• il y a 10 mois
Les négociations entre distributeurs et industriels doivent aboutir d'ici la fin du mois de janvier. Selon Dominique Schelcher, PDG de Système U, certains prix vont continuer à augmenter comme ceux contenant du sucre. Les explications avec la cheffe du service Économie de BFMTV, Gaëtane Meslin.

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Transcription
00:00 Gaëtan Mélin m'a rejoint sur ce plateau. On va faire avec vous un point sur ce qui nous attend en 2024.
00:05 On va d'abord écouter ce qu'a dit ce matin le patron de System U.
00:08 Il espère un ralentissement d'inflation, c'est ce qu'il prévoit, mais les prix resteront très élevés.
00:13 L'objectif c'est de passer clairement sous la barre des 5% d'inflation alimentaire,
00:18 de la réduire encore, mais il faut dire aux Français qu'on ne reviendra pas au prix d'avant la guerre en Ukraine notamment,
00:25 puisque tout a démarré à ce moment-là. Le prix de l'alimentaire de manière générale est en train de se stabiliser à un niveau plus élevé
00:32 parce que les conditions économiques globales ont changé, les salaires, l'énergie, beaucoup.
00:37 Donc vous dites que ça va continuer à augmenter en réalité.
00:39 Ça ralentit fortement.
00:42 C'est la hausse qui ralentit.
00:43 La hausse qui ralentit.
00:45 C'est la hausse qui ralentit. Voilà ce que dit Dominique Schellcher, Gaëtan Mélin.
00:48 Les prix vont rester élevés. Quels sont les produits du quotidien les plus concernés ?
00:53 Alors effectivement, les prix vont rester élevés, mais surtout, ce que nous dit Dominique Schellcher ce matin,
00:58 c'est qu'il y aura encore des prix qui vont augmenter après les négociations de fin janvier.
01:04 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'effectivement, il y a certains produits, notamment qui contiennent du sucre,
01:08 puisqu'on le sait, la matière première du sucre est en forte hausse actuellement.
01:12 Eh bien, tous les produits qui en contiennent vont voir leur prix progresser.
01:17 Toute la question est de savoir de combien. Est-ce que ça sera de 2, 3, 7% ?
01:21 Souvenez-vous, le patron de Coca-Cola qui avait demandé justement des augmentations de prix de 7%.
01:27 Donc, on va voir ce que donne la négociation.
01:29 Il y aura aussi quelques baisses de prix à noter, mais des baisses de prix par rapport aux derniers mois,
01:34 car Dominique Schellcher a été très claire sur ce point. On ne retrouvera jamais les prix d'avant crise.
01:41 C'est tout simplement parce qu'entre-temps, il y a eu cette hausse des matières premières,
01:46 mais il y a eu aussi la hausse du SMIC qui explique qu'aujourd'hui, on ne peut pas revenir au prix d'avant.
01:52 Donc, il y aura encore des hausses, comme il l'a expliqué,
01:56 mais il y aura aussi certaines gammes de produits qui vont baisser,
01:59 comme par exemple le café, les pâtes ou encore les produits qui contiennent du papier.
02:04 Il y a un autre produit qui a un gros impact évidemment sur le quotidien, sur le pouvoir d'achat de nombreux Français,
02:09 c'est l'essence. Là aussi, les prix vont rester très élevés ?
02:12 Alors, les prix ont beaucoup baissé. On est quasiment au niveau de juillet dernier.
02:16 Pourquoi ? Parce qu'un temps, les marchés financiers ont craint que les investisseurs ne s'inquiètent du conflit en Israël
02:26 et répercutent finalement sur le prix du baril de pétrole. Force est de constater que ce n'est pas le cas.
02:31 Aujourd'hui, on a un baril de pétrole qui est aux alentours de 70 dollars.
02:35 Ça ne fait pas du tout les affaires des pays producteurs de pétrole qui aimeraient mieux que le baril de pétrole se négocie à 100 dollars.
02:41 Mais voilà, les investisseurs ne jouent pas leur rôle.
02:44 C'est plutôt une bonne chose pour les consommateurs français qui ne payent plus en ce moment leur carburant aux alentours de 2 euros,
02:52 comme ça a été le cas certains mois l'an dernier.
02:55 Certes, le prix du carburant reste élevé, moins élevé que les 2 euros.
03:00 On ne sait pas malheureusement jusqu'à quand cela va durer.
03:03 Les indicateurs ont plutôt tendance à montrer qu'on devrait progresser
03:09 avec probablement une extension du conflit au Proche-Orient.
03:12 C'est l'une des craintes.
03:13 Le ralentissement de la croissance économique mondiale, qui pèse aussi sur ce baril de pétrole.
03:19 Donc, on verra dans les prochains mois ce que ça donne.
03:22 Mais encore une fois, personne n'est aujourd'hui en mesure de donner le prix du baril de pétrole dans les tout prochains mois.
03:29 Et donc, si on ne connaît pas le prix du baril de pétrole, on ne peut pas savoir si le prix du carburant repartira au-dessus des 2 euros.
03:35 Effectivement. Et pour les autres produits, on a compris le message. On ne reviendra pas au prix d'avant.
03:40 Ils resteront évidemment élevés. Merci beaucoup Gaëtan.
03:43 C'était l'heure de l'écho.

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