nord. Quand on pense Nord,
01:08:44 on pense à vous, et au Maroilles, et au chômage,
01:08:46 et au Ch'ti Amiconos, mais vous, c'est mieux, quand même.
01:08:48 Hein, pas trop qu'à faire.
01:08:50 Et puis, le Nord,
01:08:52 on a beau dire, l'ambiance, elle est quand même mortelle, quoi.
01:08:54 Moi, quand je suis en tournée, c'est l'endroit où je préfère aller,
01:08:56 parce qu'ils font ce truc dingue, où ils sont
01:08:58 contents de venir au théâtre. C'est complètement
01:09:00 fou, quoi, voilà. Parce que Paris,
01:09:02 on est là, la ville lumière, la ville lumière, on se la pète,
01:09:04 mais il y a autant d'ambiance que ce Noël chez les Delons.
01:09:06 Bref !
01:09:08 Genre, fi, donc
01:09:10 vous perdez pas le Nord, mais vous le portez fièrement,
01:09:12 et c'est pour ça qu'on vous apprécie tant. D'ailleurs,
01:09:14 si vous voulez le voir, on sort à peu près à la même heure,
01:09:16 d'ici, vous des grosses têtes, moi du Bon Dimanche Show.
01:09:18 Alors vous, c'est les Meutes, c'est les Beatles
01:09:20 à la grande époque. Moi, régulièrement,
01:09:22 la Sécu me court après pour que je leur rende mon badge
01:09:24 invité. Une fois, je les ai
01:09:26 entendus m'appeler "la chelou qui colle Bruno".
01:09:28 Mais,
01:09:30 par contre, une fois sorti, je suis tranquille
01:09:32 à côté de vous. Ah bah, je me foule pas
01:09:34 le poignet en autographe.
01:09:36 Sauf la dernière fois,
01:09:38 j'étais à côté de vous, il y a tout un groupe qui voulait aussi une photo de moi,
01:09:40 je me suis dit "putain, je suis contente", et tout. Et en fait,
01:09:42 j'ai fait une allergie à mon labello, ils m'ont pris pour Ariel Domballe.
01:09:44 Alors, j'en fie que des perles
01:09:48 dans votre nouveau spectacle. On parle
01:09:50 fort, on rit fort, ça fait du bien. Il paraît que vos
01:09:52 derniers fourrires ont été enregistrés par Hubbles.
01:09:54 Et ça tombe bien, parce que tout comme les deux
01:09:56 stars avec qui vous avez une aventure, qui sont
01:09:58 stars,
01:10:00 on les aura pas. Mais nous aussi,
01:10:02 on a envie de s'envoyer en l'air avec vous. Alors, merci.
01:10:04 - Bravo !
01:10:06 Très grande forme,
01:10:08 ça perturbe, c'est vrai,
01:10:10 ça perturbe, ça présente souvent.
01:10:12 - Oui, oui, ça présente souvent. - C'est marrant ce qu'elle a dit
01:10:14 sur les peurs en avion, parce que
01:10:16 avant le 11 septembre, parce que moi je suis une vieille hôtesse, j'ai commencé
01:10:18 ma carrière avant le 11 septembre, les portes de cockpit,
01:10:20 elles étaient ouvertes. Et ben,
01:10:22 j'aimais bien faire ça. Maintenant, je pourrais plus.
01:10:24 Mais je travaillais
01:10:26 en business, souvent en travail en business.
01:10:28 J'ouvrais le rideau de la classe éco, je faisais ça, puis je refermais
01:10:30 le rideau. - Un signe de croix ?
01:10:32 Il faut dire un signe de croix ? - Et les gens disent "il y a un
01:10:34 souci, qu'est-ce qu'il se passe ?"
01:10:36 J'adorais faire ça.
01:10:38 Merci beaucoup Thaïs, Thaïs
01:10:40 sur scène.
01:10:42 Alors, oui, parce que là,
01:10:44 on est comment au niveau de la cigale ?
01:10:46 - Au niveau de la cigale, on n'est pas encore plein, donc allez-y.
01:10:48 Jean-Phil, d'ailleurs, tu es invité le 17 février.
01:10:50 - Tu fais quand ta cigale ? - Ben, elle s'est tombée, j'habite à côté.
