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Transcription
00:00 La suite du journal Céline Giraud et clap de fin pour la COP28 pour le climat à Dubaï, Céline.
00:04 Après deux semaines de négociations, les pays présents ont pour la première fois approuvé une décision
00:08 appelant à abandonner progressivement les énergies fossiles.
00:12 C'est historique. Louis Salé, cet accord est-il réellement ambitieux ?
00:16 Alors tout dépend de quel point de vue on se place.
00:19 Évidemment l'objectif idéal de demander à tous les pays de sortir des énergies fossiles n'est pas atteint.
00:24 Mais on parle tout de même de transition vers d'autres énergies.
00:28 Le monde entier s'y engage. Valérie Masson-Delmotte est climatologue, ancienne coprésidente du GIEC.
00:33 Pour avoir une mention explicite de la sortie de toutes les énergies fossiles,
00:37 ça ne pouvait être que dans un pays dont la diplomatie sait parler aux producteurs d'énergies fossiles, je pense.
00:44 Malgré cette avancée, c'est-à-dire cette mention explicite des enjeux clés pour parvenir à limiter le réchauffement,
00:50 on voit bien qu'il y a également un manque important de financement pour accompagner la transition des pays du Sud.
00:56 De nombreuses concessions ont aussi été faites aux pays riches en pétrole et en gaz.
01:00 Dans le texte, le rôle joué par le gaz pour assurer la sécurité énergétique des pays en développement est ainsi reconnu.
01:06 Il n'y a rien non plus de vraiment contraignant dans cet accord.
01:09 Il n'est pas question d'objectifs communs ni d'engagement précis,
01:13 à part le fait de vouloir tripler la production d'énergie renouvelable d'ici 2030.
01:18 C'est pourquoi Laurent Fabius, président français de la COP21 en 2015 à Paris,
01:23 a salué un accord majeur mais à renforcer rapidement.
01:27 Merci pour ces précisions, Louise Salé, spécialiste environnement à Europe.

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