L'invitée du jour - Valérie Damidot

  • l’année dernière
Après plusieurs années comme animatrice de diverses émissions notamment sur la décoration, Valérie Damidot a osé sauter le pas et s'est jetée dans le grand bain. Elle se livre dans « Valérie Damidot s'expose », son premier One Woman Show, tous les samedis à 18h au théâtre du Marais à Paris.

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Transcription
00:00 Elle s'est jetée dans le grand bain de la scène et de l'humour avec beaucoup de plaisir et on est heureux de l'accueillir, c'est Valérie D'Amido.
00:05 Bonjour Valérie !
00:06 Bonjour Valérie !
00:06 Bonjour les amis !
00:07 Bienvenue chez nous en ce dimanche matin. On vous retrouve tous les samedis Valérie à 18h au Théâtre du Marais à Paris
00:13 dont Valérie D'Amido s'expose.
00:15 Ça vous trottait dans la tête depuis longtemps cette aventure théâtrale, ce one woman ?
00:19 Ça me trottait dans la tête depuis un petit moment.
00:21 J'avais eu la chance de faire des petits sketchs avec Jari, il faisait des premières parties où il invitait plein d'amis, Jean-Tristan Lepin, Laura Lone.
00:28 Jari m'a beaucoup dit "mais il faut que tu écrives, ne fais pas qu'un seul sketch" et donc j'ai écrit et je me suis lancée dans le truc.
00:35 Et ça donne ça pendant l'Anse à regarder.
00:37 Depuis que je suis toute petite j'adore caresser des trucs à poil.
00:41 Beaucoup d'entre vous, grâce à moi, vous avez passé tous vos week-ends en amoureux chez Laurent Merlin non ?
00:50 Il y a la meuf de déco, elle m'a fait une chambre New York et je crois qu'en plus elle veut me pécho.
00:57 J'ai chanté en prime en costume déguisé en renarde.
01:00 Dans Mask Singer.
01:02 Le masque est grand comme ça.
01:04 Et ils ont mis les yeux ici. Mais qui marche comme ça ?
01:08 Ça sent le vécu évidemment.
01:11 Je te confirme.
01:12 Les seuls en scène, c'est particulier comme exercice.
01:14 On a connu des journalistes, animatrices, comédiennes.
01:17 Vous dites que vous êtes d'une nature très timide.
01:19 Vous les avez vécu comment ces premiers pas sur scène ?
01:21 La première c'était l'an dernier à Caen.
01:25 J'étais tétanisée.
01:27 C'est vrai que je suis timide et que là t'es seule.
01:29 Donc il n'y a personne.
01:31 Et on se dit "Valérie qu'est-ce que je fous là ?"
01:33 A cet instant précis.
01:35 On se dit "heureusement que ma fille est dans la salle parce que je ne peux donc pas m'échapper".
01:38 Et puis on y va.
01:42 Bizarrement, une fois qu'on est sur scène, on suit le truc.
01:46 Il n'y a plus cette peur.
01:47 La peur revient à la fin en disant "Est-ce qu'ils ont aimé ?"
01:50 Et cette peur, juste avant de monter sur scène, elle reste ou pas ?
01:53 Tout le temps.
01:54 Ah vraiment ?
01:55 Et du plaisir pendant quand même.
01:57 Ah oui, parce que c'est ça qui est génial avec la scène.
02:00 C'est d'avoir les gens tout de suite.
02:02 Tu sais si tu les fais rire, le retour est tout de suite.
02:04 Dans ce spectacle, vous parlez beaucoup de vous.
02:06 Valérie, on découvre une enfance heureuse mais modeste à Argenteuil.
02:10 En région parisienne, au milieu des HLM.
02:12 Vous, vous racontez dans votre spectacle,
02:14 votre colant de tarre à vous, c'était l'île Marante.
02:17 Expliquez-nous.
02:18 Argenteuil, ils avaient fabriqué, on va dire créé de toutes pièces,
02:22 un parc qui s'appelait l'île Marante,
02:24 mais qui était au bord de la Seine, en pente,
02:26 avec une piste à vélo qui n'a jamais été utilisée,
02:29 et puis des bancs de pique-nique.
02:31 Mais c'était construit sur l'ancienne décharge,
02:33 donc on ne va pas se mentir, c'était pas...
02:35 Et donc, nous, on allait là, parce que c'était le seul endroit
02:37 avec un peu de verdure au milieu des HLM.
02:39 Avec vos potes.
02:40 Avec mes potes, mais c'était quand même assez spécial
02:43 parce qu'on n'a jamais fait trop de choses.
02:45 Finalement, on allait...
02:46 C'était un peu l'enfer, mais on a bien rigolé.
02:48 Mais c'était une autre époque.
02:49 On vous a shippé sur votre Instagram
02:51 une petite vidéo super huit de vous, gamine,
02:53 au monde seul.
02:54 Ouais, regardez.
02:55 Alors, vous étiez...
02:56 On vous reconnaît.
02:57 Ah oui.
02:58 Alors moi, j'étais timide avec les adultes.
03:02 En famille, comme là, j'étais normale.
03:06 Mais sinon, j'étais plutôt timide, ouais.
03:08 J'avais plutôt un peu la pétoche des adultes.
03:10 Ouais.
03:11 Je n'osais pas trop parler.
03:13 Je n'osais pas trop...
03:14 Et à l'école...
03:15 À l'école, j'étais bavarde.
03:17 Mais j'étais un peu timide, quand même.
03:19 Il y a des souvenirs mémorables,
03:22 les départs en vacances en Simcamil pour l'Espagne.
03:26 C'est allé dans la voiture.
03:28 Ah ben, c'est une autre époque.