01:10:52 - Et ben oui, je sais, tu m'as dit la dernière fois.
01:10:54 Donc, descend donc, même pas besoin de t'abonner,
01:10:56 et puis je suis en tournée aussi,
01:10:58 vous pouvez te retrouver sur mon Instagram. Grand bisou !
01:11:00 - Elle est formidable, elle est extraordinaire.
01:11:02 - C'est la bonne copine.
01:11:04 - Bon, on va voir s'il est devenu vieux con.
01:11:06 Jean-Phil, l'interview vieux con arrive dans quelques instants sur RTL.
01:11:08 A tout de suite.
01:11:10 (Générique)
01:11:12 (Générique)
01:11:14 - Bruno Guillaume, il est...
01:11:16 Il est...
01:11:18 En tout cas, il est sur RTL jusqu'à 15h30.
01:11:20 C'est déjà ça.
01:11:22 - C'est Jean-Phil qui est avec nous.
01:11:24 Jean-Phil Janssen, il reste quelques minutes au Bon Dimanche Chaud,
01:11:26 tombé du ciel, c'est le nouveau spectacle de Jean-Phil
01:11:28 à partir du 18 janvier de cette année
01:11:30 au Grand Point Vierge,
01:11:32 vous êtes déjà dans le coup d'après ou pas ?
01:11:34 C'est-à-dire, est-ce que vous imaginez déjà l'avenir ?
01:11:36 - Oui, oui, oui.
01:11:38 - Ou là on est sur le toit, vous êtes déjà...
01:11:40 - Oui, j'ai d'autres projets derrière.
01:11:42 Mais comme je suis monotache, je ne suis pas une fille, moi.
01:11:44 Je peux faire les trucs un à la fois.
01:11:46 C'est ça, après ça sera un film, après ça sera...
01:11:48 Voilà, il y a plein de choses.
01:11:50 - Un film que vous avez écrit ? - Oui.
01:11:52 - Mais non. - Oui.
01:11:54 - On l'a notre scoop ! - Oui.
01:11:56 - Bon, Jordan ! - Vous le donnez, vous l'avez...
01:11:58 Oui, oui. Il est fait, il est écrit.
01:12:00 Ça fait trois ans que je descends en Goulême pour savoir
01:12:02 comment marche le cinéma, les distributeurs, les producteurs, machin...
01:12:04 Et comme ça,
01:12:06 maintenant je vais pouvoir me mettre
01:12:08 sur le développement de ce film
01:12:10 qui est écrit, déjà.
01:12:12 - J'adore l'idée ! Et vous allez le réaliser ?
01:12:14 - Alors, dans l'absolu,
01:12:16 je ne pensais pas, mais je me perçois
01:12:18 que peut-être, on me demande,
01:12:20 on me propose facilement de le réaliser.
01:12:22 Plus que de trouver un réalisateur
01:12:24 qui a parfois du mal à se mettre derrière le projet de quelqu'un
01:12:26 qui n'est pas chien. Donc je pense que peut-être...
01:12:28 - C'est intéressant de me dire que dans la même émission,
01:12:30 on apprend que Jean-Phil va chanter sur un disque et va réaliser un film ?
01:12:32 - Oui. Ah oui !
01:12:34 C'est une vedette, c'est ce qu'on appelle une vedette.
01:12:36 - C'est une vedette ? - C'est une multicarte,
01:12:38 c'est un truc...
01:12:40 - Bon, dans le spectacle, on le disait, vous parlez
01:12:42 de vos habitudes de quinquagénaire
01:12:44 qui vous donne parfois l'étiquette de vieux con.
01:12:46 C'est une crainte, d'ailleurs, la peur de devenir
01:12:48 un vieux con. On va faire une interview au vieux con.
01:12:50 [musique]
01:12:52 J'ai récupéré des discussions de famille,
01:12:54 et donc je vous les loge,
01:12:56 et puis on va voir comment vous réagissez par rapport à ça.
01:12:58 Toute ressemblance
01:13:00 avec des questions posées
01:13:02 sur CNews serait évidemment
01:13:04 purement fortuite.
01:13:06 Jean-Phil,
01:13:08 entre nous, Eric Zemmour, parfois, il n'y parle que des conneries.
01:13:10 - Ah non, c'est vieux con, ça.
01:13:12 [rires]
01:13:14 - Jean-Phil, vous ne trouvez pas que le niveau
01:13:16 de la culture des jeunes, ça a vachement
01:13:18 baissé ces dernières années ?
01:13:20 - Je trouve que c'est vrai, mais ça fait vieux con.
01:13:22 Mais on disait déjà à mon époque aussi
01:13:24 que forcément,
01:13:26 les vieux, ils ont plus appris,
01:13:28 ils ont plus de mérite. Mais là, je trouve que c'est une catastrophe.
01:13:30 Je vois, parce que c'est souvent
01:13:32 des jeunes qui m'écrivent pour me faire l'amour avec moi,
01:13:34 et ben,
01:13:36 moi, un textos avec une faute à chaque mot,
01:13:38 c'est pas crédible, je peux pas coucher avec les gens.
01:13:40 - Ah, c'est rédébitoire ?
01:13:42 - Ah oui, il n'y a pas l'autographe
01:13:44 qui est correcte. C'est pas possible.
01:13:46 - Mais si il y a un émoji aubergine, ça passe ou pas ?
01:13:48 - Ben oui, mais alors, il faut de l'eau derrière.
01:13:50 [rires]
01:13:52 - Interview vieux con,
01:13:54 attention, on est dans les clichés.
01:13:56 Euh, Jean-Phi,
01:13:58 influenceur, on est d'accord,
01:14:00 c'est pas un vrai métier.
01:14:02 - Euh, non, c'est la...
01:14:04 c'est la dérive qu'on est faite qui n'est pas un vrai métier.
01:14:06 Mais il y a des vrais influenceurs qui ont un vrai propos
01:14:08 et une vraie proposition, et puis,
01:14:10 il y a des panneaux publicitaires qui se baladent aussi sur Internet.
01:14:12 Donc, il faut faire le tri. - Eh bien, pas vieux con, pas vieux con.
01:14:14 - Jean-Phi,
01:14:16 le réchauffement climatique, vous y croyez ?
01:14:18 Parce que bon, hé, il fait quand même hyper France, pour moi.
01:14:20 [rires]
01:14:22 - C'est le vieux con, hein, non mais...
01:14:24 - Euh,
01:14:26 Jean-Phi, interview vieux con,
01:14:28 moi, je m'en sors plus avec les genrés, les pas genrés,
01:14:30 c'est quand même plus simple quand on parle d'un homme
01:14:32 et d'une femme, bordel, non ?
01:14:34 - Ben oui, mais moi, c'est vrai. Alors, je suis peut-être un vieux con,
01:14:36 mais ça, ça me saoule.
01:14:38 Les non-genrés, les binaires et pas binaires,
01:14:40 c'est... vas-y, quand ils sont venus, ils sont reculés.
01:14:42 [rires]
01:14:44 - Excusez-moi, c'était dérapé,
01:14:46 mais à un moment, tu dis, à un moment...
01:14:48 Non, parce que je te dis ça, parce que l'autre jour,
01:14:50 l'autre jour, j'ai eu le chaos,
01:14:52 tu vois, c'est pas une polémique, c'est juste un truc
01:14:54 qui m'a heurté et je me suis remis en question.
01:14:56 Je fais un plan Grindr, tu vois,
01:14:58 donc c'est un catalogue, je commande quelqu'un dessus,
01:15:00 - Oui, c'est Tinder, mais pour les gays.
01:15:02 - Et le monsieur, il vient devant ma porte,
01:15:04 il était viril sur les photos,
01:15:06 les photos, c'est statique, comme ça,
01:15:08 on dirait qu'il est un killer, hein.
01:15:10 Il est arrivé devant ma porte, en jupe,
01:15:12 mais pas un kill,
01:15:14 la jupe à ta mère, la jupe à ta mère,
01:15:16 et j'ai dit,
01:15:18 du coup, je dis, je suis désolé,
01:15:20 mais je suis pas prêt.
01:15:22 Il dit, "Eh bien, bravo la tolérance !"
01:15:24 Non, non, on peut être super copains,
01:15:26 mais je ne peux pas coucher avec vous, madame.