03:30 Moi, j'avais quand même 58 ans.
03:32 Quand je partais en vacances à 7 ans,
03:34 c'était tout le monde sur la même autoroute,
03:36 tout le monde, la même radio dans la voiture,
03:38 les bouchons qui duraient 8 ans.
03:40 C'était une autre époque.
03:42 Mais c'était quoi l'arrivée, l'Espagne ?
03:44 C'était des souvenirs mémorables ?
03:46 On était avec plein d'amis.
03:48 On est 5 ans dans la location,
03:50 la plage...
03:52 L'Espagne, c'était quand même l'endroit
03:54 où je pense que toute la France allait en Espagne en vacances.
03:56 Bien sûr.
03:57 Donc, c'était vraiment sympa.
03:59 On a un petit indice sonore.
04:00 Normalement, c'est des souvenirs pour vous.
04:02 Valérie, écoutez.
04:03 Les Gypsy Kings.
04:08 Pourquoi cette chanson, ça vous rappelle quoi ?
04:10 Parce que quand on était en Espagne,
04:12 mon père nous faisait tout le temps écouter,
04:14 on allait voir des groupes, on allait voir du flamenco.
04:16 Et quand les Gypsy Kings sont arrivés,
04:19 j'avais dit à mon père "Ah, tu vas être content, les Gypsy Kings !"
04:21 Ouais, enfin bon, c'est pas de la vraie musique espagnole,
04:23 mais bon, ça me fait toujours penser à mon père.
04:25 Ça me fait rire et puis c'est jobi-joba.
04:27 Ça met de bonne humeur.
04:29 Moi, la musique espagnole me met toujours de bonne humeur.
04:31 C'est un principe.
04:33 Il y a toute une partie du spectacle,
04:35 on en a aperçu à quelques moments,
04:37 où vous racontez vos souvenirs professionnels,
04:39 notamment les tournages de l'émission de déco.
04:42 Vous vous êtes fait chambrer,
04:45 parfois, sur les couleurs que vous mettiez dans les rénovations.
04:48 Est-ce que ça vous a amusé ou est-ce que ça vous a parfois agacé ?
04:51 Alors moi, ça m'amuse toujours parce que je prends très bien les vannes.
04:54 Le seul truc, c'est quand les journalistes confondent moi et les gens.
04:59 Moi, je faisais ce que les gens avaient envie.
05:01 Donc quand je lisais "C'est des couleurs de merde",
05:04 "C'est des trucs de merde", etc.,
05:06 c'est chez eux. C'est eux qui ont choisi.
05:08 Donc, calmons-nous, c'est plutôt eux qui ont voulu du rouge, du bleu ciel, du machin.
05:13 Non, non, mais moi, ça m'a...
05:15 Surtout, moi, ce qui me faisait plaisir, c'est de faire plaisir aux autres.
05:19 Regardez, il y a un petit animal trop mignon qui va vous rappeler aussi des souvenirs
05:22 parce que vous en parlez sur scène, Valérie.
05:24 Regardez, est-ce que vous reconnaissez ce petit animal-là ?
05:26 - C'est une petite taupe. - On est d'accord.
05:28 Et là, vous racontez un truc très vrai.
05:30 C'est que la couleur taupe, c'est pas taupe.
05:32 - C'est pas taupe. - Non, la couleur taupe chez Déco, c'est beige.
05:34 Mais c'est ça. Parce que regardez, la taupe, elle est très marron foncé.
05:37 - Elle peut même être jusqu'à noir. - On est d'accord.
05:39 Et souvent, enfin, c'est pas souvent, c'est sur tous les trucs de peinture,
05:44 taupe, c'est lin, en fait. C'est lin.
05:47 C'est ça. C'est un peu passé dans Déco, le taupe,
05:49 ou ça reste quand même une valeur sûre chez les gens ?
05:51 Ah non, ça reste une valeur sûre parce que ça fait...
05:53 C'est pas du blanc, c'est pas du coton de oeuf,
05:55 mais c'est un peu chic, c'est discret.
05:57 Non, non, le taupe, c'est le...
05:59 Avec les ultras.
06:01 Alors, il y a un autre mot que vous avez complètement popularisé.
06:04 - Ah oui ? - Vous me voyez venir.
06:05 - La marouflaille ! - Bien sûr !
06:07 On vous arrête encore dans la rue avec ça ?
06:08 Ah, tout le temps ! Tout le temps, tout le temps,
06:10 que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la rue, c'est "Eh, la maroufle !"
06:13 D'ailleurs, je ne m'appelle pas Valérie Damille, je m'appelle "Eh, Déco" ou "Eh, la maroufle !"
06:17 - C'est vrai ? - Oui, toujours.
06:18 Pour Jean-Pierre Foucault, c'est votre dernier mot, Jean-Pierre.
06:19 - Bien sûr. - Ce qui est quand même...
06:20 Non, mais c'est vrai, ce qui est le comble de la popularité, c'est extraordinaire.
06:23 - Oui, mais c'est... - Quelle belle récompense !
06:24 Moi, j'adore ! Franchement, je suis ravie que quand les gens...
06:26 Quand je croise des gens qui sont au chantier...
06:28 "Eh, collègues !" Ça me fait crever de rire.
06:31 Non, mais moi, je suis ravie.
06:32 "La maroufle", effectivement, oui.
06:34 - Bien sûr. - Évidemment.
06:35 Tout le monde sait ce que c'est, maintenant.
06:36 Pour les gens qui vont aller vous découvrir, vous racontez aussi plein d'autres pans de votre vie,
06:40 ce qu'il y avait sur votre table de chevet, notamment.
06:43 N'en dit pas plus, ils le verront en allant vous applaudir, Valérie.
06:45 Donc, c'est tous les samedis à 18h au Théâtre du Marais.

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