01:15:28 - D'accord, d'accord, je comprends, je comprends.
01:15:30 - Mais c'est là que je me suis dit, c'est moi qui ai un problème,
01:15:32 parce que maintenant, c'est ça, mais je ne suis pas sûr
01:15:34 qu'avec sa jupe à 4h du matin à Limoges, il aurait le même accueil
01:15:36 que chez moi, tu vois.
01:15:38 - Interview vieux con, pour voir
01:15:40 si on est vieux con ou pas,
01:15:42 j'en fais. Gabriel Attal,
01:15:44 il vient juste d'être nommé Premier ministre à 34 ans.
01:15:46 - Ah ça, c'est un grand pas pour l'humanité !
01:15:48 - On ne peut pas avoir ce genre de poste à 34 ans,
01:15:50 quand même, si ? - Mais pourquoi pas ?
01:15:52 - Bien sûr, ça va. - Et puis, en plus,
01:15:54 voilà, moi, quand je vois qu'il arrive là où il arrive,
01:15:56 à l'âge qu'il a, je me dis, moi,
01:15:58 dans 5 ans, je suis premier dame.
01:16:00 - Jean-Philippe, interview vieux con,
01:16:02 on est dans les clichés. Pardon,
01:16:04 mais enfin, les chansons de Michel Sardou,
01:16:06 c'est quand même plus abouti que les chansons
01:16:08 de Jul. Enfin, je veux dire, c'est pas
01:16:10 de la musique, ça, vous ne pensez pas ?
01:16:12 - Mais je le pense aussi !
01:16:14 Je pense que les textes sont plus aboutis,
01:16:16 même si des fois, il y a des trucs un peu réacs
01:16:18 qu'il faut réagir. Mais Jul,
01:16:20 je ne peux même pas analyser, je ne comprends pas ce qu'il dit.
01:16:22 - Bon, et enfin,
01:16:24 plus personne n'a de vie privée
01:16:26 aujourd'hui, tout le monde poste sur Amstramgram.
01:16:28 Attention, je vous récupère
01:16:30 des questions de vieux cons,
01:16:32 ne me les donnez pas à moi, évidemment.
01:16:34 Vous postez beaucoup sur les réseaux ?
01:16:36 - Un peu, quand même. - Je m'occupe d'Instagram.
01:16:38 Le reste, c'est pas moi qui gère.
01:16:40 On est remonté, parce que je me suis dit
01:16:42 "Tiens, je suis allé voir votre Instagram en préparant l'émission, ça sert aussi."
01:16:44 Et je suis remonté vachement loin
01:16:46 en termes de photos.
01:16:48 - Ah oui, oui, oui.
01:16:50 Instagram, c'est moi, j'aime bien. En plus,
01:16:52 Facebook, c'est pas moi qui m'en occupe. Mais Instagram, c'est le truc
01:16:54 qui est facile, c'est bisounours.
01:16:56 C'est plus bienveillant que le reste,
01:16:58 je trouve. TikTok, j'ai décroché
01:17:00 parce que pour faire une vidéo de 5 secondes, il faut 5 heures.
01:17:02 Non, c'est bisounours.
01:17:04 Les montages, les machins. Donc, moi,
01:17:06 je fais une photo, je fais des stories, ça me fait bien.
01:17:08 - Jean-Phi, Jean-Seine,
01:17:10 c'est le Bon Dimanche Show de Jean-Phi. Il nous reste
01:17:12 à peine quelques minutes à passer ensemble.
01:17:14 On va les utiliser à bonne estion, puisqu'il y a l'interview
01:17:16 des 20 dernières secondes. Alors, vous allez voir, c'est très, très simple.
01:17:18 Un chrono, 20 secondes, et vous allez devoir choisir
01:17:20 entre
01:17:22 deux choses à chaque fois. Ça peut être
01:17:24 compliqué, ça arrive sur RTL, à tout de suite.
01:17:26 - Le Bon Dimanche Show,
01:17:32 c'est l'émission préférée de Céline Dion.
01:17:34 - Bonjour, c'est Céline Dion
01:17:36 et j'écoute le Bon Dimanche Show.
01:17:38 - Exactement ce que je disais.
01:17:40 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30
01:17:42 sur RTL.
01:17:44 - C'est toujours agréable quand ça se confirme.
01:17:46 C'est-à-dire que quand on connaît quelqu'un
01:17:48 par la radio, par la télé,
01:17:50 par la scène, que la personne nous fait rire, et puis
01:17:52 quand on passe un moment avec, on se dit "en fait, il est vraiment sympa".
01:17:54 C'est votre cas, Jean-Phi. C'est un vrai plaisir
01:17:56 de passer cette émission avec vous. "Tombée du ciel",
01:17:58 c'est votre nouveau spectacle. Ça va se jouer
01:18:00 au grand point-virgule à partir du
01:18:02 18 janvier de cette année.
01:18:04 On voit que vous avez gardé la tête sur les épaules,
01:18:06 que vous vous êtes pas enflammé, que vous avez pas pris la grosse tête.
01:18:08 Mais,
01:18:10 à ce propos, vous dites que
01:18:12 c'est un peu
01:18:14 votre maman, en fait, qui peut
01:18:16 s'enflammer par rapport à ça.
01:18:18 C'est vrai ou pas ? Votre mère, elle a pris la grosse tête
01:18:20 ou pas, depuis que vous êtes connu ?
01:18:22 - Au village, oui. Au village.
01:18:24 C'est la mère de la vedette.
01:18:26 Elle va à la boucherie avec sa robe de galop, ma mère.
01:18:28 C'est la mère
01:18:30 de la vedette.
01:18:32 Oui, la maman de Jean-Phil.
01:18:34 Je faisais une émission
01:18:36 à RTL avec Carine Lemarchand,
01:18:38 mes parents étaient là dans le public, à la sortie,
01:18:40 ma mère a signé des autographes.
01:18:42 Je lui ai dit "Mais qu'est-ce que t'as écrit ?"
01:18:44 Elle dit "J'ai marqué la maman de Jean-Phil".
01:18:46 - Vous allez jouer à Paris.
01:18:50 On le disait, vous avez...
01:18:52 Je sais que vous aimez pas le terme "roder le spectacle",
01:18:54 en tout cas tester des vannes
01:18:56 sur des salles de province.
01:18:58 Et ça s'est extrêmement bien passé.
01:19:00 D'arriver à Paris et d'avoir peut-être
01:19:02 à jouer devant vos potes, des grosses têtes,
01:19:04 devant d'autres potes, humoristes, etc.
01:19:06 Ça rajoute une pression supplémentaire.
01:19:08 Est-ce que vous aimez savoir
01:19:10 qui il y a dans la salle avant ?
01:19:12 - Non, j'aime pas avant.
01:19:14 Je trouve que ce serait un stress inutile.
01:19:16 Parce que, en général,
01:19:18 il suffit que je le sache pour que ça ne se passe pas bien.
01:19:20 Parce que je vais me mettre la pression.
01:19:22 Mais déjà là, je l'ai eu.
01:19:24 J'ai eu la chance d'avoir, pour mon anniversaire,
01:19:26 mes 50 ans, j'étais sur scène à Caen
01:19:28 pour le rodage du spectacle.
01:19:30 J'ai eu la joie de voir débarquer
01:19:32 Laurent Ruggier, Sandrine Bonaire,
01:19:34 tous m'ont fait la surprise à Caen de venir
01:19:36 dans ce petit théâtre. Donc je les voyais bien.
01:19:38 Mais ça m'a mis une petite pression supplémentaire
01:19:40 de savoir qu'ils étaient là, mes amis.
01:19:42 - Et vous aviez la pression supplémentaire après aussi,
01:19:44 quand vous leur avez demandé leur avis sur le spectacle ?
01:19:46 - Oui, parce que c'est important, l'avis de Laurent
01:19:48 et l'avis de certains amis sur le spectacle.
01:19:50 Donc je l'ai eu.
01:19:52 Mais ça va, les critiques sont constructives,
01:19:54 toutes.
01:19:56 - Parce que ça, on a tous vécu le fait d'aller
01:19:58 voir un copain ou une copine sur scène,
01:20:00 qu'on va voir à la fin dans sa loge,
01:20:02 et qui vous pose la question "comment ça s'est passé, comment t'as trouvé ?"
01:20:04 Quand c'est super, c'est génial !
01:20:06 - Je l'ai vécu au théâtre, ça, moi, surtout.
01:20:08 C'est parce que, au théâtre, qui est quand même
01:20:10 un monde à part, le théâtre, le théâtre, le théâtre...
01:20:12 Monsieur Bonaire, Bonaire...
01:20:14 Le théâtre n'aime pas trop l'humour, en fait.
01:20:16 Il n'aime pas les one-man-show,
01:20:18 parce que c'est le théâtre, tout...
01:20:20 Voilà, bon. Et donc,
01:20:22 vous avez cette phrase, qui venait tous me dire, les gens,
01:20:24 pour pas me dire qu'ils trouvaient que je jouais mal,
01:20:26 parce que je parlais de théâtre, je partais le cours de théâtre,
01:20:28 ils disaient à Stéphanie Valéry, "c'est super, super !"
01:20:30 Et puis, moi, ils disaient "vous avez une belle énergie sur scène !"
01:20:32 - Ah, c'est vrai ! - Cette phrase !
01:20:34 Je ne peux plus, cette phrase !
01:20:36 - Ça, c'est comme quand on voit en film, en disant "il y a une très belle photo".
01:20:38 - Oui, c'est ça !
01:20:40 Un décor tombe-tue !
01:20:42 - Bon, dans quelques instants, ça tombe bien que vous en parliez,
01:20:44 on va retrouver tous les sociétaires des grosses têtes,
01:20:46 les meilleurs moments de la semaine que vous allez vivre sur RTL,
01:20:48 à partir de 15h30, mais juste avant cela,
01:20:50 voici l'interview des 20 dernières secondes.
01:20:52 C'est très simple, Jean-Phi, 20 secondes, un chrono,
01:20:54 je vous donne à faire des choix, à chaque fois,
01:20:56 entre deux propositions, vous faites votre choix, vous n'allez pas m'expliquer pourquoi.
01:20:58 D'accord ? - D'accord.
01:21:00 - Top chrono !
01:21:02 Jean-Phi ou Jean-Philippe ?
01:21:04 - Jean-Phi.
01:21:06 - Nordiste ou ch'ti ? - Ch'ti.
01:21:08 - Danse avec les stars ou danse chez toi,
01:21:10 sans public, tranquille ? - Danse avec les stars.
01:21:12 - Rire ou faire rire ?
01:21:14 - Faire rire.
01:21:16 - Laurent Ruquier ou Karine Lemarchand ?
01:21:18 - Laurent Ruquier.
01:21:20 - La scène ou l'écriture ? - La scène.
01:21:22 - Tomber du ciel ou tomber du lit ?
01:21:24 - Tomber du...
01:21:26 - Maroilles au petit dej ou maroilles au dej ?
01:21:28 - Maroilles au dej.
01:21:30 - Et enfin, le LOSC ou le RC Lens ?
01:21:32 - Le RC Lens.
01:21:34 - Merci beaucoup, Jean-Phi, d'avoir passé
01:21:38 le Bon Dimanche Chaud, avec nous,
01:21:40 cet après-midi sur RTL.
01:21:42 On va vous souhaiter de passer un excellent dimanche,
01:21:44 ce sera le cas forcément, puisque dans quelques instants,
01:21:46 vous allez retrouver Laurent Ruquier
01:21:48 et les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:21:50 Merci à ceux qui m'ont accompagné pour préparer
01:21:52 cette émission, Karina Siemer, François Touchard,
01:21:54 Agathe Deschamps, Valérie Zetoun,
01:21:56 Thaïse Wauquière, Rachel Azria
01:21:58 et Caroline Détreize.
01:22:00 Merci beaucoup, Jean-Philippe. - Merci, mon grugneur.
01:22:02 - On viendra vous applaudir avec grand plaisir
01:22:04 et la semaine prochaine, c'est Chantane Goya
01:22:06 qui sera sur ce fauteuil. - Oui, c'est pareil, même lui,
01:22:08 il serait sur pareil.
01:22:10 - Belle journée sur RTL, tout de suite, les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:22:12 C'est pas si simple.
01:22:14 anciens tueurs à gages